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Bring me some crabs and we will do fireworks (Vence)
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Dax Tcherkassov
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De tous les contrats que j’ai acceptés jusqu’à maintenant dans ma vie, c’est très certainement le plus con.

Alors, pourquoi n’ai-je pas refusé? Je me remémore la scène alors que je me déplace rapidement dans les ruelles, les bras serrés contre mon corps. « C’est une grosse affaire mec, une très grosse affaire. » L’homme dans la trentaine qui avait prononcé ces mots tremblait presque d’excitation à l’idée de ce qui allait survenir après que j’aie volé le colis. Quand il m’a avoué ce qui devait être dérobé, je me suis payé sa gueule ouvertement pendant une longue minute.  « Tu comprends pas…C’est leur mascotte, une vraie célébrité. Sans elle, ils vont couler. » Je ne comprenais pas, non, mais je captais deux choses : ce type avait très certainement un problème de logique – ce qui ne me concerne pas – et il était probablement capable de payer une bonne somme pour un truc bien con et facile. Un énergumène prêt à payer un autre homme pour un crime aussi absurde est très certainement capable d’y mettre un bon prix.  J’ai donc abordé l’aspect financier et le marché a été conclu.

Je suis donc, vingt-quatre heures plus tard, en train de me promener dans les ruelles proches du port en tenant d’une main ferme, mais malhabile, un crabe connu sous le nom de Crabacula, si j’en crois l’écriteau célèbre qui bordait son aquarium. Il est tard et la lune se reflète doucement sur l’eau que je vois au loin. Ma mission est plutôt simple : je dois prévenir mon complice un peu idiot, pour qu’il vienne cherche le crustacé de ses rêves. Ce qu’il en fera ne me concerne pas, mais je le crois assez stupide pour soit demander une rançon – après m’avoir payé un bon montant – soit faire cuire le malheureux crabe. Une histoire débile, vraiment. Mais j’aime bien augmenter mes finances au niveau moldu et le chèque était beau.

J’atteins les quais et je suis bien décidé à ne pas perdre de temps à me balader avec un déjeuner. Sans relâcher ma prise, je sors ma baguette de la main gauche. J’ai dit au moldu que j’allais lancer des feux d’artifices et il n’a pas besoin de savoir que la magie sera impliquée. Je lance donc les sorts appropriés à voix basse, jurant en sentant que le petit être contenu entre mes doigts gauches est en train de faire une tentative de fugue. Les sorts échouent et des étincelles misérables s’échappent de ma baguette. Blasé, je lève les yeux au ciel, fortement tenté de balancer le malheureux otage dans la mer. Je n’aime pas bien le rôle de kidnappeur marin. Les étincelles grésillent de nouveau, avant d’enflammer très brièvement le ciel. En matière de feux d’artifices, on peut clairement faire mieux, mais ce sera probablement suffisant.

Je me rapproche du quai et de l’eau, observant les couleurs s’éteindre. Dans la surface sombre, une forme agitée attire mon attention : trop agitée pour être un poisson. Je fronce les sourcils, attentif aux sons, aux gestes, à cette situation étrange. Mon instinct s’éveille avec vigueur lorsque je comprends qu’il s’agit d’un humain, un humain qui n’est vraisemblablement pas en train de se baigner. J’aimerais dire que je suis un être bienveillant qui a toujours le réflexe de sauver les autres. Sauf que je suis aussi un individu qui analyse beaucoup trop : l’espace d’une très brève seconde, j’hésite entre le crabe et l’inconnu. Hésitation extrêmement courte, qui prend fin alors que je dépose le crustacé dans une boîte qui traîne dans le coin, avec ma baguette. Je plonge aussitôt dans l’eau, atteignant en quelques brasses l’individu dont je ne connais rien. Mon bras s’enroule mécaniquement autour de sa taille, avec fermeté, alors que je nage vers le quai. Premier obstacle. Je fais comment pour nous ramener tous les deux sur la surface de bois? Je tourne mon visage vers l’humain, tout en continuant de le maintenir contre moi, espérant qu’il soit conscient : « Tu es capable de te hisser sur le quai? » Sinon, je devrai envisager un plan B. Comme demander au crabe de nous donner un coup de pince, tiens.
Venceslas Lund
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Honnêtement, cette situation était quelque peu ridicule. « C'est toi qui est ridicule ouais ! » Il fronce le nez, ennuyé. A-t-il pensé à voix haute ?  « Est-ce que c'est vraiment le moment de te demander ça ?! Par tous les dieux, Sors de la ! » Oh, bien sûr. Cela dit... Il se racle la gorge – et recrache un peu d'eau par la même occasion, « Eh bien, j'aimerais bien, je t'assure. » Il a vaguement conscience de ses jambes qui s'agitent sous lui, presque frénétiquement, de ses bras qui font plus ou moins pareil dans un rythme assez discutable, sauf qu'il n'arrive pas à...Eh bien...Trouver le bon ? « Je crois que je ne me... J'crois que j'me souviens plus... » Sa phrase sort précipitamment alors que l'eau de mer – salée et désagréablement froide, bwah – lui rentre dans la bouche. Un couinement sonore retentit et un poids semble brutalement s'accrocher à lui, le faisant brièvement couler avant qu'il ne réussisse à revenir à la surface, toussant tout ce qu'il peut. « COMMENT ÇA TU NE SAIS PLUS COMMENT NAGER ? » Il grimace, bat plus fort des jambes et serres convulsivement les doigts, comme dans l'espoir d'acrocher quelque chose qui lui permettrait de ne plus couler, « Ouais bah c'est pas en faisant le poids mort sur moi que ça va  s'arranger ! » Il grogne, le paresseux semblant réaliser la justesse de l’argument immédiatement et disparaissant dans la foulée. Pour apparaître sur sa tête en temps que furet doté d'une couleur d'un bleu froid – et V se dit à se moment là que Rainbow doit mourir de froid. Malheureusement, la fatigue provoquée par l'effort de simplement rester en vie, le froid de l'eau, tout cela rajouté à la brusque présence d'un Fylja magique, cela creuse brusquement dans son énergie et un voile blanc passe devant ses yeux, sa voix lui échappant d'un ton légèrement hystérique. « Pas celle la non plus ! » Sa voix fini dans un glouglou un peu étrange alors qu'il sent comment une sensation de panique supplémentaire se propager entre eux, Rainbow Dash se retrouvant brièvement paralysé, comme s'il ne savait plus dans quelle forme se changer, le paresseux étant proscrit, le furet aussi. Sa forme semble devenir flou, essayant visiblement de se diriger vers un autre animal avant qu'elle ne se dissolve tout simplement, ne redevenant qu'une brume intangible qui flotte au dessus de lui, réadoptant la forme discrète du furet, sans consistance cette fois-ci. « C'est ta faute aussi ! » La petite bête gémit en s'agitant frénétiquement au dessus de lui, « Ça suffit, arrête de faire l'idiot, sort de la ! » Et l'angoisse de la créature se propage à lui, ne l'aidant en rien du tout à réussir à retrouver son calme.
Vraiment, c'était tout simplement ridicule. Tout avait parfaitement commencé, franchement ! Une journée à la boutique, à essayé d'oublier que son patron et ami était toujours porté disparu dans la nature, l'impossibilité de s'approcher de ces fameuses lumières kidnappeuse de sorciers, une soirée plus ou moins avortée car il s'était pointé dans la boite en étant trop visiblement en train de planer, et le voici au port... Tout allait bien, donc, une journée comme une autre ces derniers temps quoi. Il était arrivé ici sans trop savoir comment : le souvenir vague d'avoir croisé des connaissances, vivantes ou non telle était la question, les plaisanteries échangées avec – d'ailleurs vu le regard hallucinés des gens, les fameuses connaissances étaient sans doute morte, quand il y repensait – une rumeur entendu – définitivement, ils étaient morts, il n'y avait que les morts pour passer leur temps à répandre des rumeurs comme ça – des encouragements de leur part et hop la ! Le voilà parti, armé comme il fallait, prêt à trouver le fameux trésors du port de Göteborg  ( « hé ça rime ! » « C'est pas le moment! » ) ! Oui monsieur ! Et puis à un moment donné, il se souvient d'avoir égaré la pelle – avant ou après être tombé dans l'eau, la par contre, il n'en n'est plus très sûr – et puis plouf. Ou l'inverse du coup. Peu importe. Sur le moment il était sûr de savoir nager, vraiment ! D'ailleurs comment serait-il arrivé au milieu du port si ça n'avait pas été le cas, mh ? Voilà, donc il savait ! Normalement. Il avait juste loupé la – grande – marche du port et voilà. Sauf que maintenant, l'esprit troublé comme jamais par la drogue et le peu d'alcool bu, par le froid et la fatigue, il n'arrivait plus du tout à coordonner ses gestes et se sentait irrémédiablement couler. Peut-être qu'il pourrait trouver plus facilement le trésor sous l'eau, d'ailleurs ?

Il n'a pourtant pas le temps d'épiloguer plus sur cette possibilité qu'il sent quelque chose s'enrouler fermement autour de sa taille, lui arrachant un cri de surprise étouffé par l'eau. Il sent le soulagement de Rainbow et, par réflexe, s'accroche presque frénétiquement à la présence chaude qui vient d'apparaître contre lui, présence qui l'entraîne alors qu'il essaie juste de garder la tête au dessus de l'eau. Il jette un regard de regret en arrière – son trésor ! - et il sent qu'ils s'arrêtent mais qu'ils restent cette fois bien à la surface. Apparemment son sauveur sait mieux que lui coordonner ses mouvements. Point pour lui. « Tu es capable de te hisser sur le quai? » Il cille, pose les yeux sur celui qui vient de parler, sa vision rendu trouble par l'eau, la fatigue, et les stupéfiants.   « ...uh ? » Il tourne le regard vers le fameux quai et fronce le nez.  « … Peut-être ? » Il tente, d'une voix rauque, tendant une main hésitante vers le bois pour s'y agripper, essayant de se souvenir de comment on fait pour grimper.  « C'est quand même plus facile dans l'autre sens... » Il bougonne, tentant de se hisser et sentant sa prise glisser sous ses doigts, attirant un couinement du furet brumeux. « Ou pas... » Il lâche après avoir bu la tasse, se raccrochant fermement à son sauveur. Et où était sa baguette, déjà ? C'était pas si mal comme position, cela dit, quand on n'a plus besoin de se battre pour respirer à la surface.
Dax Tcherkassov
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Oh bordel.    « ...uh ? » C’est véritablement sa réponse à ma question? S’est-il pris la tasse à ce point? Ses facultés mentales ont-elles été altérées par un manque d’oxygène? L’eau a-t-elle pénétré dans ses poumons? Je le fixe d’un air circonspect, totalement indécis. « … Peut-être ? » Très certainement, il y a un problème – outre le fait qu’il était en train de se noyer. Cet individu ne peut sérieusement opposer une telle réponse à mon interrogation, pas sans que sa conscience ait été perturbé par les événements. Je tente de jeter un coup d’œil par-dessus le quai, comme si mon sac s’y trouvait ; je sais bien qu’il n’y est pas. Je n’ai amené que ma baguette et ce foutu crabe, ce qui est plutôt sommaire pour soigner quelqu’un. Je lui jette un nouveau regard, tout de même satisfait de constater que s’il parle, c’est qu’il respire, et s’il respire, l’oxygène peut bien se rendre aux cellules chaotiques de son cerveau.

Le type tend une main vers le bois et mes sourcils se plissent devant l’échec inévitable. « C'est quand même plus facile dans l'autre sens... » C’est quand même plus facile quand on ne se fout pas à l’eau lorsqu’on est pas en état de nager. J’observe ses doigts qui glissent, blasé. « Ou pas... » Il se raccroche plus fermement à moi et si suis agacé de son incompétence, je n’ai toutefois pas envie qu’il plonge plus profondément. Je resserre ma prise autour de sa taille, tant pour lui marquer ma présence et le rassurer que pour ne pas l’échapper.

Mes jambes remuent sous la masse liquide pour m’aider à me maintenir à la surface. Au bout du quai, je vois le panda qui s’approche, l’air amusé. Il ne dit rien, mais je suis persuadé que cette scène le divertit. Et ce serait probablement divertissant, si je ne m’inquiétais pas – un peu, pas énormément, faut pas abuser – de l’état de celui que je tiens contre moi. Réflexe médical. J’affirme, moqueur : « Toi, t’as clairement pas bu que de l’eau. » De toutes les options envisagées, j’espère qu’il ne s’agit que de celle-là. Alcool ou drogue, ça se gère. Mais perturbations psychologiques amenées par un problème de santé…? Je ne suis pas équipé pour y faire face, je n’ai qu’un crustacé. Je rajoute, peu sérieux : « L’utilité si tu perdais la vie ici, c’est que j’aurais même pas besoin de cacher le corps. » Il y a probablement de meilleurs moments pour faire des plaisanteries, mais j’ai besoin de temps pour ébaucher un court plan, et je n’aime pas le sérieux des situations trop graves.

J’agrippe fermement le quai de ma main libre, espérant vaguement pouvoir nous hisser tous les deux. Je sais d’avance, avant même de tenter de nous extirper hors de l’eau, que c’est voué à l’échec. Et de fait, c’est l’échec qui l’emporte. Ma main glisse, mon corps aussi, je resserre ma prise sur le type et je bats plus fortement des jambes:  « Va falloir que tu y mettes un peu du tien, sinon on y sera encore cette nuit. »  Que faire? Les options ne sont pas nombreuses. Je dois soit pousser ce type vers le haut – ce qui serait plutôt compliqué sans m’envoyer moi-même vers le fond – soit rejoindre moi-même le quai. J’envisage d’abord la seconde option, mais un coup d’œil vers l’homme me convainc que ce n’est peut-être pas une bonne idée. Si je la laisse, même une seconde, et qu’il ne parvient pas à se tenir au quai, ne risque-t-il pas de sombrer? J’hésite, avant de finalement affirmer : « Je vais tenter de te soulever un peu, tu peux te servir de mes genoux pour monter. Même si je m’enfonce un peu, je reviendrai à la surface. » Mais ce qui peut m’arriver ne doit pas lui effleurer l’esprit actuellement. De toute façon, la priorité, c’est de sortir cet idiot de l’eau.
Venceslas Lund
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Le quai s'échappe de sous ses doigts, lui faisant faire un retour dans l'eau aussi rapide que son départ en fut bref, le liquide s'infiltrant dans ses poumons lorsqu'il eut la merveilleuse idée de vouloir parler en même temps qu'il chutait. Sa prise se resserre sur l'inconnu qui lui a – certainement – sauvé la vie, et il ignore comme il peut les jolies lumières qui naviguent au dessus d'eux, se concentrant sur l'autre sorcier à la place, vaguement contrit de son échec mais satisfait de voir que celui-ci ne se décide pas à le laisser subitement couler, agacé par son incompétence – momentanée, bien entendu !   « Toi, t’as clairement pas bu que de l’eau. » Il ouvre la bouche puis la referme dans la foulée, vaguement ennuyé par le commentaire. Il lève les yeux au ciel, se payant le luxe d'être bougon malgré la situation. Il en reste brièvement figé, le regard dans le vague, quand il réalise que les jolies lumières c'est Rainbow Dash qui s'agite vivement au dessus d'eux. Secouant la tête, il la baisse à nouveau, posant un regard trouble sur son compagnon de galère, « Peut-être pas, mais j'ai bu plus d'eau que du reste quand même ! »Bon, surtout de l'eau salée, juste à l'instant, mais tout de même, il n'est pas saoule ! Un gloussement lui échappe à cette pensée – on lui a même pas laissé le temps de l'être, franchement, c'est vraiment pas cool, et il reporte son attention sur l'autre quand il l'entend parler à nouveau.  »L'utilité si tu perdais la vie ici, c'est que j'aurais même pas besoin de cacher le corps. » Il ricane sans pouvoir s'en empêcher à son commentaire, considérant cette fois-ci le fond de l'eau sous leur jambes qui s'agitent – les siennes plus mollement malgré tout. « Ça dépend, hein... » Il fait, songeur tout à coup. « Si je meurs, mon corps va finir par flotter tu sais, et donc je remonterais à la surface. » Il plisse soudain les yeux, enchaînant. « Sauf si je me fais bouffer par une créature marine avant, bien sûr. » Est-ce qu'il y a des créatures marines mangeuses de sorciers dans les eaux du port ? Sentant du mouvement contre lui, il relève les yeux et hausse un sourcil en le voyant tenter la même manœuvre que lui juste avant. Cette situation le fait à nouveau rire sans qu'il ne contrôle quoi que ce soit – sans qu'il ne veuille contrôler quoi que ce soit, en même temps. Et puis c'est drôle, n'est-ce pas ? L'autre se viande également avant même d'avoir réussi à les  décoller du liquide glaciale et il rit un peu plus, assez satisfait de constater que son...Etat n'est clairement pas le seul à mettre en cause pour son propre échec. Na.

Essoufflé et des efforts qu'il fait inconsciemment pour se maintenir à flot de concert avec l'inconnu, et de son rire, et de son état, il le laisse resserrer à nouveau sa prise, ses propres membres inférieurs battant l'eau d'une vigueur encore diminuée.  « Va falloir que tu y mettes un peu du tien, sinon on y sera encore cette nuit. » Cillant légèrement il fait la moue, penchant la tête en arrière pour considérer à nouveau le quai. Il veut bien, lui, mais il n'est pas magici...Ah si, tiens. Amusant. Il peut peut être invoquer un balai tiens. Ou...mmmh. Un tapis magique ? Ah oui, mais il faut une baguette pour tout ça. Qu'elle idée, aussi, de dépendre d'un bâton aussi petit et facilement égarable, franchement. Si encore ça avait été sa pelle qui l'aurait aidé a jeter des sorts, hein ! ...Cela dit, il l'a perdu aussi, la pelle. Sa pauvre pelle.  Il ne la connaissait pas depuis longtemps, mais il l'aimait déjà beaucoup, vraiment. Et puis, comment il va trouver son trésor s'il n'a plus ni sa pelle, ni sa baguette, hein ? « Je vais tenter de te soulever un peu, tu peux te servir de mes genoux pour monter. Même si je m’enfonce un peu, je reviendrai à la surface. » Il hausse un sourcil en entendant sa voix résonner à nouveau et consent à quitter le quai des yeux, fixant l'autre avec une moue peu convaincue. Ça pue comme plan. Cette pensée semble particulièrement brillante, alors il consent à l'oraliser.  « Ça pue comme plan. » Voila. Enchaînant, il hausse malgré tout les épaules, constatant distraitement que le froid commence sérieusement à l'engourdir. Ou alors c'est la drogue. Bwarf. Peu importe. « Après, si tu y tiens, c'est parti hein. Mais je fais pas parti d'un cirque, moi. Les numéros d’équilibriste c'est pas mon truc. C'est ton truc à toi ? » A choisir, il préférerait encore voler tiens. Pour de vrai, pas comme quand... Bref. Ça serait quand même beaucoup plus pratique. Il ricane à nouveau en bougeant pour se placer face au quai, enclenchant le plan de l'autre sorcier. « Ooooh, si on réussit il faut grave qu'on monte un numéro tous les deux ! » Ça ferait sensation, il en était sûr.

Alors qu'il le sent changer sa prise sur lui, une pensée surnage parmi toutes celles qui se bousculent dans son esprit et il reprend son air mi songeur, mi sérieux d'il y a quelques instants.  « Eh, j'ai déjà croisé un fantôme de noyé un jour. Il a dit que c'était pas terrible terrible, mais il se souvenait plus vraiment, en fait. Au cas ou, essaie de ne pas passer de l'autre côté, hein, histoire de m'en dire plus ! » Pour la science, tout ça. Il se sent soulever, légèrement, mais dans une synchronisation approximative, il réussi à s'appuyer franchement sur ses genoux, ses mains mouillées s'agrippant au quai comme il peut. Il se sent glisser malgré tout et bande ses muscles au maximum, appuyant un peu plus sur l'autre homme pour monter plus haut. Il est presque sûr d'échouer quand une prise brutale se fait soudain sur son bras, lui arrachant un cri de surprise douloureuse alors que des griffes percent légèrement la peau. Dans la foulée, son corps – aidé de son impulsion et de la prise inattendue – est remonté et il s'étale lourdement sur le bois, les jambes encore dans le vide. S'agrippant comme il peut il termine de remonter, croisant le regard de soulagement colérique de sa Fylgja. « Aide le, abruti ! » Il cille et roule ; manquant de replonger dans la foulée ; baissant les yeux vers l'eau troublée, plus bas. Par réflexe il tend un bras vers la surface ondulante,  « Eh, t'es toujours en vie en bas ? Ou t'es mort et je vois un fantôme ? » Est-ce qu'on peut se noyer aussi vite ?
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J’ai accordé une attention vague à ses phrases avant de faire mes suggestions, notant qu’il ne semble pas planer dans le même monde que moi. Soit. Je gérerai ce problème plus tard, pour le moment, il y a plus urgent : l’empêcher de se noyer. En ce qui me concerne, je suis assuré que si je n’avais pas ce poids lourd accroché à moi, je serais déjà hors de l’eau depuis plusieurs minutes. Ou je n’y serais pas, tout simplement. Nager en fin de soirée, ce n’est pas dans mes activités quotidiennes. « Ça pue comme plan. » Parce qu’il a mieux à proposer peut-être? Je lève les yeux vers le ciel, un brin exaspéré. Il est extrêmement tentant de le laisser là, en plan, mais je suis rarement en mesure de laisser quelqu’un crever seul sans intervenir. Un restant d’humanité, probablement. « Après, si tu y tiens, c'est parti hein. Mais je fais pas parti d'un cirque, moi. Les numéros d’équilibriste c'est pas mon truc. C'est ton truc à toi ? » Oh bordel. C’est quoi ce type? Souffre-t-il d’hypothermie? Est-il en crise de glycémie? Le delirium peut être engendré par un ensemble de problèmes médicaux…Est-il en situation d’urgence médicale? Nécessite-t-il des soins immédiats? Je suis partagé entre mes réflexes et mon irritation, qui ne fait que croître plus il ouvre la bouche. « Ooooh, si on réussit il faut grave qu'on monte un numéro tous les deux ! » Si je ne le bute pas avant.

Il a bougé et je sens mon corps qui s’enfonce plus profondément sous l’eau. Je modifie ma prise pour glisser davantage mes mains autour de sa taille et pouvoir ainsi l’aider à prendre un élan vers la surface. « Eh, j'ai déjà croisé un fantôme de noyé un jour. Il a dit que c'était pas terrible terrible, mais il se souvenait plus vraiment, en fait. Au cas ou, essaie de ne pas passer de l'autre côté, hein, histoire de m'en dire plus ! » Je tente de le soulever légèrement vers le haut en même temps que ses paroles s’enfoncent dans mon esprit, sans faire de sens. Un noyé…? Ce mec n’est clairement pas net. L’eau recouvre mon cou, puis mes lèvres, alors que le corps du type semble réussir enfin à regagner le quai. J’entends un cri de douleur, puis une autre voix, qui est probablement celle de sa fylgia. Mes jambes s’agitent sous l’eau pour me ramener vers la noirceur de ce début de soirée et je vois un bras se tendre vers moi : « Eh, t'es toujours en vie en bas ? Ou t'es mort et je vois un fantôme ? » Une moue cynique s’étire sur ma bouche, alors que j’ignore le membre inutile. Si j’attrape la main de ce type, clairement il replonge, et tout sera à refaire. Je n’aurai peut-être pas la patience de le sauver une seconde fois.

Je remonte mes jambes vers moi, de façon à ce que mes pieds appuient sur le bois inondé du quai, comme un tremplin. Mes mains agrippent de nouveau la surface mouillée, alors que je me donne un nouvel élan, bandant mes muscles ; sans l’autre abrutis au creux de mes bras, le geste est plus simple, et je me retrouve rapidement à genoux sur le quai. Ma baguette est à proximité, là où je l’ai laissée avant de plonger. Je m’en empare vivement et d’un geste vif, je me précipite vers celui dont j’ignore le nom. Je le plaque au quai sans beaucoup de douceur, mais sans colère : « J’ai envie de t’en foutre une. » Ma main gauche appuie fermement sur son torse, alors que je brandis ma baguette de l’autre : « Mais je vais demeurer civilisé. » Et que ce serait un peu débile de frapper un homme qui a failli se noyer. Ma fylgia vient se positionner proche de moi sous sa forme de paresseux, tandis que je formule un sort à voix base.   « Bouge pas. » Le long bois s'agite devant la tête de l’étranger, puis glisse à proximité de son torse. Aucun signe d’hypoxie des cellules dans les dernières minutes. Alors…? Je relâche ma prise, lui jetant un regard étonné : « Ton cerveau va bien. T’es comme ça naturellement? » Il a fait comment pour survivre jusqu’à maintenant? Je me redresse, lui tendant la main pour l’aider à faire de même. Mon haut me pèse, mais je ne suis pas pressé de le retirer. Il fait peut-être nuit, mais je ne sais rien de cet homme, et je n’ai pas envie d’exposer mon corps pour un simple problème d’eau. Je ne lui tiendrai toutefois pas le même discours, et je pointe ses fringues du menton : « Tu devrais enlever tes vêtements et les faire sécher, sinon tu vas choper la crève. » Il pourrait en profiter pour aller discuter avec son noyé, tiens. Je jette un bref coup d’œil à l’endroit où j’avais déposé le crabe : une mission perdue. Impossible de faire venir l’autre con maintenant. Je range ma baguette dans ma poche, blasé :   « Habites-tu loin d’ici? Je peux te raccompagner. » Même s’il habite loin, je ne le laisserai clairement pas repartir seul.
Venceslas Lund
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Le monde tourne tout autour de moi d'une façon beaucoup trop rythmée pour être honnête, et je me stoppe de justesse avant de finir à nouveau à la flotte. Ou alors c'est Rainbow Dash qui m'a arrêté ? Vu son humeur, je suis presque sûr qu'il se retient de m'y recoller lui-même, dans l'eau. Mmmh. Ça serait bien son genre tiens. Faire ça et puis se rappeler qu'on pourrait mourir quand même. RD doit comprendre que je suis à nouveau prêt à partir dans un fou rire hystérique parce que je l'entends clairement grogner non loin de moi, et je me recentre plus ou moins immédiatement. Mes yeux captent des couleurs rougeatres aux teintes vraiment intéressantes qui coulent légèrement de mon bras, mais je les ignore – le rouge c'pas ma couleur de toute façon – me réintéressant à mon sauveur un peu plus bas. Vivant, pas vivant. That is The Question. Il me faudrait un crâne tiens, ça rendrait la scène encore plus... Nouveau grognement, des griffes effleurent ma peau. Oups. Est-ce qu'il lit dans mes pensées ? Terrifiant.

N'empêche que l'autre la, il ignore carrément mon aide et en plus il répond même pas à ma question. Les gens de nos jours je vous jure. Soufflant doucement, j'observe la scène avec attention alors qu'il remonte sur le quai dans un élan puissant et...Ouais. Assez stylé quand même. La classe, mon gars. Peut-être qu'il pourrait faire partie d'une troupe de cirque artistique, lui. Cillant, je le considère une brève seconde alors qu'il se retrouve à genoux sur le quai – waw, rapide en plus – et vais pour me redresser... Du moins c'est ce que je pensais que j'allais faire ? Est-ce que je me suis trompé d'herbe, quand j'ai roulé mes cigarettes moi ? Ça expliquerait pourquoi je me retrouve sur le dos – qui me fait un mal de chien maintenant bordel ! - avec mon sauveur perché sur mon torse.   « J’ai envie de t’en foutre une. » Je cille brièvement, penchant la tête sur le côté et louchant à travers mes mèches trempées qui me dégoulinent sur le visage. Quoi ? Il me garde fermement plaqué au sol, sa baguette pointée vers moi. uh? « Mais je vais demeurer civilisé. » Ha bah s'il demeure civilisé alors, tout va bien. Je sais pas bien dans quelle civilisation on se salut comme ça mais, ma foi...   « Bouge pas. » Sagement, je me contente de ciller une nouvelle fois. Je peux respirer quand même ? Mmh. Sans doute que oui, ou alors il m'aurait laissé dans la flotte. Bonne réflexion V.
Du coin de l’œil je vois RD qui rode à nos côtés et je réalise qu le bruit sourd que j’entends depuis tout à l'heure en arrière plan, c'est toujours lui qui grogne, se retenant visiblement de lui sauter à la gorge uniquement parce qu'il vient de me sauver la vie. Une vague moue me vient aux lèvres à cette constatation. Il est quand même grimpé sur moi hein ! Toujours silencieux, je me contente de loucher sur le bout de bois qui s'agite devant mes yeux, puis qui descend, vaguement perplexe sur ce qu'il peut bien rechercher. Finalement, je sens la main me plaquant au sol qui se relâche, et l'autre sauvage qui se redresse, toujours sur moi.   « Ton cerveau va bien. T’es comme ça naturellement? » Je renifle dédaigneusement à cette réplique, le toisant toujours avec ma moue ennuyée,  « Évidemment qu'il va bien, merci beaucoup.  Et je suis beaucoup plus marrant en temps normal. Et sec. » Aussi bien que puisse aller le cerveau de quelqu'un qui consomme de la drogue depuis quelques années, quoi. « Tu devrais enlever tes vêtements et les faire sécher, sinon tu vas choper la crève. » Je ricane sans pouvoir m'en empêcher, le paresseux derrière moi soupirant de dépit alors que j'accepte sa main sans broncher pour me relever.   « Tu sais, t'es mignon et tout, mais c'est pas trop mon genre de cam, le BDSM. Pense à demander avant de sauter sur les gens et les inciter à se déshabiller, quand même. »
Du coin de l'oeil, je le vois ranger sa baguette et c'est à ce moment que je réalise que j'ai perdu la mienne. Et que je me souviens de ce que j'étais en train de faire à la base !  « LE TRESOR ! Ha mais non, j'peux pas me casser ! Faut que je trouve le trésor ! » « Et ta baguette abruti. »  « Et ma baguette abru.. hey ! »   « Tu l'avais quand t'as plongé, gamin. » Commente une voix rauque, neutre, et je regarde de manière floue vers le bord du quai où je ne peux distinguer qu'un amas tout aussi flou, un genre de silhouette qui serait assise, les pieds dans le vide.. ?  « Merci mon pote ! »Je réponds en lui envoyant un grand sourire, oublieux de l'image que je renvoie pour ceux qui ne voient pas. Ou qui ne sont pas complètement perché. Sans plus me préoccuper d'autre chose, je me rapproche dangereusement du bord à mon tour, me penchant sans précaution, une moue revenant sur mes lèvres.  « Awwwwn... Ma baguette est la dedaaaans... Ma pauvre chérie, elle va encore me faire la gueule et être toute terne pendant quinze jours... » Fixant soudain l'inconnu sauveur de noyé, je lui jette mon plus beau regard suppliant. « Tu veux pas me la récupérer ? Steuplait ? » Une brève seconde de réflexion,  « Et ma pelle aussi ! » Aller quoi, il peut jouer les héros jusqu'au bout non ? Hop, un petit sort et c'est tout bon. Du moins, je l'espère.
Dax Tcherkassov
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« Évidemment qu'il va bien, merci beaucoup.  Et je suis beaucoup plus marrant en temps normal. Et sec. » Je prends sa réplique pour un je suis complètement pété ou j’ai bu trop de vodka, mais j’suis trop ailleurs pour m’en rendre compte et je lève les yeux au ciel, complètement exaspéré, avant de me relever. Je lui tends la main, qu’il accepte sans broncher, m’arrachant un nouveau soupir de lassitude. Bon sang, quel emmerdeur. Je tire un peu plus pour le remettre sur ses pieds, avant de lui suggérer de s’occuper de ses vêtements, oubliant momentanément la possibilité d’utiliser la magie pour les sécher. « Tu sais, t'es mignon et tout, mais c'est pas trop mon genre de cam, le BDSM. Pense à demander avant de sauter sur les gens et les inciter à se déshabiller, quand même. » Je ne retiens que l’information importante : la cam. Il est défoncé, donc. Génial, vraiment. Il croit que je me suis jeté sur lui pour quoi, exactement? Et ça veut dire quoi BDSM? Je renonce à lui poser la question, plutôt persuadé que j’obtiendrais une réponse à côté. Je lui demande plutôt s’il habite proche d’ici, tout en rangeant ma baguette, mais ma question tombe complètement dans le vide. Il l’ignore d’une façon presque superbe et un peu hallucinante : « LE TRESOR ! Ha mais non, j'peux pas me casser ! Faut que je trouve le trésor ! » J’envisage, très sérieusement, de l’assommer et de le déposer dans un commerce du coin. On fait ça avec les chiots retrouvés et les bébés perdus, il doit se trouver entre les deux, non? « Et ta baguette abruti. » « Et ma baguette abru.. hey ! Je me tourne vers sa fylgia, dans l’espérance d’obtenir un peu de soutien d’une personne lucide, en me demandant si je ne devrais pas plutôt m’adresser à elle malgré ses grognements plus ou moins engageants. « Merci mon pote ! » Mes yeux s’écarquillent alors que je le vois répondre et adresser un sourire à…personne? J’hésite entre rire ou soupirer de nouveau, partagé entre l’énervement et le côté trop déjanté de la situation. Je ne peux assurément pas compter sur ce type pour obtenir une réponse claire, mais je ne peux pas non plus le laisser ici. Pas dans cet état. Je ne suis peut-être pas doué dans la compassion et le respect des convenances, mais je n’aime pas perdre mon temps. Et avoir perdu mon crabe, et mes minutes, pour sauver un con qui pourrait retourner illico se noyer dans l’eau serait définitivement une perte de temps monumentale.

L’éclaté se rapproche d’ailleurs du bord à nouveau, comme pour confirmer mes pensées. Il se penche comme s’il voulait refaire une seconde prise de ce qui vient de se passer et je pousse moi aussi un grognement irrité, qui rivalise presque avec ceux qu’ont émis précédemment par sa fygia. « Awwwwn... Ma baguette est la dedaaaans... Ma pauvre chérie, elle va encore me faire la gueule et être toute terne pendant quinze jours... » Parce qu’il a perdu sa baguette en plus, sérieusement? « Tu veux pas me la récupérer ? Steuplait ? » Mon regard se fait inutilement dur, alors qu’un rictus vient s’étirer sur mes lèvres. Ça y est, il croit que je suis un bon samaritain. « Et ma pelle aussi ! » Et il veut que je lui trouve ensuite une barque, un habit de pirates et un compas, histoire de bien pousser le ridicule jusqu’au bout? Je rétorque d’une voix froide, qui ne camoufle pas mon agacement : « Si je récupère ta pelle, je risque d’être tenté de s’assommer avec. » Et je ne suis pas en train de blaguer. Je me tourne malgré tout vers l’eau, sortant de nouveau ma baguette de ma poche pour prononcer à voix haute un accio la baguette du con. Le sort fonctionne étonnament et j’attrape le bout de bois, sans toutefois le tendre à l’étranger. Un sourire ironique s’étire sur mes lèvres, alors que je glisse sa baguette dans ma poche, conservant la mienne dans ma main : « Je l’ai, je la garde. T’es totalement ailleurs, si je te la donne et que je pars, tu vas encore te foutre dans la flotte. » Ou il fera exploser le quai. Je suis persuadé qu’il peut être très créatif. Je lance un sort sur ses vêtements pour les sécher, parce que je ne sais pas depuis combien de temps il était dans l’eau et que je songe, malgré tout, aux possibilités qu’il chope la crève. Ma fylgia en profite pour changer de forme et prendre celle du paresseux, qu’elle n’apprécie pas particulièrement. Je fronce les sourcils, surpris par ce changement plutôt rare, que je ne comprends que lorsque je la vois s’approcher de la fylgia du type : un autre paresseux. Je n’avais pas fait le rapprochement, mais je comprends en voyant son air qu’elle semble plutôt contente de voir une autre fylgia similaire, même si la fylgia en question est associé à un type qui n’est visiblement pas très stable. Je reporte mon attention sur lui : « Je répète ma question pour la dernière fois, sinon je te laisse là. T’habite proche d’ici? Je te raccompagne chez toi. » Je ne lui dis pas, parce que ce n’est clairement pas mon option préférée, mais j’envisage même de le ramener chez moi. Le laisser ici, c’est trop risqué. Je poursuis : « Et ne me reparle pas d’un trésor imaginaire, parce que je vais peut-être te remettre moi-même dans l’eau. Déjà qu’à cause de toi, j’ai perdu mon crabe… » Et mon contrat, par la même occasion.
Venceslas Lund
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Mes pensées sautent d'un sujet à l'autre sans même une seconde de battement pour s'habituer au changement. Ça ne me perturbe pas plus que ça, j'ai l'habitude d'être comme ça. J'aime être comme ça. C'est dans ces moments là que je suis le plus heureux, n'est-ce pas ? Dans ces moments où il y a juste moi, les voix – les réelles et les autres – et ce monde vu d'une toute autre façon que l'habituelle. Pas de passé, pas de souvenirs, pas de hurlements atroces de morts de la guerre, pas de cris, pas de parents qui te laissent en arrière dans un pays étranger... Pas de feu.
Non, vraiment. C'est le meilleur état dans lequel je puisse être.
Même si mon héro du soir ne semble pas d'accord. Mais c'est sans doute parce qu'il a jamais testé, sinon il réagirait pas comme ça ! Je suis sûr que ça lui ferait beaucoup de bien, il fronce bien trop les sourcils pour être heureux, cet homme là.
Mais peu importe ses rides pour le moment, mon attention est fixée sur ma pauvre baguette, abandonnée dans les eaux froides du port. Dans mon dos, un nouveau grognement – RB, encore ? - et devant moi, l'éclat sombre de l'eau provoqué par la lune au dessus de nous. Pendant une courte seconde – ou une longue minute ? Allez savoir – je fixe simplement la mer devant moi, hypnotisé et fasciné. Et puis je me souviens à nouveau de ma baguette, gémissant avec dépit après elle. Elle est caractérielle en plus ! Mais pas le genre...Bruyant ou quoi. Non non, elle, elle va devenir toute terne. Elle va faire des sorts tout nuls. Et elle va m'envoyer des petits éclairs parfois, pour bien montrer qu'elle est mécontente. Je vais passer des heures à la faire me pardonner, c'est terrible ! Sans parler de ma pelle ! Elle aussi, elle va être en colère. Comment j'ai pu seulement les lâcher au fond de l'eau, comme ça ? Vraiment, piètre chasseur de trésors, moi je vous le dis. J'en viens à supplier l'autre avec mon plus beau regard de chien battu, réclamant une nouvelle fois – enfin, une nouvelle fois, c'est techniquement la première, j'ai rien demandé moi à la base – son aide dans cette histoire.

Insensible à son rictus et à son regard glacial, ma lèvre inférieure tremble de supplication alors que je lui sors mon plus beau numéro – et sincèrement en plus !   « Si je récupère ta pelle, je risque d’être tenté de s’assommer avec. » Je plisse un peu les yeux à cette remarque, une moue mi triste, mi dépitée ourlant mes lèvres. Ce serait quand même une triste fin. Et surtout beaucoup de temps perdu pour rien pour lui, du coup. Et j'y tiens beaucoup moi, à cette pelle ! Je ne sais pas exactement où je l'ai récupérée, mais je sais que j'y tiens !
Pourtant je me retiens de rajouter quoique ce soit en le voyant se détourner vers l'eau tout en sortant sa baguette. Le accio la baguette du con que j'entends alors me tire une exclamation vaguement indignée et boudeuse tandis que Rainbow Dash éclate de rire derrière-moi, marmonnant quelque chose comme « C'est bien, il t'a bien cerné au moins.  Vraiment, on ne peut plus compter sur personne, c'est terrible.
J'oublie pourtant tout ça quand je vois le bout de bois fendre l'eau et atterrir dans la main de l'autre homme, me tirant à nouveau une exclamation, mais joyeuse celle-ci. Je sautille vers lui, tendant la main comme un gosse réclamant des bonbons, impatient d'enfin récupérer ma partenaire. Pourtant, il ne me la tend pas, sourire bizarre aux lèvres alors qu'il l'a glisse au contraire dans sa propre poche. Y a erreur sur la baguette, m'sieur ! « Je l’ai, je la garde. T’es totalement ailleurs, si je te la donne et que je pars, tu vas encore te foutre dans la flotte. » Immédiatement explose un concert de Quoi ! Mais non ! Mais pas du tout ! Elle est à moi, rend la, elle va faire la gueule après ! T'es pas un héro-voleur quand même ? Et tout plein de chose dans ce goût là, complètement inattentif à ma Fylgja qui arrête de ricaner quand elle voit arriver le Fylgja de mon Sauveur-Voleur vers lui. Intéressé et ravi de voir un autre paresseux il le rejoint immédiatement, certainement dans l'espoir de se faire un nouvel ami pendant que son sorcier se fait honteusement dépouiller.
« Je répète ma question pour la dernière fois, sinon je te laisse là. T’habite proche d’ici? Je te raccompagne chez toi. » Je plisse un peu plus fort le nez, boudeur, croisant même carrément les bras sur mon torse en reniflant exagérément. Je veux ma baguette. Et ma pelle. « Et ne me reparle pas d’un trésor imaginaire, parce que je vais peut-être te remettre moi-même dans l’eau. Déjà qu’à cause de toi, j’ai perdu mon crabe… » Silencieux pendant quelques instants, je l'observe avec circonspection me demandant très clairement s'il est sérieux ou non. Incapable de réussir à arriver à une conclusion, je suis par contre parfaitement capable d'ignorer royalement sa question sur mon logement et ses avertissements. Ou plutôt, de tourner la situation à ma sauce. « Ça tombe bien, parce qu'il est pas imaginaire mon trésors ! Il existe vraiment,  et j'étais en train de le chercher, mais tu as tout gâché en me sauvant la vie. » Je fais une pause, trouvant confusément que quelque chose cloche dans cette phrase avant de hausser les épaules. Tant pis. « Peut-être qu'on peut s'entraider ! Tu m'aides avec ma pelle et mon trésors, et je t'aide à retrouver ton crabe ! Chuis sûr qu'il doit pas être loin. » Je hoche la tête vigoureusement à ça. « Il ressemble à quoi, ton crabe ? D'ailleurs, c'est un vrai crabe ou, j'sais pas, une métaphore pour autre chose. Ou une peluche ? On sait jamais, plus rien ne m'étonne moi ! Je me tourne à nouveau vers l'eau, me rapproche encore une fois dangereusement du bord et m'acroupissant une fois arrivé à celui-ci. Je considère l'horizon avec beaucoup d'intensité, « Tu crois qu'il est parti par là ? C'est quand même drôlement haut. Même pour un crabe. » Puis je me rends compte soudain que mes bras appuyé sur mes jambes sont entièrement secs et la surprise me fait basculer vers les pavés, où j'y tombe sur les fesses. Je renverse alors la tête en arrière, le considérant à nouveau avec un air songeur. « … Tu devrais te mettre à la fumette tu sais. Tu vas avoir des rides. » C'est pour lui que je dis ça, ça serait dommage qu'il vieillisse prématurément. Mais c'est pas ça que je voulais dire à la base je crois. Tant pis, ça me reviendra.
Dax Tcherkassov
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Pendant le bref silence qui suit ma réplique et qui précède les absurdités que ce type ne manquera pas de prononcer, je me fais la réflexion que j’aurais dû penser à enlever mes chaussures. Je ne plonge pas tous les jours pour aider un emmerdeur et certains détails pratiques m’ont échappé. Je jette un sort sur mes baskets pour les sécher, avant de faire pareil avec mes fringues. J’oublie constamment que c’est une possibilité ; mon côté moldu ne s’habitue toujours pas au fait que la magie peut accélérer certains actes quotidiens. « Ça tombe bien, parce qu'il est pas imaginaire mon trésors ! Il existe vraiment,  et j'étais en train de le chercher, mais tu as tout gâché en me sauvant la vie. » Je fronce les sourcils en l’observant, les commissures de mes lèvres s’étirant en un rictus ironique. J’ai effectivement gâché quelque chose, en le sortant de l’eau…Ma soirée et ma tranquillité. « Peut-être qu'on peut s'entraider ! Tu m'aides avec ma pelle et mon trésors, et je t'aide à retrouver ton crabe ! Chuis sûr qu'il doit pas être loin. » Il doit être dans la flotte, surtout. Déjà que ça m’étonne, qu’il ait été en mesure de sortir de la boîte où je l’avais mis. Était-ce bien un crabe normal…? Ceux qui m’ont engagé sont théoriquement des moldus, mais la mission est tellement étrange que je pourrais avoir enlevé un créature magique sans le savoir. À ce stade, je m’en fous pas mal. Je n’irai pas jouer au pêcheur de mollusque pour trouver une stupide mascotte, contrat ou non. « Il ressemble à quoi, ton crabe ? D'ailleurs, c'est un vrai crabe ou, j'sais pas, une métaphore pour autre chose. Ou une peluche ? » L’idiot s’approche encore du bord, s’accroupissant, et j’émet un grognement d’agacement. La question la plus pertinente de la soirée c’est plutôt : est-ce légal de frapper quelqu’un qu’on vient de sauver ? Est-ce que je vais perdre des points sur le tableau de la bienveillance, si je lui fous une droite ? Les Dieux inexistants semblent s’amuser follement à m’envoyer des tonnes d’éclopés sur mon chemin ces jours-ci, comme si je n’avais que ça à faire, les aider. Comme si j’étais ce genre de type qui se soucie des autres. Insupportable, vraiment. « Tu crois qu'il est parti par là ? C'est quand même drôlement haut. Même pour un crabe. » L’exaspération pourrait presque faire émettre des étincelles à ma baguette, si je n’étais pas dans un contrôle absolu de mes émotions. Je me contente de la glisser dans ma poche, mon nez se plissant sous l’agacement alors qu’il bascule vers les pavés, sur les fesses. Je tourne la tête autour de moi, pour vérifier si un autre badaud ne traîne pas dans le coin : un quelconque passant à qui j’aurais pu refiler ce boulet.

« … Tu devrais te mettre à la fumette tu sais. Tu vas avoir des rides. » Sa tête est renversée vers l’arrière alors qu’il m’observe et la scène est tellement absurde, tellement improbable, que je ne peux pas m’empêcher d’émettre un très léger sourire. Infime, vraiment. Du genre de sourire qui précède une claque sur la gueule. « Tu fais vraiment chier tu sais ? » Probablement pas. Je ne le crois pas capable de savoir grand-chose, en cet instant. Je jette de nouveau un coup d’œil autour de moi, sans apercevoir ne serait-ce qu’un ivrogne. Personne pour prendre la relève. Je glisse ma baguette dans ma poche, poursuivant d’un ton sarcastique :   « J’avais prévu des tas de trucs agréables pour terminer ma soirée, comme astiquer ma coutellerie et ranger mes fioles de poison par ordre alphabétique. » J’avais surtout prévu rentrer calmement chez moi après avoir empoché l’argent du contrat, mais visiblement, je rentrerai avec quelque chose qui n’a aucune valeur monétaire. Quoicque..Je me penche légèrement, glissant mes bras sous ceux de l’homme pour le remettre debout, tout en affirmant : « Si je te laisse ici, je risque de lire demain dans la gazette qu’un con s’est noyé, ce qui serait ennuyant. Vaut mieux que l’actualité ne serve qu’aux choses importantes. » Je me fous peut-être des autres et de ceux que je blesse, mais je préfère ne laisser aucun mort sur mon passage. Idéalement. Et puis…Il y a probablement cette foutue conscience professionnelle de futur médicomage, qui se développe graduellement malgré moi. J’abaisse l’un de mes bras, tout en glissant l’autre autour de sa taille, pour le maintenir contre moi fermement et l’empêcher de se barrer de nouveau :  « Je t’amène chez moi, tu prendras le canapé. Si t’es sage et que tu parviens à marcher sans t’arrêter à tous les mètres pour te prendre pour un pirate, je te laisserai peut-être toucher ma pelle à l’appart. » Ma voix s’est faite plus moqueuse, comme si je parlais à un gosse. Parce que c’est ce que j’ai l’impression d’avoir à mes côtés, actuellement. Je baisse les yeux vers sa fylgia, à côté de la mienne, plus sérieux :  « Toi, ça va aller ? Tu crois qu’il vaut mieux que je le fasse transplaner ? » J’ignore si elle est aussi atteinte que lui, mais les rares commentaires que j’ai entendus me laisse supposer qu’elle est plus lucide.
Venceslas Lund
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Les yeux plissés si fort que je ne vois plus si net que ça, je l'observe malgré tout alors qu'il se décide finalement à sécher ses vêtements. L'en aura mis du temps. En même temps, j'comprends, il voulait sans doute tester ce que ça faisait de bouger avec des vêtements mouillés. D'expérience, c'est pas terrible terrible comme sensation, du coup c'est logique qu'il préfère sécher tout ça, hein. Ça me fait penser que je ne me souviens toujours pas si je sais nager ou pas. Il faudrait que j'examine la question sérieusement. Ça pourrait m'être drôlement utile pour retourner chercher des trésors. Dont celui-là. Parce que oui, je suis têtu dans mon genre.
L'esprit à deux doigts de partir à nouveau en errance, je cille rapidement et me souviens en même temps des questions qu'il vient de me poser, me décidant à y répondre… Plus ou moins. En partie. Un peu. Ok, complètement à côté de la plaque mais en même temps c'est parce que j'ai pas du tout envie de partir moi ! J'ai encore plein de choses à faire ici. Et puis son crabe alors ? Peut-être qu'il se sent abandonné. Ça a des sentiments aussi, un crabe, vous savez. C'est nul de s'en moquer comme ça sous prétexte qu'il a des pinces. Ou qu'il peut pas parler. Ou les deux, qui sait, encore plus de discrimination !

Trop têtu pour mon propre bien, j'ai vite fait de me retrouver à nouveau près du bord malgré le fait que je ne sache toujours pas si je suis capable de survivre en milieu aquatique. J'ai vaguement conscience de plusieurs regards sur moi, à cet instant. Celui de mon héro-voleur-de-baguette, celui des fylgjur et celui du fantôme, toujours tranquillement assis à côté de moi. Il n'a pas l'air de nous en vouloir pour le boucan qu'on fait, c'est déjà ça. Y en a qui sont beaucoup plus caractériel, vraiment. Lui il a l'air un peu amusé, je crois. Je le comprends. C'est pas tous les jours qu'on voit un chasseur de trésors et un dresseur de crabe. Quoique, vu qu'il s'est enfui, il devrait peut-être revoir sa carrière.
Celà dit, moi aussi, comme je l'ai pas trouvé ce fichu trésor.
Une pensée terrible me vient alors : Est-ce qu'il existe vraiment ? Où est-ce que ceux qui m'ont donné l'information se moquaient de moi ? Une moue vaguement déçue aux lèvres, des infos contradictoire qui voguent dans ma tête et des mots sans beaucoup de sens qui s'échappent de ma bouche, je fini par retomber en arrière, reposant un regard trop clair sur l'homme toujours présent derrière moi. Il doit y tenir, à son crabe. Il sourit alors, un tout petit peu, et je me dis que ça change quand même pas mal sa physionomie. Il a l'air moins… Plus… Eh bien, on a un peu moins l'impression qu'il va nous étrangler, quoi. C'est plus sympa, tout de suite. « Tu fais vraiment chier tu sais ? » Sans m'offusquer, je me contente de hocher la tête. Bien sûr que je sais, vu le nombre de fois où on me le répète c'est que ça doit être vrai. Cillant vaguement alors qu'il range sa baguette - et qu'il ne me rend toujours pas la mienne - je fais la moue alors qu'il reprend, visiblement agacé. « J’avais prévu des tas de trucs agréables pour terminer ma soirée, comme astiquer ma coutellerie et ranger mes fioles de poison par ordre alphabétique. » Toujours plus confus, je me répète ses mots en boucle, essayant vaguement de leur donner un sens qui irait bien avec ce que j'ai sous les yeux. Est-ce que les dresseurs de crabes ont des couteaux ? Et des poisons ? Ça me semble un peu étrange. Cela dit, moi aussi j'ai des poisons chez moi, je suis pas empoisonneur pour autant. Je crois. Alors que je commence à vaguement remettre ma vie en question, il s'approche de moi, glisse ses bras sous les miens et me relève d'une impulsion, continuant de parler,  « Si je te laisse ici, je risque de lire demain dans la gazette qu’un con s’est noyé, ce qui serait ennuyant. Vaut mieux que l’actualité ne serve qu’aux choses importantes. » Je ricane légèrement à ces mots. Il a p't'être pas tout à fait tort. Mais quand même, j'aime pas ne pas finir ce que j'ai commencé, et mon regard plein de regrets se pose sur l'eau du port, calme et tranquille. Sans broncher, je sens son bras passer autour de ma taille et ma moue s'accentue seulement, comprenant que je ne pourrais vraiment pas y retourner.
 « Je t’amène chez moi, tu prendras le canapé. Si t’es sage et que tu parviens à marcher sans t’arrêter à tous les mètres pour te prendre pour un pirate, je te laisserai peut-être toucher ma pelle à l’appart. » Immédiatement, j'écarquille les yeux et les pose sur lui alors qu'il tourne son attention vers Rainbow Dash,  « Toi, ça va aller ? Tu crois qu’il vaut mieux que je le fasse transplaner ? » Je l'entends soupirer mais je le coupe avant qu'il ait pu parler,  « T'as une peeeelle ? Mais fallait le dire plus tôt, pas besoin d'aller chercher la mienne alors !» Je lâche joyeusement en tentant vaguement de m'écarter de sa prise, tout ça pour tanguer dangereusement ce qui me convint directement de recommencer à m'appuyer sur lui.  « Mais tu sais, » Je continue sur le ton des confidences,  « Je suis pas vraiment un pirate, tu vois ? Mais j'me suis dis, un trésors c'est quand même sympa à découvrir dans une vie non ? Et ils avaient l'air sincère quand ils m'en ont parlé.» Je fais une pause, une moue vaguement triste aux lèvres,  « Mais j'crois qu'ils m'ont menti…» Je fronce soudain les sourcils, la tristesse chassée par tout autre chose,  « T'as vraiment des couteaux ? J'veux dire, que tu astiques et tout ? Ou c'est une métaphore chelou ? Ou t'es comme les vieux riches qui astiquent leur argenterie qui serre une fois l'an ?  Eeeh… T'as de l'extrait de graines de pois rouge ?» Je termine ma phrase absolument pas dans le même thème que le reste. Mais c'est lui qui parle de poison là, aussi. A nos pieds et soupirant doucement, Rainbow Dash profite que j'ai terminé de blablater non stop pour répondre à l'autre homme,   « Moi ça va aller. J'ai l'habitude, quand il force pas trop la dose je reste assez… Lucide. Il risque d'être malade si tu transplane, c'est toi qui vois. » Je peux entendre à son ton blasé qu'il en a marre de moi et je fais un peu la moue, vaguement vexé. J'tiens quand même à rappeler que j'ai rien demandé à personne moi, à la base !
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