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Playing the game of chance (Sebastian)
2 participants
Leo Einarsson
Leo Einarsson
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
suite du rp commun

Il se demande bien pourquoi Sebastian est venu l’aborder, aujourd’hui. Leo essaye de ne pas se faire trop d’idées, sachant que leur rencontre est probablement due au hasard, et qu’il se trouvait simplement sur le chemin du sang-pur. Peu de chance qu’il l’ait fait dévier de sa route. Ça l’aurait sûrement agacé, à une période, mais il s’est fait à l’idée maintenant. Il a juste à attendre que ses sentiments s’effacent, ce qui prend plus de temps qu’il n’aurait aimé. Mais il n’y a pas grand-chose d’autre à faire.
Il se souvient de la première fois qu’il l’a vu, alors qu’ils n’avaient que treize ans. Leo avait beau être à Durmstrang depuis deux ans, il n’avait pas encore intégré toutes les réalités du monde des sorciers. Il avait beau savoir que son statut de né-moldu n’était pas apprécié, il avait cru que ce serait différent avec Sebastian. À vrai dire, il ne s’était pas vraiment posé la question. Il avait simplement vu cet élève qui semblait complètement perdu, qui essayait de baragouiner quelques mots de norvégien avec un accent à couper au couteau. Et il se souvenait de sa propre arrivée à Durmstrang. D’à quel point ce monde lui semblait étrange, effrayant même. Il avait voulu essayer de lui tendre la main, mais l’autre élève l’avait repoussé dès qu’il avait appris dans quel clan Leo était. Dødelig. Ils n’avaient rien en commun. Et Sebastian n’avait certainement pas besoin de son aide.

« Vraiment, un bonbon hein ? » Lui répond-il. Leo l’a visiblement pris au dépourvu, mais il ne s’en sent pas moins bête pour autant. Pour quelqu’un qui se considère quand même relativement intelligent, il peut se montrer vraiment stupide.
« Ça n'est pas une récompense extrêmement motivante, mais dans ma grande générosité j'imagine que je peux bien faire ça, n'est-ce pas ? » Rajoute Sebastian en se rapprochant et en payant sa partie. Exactement comme prévu. Leo ne l’aurait pas vu résister à sa petite pique. Maintenant, il est trop tard pour se demander dans quoi il s’est embarqué. «  Un petit pari, peut-être ? Je suis sûr que tu peux faire mieux qu'un bonbon... » Un pari ? Leo hausse à nouveau les épaules. Pourquoi pas, après tout. Il range le paquet et paye à son tour le forrain. Qu’est-ce qu’il pourrait parier, cela dit ? « Je ne sais pas si j’ai quoi que ce soit qui t’intéresse… Cinq mornilles ? » Propose-t-il sans grande motivation. Il sait qu’il va les perdre, de toute façon. Sebastian est bien meilleur que lui dans les matières pratiques, Leo sait qu’il est un sorcier moyen.
L’idée de lui proposer le pari de venir avec lui dans la grande-roue si jamais le sang-pur perdait lui traverse l’esprit, mais il la repousse immédiatement. Pourquoi aurait-il envie de s’enfermer là-dedans avec son crush qui ne le supporte pas ? Il n’a pas envie de se faire du mal à ce point, et ça serait beaucoup trop embarassant. En plus, Sebastian ne manquerait pas de se rendre compte de ses… motivations. Et il vaut mieux qu’il n’en sache rien. Leo ne doute pas qu’il pourrait s’amuser de la situation. En réalité, il a beaucoup d’idées, des dizaines, de ce qu’il pourrait demander à Sebastian, si celui-ci perdait. Mais il ne voit pas une seule chose que Sebastian pourrait vouloir de sa part.

Il se retourne vers le comptoir, se demandant bien où va le mener cette rencontre fortuite. Jusqu’ici, il n’est pas forcément ravi. Il se rend compte que c’est plus facile de gérer ses sentiments lorsque Sebastian ne le remarque pas, lorsqu’il ne lui parle pas. Sa présence ne fait que lui rappeler à quel point ses sentiments sont gâchés. Il tire sur sa première cible. Et la rate.



┗ Satellites ┛
ஃ I wanna burn through the atmosphere, soar like a meteor tonight; We refrain from touch, we are satellites in a cosmic dance amongst the northern lights. ஃ
Sebastian Prince Amundsen
Sebastian Prince Amundsen
TRØBBEL För att nå toppen av trädet måste du sikta mot himlen
Il y a certainement des dizaines d'autres endroits où l'Héritier aurait pu s'arrêter et qui n'aurait pas impliqué d’interaction avec le Né-Moldu mais... hey. Sans doute que ça aurait été moins intéressant, mh ? Sa journée - ses vacances - ont extrêmement mal commencée et à cet instant Einarsson représente une source de distraction bienvenue et parfaitement adaptée à sa situation. Même si, clairement, ce genre de pensées n'est vraiment pas charitables pour l'autre jeune homme, cela ne dérange pas plus que cela le Sang-Pur. Il ne fait rien de méchant, n'est-ce pas ? Il se contente de venir lui parler et – bon, d'accord – de le taquiner un peu. S'il a conscience de l'intérêt que peut lui porter l'autre sorcier, c'est juste... Eh bien... Il ne joue pas la dessus, n'est-ce pas ? Il se contente de lui parler, de l'embêter un peu et voilà tout. Rien de condamnable.
Et puis, c'est l'autre qui lui a lancé une sorte de défi, aussi ! Lui, trop fier, trop porté sur la compétition et l'envie constante de prouver ce qu'il vaut ne pouvait sincèrement pas juste ignorer le bâton qu'il lui a tendu. Mais, vraiment, tout ça pour un bonbon ? Non, non, Sebastian est joueur – trop pour son propre bien, certainement – il veut quelque chose d'un peu plus intéressant... Un peu plus amusant, aussi. L'idée du pari vient toute seule et il observe son camarade avec un regard pétillant d'amusement, attendant qu'il morde à l'hameçon et le suive sur ce terrain. Satisfait, il le voit ranger ses bonbons et payer l'homme qui tient le stand, ne semblant pas vraiment emballé par l'idée mais ne la refusant au moins pas en bloc. « Je ne sais pas si j'ai quoi que ce soit qui t'intéresse... Cinq mornilles ? » Sebastian émet un tsstssk contrarié alors que l'autre se tourne vers le comptoir et il secoue la tête le laissant s'installer face aux cibles. « Oh, sérieusement ? C'est à peine de quoi me payer un de ces bonbons que tu me proposais si gentiment juste avant. » Songeur, il laisse sa baguette venir tapoter ses lèvres alors qu'il réfléchit, son regard ne quittant pourtant pas le sorcier qui s'apprête à tirer. Il ne peut s'empêcher de sourire en le voyant rater sa première cible. « Outch. Ça n'est pas passé loin, dommage. » Sa voix est taquine mais il ne pousse pas trop non plus, le laissant se concentrer.

« Oh, j'ai une meilleure idée ! » Lâche-t-il soudain, se déplaçant légèrement pour ne pas gêner les autres sorciers qui tournent autour du stand, « Si je gagne... Si je gagne, tu me paye un de ces fameux Bubble tea qui semblent faire fureur en ce moment ! » Continue-t-il joyeusement, avant qu'il ne se racle légèrement la gorge, reprenant un peu plus son air habituel, « Le stand est de l'autre côté de la foire, ça me laissera le temps de me décider sur ce que je vais prendre. » Il termine avec un clin d’œil, satisfait. Et non, il ne joue toujours pas sur cet intérêt, c'est juste qu'il à envie d'y goûter depuis longtemps mais qu'il ne prend jamais le temps de s'en payer un. Autant de se servir de ce pari pour enfin assouvir cette envie aux frais de quelqu'un d'autre, n'est-ce pas ? Et ça le distraira un peu plus longtemps. Voilà.

Il retourne son regard vers le comptoir, juste à temps pour voir que la place est libre et il se déplace alors pour faire face à ses propres cibles, aux côtés du Né-Moldu. Il lève sa baguette vers la première, une mine concentrée prenant place sur ses traits. Vraiment, il prend les compétitions bien trop au sérieux. Il fini pourtant par tirer, se mordant la lèvre sous la concentration et retrouve un sourire large quand il touche. Il se tourne alors à moitié vers son camarade, le relançant, « Ça marche pour toi ? »
Leo Einarsson
Leo Einarsson
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Cinq mornilles. L’air désapprobateur de Sebastian lui montre que ce n’était pas ce qu’il attendait comme réponse, et Leo ne peut pas vraiment le blâmer. C’est nul comme pari, oui, mais sur le coup, il n’a pas eu de meilleure idée, et il n’allait pas passer cinq minutes à réfléchir pour aboutir sur une idée probablement aussi nulle.
« Oh, sérieusement ? C'est à peine de quoi me payer un de ces bonbons que tu me proposais si gentiment juste avant. » Leo ne réagit pas et se contente de payer sa partie avant de se tourner vers les cibles. « Si t’as une meilleure idée, te gêne pas, » lui dit-il d’un ton qu’il essaye de faire passer pour indifférent. En généal, Leo n’a jamais besoin de faire beaucoup d’efforts pour paraître désintéressé, étant donné qu’il vit la plus grande partie de son temps dans son propre monde. Mais pour le coup, il doit feindre l’indifférence, parce qu’il n’a pas envie que les émotions qui peuvent paraître se retournent contre lui. Et peut-être que si Sebastian le trouve assez ennuyeux, il ira embêter quelqu’un d’autre. D’un côté, Leo se demande comment est-ce qu’il peut avoir aussi peu envie de la compagnie de quelqu’un dont il aimerait autant pouvoir se rapprocher. De l’autre, il se doute bien que la réponse se trouve dans la barrière qui est érigée entre eux deux. Le sang-pur ne se comporterait probablement pas de la sorte avec Leo si celui-ci n’avait pas deux parents moldus. Il sait pertinemment qu’il ne lui parle pas de la même façon qu’il parle à ses amis sang-purs. Et si Leo n’a jamais eu envie de changer qui il est ni d’où il vient, il se dit parfois que ce ne serait pas si mal, que tous les sorciers reconnaissent qu’il a autant le droit que les sang-purs d’exister dans leur société.

« Outch. Ça n'est pas passé loin, dommage. » Leo grommelle. En plus, il se tourne en ridicule. Il faut dire qu’il en a beaucoup trop dans la tête pour vraiment réussir à se concentrer sur les petites cibles qui volent devant lui. Cette remarque fait monter en Leo une colère à laquelle il n’est pas habitué. Lui qui est plutôt calme et posé, et qui se fiche pas mal des remarques qu’on peut lui faire… C’est différent, venant de Sebastian. Il a bien envie de lui lancer qu’il n’a qu’à faire mieux, s’il est si malin, mais il risque sûrement de réussir là où Leo a raté, et ça ne risque pas d’améliorer son humeur.

« Oh, j'ai une meilleure idée ! Si je gagne... Si je gagne, tu me paye un de ces fameux Bubble tea qui semblent faire fureur en ce moment ! Le stand est de l'autre côté de la foire, ça me laissera le temps de me décider sur ce que je vais prendre. »  Leo se retourne vers lui, surpris. Il hausse un sourcil, ne se formalisant pas de la façon que le sorcier a de parler comme s’il avait déjà gagné. Mais pourquoi est-ce qu’il aurait envie de passer encore plus de temps en sa compagnie après l’avoir battu – ce qui est probablement la seule raison de sa présence ici, Leo ne se fait pas d’illusions – ça par contre, il ne le comprend pas vraiment. Enfin… autant en profiter, non ? Peut-être qu’une fois que le trøbbel aura eu sa victoire, peut-être qu’il sera plus… aimable.
C’est d’ailleurs à son tour de tirer sur les cibles, et sans grande surprise, Sebastian atteint la sienne sans trop de difficultés. « Ça marche pour toi ? » Lui dit-il, et Leo reste sans répondre, se concentrant sur son tir. Est-ce que ça lui va ? En réalité, rien ne l’empêcherait de l’envoyer bouler, de ne pas accepter ses défis, de lui dire de le laisser tranquille… Mais il doit bien avouer ne pas en avoir envie. En réalité, il aimerait tellement pouvoir montrer à Sebastian qu’il est plus que son statut de sang, qu’il est quelqu’un d’intéressant, avec qui il pourrait avoir des discussions, des débats peut-être (tant que les deux partis se respectent, ce qui n’est pas encore totalement le cas). Et peut-être qu’en passant plus de temps avec lui… Peut-être qu’il finira par s’en rendre compte ? Leo sait que les chances sont minces, mais il veut essayer.

Il tire, et cette fois, son sort atteint la cible. Tiens, comme ça peut-être que le sang-pur ne pensera pas la partie (trop) gagnée d’avance. « Oui, pourquoi pas. C’est mieux que cinq mornilles, c’est sûr. Si je gagne, on a qu’à dire que tu me payes mon bubble tea. » Quelque chose lui dit que Sebastian ne s’imagine même pas perdre. Il aimerait bien réussir à le battre, d’ailleurs, juste pour lui montrer qu’il n’est pas complètement incapable, mais il doute de pouvoir y arriver, en réalité. « Et puis qui sait, peut-être que tu ne trouveras pas ma compagnie si ennuyeuse que ça, mh ? » Lui dit-il en lui jetant un coup d’oeil, se demandant ce que Sebastian va lui répondre. Va-t-il le contredire, faire semblant d’être vexé ? Mais peut-être que cet après-midi ne sera pas aussi fatiguant que prévu.



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Sebastian Prince Amundsen
Sebastian Prince Amundsen
TRØBBEL För att nå toppen av trädet måste du sikta mot himlen
« Si t’as une meilleure idée, te gêne pas, » Il retient le souffle audible qui veut s'échapper d'entre ses lèvres, lui coulant un regard en biais, ennuyé par l'indifférence marquée qu'il lui oppose. Honnêtement, il a presqu'envie de le secouer un peu, de le piquer, de le forcer à lui montrer autre chose que ce ton neutre, vaguement blasé, comme si c'était lui, Sebastian, qui n'était qu'un ennui et une gêne à cet instant. Et Sebastian est sans aucun doute plein de chose mais certainement pas une gêne. Encore moins un ennui. C'en est limite vexant. Oh et puis non, même pas limite, il est vexé. Parce qu'il peut presque sentir que sous cette légère couche d'indifférence il y a autre chose, comme si à cet instant ça n'était simplement pas naturel qu'il agisse ainsi. Et s'il y a bien quelque chose à savoir sur le jeune sorcier, c'est qu'en plus d'une curiosité insatiable, il peut se montrer également d'un sans-gêne presque dérangeant, et c'est ce point qui le pousse, entre autre, à chercher effectivement une meilleure idée mais aussi à le piquer un peu par son commentaire, cherchant à tirer de lui autre chose quitte à le mettre en colère. Il retient le sourire mi sardonique, mi victorieux quand il l'entend grommeler suite à sa petite phrase, satisfait de cette première étape alors qu'une idée certainement brillante lui vient. Puisqu'il ne semble pas particulièrement motivé à lui montrer autre chose que ce qu'il lui propose à cet instant, il va lui forcer un peu la main. Il va lui imposer sa présence, quitte à le pousser joyeusement dans ses retranchements. Il veut de la distraction, a-t-il décrété, Einarsson n'avait juste qu'à ne pas se trouver ici, à cet instant, sur le chemin du capricieux gamin qu'il est maintenant.
Alors qu'il énonce son propre pari, il ne prend même pas la peine de nuancer ses propos, son arrogance lui interdisant de ne serait-ce qu'imaginer qu'il pourrait perdre. Quelle idée, franchement. Lorsqu'il se tourne vers lui après ça, il lui offre un sourire satisfait avant d’enchaîner lui-même sur son propre tir – victorieux évidemment. Comment cela aurait-il pu être autrement ?

Il suit du regard la prochaine cible qui volette à quelques mètres devant lui, attendant la réponse de l'autre sorcier avant d'effectuer son prochain tir. Un coup d’œil vers lui l'informe qu'il ne lui fera visiblement pas la grâce d'une réponse, concentré qu'il est sur sa propre action. Se mordant distraitement la lèvre, il reporte son regard plus attentivement sur son camarade, l'examinant durant les quelques instants que durent ce moment. Il cille quand il fini par tirer et hausse un sourcil presque surpris lorsqu'il touche au but. Tiens donc. « Oui, pourquoi pas. C’est mieux que cinq mornilles, c’est sûr. Si je gagne, on a qu’à dire que tu me payes mon bubble tea. » Quittant la cible détruite du regard, il le fixe à nouveau, plissant les yeux, un demi sourire au coin des lèvres. « Deal. Il semble que nous soyons destinés à passer un peu plus de temps ensemble, alors. » Lâche-t-il sans même prendre le temps d'y réfléchir plus longtemps. Ça n'est pas comme s'il s'attendait réellement à devoir sortir des gallions, après tout. Il s'apprête à lever sa baguette pour tirer à son tour quand l'autre Trobbel reprend, « Et puis qui sait, peut-être que tu ne trouveras pas ma compagnie si ennuyeuse que ça, mh ? » Surpris du commentaire, il lui jette un coup d'oeil en biais, rétorquant sans y penser, « Ennuyeuse ? Ta compagnie ? Mais quelle idée voyons, comment peux-tu imaginer que je pense ça ? Oh non, c'est mal me connaître. Je suis sûr qu'il y a quelque chose de très intéressant, sous cet air que tu affiche. Mon flair ne me trompe jamais. » Lâche-t-il, incroyablement franc, la voix mi moqueuse, mi sincère. Il lève finalement sa baguette, retournant son attention vers sa cible, se concentrant sur ses mouvements avant de lancer la petite impulsion de magie. L'éclair frappe le rebord de la cible volante et, sans pouvoir se retenir, il laisse échapper un sifflement presque soulagé. C'était moins une. Donnant le change il se redresse, se tournant à nouveau vers le sorcier, attendant,  « A ton avis, boule de tapioca, ou aux sirops, pour mon futur bubble tea gratuit ? » Il pousse, l'insupportable gamin.
Spoiler:
Leo Einarsson
Leo Einarsson
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Il préfère ne pas regarder Sebastian après avoir atteint sa cible. Parce qu’il ne sait pas ce qu’il va lire sur le visage du sorcier, mais il sait que la moindre émotion risque de l’agacer. Il ne s’attend pas à un compliment, évidemment, mais après sa première cible, sa première impression manquée… il se doute que Sebastian ne le pense pas compétent. Pas assez pour le battre, en tout cas. Et le pire, c’est que Leo se dit la meme chose. Et ça l’énerve, ça l’agace. Parce qu’il aimerait lui montrer qu’il n’est pas complètement incompétent, qu’il a des talents, malgré sa tare, son sang vicié et impur. Et d’un côté, ça l’agace aussi, cette envie qu’il a de prouver qu’il vaut quelque chose. Il ne devrait pas avoir à le faire. Il n’a rien à prouver, et certainement pas à un sang-pur aussi arrogant. Et pourtant. Et pourtant, il aimerait qu’il le regarde comme un égal, ne serait-ce qu’une seule fois. Le regard des autres ne lui a jamais beaucoup importé. Pourquoi son cœur a décidé de s’attacher à ce regard-là, il ne saurait le dire. Enfin, il espère que dans quelques mois, il n’y pensera plus. Peut-être qu’il se sera attaché à quelqu’un de plus accessible, d’ici-là.

« Deal. Il semble que nous soyons destinés à passer un peu plus de temps ensemble, alors. » Il faut dire que Sebastian ne l’aide pas, à balancer des bombes pareilles. Qu’est-ce qui lui prend, d’utiliser des mots pareils ? Destinés ? Leo essaye de rester concentrer sur les cibles, sans oser se retourner vers Sebastian, essayant de ne pas avoir l’air trop horrifié. Il préfère ignorer complètement cette phrase, malgré un rire nerveux, parce que qu’est-ce qu’il pourrait lui répondre, de toute façon ? Leo n’a pas de problème avec le sarcasme, même s’il n’en utilise pas tant que ça lui-même. Mais celui de Sebastian le déstabilise, parce qu’il a déjà du mal à rester indifférent devant lui. Si en plus il faut qu’il le cherche comme ça…

« Ennuyeuse ? Ta compagnie ? Mais quelle idée voyons, comment peux-tu imaginer que je pense ça ? Oh non, c'est mal me connaître. Je suis sûr qu'il y a quelque chose de très intéressant, sous cet air que tu affiche. Mon flair ne me trompe jamais. » Oh… quel imbécile. Leo lève les yeux au ciel, et cette fois il n’a pas besoin de feinter son agacement. C’est qu’il peut être franchement exaspérant, quand il s’y met. D’habitude, leurs conversations ne durent pas assez longtemps pour que Leo s’en rende vraiment compte. « Qu’est-ce que tu racontes ? » Dit-il simplement en secouant la tête. Il pourrait même pousser un peu plus loin. Tâter le terrain. Il n’est pas de ce genre, d’habitude. Surtout… surtout qu’il sait qu’il risque de se prendre cet élan en pleine figure. « Prends pas tes délires pour la réalité, » dit-il d’une voix moins assurée qu’il le voudrait, avec un sourire crispé. Bravo, très convaincant Leo. Comme si les rôles n'étaient pas inversés. Mais il se dit qu’il faut qu’il le repousse, de toute façon. Si jamais il devinait la nature de ses sentiments, il se doute que l’autre ne cessera jamais de venir le faire chier là-dessus. Il observe Sebastian mettre un nouveau sortilège dans la cible et soupire intérieurement.

« A ton avis, boule de tapioca, ou aux sirops, pour mon futur bubble tea gratuit ? » Leo ne répond pas tout de suite, il se concentre, vise et tire. Son sort atteint également la cible, et il s’en étonne lui-même. Cela dit, pour l’instant, tant que Sebastian ne rate pas ne serait-ce qu’une seule cible, il sera toujours perdant. « Je ne savais pas que tu t’y connaissais en bubble tea. Le tapioca me reste toujours sur l’estomac, en tout cas. » Dit-il simplement, comme s’ils étaient en train de discuter normalement, comme deux étudiants totalement lambdas. Et même s’il était difficile d’échapper à la folie des bubble tea en ce moment, au point que même les sorciers s’y y sont mis, alors que d’habitude, ils ont plutôt vingt ans de retard sur les modes moldus. Peut-être pour ça qu’il ne s’imaginait pas que quelqu’un comme Sebastian… enfin, bref. Il lui jette un coup d’oeil. « Tu devrais peut-être commencer à compter ta monnaie au cas-où, Prince. » Il tait son deuxième nom de famille, il sait que c’est un sujet sensible. Et il ne sait pas vraiment s’il a envie de le caresser dans le sens du poil ou non, mais ce n’est pas sur ce sujet qu’il commencera à venir le chercher.



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Sebastian Prince Amundsen
Sebastian Prince Amundsen
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Sebastian est plutôt satisfait de constater qu'il arrive enfin à tirer autre chose de l'autre étudiant que l'indifférence qu'il lui a plus ou moins opposé jusqu'ici. Le rire nerveux qui résonne brièvement lui fait hausser un sourcil de surprise, mais c'est là tout l'encouragement dont il a besoin pour continuer comme ça, pour continuer à gratter et tirer sur la ficelle. Exactement comme un môme qui pousse, pousse, et pousse encore, jusqu'à voir où sont réellement les limites, tout ça pour mieux les franchir la seconde d'après. Il aime d'autant plus réussir à perturber les gens et doit se retenir de sourire lorsqu'il le voit lever clairement les yeux au ciel, l'agacement se lisant facilement sur les traits du Skjerme suite à sa tirade. Vraiment, est-ce de sa faute à lui s'il doit le titiller ainsi pour le forcer à lui montrer que – justement – il n'est pas aussi ennuyeux qu'il a l'air de le penser ? Il ne pense pas, non, il n'a qu'à se prendre à lui même.  ...Bon, pour être tout à fait honnête, peut-être pas seulement à lui même, en fait. L'Héritier ne s'est jamais arrêté très longtemps sur son camarade, auparavant. Ou du moins pas forcément de façon très... Amicale. Il y a bien eu cette fois particulièrement marquante, il y a près de dix ans maintenant – déjà – quand l'autre à voulu... L'aider alors qu'il se débattait dans ce qui était clairement un nouveau monde bien trop grand pour lui à l'époque, mais après ça, leurs échanges ont été plutôt limités et... Eh bien, certainement peu agréable de son point de vue. Cela à peut-être pu jouer. Peut-être.
« Qu'est ce que tu racontes ? » Il se contente d'un léger reniflement amusé qui veut tout et rien dire à la fois, ne daignant pas reposer les yeux sur lui, concentré sur la cible qu'il compte bien dégommer dans les règles de l'art. « Prends pas tes délires pour la réalité. » Cette fois, il ne retient pas son léger sourire, marmonnant pour lui-même un Mes délire, hein ? Il a noté le manque d'assurance et le garde dans un coin de sa tête, soigneusement. Il ne dit rien de plus sur le moment, s'occupant plutôt de faire en sorte de gagner son pari.

Ce n'est qu'une fois sa cible touchée – de justesse, mais laissons les détails de côté – qu'il se tourne à nouveau vers lui, le provoquant un peu plus. Il se mord juste un peu la lèvre, contrarié lorsqu'il le voit mettre à nouveau dans le mille mais, en même temps, assez satisfait de constater qu'au moins le défi est à la hauteur de ce dont il avait besoin à cet instant. Tiens, rien que cela prouve qu'il n'est pas aussi ennuyeux que ça, hé. « Je ne savais pas que tu t'y connaissais en bubble tea. Le tapioca me reste toujours sur l'estomac, en tout cas. » Distraitement, le sang pur hausse une épaule, penchant légèrement la tête sous la réflexion, « Mhmh, c'est noté. De toute façon, ça ne me disait pas grand chose, ça avait l'air vraiment... Un peu trop étrange pour moi. » Il tourne à nouveau les yeux vers les cibles, repérant sa prochaine avec un plissement d'yeux alors qu'il enchaîne, « Et que veux tu que je te dises, on a beau faire, certaines folies Moldues parviennent tout de même jusqu'à nous. » Bonne ou mauvaise chose ? Il réserve son choix jusqu'au moment où Einarsson lui offrira son bubble tea, merci bien, et ce même s'il n'a pu retenir la pointe de dédain légère mais habituelle sur le mot Moldu. « Tu devrais peut-être commencer à compter ta monnaie au cas-où, Prince. » Surpris, il hausse un sourcil sans pouvoir s'en empêcher alors qu'un rire amusé lui échappe. Il coule alors un regard vers lui, peu convaincu. Il a bien noté l'utilisation de son seul vrai nom de famille et lui en est étrangement reconnaissant, même s'il ne sait pas s'il l'a fait en toute connaissance de cause. Ça n'est pas comme si les... Conflits entre lui et ses demi frères étaient particulièrement discrets, de toute façon. Il apprécie cependant qu'il ne les implique pas à cet instant. « Et c'est moi qui ne doit pas prendre mes délires, qui n'en sont pas au passage," Il glisse, l'air de rien, " pour des réalités, mh ? Mais si ça te plaît d'espérer, qui suis-je pour t'en empêcher... » Il lâche, certainement insupportable comme il sait si bien l'être. Oh qu'ils ont du mérite ceux qui se retiennent de l'étrangler quand il joue les petits cons comme ça...
Et juste pour confirmer la justesse de son attitude, son prochain tir touche sa cible, lui attirant un air clairement satisfait. Il hausse un sourcil vers son camarade de stand, reprenant, « Que disais-tu déjà, à propos de compter ma monnaie ? J'ai toujours un point d'avance, je crois... » Croisant les bras il continue, « Allez, tu te défends plutôt bien pour l'instant, je suis sur que tu peux m'en montrer plus. » Et son sourire peut tout et rien dire à la fois. Finalement, il est plutôt content de s'être arrêté ici, ça en valait la peine.
Leo Einarsson
Leo Einarsson
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N'importe qui d'autre aurait probablement dit à Sebastian d'aller voir ailleurs, de lui foutre la paix. Mais Leo n'y arrive pas, malgré ses efforts pour paraître désintéressé, il n'arrive pas à simplement l'ignorer, lui dire de s'en aller. Parce que d'un certain côté, c'est ce qu'il veut, non ? Son attention. Peu importe laquelle, cet air moqueur est probablement une avancée, comparé aux fois où son regard est passé sur lui sans le voir. Parce qu'il est né-moldu, négligeable, pas important. Leo n'a jamais eu l'esprit de compétition, et perdre ce petit concours entre eux ne l'aurait normalement pas dérangé. Mais il veut lui montrer qu'il n'est pas si négligeable que ça. Lui montrer que malgré tout ce qui les sépare, il n'est pas forcément... inférieur. Malheureusement pour lui, ce genre d'exercice ne fait pas partie de ses points forts, contrairement à l'autre étudiant.
« Mhmh, c'est noté. De toute façon, ça ne me disait pas grand chose, ça avait l'air vraiment... Un peu trop étrange pour moi. » Lui dit-il, alors que la discussion se dirige sur les bubble tea, le prix de leur défi. Un semblant de normalité auquel Leo ne sait pas trop s'il doit croire. A la fin de la journée, il ne sera probablement qu'une petite anecdote pour Sebastian, ce né-moldu qui lui a payé un verre après s'être fait battre lors d'un défi perdu d'avance. « Et que veux tu que je te dises, on a beau faire, certaines folies Moldues parviennent tout de même jusqu'à nous. » Il y a bien longtemps que ce genre de commentaires ne fait même plus tiquer Leo. Les sorciers sont comme ça, ils prennent ce qui les arrange du monde moldu, et déclarent le reste comme arriéré, barbare, étrange. Tout ce qu'ils touchent de moldu, ils disent l'améliorer avec leurs sorts, jusqu'à oublier la provenance de tel ou tel objet. Et c'est ce qu'ils essayent de faire avec eux également, les nés-moldus. Qui doivent oublier leurs racines sans pour autant se voir proposer des nouvelles dans leur monde d'adoption, qui ne les accueille qu'à contrecœur. Alors certes, les choses ont évolué, ces dernières années, mais Leo a du mal à ne pas voir tout ce qui reste encore à faire. « Comme c'est dommage. » Répond-il simplement, aussi sarcastique que possible. Il a l'habitude, mais ce n'est pas pour autant qu'il n'est pas agacé. D'habitude, il reste sans rien dire, sans réagir. Mais c'est différent avec lui. Parce que Leo aimerait tellement que Sebastian pense autrement. Ses chances augmenteraient peut-être un peu, au lieu d'être quasiment nulles.

« Et c'est moi qui ne doit pas prendre mes délires, qui n'en sont pas au passage, pour des réalités, mh ? Mais si ça te plaît d'espérer, qui suis-je pour t'en empêcher... » Lui répond Sebastian, après sa petite pique. Leo se laisse entraîner, se laisse prendre au jeu, mais il y est définitivement moins bon que Sebastian. Son arrogance est compréhensible, étant donné son aisance au tir. Lui, il dit simplement ça pour ne pas perdre la face. Pour ne pas s'effacer face au trobbel, mais sans vraiment avoir quoi que ce soit pour supporter ses paroles. Et de plus, l'autre ne lui laisse rien passer. Leo se maudit d'avoir prononcé ces quelques mots, ces délires qui clairement sont les siens. Pensait-il vraiment que Sebastian se laisserait avoir ? Peut-être. Il ne sait pas. Il a du mal à réfléchir de façon logique. Il a juste envie que ce concours finisse.
Il semble destiné à perdre, de toute façon. Sebastian atteint de nouveau sa cible. A moins d'un miracle... « Que disais-tu déjà, à propos de compter ma monnaie ? J'ai toujours un point d'avance, je crois... » Leo serre les dents. Quand le trobbel est comme ça, clairement, il se demande bien ce qu'il lui trouve. Ce n'est pas cette partie de sa personnalité qu'il apprécie. Non, il préfère de loin le jeune homme intelligent et vif qu'il peut être parfois, surtout avec des sorciers dont le sang n'a pas été souillé par un quelconque moldu. Cette partie de Sebastian qu'il a pu entrevoir, parfois, lors d'une conversation, juste avant qu'il ne se rappelle que Leo ne vient pas de son monde. Cette partie de lui qu'il ne lui montre que rarement. Au contraire de cet air arrogant, moqueur et sûr de lui. Que pourrait-il lui répondre ? Il a raison bien sûr, la victoire est à sa portée. Leo n'a pas vraiment mal joué, mais Sebastian n'a raté aucune cible. Il doit bien avouer que c'est impressionnant. S'il rate cette cible, il est sûr d'avoir perdu. Sinon, au mieux, ce sera un match nul. Probablement l'issue la plus avantageuse pour lui.

Il est le premier étonné lorsque son sort touche à son tour la cible. Il jette un regard à Sebastian, essayant de ne pas avoir l'air aussi soulagé que ce qu'il ressent. Au moins, il n'a pas à avoir honte de son résultat, quel qu'il soit. « T'as pas encore gagné. » Mais presque. Il ressent rarement autant de choses à l'idée de perdre un pari. Il a rarement eu autant envie de gagner. « Plus qu'un point. On va bien voir si tu vas conserver ton avance. »



┗ Satellites ┛
ஃ I wanna burn through the atmosphere, soar like a meteor tonight; We refrain from touch, we are satellites in a cosmic dance amongst the northern lights. ஃ
Sebastian Prince Amundsen
Sebastian Prince Amundsen
TRØBBEL För att nå toppen av trädet måste du sikta mot himlen
Les mots sont simplement sortis tout seul, sans qu'il ne fasse attention, oubliant l'espace d'une poignée de secondes à qui il s'adressait exactement – et même s'il s'en était souvenu, les aurait-il retenu ? Rien n'est moins sûr. C'est ancré en lui, vraiment. La petite pique, la pointe de dédain, l'habituelle façon de rabaisser ce monde qu'il à appris à détester depuis bien longtemps maintenant ; pour des raisons qu'on lui imposait au début, puis pour ses propres idées plus tard ; c'est presque naturel pour lui.  Comme une façon de faire qui n'a de toute façon aucune raison d'être remise en question. Pourquoi faire, pour qui ? « Comme c'est dommage. » Il fronce légèrement les sourcils au sarcasme parfaitement audible, lui coulant un regard en biais, perplexe. Quoi ? Quel est le problème ? Il n'a rien dis de mal, n'est-ce pas ? Il est né moldu, donc sorcier, donc il est aux premières loges pour se rendre compte d'à quel point le monde moldu empiète de plus en plus sur leur culture et tout le reste, n'est-ce pas ? Sauf bien sûr s'il fait parti de ces nés moldus qui pensent que leur monde de naissance doit toujours pré dominer dans tous les aspects de leur vie, évidemment. Honnêtement, pour une fois qu'une de ces fameuses folies est positive et qu'il ne crache pas dessus ou quoi que ce soit... Il ne fait pas exactement parti des sorciers qui acceptent ce genre de chose sans sourciller habituellement, en plus.
Il a hésité, vraiment, sur l'idée de l'interroger un peu plus sur sa réaction, d'orienter la conversation sur quelque chose d'un peu plus sérieux que les taquineries qu'il lui envoie en guise de pique, mais le moment est vite passé, le sarcasme oublié dans les mots, la pique que Léo se met lui aussi à lui envoyer et les tirs de baguette qui s’enchaînent et... Tant pis, au final, n'est-ce pas ? Il n'est pas ici pour chercher à débattre après tout... Non il est ici pour toute autre chose et son esprit se recentre déjà sur les cibles à toucher et sur le jeune homme à côté de lui qui ne lâche pas l'affaire et colle au score avec obstination. Et sa satisfaction et son arrogance ne font qu'augmenter d'un cran, le rendant insupportable pour quiconque ne partage pas son sang – et encore, vraiment, même Naos aurait certainement finit par lui ramener les pieds sur terre plus ou moins violemment – mais il ne cherche même pas à contrôler ça. Ça n'est clairement pas la plus belle partie de lui, mais ça n'est pas non plus ce qu'il souhaite montrer à cet instant. En fait, ça l'aide surtout à laisser la colère et la rancune qu'il avait en débarquant à la fête dans un coin, très loin de la surface, ces dernières se faisant étouffer par son ego trop important. Cet ego dont il se sert pour se rappeler que, non, il n'est pas ce sale gosse irritant et inutile que son beau père à l'impression d'héberger chez lui. Connard. Bref.

Il est moqueur et peu agréable et une partie de lui – toute petite – se demande comment Léo fait pour ne pas retourner sa baguette contre lui au lieu de continuer à viser les cibles. Cela ne l'empêche pourtant pas de hausser un sourcil surpris, son sourire disparaissant nettement, quand l'autre étudiant touche une nouvelle fois la cible. Eh bien... Aux dernières nouvelles, il n'était pas si bon que ça, mh ? Comme quoi... Les rumeurs, hein. Un reniflement amusé lui échappe et il croise le regard du jeune homme quand celui-ci reprend la parole, « T'as pas encore gagné. » Il hausse seulement un sourcil, l'air de dire Sérieusement ? Tu crois ça? Et, vraiment, sale gosse. « Plus qu'un point. On va bien voir si tu vas conserver ton avance. » Souriant seulement, il retourne son attention vers les cible, le regard un peu plissé. « Évidemment que je vais le conserver, tu m'as pris pour quoi, là. » Il marmonne, trop compétitif, trop porté sur le désir de relever les défis, de les réussir, de toujours prouver quelque chose au monde, même s'il s'agit juste d'une histoire de stand de tir à la baguette. Quelque chose d'innocent. Concentré, le regard fixé sur la cible en mouvement, il attend une poignée de seconde avant de finir par lancer son sort, sa lèvre fermement mordue tout le temps du mouvement.
Et il rate. Excusez moi, quoi ? Surpris, il cille une seconde, observant avec un air outré la cible toujours intact, comme si elle venait de l'insulter personnellement. Il est passé à ça, il est presque sûr de l'avoir frôlée mais... Il ne l'a pas touchée. Ah. Il se racle la gorge, clairement dépité l'espace de quelques instants, la surprise l'empêchant de garder un visage neutre sur le moment. « ...Eh bien... » Il cherche ses mots, pour une fois, et honnêtement, il a pensé pendant une seconde prétendre que c'était fait exprès pour X ou Y raison mais ça n'est juste pas son genre et il a un peu trop de fierté, même dans la défaite, pour ça. Et en plus, il a mis trop de temps à réagir pour que ça soit crédible. Bref. « … Félicitation... Je ne m'attendais pas à ce que tu me colle comme ça, en vrai. T'es pas mauvais. » Il lâche finalement du bout des lèvres, tournant les yeux vers lui, les bras croisés, le dépit toujours visible sur ses traits, comme un gosse déçu. Dur est la chute de l'égo. Il penche la tête en reprenant, « Et j'imagine que tu vas dire non pour une revanche, mh ? Tu sais, se départager, tout ça, tout ça... » Quoi ? Il déteste s'avouer vaincu, ça n'est quand même pas de sa faute, si ? Comment ça, si ? Tss. Il y tenait, à son bubble tea gratuit, vraiment. Ils font quoi, eux, avec un match nul, maintenant ? Et puis, pour être sincère, il n'a pas vraiment envie de retourner tout seul dans les allées de la foire pour se retrouver une distraction.
Leo Einarsson
Leo Einarsson
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
« Évidemment que je vais le conserver, tu m'as pris pour quoi, là. » Lui répond Sebastian en marmonnant, l’air apparemment vexé. Leo est surpris, et il note ça dans un coin de sa tête. Il ne pensait pas vraiment à grand-chose en lui lançant cette pique. Ce n’est d’ailleurs pas vraiment son genre. Il s’est juste laissé entraîner, essayait de coller son comportement à celui de Sebastian, du moins en partie. Et de ce qu’il peut voir, celui-ci prenait l’exercice très à cœur, comme si bien plus de choses en dépendait que simplement le prix d’un bubble tea. En temps normal, Leo n’aurait jamais joué le jeu, n’aurait jamais répondu à cette compétition, n’aurait même pas spécialement eu envie de gagner – si la personne qui l’accompagnait avait été un peu moins compétitive. Mais en regardant Sebastian se donner à fond comme si sa vie dépendait du résultat de ce défi… eh bien, il ne peut pas vraiment rester en retrait. Parce qu’il a peur que ce résultat décide de bien plus qu’une simple boisson, que sa défaite ne veuille pas simplement dire qu’il a été mauvais à ce moment précis, cet après-midi, mais qu’elle signifie qu’il est, lui-même, un sorcier de moindre importance. En tant que né-moldu, Leo a l’habitude qu’on le traite de la sorte. Il sait qu’il doit travailler deux, trois fois plus dur pour rattraper les lacunes qu’il a accumulé en grandissant dans un monde moldu. Et que, quand bien même il arriverait à rattraper ce retard, personne ne le féliciterait. On considère que c’est normal, après tout, même si Leo n’a pas spécialement été aidé, n’a pas de modèle adulte à suivre.

Malgré ce que Sebastian lui a dit, son sortilège rate la cible. Leo cligne des yeux, surpris. Après la série que venait de faire Sebastian, il aurait presque cru qu’il lui était impossible de rater. Et pourtant… Peut-être était-il trop sûr de lui, peut-être était-ce simplement un manque de chance. Toujours est-il qu’il a raté, les ramenant… à égalité. Leo se tourne vers Sebastian, qui semble également incapable de comprendre ce qu’il vient de se passer. Leo doit fortement se retenir de sourire, il sent clairement que l’égo de l’autre étudiant vient de prendre un sacré coup.
« ...Eh bien... » Souffe-t-il, soudainement à court de paroles. Assez étonnant pour que ce soit noté. Leo ne devrait pas se sentir aussi satisfait que le petit sourire arrogant de Sebastian ait finalement été effacé de son visage, et pourtant… « … Félicitation... Je ne m'attendais pas à ce que tu me colle comme ça, en vrai. T'es pas mauvais. Et j'imagine que tu vas dire non pour une revanche, mh ? Tu sais, se départager, tout ça, tout ça... » Réussit-il à lâcher, les bras croisés sur sa poitrine, semblant être à deux doigts de se mettre à bouder. Leo ouvre grand les yeux, et feint une surprise exagérée. Oh, il ne compte pas trop en faire non plus, car il sait bien que ce n’est qu’un match nul. Une défaite aurait peut-être été fatale à l’égo du sang-pur. « Wow, j’ai presque cru entendre un compliment là. Enfin, l’inverse d’une insulte, du moins. » Il tient quand même à savourer sa non-défaite. Et il ne compte certainement pas remettre ce titre en jeu, loin de là. Il y réfléchira à deux fois la prochaine fois que Sebastian lui demandera un pari. Il n’a pas envie de perdre face à lui, pas envie de se demander ce qui se passera s’il lui donne encore plus de raison pour ne plus être son égal. « Et non merci, je sens que sinon on y est encore jusqu’à ce soir… On a qu’à aller quand même au bubble tea. Tu me payes le mien, je te paye le tien ? » Ça revient au même au final, certes. Mais il n’a pas envie de laisser Sebastian partir comme ça, pas après que son égo ait été un tant soit peu douché. Ça aurait été étrange de lui proposer d’aller se prendre un bubble tea tous les deux, alors au moins comme ça… Il a quand même envie de partager quelque chose avec lui, quelque chose qui ne requiert aucune compétition. Lui payer une boisson ne l’aurait pas dérangé… S’il n’avait pas été obligé de le faire à cause d’un pari. L’égo de Leo n’est pas aussi proéminent que celui de Sebastian, mais il existe quand même.



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Sebastian Prince Amundsen
Sebastian Prince Amundsen
TRØBBEL För att nå toppen av trädet måste du sikta mot himlen
Si à cet instant on faisait un arrêt sur image, il serait compliqué de dire lequel des deux jeunes adultes est le plus surpris de ce dernier tir raté, vraiment. Dans tous les cas, Sebastian est certainement celui qui en est le plus outré et, peut-être qu'il en fait trop, mais c'est une douche froide pour son égo trop important. Adieu sourire arrogant et épaules bien droites, il se tient là, une moue aux lèvres, les bras croisés et l'air infiniment indigné envers lui-même. C'était bien la peine de fanfaronner si c'est pour finir ainsi, franchement. N'importe qui dirait qu'un match nul n'est pas une défaite, mais pour le Sang-Pur tout ce qui n'est pas une Victoire est une défaite, peu importe les subtilités du jeu. C'était ce qu'on lui avait appris, après tout. Si tu ne dépasse pas les autres, tu as perdu, point. Et perdre n'est pas une option. Et Sebastian s'implique toujours trop dans tout ce qui ressemble de près ou de loin à une compétition. Toujours ce désir de se prouver bien trop de chose à lui-même et au monde entier, peut-être. Peu importe, il a perdu et il lui faut quelques instants avant de réussir à prononcer finalement quelques mots envers l'autre étudiant qui l'observe sans rien dire depuis qu'il a raté cette fichue cible. Urgh. Honteux, vraiment. Il s’entraînera plus dur, voilà. Il ne nie pas les capacités de Einarsson, loin de là, même si, comme il le fait savoir, il ne s'attendait pas à ce qu'il réussisse comme il l'a fait. Non, il se blâme juste lui-même et personne d'autre à cet instant. Encore un peu et il pourrait presqu'oublier que ça n'était qu'un pari entre eux deux sur un stand de fête foraine et que la vie de personne ne dépendait de ce résultat...
Sa moue se fait un peu plus prononcée face à l'air exagérément surpris que l'autre affiche à cet instant et il lui retourne un regard plissé en échange. « Wow, j’ai presque cru entendre un compliment là. Enfin, l’inverse d’une insulte, du moins. » Il lève les yeux au ciel à ces mots, soufflant légèrement mais son attitude se relaxant visiblement en réponse, malgré tout. Peut-être le fait que le né-moldu ne fasse pas non plus tout une histoire de cette défaite-qui-n-'en-n'est-pas-une-sauf-pour-lui. Comme s'il s'était attendu à ce que l'autre en profite pour lui renvoyer son arrogance d'il y a seulement quelques instants dans les dents... Mais non, pas du tout et ça le détend un peu sans qu'il n'en prenne conscience, cela fait redescendre la tension qu'il s'est infligé tout seul. « Et non merci, je sens que sinon on y est encore jusqu’à ce soir… On a qu’à aller quand même au bubble tea. Tu me payes le mien, je te paye le tien ? » Il roule des yeux avec exagération à son commentaire, mais un sourire lui vient légèrement malgré tout et il laisse retomber ses bras le long de son corps. Il n'avait pas tout à fait tort, l'Héritier ne sait simplement pas quand s'arrêter et il y a de fortes chances qu'ils se retrouvent à squatter le stand jusqu'à ce qu'il se sente satisfait du résultat... Si ça arrive un jour. « Oh, très bien. Tu as très bien joué, je m'incline, est-ce mieux, là ? » Dramatique jusqu'au bout des ongles, il enchaîne, « Puisque tu me refuse cette revanche alors d'accord... Allons au bubble-tea, on mérite de se récompenser mutuellement après tout. En tout cas, j'ai envie d'une consolation, personnellement. » Il hausse une épaule pour ponctuer ses mots et s'écarte légèrement du stand de tir, l'invitant d'un geste du bras à l'accompagner en direction de leur récompense. Son regard glisse sur le stand de tarot qui se trouve juste à côté, où une file impressionnante attend de pouvoir se faire tirer les cartes et il grimace légèrement, commentant sans pouvoir s'en empêcher « Je ne sais pas ce qui les attire tous là dedans... Je ne sais pas, je crois que ça me mettrait plus mal à l'aise qu'autre chose que l'on essaie de lire mon avenir... Comme si ça devenait figé et inéluctable. » Est-ce qu'il y a quelque chose de plus horrible que de se dire que l'on ne peut juste plus rien faire pour modifier son futur ? Vraiment, quelle angoisse.
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