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We do not remember days, we remember moments. - Sunny&V
Venceslas Lund
Venceslas Lund
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
Recroquevillé sur le canapé, V examine avec dépit une liste de chiffres qui se suivent et ne semblent, au premier abord, n'avoir aucun sens à ses yeux. Depuis la disparition d'Evald, il a pris sur lui de faire à 100% ce qu'il faisait déjà a 75/80% auparavant : Gérer la boutique. Et ça implique s'occuper des comptes.
A son grand dépit.
Mais il refuse que la boutique de son patron et ami ne sombre pendant sa – temporaire – absence. Alors il fait de son mieux pour comprendre les chiffres et gérer au mieux l'aspect financier de l'Herboristerie, se raccrochant au fait qu'Evald serait heureux de voir qu'il s'était correctement occupé de son bébé. (Cela dit, il espère tout de même qu'il ne prendra pas ça comme excuse pour lui refiler définitivement à 100% toute l'affaire. Faut pas déconner non plus. )

Et puis, ça lui permet d'oublier, pour une poignée de minutes, les autres documents présents sur la table basse de l'appartement. Des Documents qui avaient plus à voir avec des brèches magique et un certain groupe de personnes un tout petit peu révolté qu'avec les entrées d'argent de la boutique. Des documents qui recensaient le nombre et les emplacements des diverses brèches, les protections qui les entourent, les hommes et femmes qui s’occupent desdites protections, lesquels seraient les plus à même d'être approchées et franchies et – globalement – tout ce qu'ils savaient à propos de ces dernières. C'est à dire, il faut être honnête, pas grand chose. Mais ça n'était certainement pas ça qui allait les retenir, ils avaient des gens à récupérer. Ils avaient des preuves à trouver sur les divers implications qui avaient permit ces apparitions – il était persuadé qu'il s'agissait des même qui étaient responsable des différents drames de ces dernières années et comptait bien le prouver. Il veut faire parti de ceux qui tenteront la traversée et n'entend pas être mis à l'écart. Hors de question.

Soufflant de dépit, il s'étire et grogne en se rendant compte que son esprit s'était une nouvelle fois écarté du droit chemin. Son regard dévie vers le paresseux qui... Eh bien, qui paresse au milieu des coussins qu'il a attiré au sol, près de lui, et qui ne lui prête absolument aucune attention. Il le trouve un peu étrange, ces derniers temps, peu attentif, ailleurs... Bizarre. Il laisse glisser le cahier de compte sur son torse et s'affale un peu plus sur le canapé, s'étirant au maximum pour récupérer le cendrier et la cigarette à peine entamée posée sur le rebord. Une fois celle-ci allumée et la première bouffée prise, il se sent tout de suite beaucoup plus détendu. L'esprit, certes, divaguant légèrement au rythme de ses inspirations, mais les soucis bien moins présent en tête. Son oubli personnel et adoré, mh ? Pris dans l'examen de la fumée s'élevant au-dessus de lui et l'esprit capturé par la musique qui, elle, s'élève de la chaîne moldue qu'ils ont dans un coin du salon, il manque presque les coups légers contre la porte et c'est le bruit de cette dernière qui s'ouvre qui le faire se redresser. Seule la pensée que Raph' n'est pas censé rentrer maintenant le faire se retourner, curieux, vers le nouveau venu. « Sunny ! » Il lâche, un grand sourire lui venant alors qu'il bondit sur ses pieds – tangue légèrement face au mouvement un peu brusque – et se précipite vers sa sœur. Il l'a garde dans ses bras un long moment dans un de ses célèbres et habituels câlins et ne fini par reculer qu'avec beaucoup de regret. « Alors, tu quittes ton nid douillet pour rendre visite à ton grand frère adoré ? » Il fait en lui souriant sincèrement, vraiment heureux de la voir. Il aurait voulu qu'elle vienne habiter avec eux – vraiment – mais avait cédé face à sa volonté d'avoir son chez elle, ne cessant pourtant de la harceler sur le sujet qu'avec beaucoup de réluctance. « Tu veux boire un truc ? » Il ne sait même pas l'heure qu'il est, pour être honnête. Et bien qu'Aysun connaisse parfaitement l'appartement et sache se  servir comme une grande, il prend les choses en main, trop heureux de s'éloigner des chiffres et des colonnes de lumière qui lui prenne la tête.