déité Hel, déesse de la mort Origines Scandinavie Résidence Dauðrgaad, exilés au Svalbard il y a plus d'un siècle Blason Hagalaz, la neuvième rune du futhark (ᚺ), sur fond noir et vert émeraude Statut social et financier respecté.e.s, voire craint.e.s, fortuné.e.s Statut du sang pur Clan à Durmstrang associé à Trøbbel Familles alliées Strandgaard, Falkenberg Familles rivales Forslöf, Amundsen, Blomgren Malédiction hemskökt (gène aléatoire) Alignement possiblement Enfant de Völuspá crédits images vocivus

Perdu.e.s dans les territoires nord du Svalbard, les Mørk ont su s’imposer à travers les siècles comme l’une des familles les plus puissantes du royaume. Fier.e.s, extrêmement fier.e.s de leur sang et de leur héritage, on raconte des Mørk qu’iels ont vendu leur âme pour rester au sommet à tout jamais. C’est une famille aux sombres secrets religieusement gardés dans le manoir familial aux aspects lugubres qui ferait frissonner la sorcière la plus courageuse, le sorcier le plus courageux. On dit qu’iels ne s’arrêtent devant rien pour atteindre leurs objectifs, les sorcières et sorciers de cette famille étant tou.te.s élevé.e.s de façon stricte et autoritaire, le moindre pas de travers pouvant avoir de lourdes conséquences.

Leur statut social a plus d’importances que le bien-être des enfants Mørk, et c’est une chose qu’iels apprennent tou.te.s dès leur plus jeune âge. Iels tiennent, dans la plus grande majorité, des postes politiques à haute responsabilité mais ce n’est pas assez, ce n’est jamais assez pour ces sorcier.e.s aux ambitions trop grandes, à l’orgueil démesuré. Iels convoitent le trône depuis plusieurs générations, et ne seront comblé.e.s que lorsque leur désir de pouvoir absolu sera, à nouveau, entièrement assouvi. Iels se languissent de cette sombre époque où leurs aïeux régnaient sur un monde plongé dans les ténèbres, et espèrent retrouver un jour cette puissance, cette gloire, cette autorité. Iels rêvent d’un monde sans impur.e.s et profitent de leur position pour renforcer les lois à leur encontre. Iels usent et abusent du système, conscient.e.s de chacune des failles qu’iels peuvent faire jouer en leur faveur. Ils sont maîtres et maîtresses du chaos, maîtres et maîtresses des ténèbres, leurs corps foulant ce monde avec une audace insolente tandis que leurs âmes endolories hurlent secrètement leurs peines dans l’obscurité régnante de leur existence.

Mais si les Mørk sont craint.e.s et respecté.e.s dans le monde sorcier, ce n’est un secret pour personne qu’une malédiction semble s’être abattue sur cette famille. Nombreu.se.s sont les Mørk qui ont connu un sombre dessein, prisonnier.e.s des mort.e.s, esclaves de leurs murmures incessants. On raconte que les dieux se jouent d’eux, on raconte que le sort de ces sorcier.e.s se joue à pile ou face dès leur naissance.

Pile est la grandeur absolue.
Face est l’insanité mortelle.

déité Týr, dieu de la victoire et de la guerre Origines Scandinavie et Chine Résidence Handarvanr Blason Tiwaz, la dix-septème rune du futhark (ᛏ), sur fond bleu foncé et rouge Statut social et financier craint.e.s, admiré.e.s, aisé.e.s Statut du sang pur Clan à Durmstrang associé à Styrke Familles alliées Strandgaard Familles rivales Mørk, Baardsen, Hammarskjöld, Adelsköld Malédiction lycanthropie (gène aléatoire) Alignement possiblement Enfant de Völuspá crédits images vocivus

Vu.e.s comme des pionniers par les un.e.s, comme des tyrans par les autres, on se souvient encore des Amundsen comme de la précédente famille royale, trouvant leur public auprès d’un type particulier de sorcier.e.s. C’est auprès des familles traditionalistes, des familles nobles, des familles de sang-pur que ces sorcier.e.s puristes se sont fait et se font encore le mieux entendre. Poursuivant l’héritage du dieu de la victoire et de la guerre, il n’est pas étonnant de savoir qu’iels régnaient lorsque la guerre la plus violente du monde magique a explosé. Militaires depuis toujours, iels ont été dans les premiers à rejoindre les rangs de Lord Voldemort pour assurer la suprémacie des sang-pur. Habitué.e.s à la guerre et au chaos, les membres de cette famille finissent le plus souvent dans l’armée royale de terre, voulant s’assurer de faire partie de chaque conflit pour en ressortir gagnant. On ne peut pourtant pas dire qu’iels rejoignent l’armée pour l’amour de leur patrie, cependant. Une seule chose importe - leur famille - et il n’y a qu’un objectif à atteindre - le pouvoir. Iels n’ont que peu d’égard pour l’égalité, préférant une hiérarchie bien définie où iels sont au sommet. Les Amundsen qui n’entrent pas dans l’armée sont vu.e.s comme peu fidèles, parfois même en traîtres, si bien que peu s’y risquent. C'est au cours de leur règne qu'iels se sont allié.e.s à la famille de l'Empereur de la Chine sorcière, nouant encore d'avantage d'alliances avec les familles nobles de l'Asie de l'Est. Détrôné.e.s avant que Durmstrang n’accepte les né.e.s-moldu.e.s, iels ont fait entendre leur mécontentement suite à cette décision, étant également très vocaux par rapport à la suppression récente du quatrième clan de l’institut.

On dit qu’il ne vaut mieux pas tromper un.e Amundsen, que leur vengeance peut être terrible. On dit qu’iels ne font pas les meilleur.e.s allié.e.s mais les pires ennemi.e.s. Elevé.e.s dans la violence et l’arrogance, les enfants Amundsen grandissent parfois avec une peur de l’échec incapacitante. Doté.e.s d’une fierté sans égale, il est difficile pour elleux d’admettre des faiblesses et de demander de l’aide, préférant prouver leur valeur par leurs propres moyens. Intimidé.e.s par leurs aîné.e.s, les membres de cette famille préférent suivre le mouvement sans trop faire de vague. Guerrier.e.s, peut-être, mais dociles avant tout, les Amundsen s’étant rebellé.e.s contre l’autorité parentale se comptent sur les doigts d’une main.

A l’image de leur ancêtre, qui a perdu un bras en le mettant dans la gueule du loup Fenrir, certain.e.s membres de cette famille sont affligé.e.s par la malédiction familiale. A chaque pleine lune, à partir de leurs premiers signes de magie enfantins, ces dernier.e.s se transforment en loup, parfois assoiffé.e.s de sang s’iels ne calment pas leurs pulsions avec une potion. Un.e Amundsen avec cette malédiction ne peut pas porter un enfant à terme, à cause des transformations à répétition, ce qui a parfois valu à la famille de risquer l’extinction totale. Etant encore ancrée dans d’ancien stéréotypes de genres, il est donc plutôt mal vu pour les femmes d’en être touchées, alors que c’est perçu comme un atout pour le combat pour les hommes. Ce déséquilibre n’a pas été souvent contesté par le passé mais récemment, on entend de plus en plus d’Amundsen suggérer que cela n’est peut-être pas totalement vrai, que cela peut-être une force comme une faiblesse pour chacun.e d’entre elleux.

Note: Ce sont les grand-parents Amundsen qui se sont lié.e.s à une famille chinoise, créant ce faisant plusieurs alliances, si bien qu'un.e des enfants du premier mariage mixte a ellui aussi épousé lea membre d'une famille de la noblesse sorcière chinoise.

déité Rán, déesse des fonds marins Origines Scandinavie et Corée du Sud Résidence Vágrbarn Blason Laguz, la vingt-et-unième rune du futhark (ᛚ), sur fond bleu clair, rose et jaune Statut social et financier peu fréquentables, endettés Statut du sang mêlé Clan à Durmstrang associé à Trøbbel Familles alliées Amundsen Familles rivales Solheim Malédiction sirène (gène aléatoire) Alignement souvent Autre crédits images vocivus

Loin est l’époque où les Strandgaard s’élevaient au niveau du reste de la noblesse. Loin est l’époque où iels étaient respecté.e.s, apprécié.e.s, craint.e.s, à l’image de leurs anciens allié.e.s. Autrefois traditionnalistes, en faveur de la suprématie des sang-pur, fier.e.s de leur héritage, iels ne sont aujourd’hui plus que l’ombre de leur grandeur passée. Leur chute n’est pas arrivée soudainement, cependant. Il a fallut plusieurs décennies pour voir leur éclat se ternir, puis se teinter de déshonneur. S’iels ont toujours été de compagnie peu agréable, des opportunistes prêt.e.s à retourner leur veste dès la rumeur d’une meilleure opportunité, ce n’est pas une caractéristique qui leur a fait défaut immédiatement. Au cours des siècles, les autres familles de la noblesse scandinave ont réalisé qu’iels pouvaient mieux compter les uns sur les autres et ont fini par totalement leur tourner le dos, les laissant exclu.e.s de leurs évènements et oubliant presque leur existence. Leurs alliances se brisant tour à tour, il n'a pas été étonnant de voir que leur sang a fini par devenir mêlé.

A présent endetté.e.s, isolé.e.s et rempli.e.s d’amertume, les Strandgaard profitent de leur solitude à Vágrbarn, où se trouve leur demeure, stratégiquement entourée d’eau pour permettre à celleux ayant hérité de la malédiction de Rán de profiter pleinement de la mer. Considéré.e.s dès leurs aptitudes révélé.e.s comme héritier.e.s. de la famille, au dépit des premier.e.s né.e.s, les demi-sirènes de la famille portent tout au long de leur vie la lourde responsabilité de rendre son prestige à leur nom. C’est au dépit des sorcier.e.s n’étant qu’ordinaires que ces héritier.e.s accèdent à une éducation secondaire, à une reconnaissance, à un traitement de faveur que le reste ne connaît tout simplement pas. On attend du reste de la famille qu’iels subviennent à leurs propres besoins dès leur majorité. Ce déséquilibre creuse, encore et encore, un fossé de plus en plus profond entre les demi-sirènes et celleux qui ne le sont pas, fossé qui se transforme rapidement en rancune.

N’ayant pas un modèle d’éducation remarquable, les Strandgaard grandissent avec une morale compromise, n’étant pas foncièrement mauvais mais n’ayant pas la volonté suffisante pour se tourner vers le bien, aveuglé.e.s par leur désir de pouvoir et de reconnaissance. Certain.e.s s’adonnent à la magie noire, et si une partie est mal intentionnée, le reste ne sait simplement pas réellement se poser de limites, leur esprit curieux les poussant à aller parfois trop loin. Lorsque cela arrive, iels ont tendance à refouler leur culpabilité, se concentrant sur le résultat plutôt que les moyens employés, aussi terribles puissent-ils être.