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when you bring the storm (vanja)
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Cosme Brynjolf
Cosme Brynjolf
STYRKE I fara, behov och elände kräver det mod i bröstet
Cosme adore venir voir Vanja jouer. Il adore la voir bouger au rythme de la musique, la voir sourire et s’amuser avec son groupe, les voir agir comme si le monde se résumait à ces quatre murs et à leur public, le temps de quelques chansons, et pendant ce cours laps de temps, la scène leur appartenait. Cosme essayait de venir le plus souvent possible, même si ce genre d’environnement a d’habitude tendance à le fatiguer. Et il sait qu’il s’écrasera sûrement dans son lit ce soir et sera incapable de faire quoi que ce soit d’autre que de dormir pendant environ dix ou douze heures, mais pour l’instant, il apprécie d’être là. Il a retiré ses aides auditives, pour mieux apprécier le spectacle, pour ne pas être gêné par le fait de devoir interpréter chaque son qui passe par son implant, pour ne pas ajouté une fatigue mentale supplémentaire à celle, physique, qui accompagne les concerts. Ça ne l’a jamais empêché de profiter de la musique, au contraire. Il a l’impression que c’est un concept difficile à comprendre pour les personnes entendantes, et en un certain sens, ça l’aurait peut-être étonné d’apprendre ça lorsqu’il était plus jeune, lorsqu’il n’était pas sourd. Mais sa perception du monde a complètement changé, maintenant. Le silence, l’absence de sons est quelque chose qu’il apprécie, la plupart du temps. Les vibrations des instruments, la voix du chanteur amplifiée par le micro, il ressent tout ça, comme si chaque note venait se loger quelque part dans sa cage thoracique, juste à côté de son cœur,  et ça le transporte. Lorsque la chanson se termine, les applaudissements et les cris des gens présents autour de lui le font frissonner.

La soirée touche à sa fin, et il suit Vanja du regard alors qu’elle quitte la scène. Cosme se retire un peu, se rapproche des murs, savoure son cocktail sans alcool en s’imprégnant de l’ambiance. Il s’est mis à apprécier ce bar, chaque soirée étant un peu plus facile que la précédente, jusqu’à ce qu’il s’y sente plus ou moins à sa place. Pas trop décalé, en tout cas, ce qui est un très bon point pour lui, qui a tendance à avoir l’impression d’évoluer sur un chemin parallèle à tous les autres, comme si une paroi de verre les séparait, une paroi qui l’empêche de voir correctement de l’autre côté, qui l’empêche de se faire comprendre correctement. Le monde dans lequel il vit, il n’a pas l’impression de le partager avec beaucoup de monde. Mais au moins, il a sa famille, il a les Brynjolf, et si pendant son adolescence, il a souvent eu l’impression d’être seul de son côté de ce mur de glace, il a le sentiment que sa famille a réussi à forger une sorte de porte. Et puis il y a Vanja, Vanja qui a toujours été capable d’être à ses côtés, malgré ses sautes d’humeur et ses crises existentielles.

Il a prévu d’aller la rejoindre, mais un peu plus tard, pour l’instant il la laisse s’amuser avec Rune, il sait qu’ils aiment  bien aller voir les gens dans la foule après leurs concerts, ceux qui les fixent avec plus d’intensité que les autres. En attendant, Cosme se balance doucement au rythme des pulsions de la musique qui retentit toujours dans la salle, chaque boum semblant se synchroniser avec son cœur, comme pour lui donner une nouvelle impulsion.

Au bout d’un certain temps, il part en quête de sa cousine, pour au moins lui dire au revoir avant de partir. Il met quelques minutes à la trouver, alors qu’elle discute avec un homme plus âgé, semblant blaguer avec lui comme si rien ne les séparait. Et Cosme se fige, parce que ce visage, il l’a vu des centaines de fois, il l’a observé pendant ce qui lui semble être des milliers d’heures. Il doute, il se demande si son cerveau ne lui joue pas des tours, mais l’homme ressemble à deux gouttes d’eau à celui de son médaillon, de la photo qu’il garde toujours près de lui, dont il n’arrive pas à se débarrasser, peu importe combien de fois il a essayé. Des rides marquent désormais son visage, il doit avoir vingt ans de plus, mais il lui ressemble beaucoup trop. La photo a beau être ancienne, couleur sépia, il est quasiment sûr que c’est lui. Mais c’est impossible, évidemment. Il reste planté là, pendant ce qui lui semble être des heures, jusqu’à ce que le sorcier se lève et s’en aille. Cosme n’attend pas une seconde de plus et fonce vers Vanja, l’une de ses mains serrant inconsciemment le petit médaillon fourré au creux de la poche de sa veste.

Il lui tape sur l’épaule, comme il fait souvent pour attirer son attention. C’était qui ? Ses doigts s’agitent, il serait incapable de suivre une conversation orale dans un tel environnement. Ce sorcier, là, tu le connais ? Il essaye de ne pas aller trop vite, de ralentir, mais il doit avoir l’air complètement paniqué. Il n’a jamais montré la photo, à personne, c’était quelque chose de beaucoup trop personnel, que personne ne pouvait vraiment comprendre. Vanja connaît l’existence du médaillon, elle l’a surpris de nombreuses fois avec, mais il n’a jamais voulu partager cette photo avec elle, avec qui que ce soit. C’était un secret qu’il gardait pour lui, farouchement, sans plus de raison que parce qu’il n’avait pas envie de le partager. Mais ce soir, il avait l’impression que quelque chose venait de voler en éclats. Il n’avait jamais cherché activement à connaître l’identité de ses parents biologiques, parce qu’il était persuadé, au fond, qu’il ne les retrouverait jamais. Alors il ne veut pas se dire que quelque chose d’important vient d’arriver. Si ça se trouve, il se réveillera demain, et se dira qu’il était bien stupide d’avoir cru voir son père, ici, dans un club sorcier, à parler avec sa cousine, qui joue de la basse dans un groupe qui ne chante que des chansons pas très hétéro.



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Vanja Brynjolf
Vanja Brynjolf
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les doigts engourdis par les vibrations des cordes épaisses, vanja continue de faire résonner l'instrument. elle laisse traîner la lourde note dans le silence qui envahit petit à petit l'espace à mesure que la voix de rune disparait dans l'harmonie, que le son de sa guitare se dilue, que la rythmique de la batterie s'adoucit. finalement, il n'y a plus que lui : ce son lourd, âcre, qui colle au palais et glue ses paupières fermées. vanja savoure les secondes en apesanteur, elles lui paraissent durer des heures, la vibration se répand dans tout son corps, trouve un écho dans chacun de ses os. un sourire satisfait s'épanouit sur le visage caché derrière le maquillage de scène déformé par la transpiration du concert.
peu à peu elle reprend conscience de ce qui l'entoure. elle voit rune qui lui fait un signe et disparait en coulisse. elle voit une rousse qui applaudit encore, avec un enthousiasme exagéré. elle voit kai et se dirige vers lui, comme souvent maintenant qu'als ont fait sa connaissance. à son habitude, elle garde sa basse contre elle, la lanière lui mange l'épaule et l'instrument cogne ses hanches mais elle ne s'en séparerait pour rien au monde. elle sourit à l'homme et échange quelques mots avec lui sur leur performance du jour, sur la date du prochain concert, sur l'évolution de leurs répétitions. et puis il part, retourne à sa vie étrangère au monde qu'als partagent.
vanja s'est souvent demandé à quoi ressemblait l'existence de kai quand il quitte les bars où leurs chemins se croisent. le sujet ne vient jamais dans les conversations qu'als ont. cela ne fait pas si longtemps, en même temps, qu'elle a sauté de scène pour lui mettre le grappin dessus, tirant rune derrière elle dans une de ses aventures loufoques, sans queue ni tête, mais pleines de sourires et de joie. elle suit du regard la silhouette sobre du vieil homme qui s'en va, dans la foule, disparait. elle laisse ses yeux danser sur les visages éclairés par les couleurs de la nuit mais avant qu'elle ne remarque son cousin, la rouquine repérée plus tôt vient lui proposer un verre. vanja charmeuse, vanja joueuse, sourire aux lèvres, accepte. du moins s'apprête-t-elle à accepter quand un signal sur son épaule la fait se retourner.
immédiatement son sourire s'étire et elle se jette au cou de son cousin. elle voudrait se perdre dans l'embrasse mais elle le sent qui s'agite et se recule rapidement pour pouvoir comprendre ce qu'il lui dit. si elle n'a pas mis énormément de temps à apprendre la langue des signes pour pouvoir discuter avec lui, elle a encore du mal avec le fait de devoir rester concentræ visuellement. malgré les années qui passent. mais ce soir, l'expression de cosme est indéchiffrable, énigmatique. ça l'accroche, ça la perturbe. c'était qui? elle fronce les sourcils. elle tourne la tête vers la rousse qui les observe, patiemment, mais quand elle pose de nouveau le regard sur cosme, il continue : ce sorcier, là, tu le connais?
kai? l'exclamation de surprise lui échappe avant qu'elle ne passe à la langue des signes à son tour. oui, il vient souvent à nos concerts. pourquoi? ça va, cosme? voila qu'elle est inquièx.

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Cosme Brynjolf
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Il ne fait pas vraiment attention, paniqué, il ne réfléchit pas vraiment au fait que Vanja ne devait pas s’attendre à ce qu’il lui tombe dessus comme ça. Il veut des réponses, mais déjà l’image du sorcier s’efface peu à peu dans son esprit, déjà il se met à douter, il se dit qu’il a juste du mal voir, la luminosité n’est jamais idéale dans ce genre d’endroits. Et puis, la seule comparaison qu’il a est dans un médaillon vieux de plusieurs dizaines d’années. Déjà, il se sent stupide et un peu perdu, il se dit qu’il n’aurait pas du réagir aussi rapidement, qu’il va paniquer Vanja pour rien.

Kai ?

S’exclame-t-elle, et Cosme ne peut qu’essayer de déchiffrer le nom qui lui a échappé. Une seule syllabe, et il pense avoir compris plus ou moins. Kai, le nom résonne dans son esprit, même s’il essaye de se calmer. S’il ne se trompe pas, il vient peut-être d’apprendre le nom de son père biologique. Cela fait des années qu’il s’est fait à l’idée, qu’il n’essayait même plus de chercher ses parents, qu’il n’en ressentait même pas le besoin. Pendant un temps, le simple fait d’avoir envie de savoir le faisait se sentir coupable. Maintenant, il ne savait plus ce qu’il devait faire. Il veut savoir, parce que Cosme sait que s’il n’a pas de réponse concrète, il vivra toujours avec ce doute, avec cette question en suspens au-dessus de sa tête.

Oui, il vient souvent à nos concerts. pourquoi? ça va, cosme? Lui répond Vanja, et il secoue la tête à nouveau. Il inspire à fond,  essaye de se calmer un peu. Les vibrations de la musique autour de lui le perturbent, et il essaye de se raccrocher à la présence de Vanja. Pourquoi ? Qu’est-ce qu’il fait là? Lui dit-il avant de se rendre compte que sa question ne veut pas dire grand-chose au mieux, et qu’elle peut sembler un peu agressive au pire. Il n’est pas le premier sorcier plus ou moins âgé qu’il a croisé à ces soirées, même s’ils sont bien moins nombreux que les jeunes aux cheveux de toutes les couleurs. Non, attends. Ajoute-t-il en se mordant la lèvre, ses mains viennent triturer le médaillon qu’il tient toujours, alors qu’il essaye de remettre ses pensées dans l’ordre. Mais même comme ça, il ne sait pas quelle question poser. Vanja ne pourra pas savoir, de toute façon, pour elle, il est simplement quelqu’un qu’elle a croisé dans un bar. Il vient souvent ? Demande-t-il finalement. Il attend quelques secondes, et se remet à fixer son médaillon. Le plus simple serait de lui montrer. De lui demander si elle pense que ça peut être lui. Mais il ne l’a jamais montré à personne, ce médaillon. Ce n’est pas un secret, mais c’est quelque chose qui n’appartient qu’à lui, qu’il n’a jamais partagé, même avec Vanja. Il lui fait confiance, évidemment, il lui confierait sa vie, mais là n’est pas la question. C’est à lui. Sauf qu’aujourd’hui, se raccrocher à ce genre de choses ne l’aide pas, au contraire.

Alors, lentement, presque à contre-cœur, il ouvre le médaillon et lui montre la photo, évitant de croiser son regard, gêné de montrer quelque chose qui est et a été si personnel, pendant toutes ces années. Comme s’il brisait une règle, qui n’avait jamais été clairement établie, mais qui existait néanmoins et qui était importante pour lui. Mais il sent que ce qui se passe en ce moment est encore plus important. Il veut savoir, il veut se rapprocher d’une réponse claire, tout du moins. Tu penses que ça peut être lui ? Lui demande-t-il avec sa main libre. Son coeur s'emballe à nouveau. Il n’aime pas le sentiment d’espoir qui vient de se nicher au creux de sa poitrine. Il ne sait pas quoi en faire.


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Vanja Brynjolf
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Elle sent son pouls qui accélère, son visage qui se décompose. Tout son être se tend vers Cosme avec l’amour filial qu’elle lui porte et Vanja vibre dans l’empathie tordue de cette rencontre inattendue. Elle essaie de déchiffrer ses expressions, de comprendre ce qui l’agite, de répondre à ses interrogations. Pourquoi ? Qu’est-ce qu’il fait là ? Mais ça ne l’aide pas, ces mots qui apparaissent entre les doigts agiles de son cousin. Elle fronce les sourcils, prixe au dépourvu. Elle décale légèrement sa basse contre sa hanche, l’instrument la gêne tout à coup, et le bruit parasite ses pensées, et la foule envahit son esprit. Elle fixe le visage familier de Cosme, perdux. Non, attends. Il vient souvent ? Elle hoche de la tête en répondant : oui, c’est un habitué de nos concerts. Elle souhaite une chose, une seule chose, Vanja : comprendre ce qui met son cousin dans un tel état. Et faire tout ce qui est en son pouvoir pour l’aider à résoudre ce qui le tourmente visiblement. Comme dans tout ce qu’elle entreprend, elle y mettrait toute sa rage, toute sa flamboyance, toute son exubérance. Rien ne pourrait l’arrêter une fois lancæ : elle est portæ par le feu des Brynjolf et la combativité de Brunhilde.
Elle patiente encore face au conflit interne qu’elle lit dans les yeux de Cosme. Elle se fige quand elle le voit sortir le médaillon, l’ouvrir et le tendre vers elle. Ce médaillon, elle sait ce qu’il contient. Elle sait aussi qu’il s’agit d’un acquis non-dit entre auz : c’est le secret de Cosme, le trésor de Cosme, l’intimité de Cosme. Même enfant, elle n’a jamais voulu trahir son cousin et transgresser cet accord tacite. Peu importe la curiosité qui avait pu l’animer à une époque ou la malice de ses jeux sans fin, jamais elle n’aurait songé à poser un regard sur l’image au creux de ce bijou. Alors elle tremble presque, de ce geste vers elle. Elle a l’impression, même si cela vient de lui, qu’elle arrache quelque chose à Cosme, une part de lui-même qu’il a jusqu’alors toujours souhaité garder pour lui. Elle le regarde droit dans les yeux : t’es sur ? Elle lui demande malgré tout, requiert son consentement explicite. Mais face à la question qu’il pose au même moment, elle ne peut empêcher son regard de glisser sur le médaillon tendu.
Elle ne fait même pas exprès, elle ne veut pas vraiment voir ce qu’il renferme. C’est un fait intégré que ce médaillon est chasse gardée. Jamais aucan Brynjolf n’aurait osé trahir la confiance de l’un des leurs. Même si cela vient de lui, cela fait bizarre. Elle a l’impression de marcher en terrain miné, d’aller contre une loi indicible. Elle finit par se concentrer sur l’image présente au cœur du bijou, détaille les deux individus représentés. Son cœur s’agite dans sa poitrine et elle lève le regard vers Cosme. Elle passe de l’un à l’autre : le médaillon, son cousin. Son cousin, le médaillon. Doucement, elle pose ses doigts sur ceux de Cosme et relève le bijou pour mieux l’observer dans la luminosité colorée du bar. Elle a les sourcils froncés, l’expression bien plus sérieuse qu’en temps normal. Les traits de l’homme sont familiers. Elle croit reconnaître Kai, effectivement. Et d’un coup elle se rend compte de l’importance que cela peut avoir pour Cosme.
Sa gorge se noue et le stress l’envahit – une émotion rare pour Vanja. Elle relève finalement le regard vers son cousin. C’est possible, oui… Cosme, ça va aller ? Sans un regard pour la rousse qui patiente toujours derrière leur duo silencieux, sans égard pour la foule qu’elle dérange dans leur soirée avancée, elle tire le jeune sorcier derrière elle jusqu’à ce qu’als se retrouvent dans un endroit plus calme, à l’arrière du bar où Rune a déjà rangé l’essentiel des affaires du groupe avant de disparaitre Ran seule sait où. Elle s’installe à califourchon sur un banc et fait face à Cosme. Tu… Tu penses que ça pourrait être ton père biologique ? Elle ne sait pas comment elle se sent à cette idée. Elle ne peut qu’imaginer les émotions qui doivent envahir Cosme face à elle. Il doit être perdu, excité, effrayé, impatient, confus, surpris, heureux ? Elle écarte les bras, prêtx à le recevoir dans un câlin affectueux s’il le souhaite. Les Brynjolf connaissent ce geste, si caractéristique de Vanja : elle ne sait pas maîtriser les mots, ne sait pas exprimer avec douceur ce qu’elle ressent pour sa famille, mais elle offre des câlins surprenamment réconfortants.

@Cosme Brynjolf when you bring the storm (vanja) 1809789749


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Cosme Brynjolf
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Oui, c’est un habitué de nos concerts. Lui répète Vanja, mais Cosme n’arrive toujours pas à mettre ses pensées en ordre, pour comprendre. Il est beaucoup trop perturbé, et il ne se rend pas compte que sa panique inquiète sa cousine, ses pensées vont trop vite pour qu’il arrive à les attraper, à les exprimer. Il ne sait même pas quelle question il pourrait lui poser, pour qu’elle comprenne à son tour. Il ne voit pas comment elle pourrait savoir, de toute façon. Déjà, les traits de cet inconnu, de Kai, semblent s’effacer de son esprit. Lorsqu’il l’a vu, de loin, il n’aurait pas été plus choqué si on l’avait frappé en plein visage. L’espace de quelques secondes, il en était sûr, cet homme était le même que sur son médaillon. Mais déjà il doute, il se demande s’il peut faire confiance à ce qu’il a vu quelques minutes plus tôt. Soudainement, il se sent bête, de réagir si violemment pour quelque chose qui ne veut sûrement rien dire. Petit à petit, son esprit se met à douter de plus en plus. Mais il ne peut pas non plus ignorer sa première réaction.

La seule façon d’en être certain, c’est de lui montrer. C’est qu’elle voit son visage, elle aussi, et qu’elle lui dise alors si l’homme sur son médaillon ressemble à celui à qui elle parlait. En plus, si c’est un habitué, Vanja a déjà vu son visage à plusieurs reprises. Mais il n’a pas envie de lui montrer. Il n’a pas envie de montrer cette partie de lui-même, celle qui n’a toujours été qu’à lui. Il n’a jamais eu de secret pour sa famille, mais certaines choses ne se montrent à personne, et ce médaillon fait définitivement partie de ces choses. Et puis, parfois, Cosme en avait un peu honte aussi, de cette façon qu’il avait de toujours fixer cette photo, alors que ses parents se trouvaient dans la pièce d’à-côté. Il a longtemps fait attention à ne pas trop le sortir quand il était en présence de ses cousins, parce qu’il ne savait pas comment répondre à leurs questions, et qu’il n’en avait d’ailleurs pas envie. Vanja ne l’a jamais pressé à ce sujet, et il lui en est reconnaissant. Il ne s’était pas préparé à avoir ce genre de conversations ce soir, ou jamais d’ailleurs. Alors quand il finit par l’ouvrir et par lui montrer, il fait ça presque sans réfléchir, parce qu’il sait que s’il y réfléchit trop, il n’osera pas. Et après, il se torturera l’esprit en se demandant s’il doit le faire, ou pas. Autant s’en débarrasser maintenant, même si ça lui coûte.

Vanja semble presque plus choquæ que lui quand il lui montre la photo, et ça pourrait presque l’amuser si la situation n’était pas aussi étrange. Si étrange qu’il a du mal à se raccrocher à la réalité. T’es sûr? Lui demande-t-elle, mais il ne répond pas, il ne sait pas quoi lui répondre. Non, il n’est pas sûr, mais il ne sait pas quoi faire d’autre. Il n’a pas besoin de répondre, les yeux de Vanja sont déjà tombés sur la photo, et il doit retenir ce réflexe presque inné désormais, celui de refermer sèchement le médaillon et de l’enfouir au fond de sa poche. Il n’aime définitivement pas cette sensation. Au bout de quelques secondes au court desquelles le regard de Vanja passe de Cosme au médaillon, elle relève un peu sa main, pour mieux voir sous les lumières changeantes du bar. Soudainement, Cosme se rappelle l’endroit où ils sont, et ça l’agace presque, toutes ces distractions, les néons, les cris, la musique qu’il ressent sous forme de vibrations. D’habitude, il adore cette sensation, mais pour le coup, il a envie que tout se calme.

C’est possible, oui… Cosme, ça va aller ? C’est possible. C’est possible ? Les mots que Vanja a formé lui semblent irréels. À quoi s’était-il attendu ? Aurait-il préféré qu’elle lui dise que non, ce n’était absolument pas le même homme ? Il ne s’attendait à rien, en réalité. Il ne savait pas, rien, il ne savait pas dans quoi il mettait les pieds. Était-il content, ou effrayé ? Il n’en avait aucune idée. Il aurait préféré ne pas le croiser, et en même temps il veut savoir. Il veut que toutes ses interrogations s’arrêtent, et il ne sait pas s’il est prêt à entendre les réponses. Sans attendre sa réponse, Vanja l’entraîne à sa suite, jusqu’à un endroit où ils seront au calme, tous les deux. Tu… Tu penses que ça pourrait être ton père biologique ? Lui dit-elle, et il secoue la tête, plus par réflexe qu’autre chose. Ce terme lui paraît beaucoup trop puissant, bien trop évocateur. Soudainement, il n’a plus envie d’en parler, il a juste envie d’aller se cacher dans sa chambre, au fond de sa couette, et que plus personne ne puisse le voir ou l’entendre. Mais il sait aussi que ce genre de réactions n’a rien de sain, et qu’en plus ça n’arrange rien, parce que rester seul avec ses pensées n’est jamais une bonne idée dans ce genre de situations. Je sais pas. Je l’ai vu à peine quelques secondes. Il se demande s’il a envie d’essayer de se persuader que c’est bien le même homme que sur son médaillon, ou s’il préfère se dire que non, c’est bien un inconnu. La réalité, c’est qu’il ne peut pas savoir, pas sans lui parler directement, ou sans le revoir, mais il a au moins autant envie de le revoir qu’il a envie de ne plus jamais en entendre parler. La simple idée de devoir lui poser la question lui donne l’impression que son coeur va s’arrêter, alors il enfouit cette pensée, loin, très loin. Il voit Vanja lui ouvrir ses bras, et il aimerait s’y réfugier, mais il se sent beaucoup trop nerveux pour ça, et il n’a pas envie d’être touché pour le moment. Je sais pas… C’est complètement irréaliste. Même s’il lui ressemble, je sais pas ce que je peux y faire. Je vais pas aller lui demander. Dit-il, réfléchissant tout en signant. Qu’est-ce qu’il pourrait lui dire ? Il n’y a rien à dire, vraiment. Cosme n’a pas atterri chez les Brynjolf pour rien. Il n’aurait pas pu rêver d’une autre famille, mais il s’est souvent demandé pourquoi est-ce que ses parents biologiques ne l’ont pas élevé. Les deux possibilités les plus probables étaient qu’ils ne voulaient pas de lui, ou qu’ils étaient morts. L’un d’entre eux, si Kai était son père biologique, n’était définitivement pas mort. Et selon l’autre possibilité, il ne devait pas vraiment avoir envie de lui parler. Je me fais sûrement du souci pour rien. Mais ça va me soûler maintenant de pas savoir. L’agacement prend le dessus sur tout le reste de ses émotions. Envers lui-même, envers Kai à qui il n’a jamais parlé, envers tout le monde. Sauf Vanja.


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Vanja Brynjolf
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Je sais pas… C’est complètement irréaliste. Même s’il lui ressemble, je sais pas ce que je peux y faire. Je vais pas aller lui demander. Vanja fronce les sourcils. Pourquoi pas ? Le tempérament de feu de la jeune Brynjolf reprend le dessus : la seule façon dont elle sait faire face aux obstacles qu'elle rencontre, c'est en fonçant dessus tête baissée, quitte à se prendre une raclée. Elle a presque envie de partir tout de suite à la poursuite de Kai, le retrouver dans la nuit scandinave, l'attraper par le coude et lui poser mille et une questions. Est-ce qu'il sait ? Est-ce pour cela qu'il est présent à presque tous les concerts qu'elle et Rune font dans la capitale depuis quelques mois ? Était-ce une façon de se rapprocher de Cosme via elle et son profil public ? Je me fais sûrement du souci pour rien. Mais ça va me soûler maintenant de pas savoir. A ces mots articulés par les doigts de son cousin, Vanja tire la tronche. Elle fait la gueule. Elle hoche la tête : elle ne peut même pas imaginer ce que Cosme vit actuellement. J'imagine même pas... Je suis désolæ, Cosme. Et il n'y a même pas de coupable tout désigné, personne à qui foutre un poing dans la figure, pas de façon concrète de l'aider. Elle referme ses bras, conscientx que ses câlins ne sont pas toujours la réponse la plus appropriée à la situation.
Elle secoue la tête et sa chevelure blonde qui danse autour de ses épaules. Elle a envie d'un verre. Elle a envie de descendre trois ou quatre shots afin de s'éclaircir les idées. Mais elle se retient et reste aux côtés de Cosme. Elle ne sait pas de quoi il a besoin, mais certainement pas qu'elle l'abandonne pour aller gérer sa propre réaction émotionnelle à la nouvelle qu'als viennent peut-être d'apprendre. Elle hésite un peu avant de lever les mains pour demander : Est-ce que je peux revoir la photo ? Sous le choc de la révélation et dans les lumières tamisées du bar, l'image avait pris des dimensions surnaturelles et l'homme était sorti du cliché pour l'observer d'un regard sévère. Mais elle n'était plus sûrx de ce qu'elle avait vu désormais et elle pensait pouvoir mieux comparer la cliché avec Kai, l'homme qu'elle commençait à connaître, maintenant qu'elle avait la tête à peu près reposée.

@Cosme Brynjolf dsl c super court when you bring the storm (vanja) 2689336249 j'espère que ça t'ira quand même when you bring the storm (vanja) 1809789749


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Cosme Brynjolf
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Pourquoi pas ? Lui répond Vanja, et Cosme ne peut rien répondre. Il la fixe pendant quelques secondes, l’esprit complètement embrumé. Il n’arrivait même pas à imaginer que ça puisse être une possibilité. Qu’est-ce qu’il lui dirait ? Qu’est-ce qu’il lui demanderait ? Est-ce qu’il y a même une infime possibilité pour que Kai soit l’homme sur la photo ? Il n’ose pas répondre oui à cette question, il ne sait pas. Qu’est-ce qui l’empêcherait d’aller lui demander, effectivement ? Au pire, il lui lancerait certainement un regard bizarre et lui dirait que non. Au pire, la conversation durera une dizaine de secondes et ils pourront tous les deux continuer à vivre normalement. Mais dans le cas contraire… Il secoue la tête, complètement perdu. La possibilité que Kai lui réponde que oui, c’était bien lui, le panique probablement plus que l’idée d’une réponse négative. Parce qu’il ne saurait absolument pas comment réagir, il ne saurait absolument pas quoi faire. Il ne peut même pas imaginer quelle discussion ils pourraient avoir, et s’il ne peut pas imaginer ce qui peut se passer, ça l’angoisse. Il ressent un tas d’émotions contraires à ce moment précis. Il aimerait ne l’avoir jamais vu, il aimerait le voir, il aimerait lui parler et ne jamais avoir à le faire. Et il s’en veut aussi, de complètement lâcher sa panique sur Vanja, mais il ne sait pas quoi en faire. J'imagine même pas... Je suis désolæ, Cosme. Il secoue à nouveau la tête, se mord la lèvre. Il essaye de rationaliser ses émotions, mais il peut pratiquement les sentir s’agiter en lui, comme un écho de son adolescence, lorsqu’il allait mal et qu’il s’est pratiquement coupé de tout et tout le monde autour de lui, qu’il s’est enfermé dans les histoires et les mythes, refusant d’affronter une réalité qui lui semblait injuste et violente. Il entend des échos du genre de pensées égoïstes qui s’infiltraient dans son esprit à l’époque, évidemment que Vanja ne peut pas comprendre, personne n’a jamais pu. Il serre les dents, sachant pertinemment que ces pensées ne sont pas vraies et qu’elles sont blessantes, mais il se sent toujours un peu coupable. Non je… c’est moi qui suis désolé, faut que je me calme. Il essaye de ne pas signer trop vite, de peur de s’embrouiller dans les mots. Au lieu de s’agiter et de faire les cent pas, il se laisse tomber sur un tabouret qui traîne. Plus les minutes passent, et plus il a l’impression d’avoir rêvé, qu’il s’est trompé, il n’est plus sûr de ce qu’il a vu.

Est-ce que je peux revoir la photo ? De nouveau, il hésite, mais il sort tout de même le médaillon de sa poche. Ça ne sert plus à rien de le dissimuler, ça ne peut pas l’aider désormais. Alors il lui tend l’objet, n’aimant absolument pas la sensation que ça lui procure, mais il a besoin de savoir. Vanja connaît mieux le visage que lui, il se fie plus à sa perception des choses qu’à la sienne, en ce moment. J’crois qu’il faut que je lui parle. Il ne réfléchit pas vraiment, il signe juste ses pensées au moment où elles lui viennent. Je serai jamais sûr sinon. Mais je sais absolument pas quoi lui dire, je peux pas juste arriver et lui fourrer le médaillon sous le nez. Et pourquoi pas, au final, hm ? Si ce n’est pas lui, il le regardera juste bizarrement, et ils ne se croiseront simplement plus jamais. Il n’a pas grand-chose à perdre.

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and turn our hearts to the stars ▬ tried to color inside their lines, tried to live a life by design, i just wanna be myself i can't be someone else, be this be that, i've heard it before, i've heard it all before.
Vanja Brynjolf
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Non je… c’est moi qui suis désolé, faut que je me calme. Vanja secoue la tête imméditament, le visage sévère tandis qu'elle signe à son tour : Cosme, t'as jamais à être désolé pour tes émotions. Particulièrement pas maintenant. Elle pose une main délicate sur l'épaule de son cousin, une courte seconde, incapable de ne pas transmettre son empathie par le contact physique. Jamais, insiste-t-elle à nouveau mais le jeune homme s'est déjà détourné d'elle - il repérera probablement le mot malgré tout. Il se laisse tomber sur un tabouret et Van s'accroupit devant lui pour rester avec lui sans l'envahir. Elle laisse son regard voguer avant de demander à revoir le médaillon.
Elle voit bien l'hésitation dans la gestuelle de Cosme, elle le connait trop bien pour ne pas y être sensible. Et elle comprend. Autant elle n'a aucune idée de ce qu'il ressent à propos de Kai, à l'idée d'avoir peut-être retrouvé la trace de ses parents biologiques, autant elle s'imagine parfaitement l'inconfort qu'il ressent à lui tendre le bijou. Elle le partage tant c'est une évidence parmi les enfants Brynjolf. Personne ne touche au médaillon de Cosme. Tribu sauvage, oui, mais la famille a toujours pris garde à conserver l'intimité de chacan de ses membres. Ce sont des doigts presque tremblants qui se saisissent de l'objet et elle doit retenir ses yeux de fuir l'image qui apparait.
Cosme qui signe, c'est donc une raison bienvenue de détourner le regard de la photographie. J’crois qu’il faut que je lui parle. Elle hoche la tête. Elle partage cet avis, parce qu'elle n'a aucune autre idée sur la marche à suivre. Au moins il sera fixé, dans un sens comme dans l'autre, et pour Vanja c'est toujours mieux que l'immobilisme ignorant. Se figer face à la peur n'est pas une réaction envisageable pour la furie furieuse qu'elle est. Je serai jamais sûr sinon. Mais je sais absolument pas quoi lui dire, je peux pas juste arriver et lui fourrer le médaillon sous le nez. Un sourire ironique étire les lèvres de Vanja alors qu'elle s'imagine l'image : Cosme planté devant l'auror, le médaillon tendu vers lui en silence. C'est une initiative qu'elle pourrait soutenir sans aucun problème.
Elle baisse à nouveau les yeux et cette fois, elle se force à détailler l'image. L'homme présent sur le cliché a vingt ans de moins que le Kai qu'elle connait, mais les mêmes yeux perçants, les mêmes cheveux blonds parfaitement coiffés, la même carrure droite, les mêmes pommettes hautes, les mêmes lèvres fines. Il a un sourire cependant qu'elle ne lui a jamais vu dans la vraie vie. Tu trouveras les mots, Coco. Au pire, si, tu lui fourres la photo sous le nez, ajoute-t-elle en lui rendant le médaillon, qu'elle referme avant de le glisser dans la main inerte de son cousin. Ça lui ressemble. Faut tenter. Mais prends ton temps. Tu sais où le trouver, de toute façon, maintenant. Elle se mord la lèvre inférieure, peu assuræ à l'idée de croiser Kai dans l'avenir proche. Tant que Cosme ne lui a pas parlé, elle ne pourra rien dire, rien faire, mais elle sait qu'elle aura bien trop de mal à agir normalement. Plus qu'à éviter leur fan number one.

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life if beautiful - - I know that it hurts sometimes, but it's beautiful Workin' every day, now you bleedin' through your cuticles Passin' through a portal as you're just sittin' in your cubicle
Cosme Brynjolf
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Cosme, t'as jamais à être désolé pour tes émotions. Particulièrement pas maintenant. Il grimace, secoue la tête. Il sait que Vanja a raison, ce n’est pas pour autant qu’il se sent mieux. Il sait que si les rôles avaient été inversés, il lui aurait dit exactement la même chose. Mais il n’arrive pas à se tenir aux mêmes standards, il sait qu’il va regretter s’être laissé aller à ce point. Jamais, la voit-il signer du coin de l’oeil. Il n’a jamais su quoi faire de toutes ses émotions, il aurait bien aimé avoir un guide à suivre pour ce genre de moments. Quelque chose qui lui explique ce qu’il est censé ressentir en tombant nez à nez avec quelqu’un qui ressemble trait pour trait à un père qu’il n’a jamais connu.
Il finit par lui remontrer la photo, et même s’il déteste cette sensation, celle de trop en montrer, de trop se dévoiler, même si c’est aux yeux de Vanja, qu’elle le connaît par coeur de toute façon. Il reste silencieux, se concentre sur sa respiration, il essaye de se calmer un peu et il réussit, étonnamment. Tu trouveras les mots, Coco. Au pire, si, tu lui fourres la photo sous le nez, ajoute Vanja en lui tendant le médaillon, qu’il récupère avec un léger sourire. Il n’est pas sûr de trouver les mots ; au contraire, même, il est plutôt persuadé qu’il va être incapable de dire quoi que ce soit. Est-ce qu’il devrait lui écrire une lettre ? Il a toujours été plus à l’aise à l’écrit, parce qu’il a le temps de se poser, de réfléchir, de savoir quoi dire. Quand il parle, ses pensées s’embrouillent souvent, surtout lorsque le sujet est important. Et en plus, lorsqu’il parle à des personnes qui ne savent pas signer, il y a aussi la peur de ne pas entendre ce qu’on lui dit, ou d’entendre seulement une partie, de mal interpréter. C’est toujours quelque chose qui l’angoisse particulièrement, surtout si ce qu’il a à dire est important. Et il n’a pas le souvenir d’avoir déjà eu quelque chose d’aussi important à communiquer à quelqu’un. Sauf peut-être lors de son coming out.
Ça lui ressemble. Faut tenter. Mais prends ton temps. Tu sais où le trouver, de toute façon, maintenant. Il hoche la tête, lentement. Une fois que la panique est un peu redescendue, il a l’impression d’avoir l’esprit un peu plus clair. Mais il sait que la moins pensée parasite risque de tout faire dérailler, à n’importe quel moment. Il reste silencieux un moment. Tu penses qu’il va revenir ? D’un coup, il a peur que ce Kai décide qu’au final, il n’aimait pas tant que ça ce bar, ou quelque chose du genre. Il ne sait pas ce qu’il ferait, s’il ne le voyait pas la prochaine fois qu’il viendrait écouter Vanja et son groupe. Il continuerait ses recherches, sûrement. Il ne pouvait pas faire comme si rien n’était désormais. Tu connais son nom de famille ? S’il veut commencer à fouiner, ça sera plus simple comme ça.
Après une nouvelle pause, il lève les yeux vers Vanja, l’air penaud. Il se sent toujours un peu coupable. Pardon. Je crois que je veux bien un câlin, au final ? Et il tend les mains vers elle, pas vraiment sûr de s’il mérite tout le soutien que Vanja lui a toujours prodigué. Et il espère sincèrement qu’elle sait qu’il ferait n’importe quoi pour elle.

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Vanja Brynjolf
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Accroupix, Vanja observe Cosme. Elle tente de ne pas le fixer pour autant, laisse glisser son regard sur la foule derrière eux, les rainures du parquet, les bagues qu'elle a aux doigts, la texture du pantalon de son cousin ou la tache d'alcool qui orne la porte la plus proche. Mais c'est forcé, c'est artificiel. Elle n'y peut rien, elle n'est pas très douæ pour cacher ses émotions, plutôt habituæ à les hurler à la gueule du premier humain qu'elle croise.
Cependant, elle a appris au fil des ans à faire avec les divers tempéraments de sa famille. Et de ses amiz. Elle a encore du mal parfois souvent à se restreindre, à réfréner ses ardeurs, mais elle s'améliore. Elle est tout particulièrement sensible à ce que ressentent ses adelphes et cousinz et elle sait pertinemment que ce n'est pas le moment, pour Cosme, qu'elle explose. Alors elle prend son mal en patience et se mordille la lèvre inférieure en forçant ses yeux à se balader pour ne pas peser sur les épaules du garçon.
Il a déjà assez à porter, à cet instant.
Quand Cosme s'exprime à nouveau, Vanja braque sur lui un regard vif, bien trop brusquement. Tu penses qu'il va revenir ? Un léger sourire vient flotter sur ses lèvres roses et elle hoche la tête. Elle est heureuxe de pouvoir, en cet instant, offrir une certitude à son cousin, et ça, c'en est une. Une promesse qu'elle peut lui faire, et elle n'en fait pas à la légère. Il rate quasiment aucun de nos concerts. S'il est pas là au prochain, il sera au suivant, lui assure-t-elle.
Ses yeux bleu-gris restent posés sur le visage de Cosme, légèrement teintés d'inquiétude. Tu connais son nom de famille ? Et le sourire s'évapore. Elle porte une main à ses cheveux et se gratte le haut du crâne en fouillant ses souvenirs. La première fois qu'elle a parlé à Kai lui revient en mémoire. Elle se souvient de la légère hésitation quand elle lui avait demandé son identité et, si elle n'en avait rien pensé à l'époque, ça lui fait désormais froncer les sourcils.
Mais non, non. Ce n'est pas possible. Il ne faut pas qu'elle commence à s'imaginer des choses improbables. C'est normal de ne pas vouloir donner son identité complète à la première blondasse croisée dans la scène pop-punk queer quand on est un vieux papi visiblement concerné de près malgré les apparences. Enfin, il doit pas être si vieux que ça, finalement, si c'est le géniteur de Cosme. En tout cas, elle est obligæ de répondre par la négative à la question.
Et elle voit les épaules de son cousin s'affaisser sous le poids de la déception. Un pincement au cœur la fait grimacer. Le monde est beaucoup trop compliqué. Iels ne sont que des enfants ballottés par les vents des Nornes. Et si, en général, Vanja n'est que trop heureuxe de se prêter à l'exercice de haute voltige, elle a du mal à supporter quand ça fait bobo aux gens qu'elle aime. Ca l'énerve. Elle sert les poings et les lèvres et contient la rage qu'elle transforme d'habitude en joie exubérante.
Elle voudrait bouffer tout le malheur du monde, y foutre un coup de dents acérées et pouf : y a plus. Pardon. Je crois que je veux bien un câlin, au final ? T'excuse pas, signe-t-elle à nouveau avant de passer les bras autour du cou de son cousin. Toute la fureur qu'elle ressent se transforme à son contact en chaleur. Elle fond comme glace au soleil, digne enfant d'un couple de feu et de glace. Elle l'enlace, carapace protectrice contre le gros vilain méchant monde.
Elle en profite même pour déposer un bisou sur le haut du crâne de Cosme, sur ses cheveux noirs qui sentent la maison (comme tous les Brynjolf). Puis elle s'éloigne un tout petit peu, un bras toujours accroché aux épaules carrées du jeune homme, et signe d'une main, un sourire en coin naissant sur ses lèvres, avec un peu d'hésitation malgré tout : Coco... En vrai. En vrai de vrai. T'as peut-être retrouvé ton père biologique. C'est cool, non ? Parce que, dans le fond, ça a quelque chose d'excitant sous la peur. C'est comme dans les livres les plus fous, un passé mystérieux qui refait surface par un enchaînement de coïncidences farfelues, une porte ouverte sur toutes les réponses aux questions non-dites.
Mais seulement si Cosme est d'accord.

@Cosme Brynjolf.............................  when you bring the storm (vanja) 1831119239


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