Le Roi Eindride IV (né Baardsen) a été élu en septembre 1998 à la fin de la guerre, suite à la destitution de son prédécesseur Melker II, de la famille Amundsen. À l'origine, le Trône était destiné à sa sœur aînée, Heidi Baardsen, mais celle-ci fut assassinée sur la Place des Douze Familles le 25 avril 1998 alors qu'elle s'apprêtait à prononcer un discours anti-Voldemort, prônant la tolérance à l'égard des né.e.s-moldu.e.s.

À la mémoire de son aînée, et au nom des circonstances, Eindride a suivi la même voie. Au cours de son règne, il a encouragé l'ouverture, permettant aux enfants de moldu.e.s de rejoindre Durmstrang en 2000, puis l'Université de Göteborg en 2020. Toutefois, en tant que membre de la Régence de Scandinavie, il doit ménager les intérêts de chaque famille et sa politique "centriste" dérange de multiples adversaires.
Les Enfants de Völuspá voient ces agissements comme une insulte aux traditions millénaires scandinaves. Et depuis le Massacre de Walpurgis d'avril 2020 où une douzaine de né.e.s-moldu.e.s ont perdu la vie, les voix des plus progressistes, se sentant abandonnées et en danger, grondent à son encontre.

Eindride a conscience des tensions qui rongent le Royaume ; toutefois, il s'acharne à maintenir un status quo qui passe de plus en plus mal aux yeux du plus grand nombre. Plutôt froid, distant et pragmatique, c'est un homme qui reste attaché aux traditions et à certains privilèges, malgré toute sa tolérance affichée et un sens certain de la justice - ou plutôt un certain sens de la justice...

Sa réputation de Dyreånd prodige et quasi-omniscient l'aide à conserver la main sur le pouvoir. Il ne nourrit qu'un seul regret profond : celui de n'avoir pu avoir, avec son épouse Berghota, qu'une seule enfant, Edvig, née en début d'année 2021, miracle à leurs yeux vieillissants.

crédits images vocivus

La Reine Berghota fut amenée sur le trône par un savant jeu d'alliances entre la famille Adelsköld et la famille Baardsen après la destitution de Melker II et des Amundsen. Bien que non-élue, à la différence d'Eindride, elle dispose d'un immense pouvoir d'influence et interfère parfois dans les affaires gouvernementales.
Suite aux évènements tragiques de l'année 2020 et le mécontentement populaire qui monte, Berghota dissimule davantage ses interventions, même si elle dispose toujours de soutiens indéfectibles au sein du Ministère.

Silhouette droite, tête haute, d’une beauté à couper le souffle, voilà ce qui marque en premier chez la souveraine du Royaume. Une déité revenue sur terre, chuchotent les gens sur son passage.
Figure publique qui subjugue et fascine dans sa dignité, femme aimante au sourire facile, elle s’intéresse facilement à tout et qui donne son temps sans compter, notamment aux associations pro né.e.s-moldu.e.s, qu’elle affectionne particulièrement. Accessible et sociable, elle est la coqueluche des photographes et se prête facilement aux jeux de la communication.

C'est une femme que l’on croit volontiers ingénue et peu menaçante : on est facilement aveuglé par son charme… mais ses interventions sont millimétrées par ses services de presse et elle prend grand soin de son image. Personne n’arrive vraiment à la cerner. Berghota est devenue l'être sur qui on projette facilement toutes les possibilités, tous les fantasmes et les espoirs.
Les gens n’ont qu’une certitude à son sujet : son entière loyauté va à son mari et à leur petite fille, Edvig. Le public ignore même si elle dissimule une forme animagus et rares sont celleux au courant de cette information.

crédits images kawaiinekoj

Aînée d'une branche secondaire des Falkenberg, fière enfant métisse d'une mère sang-pur d'origine égyptienne. Protégée de la famille principale et du Järl actuel.  Helga est une femme droite et froide - ses adversaires diraient glaciale. Épouse conservant résolument son nom de naissance, elle consacre son existence à son pays et, en tant que legilimens, se méfie profondément de la nature humaine qu'elle juge inconstante.

Malheureusement incapable d'enfanter de manière naturelle, elle a cependant adopté deux enfants il y a de cela quelques années. Son mari, professeur d’université, se charge essentiellement de les élever, mais la sorcière met toujours un point d’honneur à les voir avant qu’iels ne se couchent et à leur accorder un maximum de temps.

Autrefois avocate, elle fut nommée Première Ministre en 2011. La désignation n'aurait dû avoir lieu qu'en 2014, mais suite à un scandale douteux touchant son prédécesseur, le Parlement a dû choisir un nouveau représentant de manière prématurée. Elle fut à nouveau désignée en 2019, suite aux élections parlementaires.
Négociatrice hors pair, consciente des divisions persistantes dans le pays, elle a mis en place une politique de compromis : permettant à certain.e.s né.e.s-moldu.e.s et roturier.e.s d'obtenir des postes haut-placés, mais ménageant bon gré mal gré l'ego des franges traditionalistes en place. La Première Ministre suit sa propre morale, laquelle dépend du gain et de la cause du jour. Elle a le don d'éloquence et s'en sert à outrance.

Cependant, malgré tous ses talents, suite aux récents évènements, on regarde ses positions politiques d’un mauvais œil. Victime des mêmes critiques que l'on adresse au Roi, même son nom de famille respecté est devenu un problème. Ses compromis ne tiennent qu'à un fil et, quoiqu'elle fasse, elle retrouve des adversaires de plus en plus vocaux.

crédits images vocivus

Homme charismatique et apprécié de beaucoup des grands noms de la scène politique, cousin du Järl Hjermstad actuel, Øyvind fait partie de celleux qui comptent en Scandinavie. Ancien Langue-de-Plomb reconnu dans son métier, aujourd’hui un des élus les plus actifs du parlement, c'est un homme engagé du côté traditionaliste et conservateur, aux opinions marquées mais toujours à l’écoute de ses adversaires.
Membre reconnu de la société, on l'écoute naturellement, on le respecte, par dessus tout on l'apprécie. C'est un séducteur naturel, doué avec les gens, suscitant naturellement la sympathie.

Figure politique depuis maintenant 15 ans, il a utilisé son nom pour fonder une association à but non-lucratif : Audhumla. Cette organisation aide et réhabilite les sorcier.e.s dans une situation difficile. La reine Berghota elle-même a donné son soutien à cette œuvre de charité et fait partie de ses plus généreux donateur.rice.s.
Øyvind, homme occupé, toujours, par une nouvelle loi, un nouveau gala ou bien un nouvel hobby à perfectionner, figure parfaite de l’homme de société sur lequel on ne tarie pas d’éloges. C'est d'ailleurs la figure derrière les dernières réformes d'intégrations concernant l'intégration au né-moldu, affirmant que cela permettrait de sensibiliser les jeunes à la beauté du monde magique.

On murmure de plus en plus fort qu’il en fait trop : il est trop compréhensif, trop attentif, trop brillant... Et trop étrange, lorsque parfois son masque tombe, ses yeux se vident, se troublent de haine et de rancœur... Malédiction familiale ? Devin ? Peut-être. Cela expliquerait ses hobbys secrets, réputés peu conventionnels, voire douteux.
Des chuchotements qui se sont transformés en véritable sujet quand Øyvind Hjermstad, s'est révélé être le leader des Enfants de Völuspá. Présenté comme un groupe privé de sorciers soucieux de prendre soin de leur communauté et de l'écologie du monde magique. C'est en réalité lui qui est derrière l'ouverture des fylgjur, après la réalisation d'un sortilége de longue haleine afin de réaliser la prophétie de Völuspa. Pour lui il n'y a qu'une manière de protéger le monde magique de l'impacte environnementale dangereuse du monde moldu, il faut réduire les impures au silence.

crédits images kawaiinekoj; vocivus; vestae-vocivus

Née au milieu du XXe siècle, issue d'une petite famille vassale du Nord de la Suède, affiliée lointainement aux Solheim et au Sénégal par son arrière-grand-père maternel, Aminata Norrlund aurait pu perdre son poste à bien des occasions.
À l'origine professeure d'Arts du Combat Magique, elle fut enseignante à Durmstrang plusieurs décennies avant d'accéder au poste de Directrice ; quoi de moins étonnant, car à l'époque, le racisme étant encore plus marqué qu'aujourd'hui, être noire et de sang pas-tout-à-fait-pur ralentissait bien des carrières méritantes. Elle finit par accéder à la fonction directoriale en 1990.

Et manqua de la perdre huit ans plus tard, en 1998. Sa famille, suprémaciste de tradition, avait porté un soutien très vocal à Voldemort pendant la guerre. Elle-même, malgré son sang mêlé par des ancêtres vampires - quoique non touchée par le gène - n'avait jamais été très portée sur les droits des né.e.s-moldu.e.s, restait très attachée aux traditions et ne voyait que peu d'objections à ce qui se passait en Angleterre.
Toutefois, maligne et plus que compétente, fermement soutenue par l'équipe enseignante, elle parvint à conserver son poste. Et à accepter l'arrivée des enfants né.e.s-moldu.e.s dans sa chère école.

D'abord indifférente au sort de celleux qui avaient été délaissé.e.s si longtemps à Durmstrang, au fil des ans, la sagesse vieillissante aidant, elle a réalisé le préjudice que la discrimination systémique leur causait. Ainsi, depuis quelques années, elle s'est mise à encadrer plus fermement les étudiant.e.s cherchant à rabaisser celleux de moins haute naissance. En 2019, elle a entériné avec joie la fin clan Dødelig, tout en gardant un œil protecteur sur les jeunes né.e.s-moldu.e.s et sur les enfants non issu.e.s de la noblesse scandinave.
Certes, Aminata ​a encore du mal avec la reconnaissance de certaines revendications, dame âgée attachée aux traditions, mais son cœur est désormais entièrement fidèle à ses élèves, tou.te.s, sans exception. La majorité d'entre elleux l'apprécient et la respectent, s'amusant parfois de son côté mamie grognon mais se souvenant toujours du pouvoir dont elle dispose.

crédits images vocivus