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marche ou crève (Dax)
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Sebastian Prince Amundsen
Dax Tcherkassov
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Dax Tcherkassov
Dax Tcherkassov
TRØBBEL För att nå toppen av trädet måste du sikta mot himlen
Dax TcherkassovIl vaut mieux se taire que de dire des conneries - Gandalf
(c) Miserunt & Hécate
Nom(s), prénom(s) Dax Tcherkassov Âge, date et lieu de naissance 18 juin d'une année pluvieuse, à Novossibirsk. Je suis âgé de 27 ans. Origines Mon père est Russe, ma mère est Anglaise: j'ai vécu mon enfance en Angleterre, pays où le géniteur a décidé de trimbaler toute sa tribu pour bâtir son royaume de foutaises.  Nature du sang
La seule chose de magique dans le sang de ma famille, c'est que ces membres ne soient pas déjà décédés. Je suis né moldu, pas forcément fier de l'être, mais pas honteux non plus. Province Je vis dans le vieux Göteborg, à Fòlkvang Vej, parce que le côté morbide forcément hein, c'est tout de suite plus joyeux que le quartier des affaires. Statut civil et orientation J'ai été en couple deux fois, c'était de l'amour je crois. J'sais pas, je dis je t'aime comme je commande un jus d'orange, sans trop y penser. J'ai rien contre les relations durables, mais les vrais sentiments, ça trouble la concentration et ça fout le bordel (et puis soyons honnêtes, ça rend les gens aussi un peu cons). Je suis célibataire pour le moment et je me suis jamais interrogé sur mon orientation.  Métier ou études Stagiaire à l'hôpital Sindri Sjukhus pendant ma deuxième année de chien; je suis aussi fossoyeur au cimetière de Fòlkvang Vej le weekend (faut bien se divertir). Double Ben Nordberg. Trigger-warningsViolence psychologique et physique
Patronus Un léopard de mer. Et avant que vous me disiez 'oh, c'est trop mignon', on va rétablir les faits. Déjà, c'est un prédateur opportuniste et puis, c'est aussi un animal solitaire. Donc il a de la gueule, au fond. Baguette Bois d'aubépine, ventricule de dragon, 32 cm. Sans blague, elle est beaucoup trop longue, j'ai failli éborgner mes frères quand je l'ai sortie pour leur montrer. Amortentia L'odeur de la terre qu'on vient juste de remuer, des arômes de café chaud et de noisette et le doux parfum d'une rose blanche. Miroir du Riséd Des clés qui rebondissent sur le comptoir de la cuisine d'une maison antique, en face d'un lac. Pas de bruits, pas de cons dans les environs, seulement le silence, le calme et la paix. Épouvantard Un classique: ma soeur en panique, ma soeur blessée, ma soeur embarquée dans les conneries de ma famille, ma soeur en train de me dire adieu.

Alignement On accepte l’égoïsme des autres, parce qu’il enterre le nôtre, on tolère l’intolérable, parce qu’on est trop lâche pour le dénoncer, on justifie l’injustifiable, parce que c’est plus simple que de s’y opposer. Je connais les techniques pour mentir sans trembler, les meilleures stratégies pour manipuler celui qui ne croit ne pas pouvoir l’être. Je connais le goût alcalin du mensonge, l’odeur sucrée des vérités qui n’en sont pas. J’ai vu des traits se défaire devant des paroles que je ne pensais pas, j’ai vu des poings se desserrer devant des excuses qui n’en étaient pas. J’use des mots comme un poison, j’offre mon pardon comme un cadeau, je considère mes excuses comme des saloperies d’inutilités qu’on balance pour se débarrasser. Je ne crois ni en l’humanité ni en la bonté, je ne suis pas mauvais, je ne suis pas bon, je ne suis ni brillant ni con. J’ai mes principes, qui ne sont pas ceux des autres, je vis pour assurer mon bonheur, même si je le sais vain. Je suis celui qui veut passer inaperçu, pas par timidité, mais parce que c’est plus simple d’agir dans l’ombre. Celui qui est dans la lumière est une cible naïve : celui qui préfère les ténèbres ne se montre que s’il en a envie.  Je suis neutre, donc, parce qu’il n’y a que moi qui compte.

Famille On vit dans une société d’êtres cruels, sardoniques, diaboliques, tarés, timbrés, dérangés. Faire souffrir est un jeu pour ceux qui laissent leurs émotions et leur plaisir charnel les dominer. Faire souffrir est un jeu pour les plus dégénérés de ma famille, pour trop d’idiots qui m’entourent. La souffrance ne devrait jamais être un divertissement. C’est une arme, un outil, un moyen, mais pas un but.  Les larmes m’écœurent prodigieusement, les sanglots m’irritent invariablement. Incompétent devant la tristesse, indifférent aux sentiments trop vifs, j’ai une compassion limitée, plus proche de la hargne que de la pitié. Si je ne suis pas le responsable d’un état sensitif difficile à gérer, j’aurai tendance à vouloir reporter mon irritation sur le débile qui m’a laissé un problème mugissant dans mes bras. Et souvent, ce débile, c’est l’un de mes trois frères : Markov, Stanislas et Youri. Ils vivent pour mon père et pour cracher sur la terre, ils vivent sans se soucier de ce qu’ils peuvent bien provoquer. Je ne suis pas comme eux. J’ai peu de patience pour la séduction; j’en vois l’intérêt, mais le montant à payer est toujours trop élevé. C’est toujours plus marrant de voir les Apollons comme mes frères à l’œuvre, pitoyables misogynes qui se pavanent en feignant une indifférence qui précède celle du matin. Je suis celui qui offrira un café le matin à l’abandonné.e (s’iel ne pleure pas faut pas charier), pour discuter, pour amasser des informations, pour plaisanter et négocier la rançon de la revanche.

J’ai une sœur, Anastasya. Elle est ma vie, mon soleil, ma lumière, ma blancheur dans un monde d’impuretés. Elle est coincée dans une famille d’égoïstes, dont je fais partie et dont je ne peux la sortir. Je fais toutefois tout ce que je peux pour la protéger, pour garder ses ailes intactes et pour qu’elle ne sache pas dans quelle bande d’idiots elle est tombée.

Allégeance Je sais faire bonne figure en société, dans les réceptions, les festivités, les amputations, les mutineries, les bals, les soûleries, les moments fatals. Je sais faire bonne figure partout où on a besoin d’un type qui n’est pas fiable mais qui semble l’être, partout où l’on a besoin de voir un visage calme pour se rassurer dans un univers qui n’a rien de rassurant. Je ne suis ni un noceur ni un bon viveur, j’aime vivre, pas perdre la vie, j’aime boire modérément, pas me noyer, j’aime aimer, mais je déteste quand vient le moment de détester. Je suis rancunier pour les autres, j’élabore des plans pour le plaisir, pour le bonheur de composer avec le pire. On m’aime énormément ou on me déteste, on m’embrasse ou on veut me rouer de coups. J’accepte les deux fatalités, ces deux extrêmes qui peuvent se mélanger. Je n’aspire qu’à deux choses : survivre, le plus longtemps possible, et ne pas trop me faire chier. Je n’ai donc pas hésité à mon arrivée et j’ai prêté allégeance aux Trøbbels, seul clan qui ne semblait pas vouloir me mener au Valhalla.
CalculateurCalmeIntelligentSarcastiqueDéterminéRancunierPersévérantObservateurStratégiquePeu empathiqueCynique
derrière l'écran
Vous le savez marche ou crève (Dax) 1721194138  
Dax Tcherkassov
Dax Tcherkassov
TRØBBEL För att nå toppen av trädet måste du sikta mot himlen
HistoireOn craint la souffrance autant que la délivrance
Glasgow - cinq ans
Maman dit qu’on a déménagé pour notre sécurité.

On a laissé à Novossibirsk la grosse maison, les voitures, les jouets et même nos lits.

Maman dit que l’empire de papa est trop grand, que des vilains sont jaloux et veulent nous l’enlever. Je sais pas si c’est vrai, je sais seulement que les gens commençaient à nous dévisager dans la rue, mais c’est peut-être parce que Yuri n’arrête pas de jouer des tours aux voisins. Pendant une réception de papa, je l’ai vu faire des bêtises.

Maman dit qu’on sera bien, ici, à Glasgow. Je veux la croire, mais je n’aime pas ce nouveau manoir, je n’aime pas les murs trop rouges, les majordomes trop silencieux, les rues trop pleines. La Russie me manque, mes amis me manquent.

Papa est heureux, je le vois bien. Il est toujours occupé et son bureau est toujours plein. Il me regarde parfois avec attention, comme il regardait Stanislas et Markov à Novossibirsk. L’autre soir, il a dit que bientôt, il allait m’initier aux affaires de la famille. J’ai hâte, c’est ennuyant ici.

Maman est enceinte. J’aurai une petite sœur, il paraît. Je sais pas encore ce que j’en ferai, mais elle voudra peut-être jouer avec moi. Les plus vieux me traitent tout le temps de gamin et préfèrent aller à l’extérieur. Maman joue, parfois, mais elle est fatiguée depuis le déménagement. C’est peut-être le bébé, aussi. J’y comprend rien moi, tout ce que je sais, c’est que le temps file lentement et que j’aime pas l’Angleterre.

Glasgow - dix ans

« Décline ton identité complète. »

– Dax Tcherkassov.
–  Anglais?
–   Vous êtes débile si vous pensez vraiment qu’il s’agit d’un nom anglais. »

Sa moustache trop grise trésaille. Ses agents m’ont mené à lui trente minutes plus tôt et je suis persuadé qu’il a tenté d’abord de joindre mes parents avant de finalement m’interroger. Je sais ce qui a dû se produire, là-bas : mon père a fixé le téléphone sans répondre et mes frères, nerveux, ont probablement descendu plus d’alcool que ce que leur foie pouvait décemment supporter vu leur âge.

« On t’accuse d’être entré illégalement dans un bâtiment.
–  C’est possible.
–  Tu ne te défends pas?
– Je suis entré dans ce bâtiment. J’avais envie d’une crème glacée gratuite. »

Je souris. J’ai compris l’an dernier qu’un sourire bien placé déstabilise toujours l’adversaire : qu’il choque, qu’il irrite, qu’il effraie ou qu’il agace, il provoque toujours une réaction. Et c’est intéressant, les réactions.

« C’est ton premier délit, selon mes dossiers. C’est relativement mineur, tu pourrais être relâché ce soir si…
–  Ce n’est peut-être pas le dernier.
– Tu es toujours aussi arrogant?
– Seulement lorsque je m’ennuie. »

S’il savait…S’il savait que cette intrusion est une excuse, que les crimes les plus affreux sont ceux qu’on veut cacher, que les moins effrayants sont ceux qu’on expose. S’il savait que l’enfance n’est pas toujours synonyme d’innocence, que les riches de la ville ne sont pas blancs comme neige, que ce premier délit est simplement le seul que mon père ait bien voulu exposer. Les gens sont des pions, Dax, il suffit de les déplacer correctement. La vie n’est pas un jeu d’échecs, mais on ne peut lutter contre celui qui s’amuse avec l’échiquier.

« Une nuit en cellule pour mineurs devrait t’aider à y voir plus clair, d’ici à ce quelqu’un paie ta caution. Tu es encore un gosse, j’ai un fils de ton âge…Ne prends pas la mauvaise route. »
–  Compris mon capitaine. »

Je suis persuadé qu’il va tenter de me placer dans un centre de redressement ou une connerie du genre. Ses pupilles fades me fixent comme si j’étais un naufragé, un gosse abandonné qu’il doit sortir de la fange. Je me retiens de lui dire qu’il n’y a rien à sauver, que je ne vis pas dans les ruelles, que le manoir où j’habite dépasse très probablement son salaire annuel. Sauf que ce n’est pas le plan et je respecte toujours les plans.

Il m’amène dans une petite salle trop blanche, derrière des barreaux trop noirs. Depuis que je suis gosse, la vie me semble fixée dans ces deux extrémités : trop bon, trop mauvais, scorpion ou papillon, fils de bâtard ou fils de roi, petit dernier ou grand premier. Comment rompre cette dualité? Je m’assis sur un banc de bois, non loin de celui que j’ai repéré dès mon arrivée dans la pièce. Quel âge a-t-il? Le mien ou quelques années de plus? Est-il aussi englué dans un processus qu’il ne peut combattre, dans un futur qui ne lui promet rien? Blond, yeux de cafard, teint de riz, bouche macérée dans du jus de cerise. Rien chez ce gosse n’inspire le respect, mais rien n’inspire la haine. Il est un numéro sur une liste pour atteindre un objectif dont je me fous éperduement; il a le défaut d’être le fils de la mauvaise personne. Ça ne me plaît pas, comme vie. Je rêve de prendre mes propres décisions, d’utiliser mes faiblesses selon mes envies, de n’exposer mes défauts que si je le veux. Je rêve d’indépendance, de décider seul des crimes que je veux bien commettre, sans adulte derrière pour me dicter ses péchés. Je rêve éveillé, parce que nous les enfants Tcherkassov, fils d’un bandit, héritiers d’un menteur, on ne peut souhaiter un monde meilleur.

* * *
J’ignore combien d’heures ont filées. Le soleil fait éclater sur le sol de marbre l’ombre des barreaux. Des barreaux presque décoratifs : on sait bien que cette pièce sert davantage à nous impressionner qu’à nous retenir. C’est le monde des calinours, en comparaison de la vraie prison derrière. Je n’irai jamais. Peu importe ce que mon père me demande de faire, je n’irai jamais. C’est une promesse, un serment et une décision.

L’officier me fait signe alors qu’il ouvre la porte. Il m’explique qu’un homme très bien, un chic type vraiment, with a black coat and a tie, s’est porté garant de moi et a promis de mieux m’éduquer. C’est votre père, pas vrai? Faudrait faire gaffe à ne plus le décevoir. Je hoche la tête, faussement contrit. C’est mon heure de gloire, le moment pour lequel on m’a imposé de venir ici.

Je feins de tomber sur mon voisin de gauche au moment où je me lève. Ma main droite effleure sa poche, dans lequel je dépose une lettre dont j’ignore le contenu. Une seule seconde. Je suis habile dans la subtilité, pour me fondre parmi les foules et les étrangers. Une couleuvre ou un invisible, selon l’humeur de mes frangins. En me redressant, c’est ma main gauche qui attaque. Je fais mine de m’appuyer sur ma cible pour me remettre sur pied : les doigts qui tiennent la minuscule lame l’enfoncent sous son épaule, blessure fine, blessure rapide, blessure suffisamment douloureuse pour que l’idiot glapisse, avant de tourner sa tête vers moi.

Il serre les dents et presse simplement sa main là où le sang commence à s’écouler. Il a compris et j’ai compris qu’il ne me dénoncera pas.

Je ne sais pas précisément ce que je viens de faire et je ne veux pas le savoir. Père doit avoir ses raisons et ses raisons doivent être mauvaises, comme à l’accoutumée. Qu’est-ce que j’en ai à foutre? Ce soir, mes frères seront heureux et célèbreront. Ce soir, mon père ouvrira une bouteille de vin, embrassera maman, chantera des chansons païennes et nous donnera l’impression qu’on est une vraie famille. C’est une illusion, mais ça me suffit.

À Glasgow, on vit, on meurt, mais surtout, on survit.

Durmstrang - Seize ans

«  Tu ne peux pas rester toute ta vie planquée dans ton château de cinglés. Rentre cet été, où je viendrai moi-même te chercher chez ta grand-mère. Tu as vraiment envie de lui faire subir ça? Elle est cardiaque, ne l’oublie pas. Tes petits tours de magie ne peuvent pas tout restaurer. Si elle décède en raison d’un stress trop intense, tu en seras responsable. »

Les mots brillent dans le feu qui les consume doucement. Je les connais par cœur, sans avoir voulu les apprendre. Je ne répondrai pas à cette énième menace, comme je n’ai pas répondu aux autres qui me sont envoyées à chaque année. Il a raison, la vieille Olkga est sensible et réagirait probablement très mal à son arrivée : j’aime ma grand-mère, mais sa vie ne vaut pas la mienne.

J’habite chez elle depuis cinq ans, maintenant. Mon père a accepté mon entrée initiale à Durmstrang avec enthousiasme. Il imaginait dès le début les possibilités que la magie pouvait lui offrir : des contrats plus importants, de meilleures opportunités, des vols plus spectaculaires, des manipulations plus grandioses. Ce n’est que lorsqu’il a compris que je ne reviendrais pas et que je ne travaillerais plus pour lui qu’il a commencé à déchanter. Il a tenté de me reprendre, de m’effrayer, de me retirer de son testament, de m’offrir sa fortune. Je n’ai pas cédé : je n’ai pas renoncé aux contrats et aux combines, mais je les fais sans lui, librement, par choix.

« T’as ta tronche de type qui complote. »

Je jette un coup d’œil au rouquin qui vient d’arriver et que je n’ai pas entendu. Un ami, ou quelque chose qui s’y apparente. Je ne souris pas, mais je désigne les flammes du menton :

« C’est rien, seulement des nouvelles d’Angleterre. Du nouveau?
–Basil raconte à tous les Styrke qui veulent bien l'écouter que tu passeras un sale quart d'heure demain.
– Je vois.
–Tu vois vraiment? Parce qu’à ta place Dax, je me tiendrais tranquille et je sortirais même pas du dortoir. »

Sauf qu’il n’est pas à ma place. Il est humain, il est sorcier, il est sang mêlé et supérieur à ce que je représente, mais il n’est pas moi. Il n’est qu’un amas de muscles, de chair et de sang, avec un minuscule cœur qui bat probablement trop vite. Je hausse les épaules avec indifférence, avant de reporter mon attention sur les derniers fragments de la lettre qui tombent en cendres incandescentes.

« Tu lui as fait quoi pour le mettre dans cet état?
– Vaut mieux que tu ne le saches pas. »

Et pour une fois, je suis sincère.

Breidablik Gade - Vingt-deux ans

« Vous semblez jeune, pour étudier la médecine.
– Vous semblez jeune, pour être malade.

Elle sourit. Ses fossettes se creusent et se colorent d’une jolie teinte rosée, qui font ressembler ses deux pommettes à des bonbons posés sur une neige trop blanche. Elle me fait penser à Anastasya, que je revois trop rarement pendant les vacances. Selon son dossier, cette petite fille a huit ans. Selon son dossier, elle va mourir.  

« Ça ne vous ennuie pas, de bosser avec des gosses?
– Les adultes sont plus emmerdants. »

Et ils ont perdu depuis longtemps cette bonhomie naturelle, ils préfèrent la hargne, les esclandres, la violence à tout le reste. Je n’ai pas foi en l’humanité trop vieillie, en cette humanité pourrie, constituée de gens comme moi. Je n’ai pas davantage foi aux gosses que je soigne, ces gosses qui ne sont pas tous bons, ces gosses qui seront à leur tour des idiots, des truands, des intolérants. Jeunes, ils sont toutefois des cartes vierges, sur lesquelles toutes les routes peuvent s’inscrire. Ils ont devant eux des possibilités et j’aime voir leurs yeux s’éclairer, quand ils songent à cet avenir auquel ils aspirent.

S’ils survivent.

J’aimerais être assez compatissant et tendre pour souffrir à chaque décès, mais ce n’est pas le cas. J’aime la mort probablement autant que la vie, je salue sa proximité qui rappelle l’intérêt de l’existence. La mort est calme, silencieuse, anonyme, à l’inverse du quotidien, qui est trop souvent animé, bruyant et cruel. Ces enfants souffrent et lorsqu’ils partent, je ne les pleure pas, je leur dis adieu et j’espère simplement qu’ils seront mieux.

Glasgow - Vingt-six ans

« Tu deviens plus chiant d’année en année.
– Ils t’apprennent à sourire à ton école de débiles?
– Te gêne pas pour ne pas t’attarder longtemps, la chambre d’amis est réservée aux filles.

Je lève un sourcil mitigé en direction de Stanislas, que je fixe longuement, jusqu’à ce qu’il détourne le regard. Je hais qu’il soit le moins con de mes trois frères, qu’il le sache, mais qu’il continue de jouer à l’idiot en leur présence. Je hais aussi qu’il reproduise tous les clichés de l’homme soi-disant viril en leur compagnie, tant dans son attitude que dans ses paroles. Ce n’est pas une fille, qu’il veut inviter dans la chambre d’amis. Je le soutiendrais, s’il l’avouait devant les deux autres abrutis. Il n’en fera rien : il poussera probablement les insultes à leur apogée, parce qu’il tient trop à un modèle familial malsain et éclaté.

«  Je reste une semaine, le temps de me trouver un appartement.
– Tu comptes reprendre du service…?
– Non. »

Mon ton est ferme, ma voix est calme, mais je sais qu’ils insisteront. Ils reviendront à la charge, encore et encore, jusqu’à ce que je leur enfonce leur demande au fond de la gorge. Ce n’est pas pour eux que je suis venu, mais pour Ana. Elle avait besoin de moi. Je l’ai compris dans le ton de ses lettres, qui n’étaient ni joyeuses ni légères. Notre père, qui l’a toujours laissée de côté jusqu’à maintenant en raison d’un sexisme à peine camouflé, a finalement tenté de la convaincre d’embarquer dans ses plans foireux. Elle m’a écrit, j’ai répondu et je suis retourné en Angleterre.  

J’en ai profité pour prendre une année sabbatique. J’en ai besoin pour respirer, mais aussi pour modifier son existence, pas seulement de façon sommaire. Je ne repartirai pas tant qu’elle ne sera pas éloignée de ce manoir de larmes, tant qu’elle ne sera pas en sécurité et heureuse, loin d’eux. J’userai de tous les détours, toutes les techniques, toutes les menaces nécessaires. Père devra comprendre et mes frères aussi qu’elle ne leur doit rien et si, après les avoir quittés, elle revient vers eux, ce sera par choix, pas par contraintes.

Sebastian Prince Amundsen
Sebastian Prince Amundsen
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marche ou crève (Dax) 1031591426


REBIENVENUUUUUE marche ou crève (Dax) 362035032 Je suis trop trop trop trop contente de te revoir ici je te promets ça me fait trop plaisir marche ou crève (Dax) 3503528440 J'attendais le moment où tu craquerais marche ou crève (Dax) 2343173580

Et puis ce perso j'adore déjà ce que tu en fais et ça promet des évolutions de liens trèèèès intéressantes marche ou crève (Dax) 1031591426

J'ai super hâte que tu finisse marche ou crève (Dax) 1562835871marche ou crève (Dax) 1510892118marche ou crève (Dax) 3771232680marche ou crève (Dax) 362035032
Toni Mørk
Toni Mørk
LÆRERTEAM Den som talar mycket säger sällan vad som är bra
Rebienvenue marche ou crève (Dax) 1616949337 marche ou crève (Dax) 362035032 marche ou crève (Dax) 3265393078
J'adore le prénom, hâte d'en savoir encore plus marche ou crève (Dax) 2302509866
Garde moi un lien marche ou crève (Dax) 1380751274


- - tu étais coucou, et tu vas devenir aigle mon frère. tu étais bousier, tu vas devenir pince oreille. tu n'étais qu'une petite entrée, tu deviendras plat principal.
Vanja Brynjolf
Vanja Brynjolf
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
oh wow marche ou crève (Dax) 1887480256

je m'attendais pas à ton retour et je m'attendais pas à un perso aussi terrible marche ou crève (Dax) 362035032 trop fan de ce que j'ai déjà pu lire !! hate de le voir évoluer parmi nous marche ou crève (Dax) 1562835871

bon retour à la maison marche ou crève (Dax) 3748692772


life if beautiful - - I know that it hurts sometimes, but it's beautiful Workin' every day, now you bleedin' through your cuticles Passin' through a portal as you're just sittin' in your cubicle
Kai Blumenthal
Kai Blumenthal
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C'est toujours un plaisir de te retrouver et de te lire marche ou crève (Dax) 1510892118
Re bienvenue à la maison marche ou crève (Dax) 2879997303 marche ou crève (Dax) 3581621498




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the skin a bit thicker than before - cut me open and the light streams out. Stitch me up and the light keeps streaming out between the stitches.
Rune Ellingboe
Rune Ellingboe
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Félicitations, tu es validé.e !Doomsday
à propos de ta fiche quelle fiche marche ou crève (Dax) 2343173580 rebienvenue officiellement, et hâte de voir les rp marche ou crève (Dax) 2879786002

bienvenue dans le groupe Trøbbel Ton personnage fait officiellement partie des sujets du Royaume de Scandinavie sorcière, étudiant.e, professeur.e ou résident.e de Göteborg, il ne lui reste plus qu'à honorer sa nouvelle couleur et son alignement. Tu trouveras ci-dessous des liens qui te seront utiles au cours de la suite de ton aventure sur Doomsday. Bon jeu !



broken crown
my heart was flawed ▬ The pull on my flesh was just too strong, it stifled the choice and the air in my lungs; better not to breathe than to breathe a lie. I'll never wear your broken crown.
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