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PRETTY KITTEN ✿ COSME
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Bo Ellingboe
Bo Ellingboe
LÆRERTEAM Den som talar mycket säger sällan vad som är bra

tw : agression + jurons homophobes

encore une fois, bo s'était oublié. dans une salle de classe délaissée, il s'était installé à une table en bois, sur une chaise inconfortable, près d'une fenêtre qui donnait sur le lac : ainsi il bénéficiait de la lumière du soleil sans trop en souffrir, malgré sa condition vampirique. il avait ouvert ses livres dans l'intention affirmée d'avancer son devoir de soins et guérisons. il avait commencé à lire à propos du sujet, à noter quelques éléments importants sur ses parchemins, à remplir son plan... et puis il était parti sur une tangente. forcément : il avait été question du potentiel de l'hélianthème pour créer des amulettes efficaces face à de redoutables épouvantards, potentiel rapidement écarté par l'auteur de l'ouvrage, dont ce n'était pas là l'intérêt principal. mais pour bo, le mot évoquait la fleur jaune ou rose, la douceur d'un champ de plantes sauvages, et il avait été happé.
il avait ouvert d'autres livres, il avait cherché dans ses ouvrages de botanique, dans ses manuels moldus de jardinage. il avait noté des hypothèses à tester, il avait fait des croquis de pistil, il avait pensé à des alliages de plantes afin de mettre en exergue les propriétés de l'hélianthème. il avait imaginé d'autres usages face à la peur : si les épouvantards n'étaient pas sensibles à son charme, peut-être la fleur pouvait-elle servir dans l'élaboration de potions anxiolytiques. il s'était perdu dans ses recherches, oublié dans ses réflexions. il avait fallu que kentin le tire de là avec un ricanement mauvais. bo avait levé le nez, le visage taché d'encre : l'autre était penché par dessus son épaule et regardait ses dessins. il écrasa son index gras sur l'esquisse d'un pistil gonflé, étalant l'encre qui n'avait pas fini de sécher. si ça, c'est pas un truc de pédé. kentin secoua la tête, mimant une déception exagérée.
ça te suffit plus de faire des trucs de tapette là, à dessiner et à planter des fleurs, maintenant faut que tu salisses durmstrang avec ta pornographie? encore perdu dans ses pensées, bo avait regardé kentin avec perplexité, son regard effectuant des aller-retours entre le parchemin et la bouche mauvaise, tordue d'un rictus arrogant. pornographie? il lui fallut plusieurs secondes pour comprendre à quoi le pistil faisait songer un être comme kentin, et il ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel. c'est un pis... mais avant qu'il ne puisse continuer son innocente explication, kentin l'avait saisi au col et l'avait soulevé de sa chaise. la frêle silhouette de bo ne pouvait rien contre la carrure musclée de son adversaire. les yeux écarquillés, il observait son agresseur, flottant entre la peur et l'incompréhension. tu me prends pour un con? c'est ça?
évidemment, entre le roulement d'yeux et le ton docte qu'avait emprunté bo, comme à chaque fois qu'il se lançait dans de grandes explications sur sa passion, kentin avait pris cela pour un affront à son intellect. de toute façon, sauf si bo avait baissé les yeux et s'était mis à trembler, il n'aurait pas apprécié son attitude. saleté, gronda-t-il entre ses dents, et il laissa retomber bo sur sa chaise dans un choc d'une brutalité qui résonna à travers le couloir. il avait visiblement été moins discret qu'il n'aurait voulu : des bruits de pas résonnèrent par-delà la porte de la salle de classe et kentin étouffa un juron. avec une claque à l'arrière du crâne de bo, il détala à toute vitesse, laissant le jeune homme tremblant et confus.

@cosme brynjolf PRETTY KITTEN ✿ COSME 1809789749
j'espère que ça te va PRETTY KITTEN ✿ COSME 2689336249


- - to me where the wild things are is a place that exists in our minds ; it's a place of liberty and shamelessness. it can take a split second or a lifetime to find it but once you do, you'll be free
Cosme Brynjolf
Cosme Brynjolf
STYRKE I fara, behov och elände kräver det mod i bröstet
Cosme tape du bout de son stylo sur ses feuilles de cours, incapable de se concentrer sur ce qu’il y a écrit dessus. Il est dans la bibliothèque depuis une bonne heure maintenant, mais il n’a juste pas la tête à réviser, peu importe combien de fois il essaye de s’y mettre. Il finit toujours par se perdre dans ses pensées, les yeux perdus dans le vague, regardant par la fenêtre. Les jours commencent à rallonger, et bientôt la nuit ne prendra la place du jour que pendant quelques petites heures. Les températures commencent également à remonter, même s’il fait toujours froid à Durmstrang, peu importe la période de l’année. Les murs de l’établissement sont froids, littéralement et figurativement. Cosme n’aime pas Durmstrang, et plus vite il pourra quitter cette école, mieux il s’en portera. Il pense finir son diplôme actuel, et pour l’instant il se demande s’il n’irait pas se spécialiser avec un diplôme d’enseignement à l’université de Göteborg. Il aimerait bien pouvoir reformer l’école de fond en comble, parce qu’elle lui semble complètement arriérée, et il ne comprend pas pourquoi son point de vue semble si radical, pourquoi les professeurs semblent pour la plupart contents de perpétuer des traditions complètement stupides.

Il pousse un long soupir et range ses affaires, frustré par son incapacité à se concentrer. Il réessayera demain, aujourd’hui il sent qu’il ne réussira à rien. Il n’arrête pas de repenser à Kai, et à la discussion qu’ils ont eu, il y a quelques semaines de cela. Cosme a eu autant de réponses à ses questions qu’il a eu de nouvelles interrogations, ce soir-là. Quelques pièces du puzzle semblent s’être emboîtées les unes les autres, mais il y a tant de zones d’ombre que ça lui fait un peu peur, qu’il se demande s’il veut vraiment apprendre toute la vérité. Une partie de lui est beaucoup trop curieuse, il veut savoir ce qui s’est passé avec sa mère, pourquoi est-ce que des gens étaient prêts à aller assassiner Kai et à kidnapper sa femme. Et qu’est-ce qui s’est passé avec lui, à sa naissance. Ils ont du se dire que les Brynjolf ramasseraient n’importe qui. N’importe quoi. Ça le frustre, ça l’énerve, de ne pas savoir. Il a passé toute sa vie sans savoir, mais il ne pensait pas avoir des fragments de réponses un jour, alors ça lui allait parfaitement. Maintenant, il n’avait qu’une petite partie des informations, et ce n’était clairement pas mieux.

Il sort de la bibliothèque, avec l’intention de se diriger vers l’extérieur de l’école, profiter encore un peu du soleil avant de devoir rejoindre son dortoir pour la nuit. Marchant dans les couloirs, du bruit dans l’une des salles sur sa droite le fait s’arrêter. Clairement pas du bruit que l’on devrait entendre dans une salle de classe, et les éclats de voix lui font accélérer le pas. Il a à peine le temps d’ouvrir la porte de la salle qu’un gars en sort en trombe, le bousculant au passage. « Eh c’est quoi ton problème ? » Crie-t-il alors que l’autre continue de courir sans se retourner. Cosme jette un regard dans la pièce, et il y voit Bo, assis sur une chaise, l’air complètement retourné. Il se précipite à l’intérieur, ferme la porte. Il n’a pas vraiment besoin d’un dessin pour deviner ce qui a pu se passer. « Hey Bo ? Ça va, il s’est passé quoi ? » En tout cas, ça a vraiment l’air de l’avoir secoué. « Tu veux que je le rattrape pour lui dire deux mots ? » Il ne plaisante qu’à moitié, mais s'il le rattrape, il n'aura probablement pas envie de faire que lui parler.


we take our places in the dark
and turn our hearts to the stars ▬ tried to color inside their lines, tried to live a life by design, i just wanna be myself i can't be someone else, be this be that, i've heard it before, i've heard it all before.
Bo Ellingboe
Bo Ellingboe
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les voix qu'il entend, qu'il devine au niveau de la porte de la salle de classe, ne forment qu'un son sans cohérence à ses oreilles sonnées. bo reste immobile, le dos raide sur sa chaise, les yeux écarquillés. hey bo ? ça va, il s’est passé quoi ? le timbre est familier, il ancre bo à la réalité et peu à peu, il reprend pieds. son regard se focalise sur cosme, détaille les traits de son ami, et il expire lentement par le nez, ses narines dilatées par la peur. tu veux que je le rattrape pour lui dire deux mots ? ce sont ces mots qui le font totalement atterrir et il attrape le poignet de cosme en secouant la tête. non, non, non, laisse... il manque d'ajouter "j'ai l'habitude", mais il se retient à temps, persuadé que cela aura l'effet inverse de ce qu'il souhaite.
il force un sourire sur ses lèvres et relève le regard vers son ami. pour la première fois, il le voit vraiment. cosme. prononcer ce nom rassurant l'aide et le sourire se fait plus sincère, plus naturel sur ses lèvres brunes. ses yeux perdent progressivement leur voile d'incertitude. merci, cosme, ajoute-t-il enfin en se redressant un peu sur son siège. il se met à ranger ses affaires, comme s'il avait honte des croquis éparpillés sur la table. quand bien même son cerveau rationnel sait que kentin n'est qu'un crétin, le choc de la rencontre lui embrouille les idées et son instinct va toujours à la honte, grande patronne de ses émotions. il a le regard qui fuit et les gestes précipités.
c'est kentin, il est... enfin, tu sais bien. il soupire et hausse les épaules, défaitiste, pas près à affronter ses démons pour leur couper la tête. une fois tous les papiers en (dés)ordre dans son sac, bo se lève et offre un sourire franc à son ami. mais je suppose que t'entendre arriver lui a fait peur. c'était trois fois rien. le pire, c'est que ce n'est pas faux. aux mains de kentin et d'autres, il a subi bien des traitements plus ardus à endurer que cette brève rencontre avec un bully de bas étage. son sac glisse sur son épaule et il fait un pas vers la porte. je... il hésite. la fuite en avant reste son premier réflexe. il pivote sur ses talons et fait face à cosme, qui l'a toujours encouragé, dont la force lui sert d'exemple. il fait face à cosme et lui offre un petit sourire, penaud cette fois, le sourire d'un enfant fatigué. je préfèrerais ne pas rester ici, avoue-t-il, une candeur qu'il a du mal à atteindre et à exprimer en temps normal, une candeur qu'il travaille et qu'il cultive, qu'il nourrit et qu'il arrose. et je veux pas t'embêter, tu avais probablement des choses à faire !

@cosme brynjolf désolæ c kk PRETTY KITTEN ✿ COSME 2689336249


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Cosme Brynjolf
Cosme Brynjolf
STYRKE I fara, behov och elände kräver det mod i bröstet
Le regard d’abord lointain de Bo se pose sur Cosme, et celui-ci ne peut que remarquer à quel point son ami à l’air perturbé par ce qui vient de se passer. Et même si Cosme n’a pas pu entendre les mots qui ont été échangés, il n’a pas vraiment besoin que Bo les lui répète pour s’en faire une idée globale. « Non, non, non, laisse... » Lui dit Bo en lui attrapant le poignet, et Cosme se laisse faire. De toute façon, le gars est probablement loin à l’heure qu’il est, et il ne se risquerait pas à laisser Bo tout seul juste pour aller crier sur un imbécile. Cosme vient poser brièvement son autre main sur celle de Bo sur son poignet, pour le rassurer, si ça peut l’aider d’une quelconque façon. Bo l’appelle, et il répond à son sourire par un autre en hochant la tête. Il a l’impression que l’autre sorcier est encore loin, perdu dans ses pensées, pas réellement dans le présent, et Cosme ne peut qu’attendre qu’il réatterrisse, pour s’assurer qu’il aille bien. Malgré sa précédente réponse, il voit bien qu’il est secoué. « Merci, Cosme, » lui dit-il finalement, et Cosme secoue la tête. Il n’a pas fait grand-chose, il est juste passé dans le coin par hasard et s’est trouvé devant la porte au bon moment. Il le lâche et Bo, comme venant de se rendre compte de tout ce qu’il a laissé sur sa table, se met à ranger ses affaires. Cosme ne les avait même pas remarqué, et a à peine le temps d’apercevoir quelques dessins avant que ceux-ci ne disparaissent dans le sac du garçon. « C'est Kentin, il est... enfin, tu sais bien. » Cosme laisse échapper un grommellement en réponse, il croyait bien avoir reconnu sa dégaine d’ahuri de loin.
« C’est un con, » répond-il simplement, parce qu’il n’y a pas grand-chose d’autre à ajouter. Quoiqu’il ait pu dire à Bo, ses paroles ne valaient rien. Mais il sait aussi que ce n’est pas aussi simple, et que ce n’est pas parce que c’est un imbécile fini que ce qu’il a pu dire n’a pas fait mal, ne l’a pas blessé. Il ne sait pas exactement sur quoi l’idiot a basé son attaque cette fois, mais il s’y connaît un peu trop, en termes de harcèlement. Cosme ne connaît que trop bien ce sentiment, cette honte, colère et frustration. Il a reçu sa dose d’insultes, surtout pendant son adolescence, des insultes homophobes et transphobes auxquelles il ne savait pas forcément comment répondre, alors il essayait d’ignorer, mais ça ne marchait pas, pas vraiment. Ces insultes se sont un peu calmées, ces derniers temps, parce que depuis quelques années, il a commencé à riposter, et ses harceleurs ont pu découvrir qu’il avait des griffes, et qu’il n’hésitait plus à s’en servir. Alors en général, on le laisse tranquille maintenant, ils ont trouvé d’autres cibles, moins dangereuses. Et Cosme essaye de les aider, ces plus jeunes ou ceux qui s’affirment moins que lui, parce que c’est ce qu’il aurait aimé qu’on fasse pour lui, et que de toute façon, lui, il peut encaisser, plus ou moins. Oh, elles l’atteignent, les insultes, elles le blessent, mais il a appris qu’il préfère ça plutôt que de rester silencieux et d’observer en silence pendant que d’autres se font harceler. De toute façon, son coming-out n’a pas pu passer inaperçu, pas dans un institut comme Durmstrang, où tout le monde se connaît et grandi ensemble. Se cacher n’aurait servi à rien, et il en avait assez de raser les murs. N’empêche, Kentin ferait mieux de ne pas croiser Cosme pendant quelques jours.
« Mais je suppose que t'entendre arriver lui a fait peur. C'était trois fois rien. » Cette fois-ci, Cosme secoue vigoureusement la tête alors que Bo se lève de sa chaise. « Non, c’était pas rien. Il a pas à te traiter comme ça, et tu devrais pas avoir à t’habituer à ce genre de comportements. » Parce que c’est ça qu’il entend, derrière les mots de son ami, une habitude. Il en a vu d’autres. Ça aurait pu être pire. Et ce n’est pas normal. Si Cosme avait une once de confiance en l’administration de l’école, il lui dirait même d’aller se plaindre, même s’il savait que Bo refuserait sûrement. Mais de toute façon, il savait d’expérience que ça n’aboutirait pas. Et il sait, plus ou moins, ce qui se passe dans la tête de Bo, en ce moment. Il l’a vécu, pendant de longues années. Cette envie de se faire le plus petit possible, que plus personne ne le remarque, que s’il n’y pense plus, il pourrait presque faire comme si ça n’avait pas existé. Jusqu’à la prochaine fois. Ça lui fait bizarre, de se dire qu’on puisse avoir peur de lui, désormais. Il ne s’y habitue pas vraiment. Mais il faut dire que quand il a une dent contre quelqu’un, ça peut déraper très vite, surtout si la personne en face n’essaye pas d’apaiser la situation. Il ne se considérerait pas comme quelqu’un de violent… mais disons qu’il a déjà fini à l’infirmerie quelques fois.
« Je... » Bo fait un pas vers la porte, s’arrête, se retourne vers Cosme. « Je préfèrerais ne pas rester ici, » dit-il, et Cosme hoche la tête en réponse, comprenant parfaitement. « Et je veux pas t'embêter, tu avais probablement des choses à faire ! » C’est à son tour d’hésiter. Il ne veut pas imposer sa présence, mais il ne sait pas si Bo a réellement envie d’être seul ou s’il a juste peur de le déranger. « Tu m’embêtes pas. Et j’ai rien à faire, j’étais déjà en train d’ignorer toutes mes responsabilités avant de te tomber dessus. » Dit-il en riant. Les examens de fin d’année peuvent encore attendre quelques semaines, Cosme est incapable de travailler avant le tout dernier moment. « Je comptais aller passer le temps dans le parc, faire un tour du côté du lac. Tu peux venir, si tu veux, c’est toujours plus agréable avec un ami. » Souvent, il a du mal à se rappeler que Bo est plus âgé que lui. La façon dont il agi, dont il se comporte, fait en sorte que Cosme a envie de veiller sur lui, de s’assurer qu’il aille bien. Et de montrer les crocs à quiconque essayerait de s’en approcher pour lui faire du mal.


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Bo Ellingboe
Bo Ellingboe
LÆRERTEAM Den som talar mycket säger sällan vad som är bra
non, c’était pas rien. il a pas à te traiter comme ça, et tu devrais pas avoir à t’habituer à ce genre de comportements. bo soupire. il est habitué à cette situation : il est habitué à se faire malmener, habitué à se laisser faire (persuadé, dans le fond, qu'il le mérite), habitué à ce qu'un.e autre le sauve des griffes d'un sort plus cruel. il a moins l'habitude que ce soit la voix de cosme qui l'aide à retrouver son centre de gravité, moins l'habitude de la colère empathique qu'il ressent dans le ton de son ami. en général, c'est vigga qui lui sert de guerrière protectrice, et elle n'est que rage fureur outrage violence quand elle met la main sur celleux qui ont osé toucher à bo.
incapable d'affronter ce que tout cela réveille en lui, le jeune ellingboe se tourne vers la porte de la salle de classe. sac sur l'épaule, tête rentrée dans le cou, il est prêt à fuir en avant, encore et toujours. l'aura de cosme dans sa périphérie le retient. il inspire - l'arôme musqué du brynjolf lui parvient aux narines - il expire - l'anxiété filtre dans l'oxygène qu'il rejette. il explique à cosme qu'il ne veut pas rester ici, ose s'ouvrir à lui avant de refermer immédiatement cette porte, honteux d'avoir osé l'entrouvrir. c'est encore cosme qui retient le battant de cette métaphore, empêche le mécanisme de s'enclencher dans le loquet. tu m’embêtes pas. et j’ai rien à faire, j’étais déjà en train d’ignorer toutes mes responsabilités avant de te tomber dessus. un véritable sourire amusé étire les lèvres de bo qui relève la tête vers son ami.
il le regarde : il regarde l'éclat joueur dans ses yeux sombres, l'ondulation de sa gorge en rythme avec son rire, la fossette qui se creuse dans ses joues. il l'écoute : cette mélodie qui cascade entre eux, cette voix assurée mais ni méprisante ni ignorante, cette respiration sereine qui génère un sentiment de sécurité. je comptais aller passer le temps dans le parc, faire un tour du côté du lac. tu peux venir, si tu veux, c’est toujours plus agréable avec un ami. le sourire de bo s'agrandit, fleurit véritablement et dévore le terreau de son visage. il réajuste son sac sur épaule avant de hocher de la tête : ce serait avec plaisir, souffle-t-il avant de reculer, avant d'écouter trop la voix qui lui crie de disparaitre dans son terrier.
il prend même l'initiative de quitter la salle de classe et parcourt les couloirs vers les escaliers en colimaçon qui parcourent l'institut de haut en bas, de long en large. je n'avais pas prévu de sortir, j'espère qu'il ne fait pas trop froid parce que je n'ai pas pris mon écharpe ! il change de sujet, autant parce qu'il refuse de prendre tout l'espace avec sa malencontreuse rencontre que parce qu'il est mal à l'aise. il voudrait tant se déplacer avec l'assurance dont fait désormais preuve cosme, qu'il l'a vu déployer développer diriger son énergie vers un futur plus joli. il voudrait suivre son exemple, s'inspirer de lui et de vigga et de genya, mais il n'arrive pas à se départir de sa nature de vampire de tortue : toujours, il finit par se cacher dans sa carapace. pour une fois, il tente de sortir la tête et d'affronter le monde.
en compagnie de cosme, c'est tout de suite plus facile.

@cosme brynjolf je suis tellement dsl du délai PRETTY KITTEN ✿ COSME 3142966241PRETTY KITTEN ✿ COSME 3142966241 j'espère que ça te va PRETTY KITTEN ✿ COSME 3503528440PRETTY KITTEN ✿ COSME 3581621498


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Cosme Brynjolf
Cosme Brynjolf
STYRKE I fara, behov och elände kräver det mod i bröstet
Bo soupire, semble gêné. Il manque même de s’enfuir, mais Cosme n’a pas envie de le laisser s’échapper comme ça. Ou plutôt, il n’a pas envie de laisser Bo tout seul, parce que malgré tout ce qu’il lui dit, le demi-vampire semble secoué par ce qui vient de se passer. Et Cosme veut juste s’assurer que son ami va bien. Il s’inquiète un instant, il ne veut pas être lourd, trop collant, si jamais Bo a besoin d’être seul, mais… il a du mal à lâcher prise, comme toujours. Il essaye de le rassurer, de lui dire qu’il ne l’embête pas, en espérant qu’il le croie. Si jamais Bo disparaissait en refusant sa proposition, Cosme n’arriverait probablement pas à penser à autre chose de la journée. Mais il n’avait apparemment pas à s’en faire, parce que le visage  de Bo s’illumine au moment où Cosme lui propose de l’accompagner dans le parc. Ce sourire lui va beaucoup mieux que la mine triste et effrayée qu’il affichait quelques secondes auparavant.
« Ce serait avec plaisir, »  lui dit-il, et Cosme lui répond par un sourire. Bo part en premier, et Cosme lui emboîte le pas, essayant d’oublier l’incident qui vient de se produire. Ils se dirigent vers l’extérieur, le silence s’étirant entre eux avant que Bo ne le brise : « Je n'avais pas prévu de sortir, j'espère qu'il ne fait pas trop froid parce que je n'ai pas pris mon écharpe ! » Cosme laisse échapper un petit rire et hoche la tête. Il n’arrive pas vraiment à oublier l’air apeuré sur le visage de son ami, quelques minutes plus tôt, et s’il n’a jamais été particulièrement doué en ce qui concerne les relations sociales, il n’a pas besoin d’être devin pour comprendre que Bo n’a pas envie d’en parler. Peut-être même qu’il est gêné, que Cosme l’ait vu dans cet état. Dans tous les cas, même s’il a envie de lui demander comment il va réellement, le styrke se doute que la meilleure chose qu’il puisse faire pour l’aider, c’est de lui changer les idées pour passer une bonne après-midi. « Je crois que ça va, dit-il en faisant comme s’il n’avait rien remarqué. Et puis au pire, j’ai pas spécialement froid, alors je pourrais te prêter la mienne. »
Ils descendent les escaliers en colimaçons et arrive finalement dans le parc du domaine de l’institut. Cosme a beau avoir une dent contre Durmstrang et ses institutions, il mentirait s’il disait qu’il n’appréciait pas le cadre dans lequel les cours étaient donnés. C’était réellement un lieu magique, dans tous les sens du terme. Il adore le calme qui peut régner à certains endroits du parc, il adore autant les longues nuits d’hiver et les aurores boréales, que les journées estivales interminables. Certains endroits étaient encore recouverts de neige. Le mois de mars était déjà bien avancé, mais Durmstrang se trouve tellement loin au nord que les températures restent basses une majorité de l’année.
« Tu veux aller où ? Le lac ? Ou retourner à l’intérieur, en fait ? » Demande Cosme en riant. Certes, l’endroit peut être enchanteur, mais pour sa part, il connaît le parc quasiment dans ses moindres recoins, après toutes ces années. « Ou on peut aller essayer de chercher des Botrucs dans la forêt. Y en a pas mal en ce moment, » ajoute-t-il, réfléchissant à voix haute. Il a toujours adoré les créatures magiques, même les Botrucs, que beaucoup trouvent ennuyeux. Cosme lui, adore leur capacité de camouflage. Ils n’auraient même pas besoin de s’aventurer loin dans la forêt pour en trouver, et ils sont totalement inoffensifs. Et puis, peut-être que Bo arrivera à se changer les idées comme ça.



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Bo Ellingboe
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au plus grand soulagement de bo, cosme mord à l'hameçon - bien qu'il ne doute pas un instant que ce soit volontaire plutôt qu'une réelle confiance en la désinvolture affichée du demi-vampire. plutôt que de s'attarder sur l'événement qui les a réuni ce jour, il enchaîne sur le sujet le plus passionnant que bo ait trouvé pour embrayer : la météo. « je crois que ça va. et puis au pire, j’ai pas spécialement froid, alors je pourrais te prêter la mienne. » bo rougit légèrement quand cosme lui propose de lui prêter son écharpe, et il est soudainement soulagé d'être légèrement devant son ami pour que sa réaction inappropriée passe inaperçue. il troque la chaleur qui lui brûle doucement l'abdomen contre un rire à peine forcé. « le fameux tempérament de feu de ta famille ? » il tourne la tête vers cosme, mine amusée, avant de se diriger à nouveau vers la sortie de l'institut.
après les escaliers, ce sont les gigantesques portes qu'il leur faut franchir, mais tous deux connaissent par cœur tant les murs de ce bâtiment que ses passages secrets ou les us et coutumes qui dirigent la valse du quotidien de ses habitants. rapidement, les deux garçons se retrouvent dans le parc qui entoure durmstrang. au creux de la mer déchaînée, cette île est comme un lac de verdure - pour le plus grand plaisir de bo, qui ne se lasse pas d'explorer la flore des environs. qu'il s'agisse de la forêt - ses grands arbres, ses lierres colorés, sa lumière filtrée par la canopée -, le parc - son herbe drue, ses fleurs sauvages, les potagers et serres qui le parsèment -, les alentours du lac - ses plantes aqueuses aux coloris si particuliers, les conditions de possibilité réunies grâce à l'humidité -, le port - les parasites qui se faufilent entre les crevasses, autour des poteaux et sur les cordes qui relient les navires au ponton -, bo a étudié toute la nature. mais, chaque année, saison après saison, sans s'en lasser, il continue à explorer, se perdant parfois lors de longues balades botaniques. il réunit des échantillons, note ses observations, se perd dans la solitude contemplative de sa passion botanique.
une fois n'est pas coutume, il s'aventure ici en compagnie d'un autre sorcier. il ignore globalement ce qui se fait, dans ce genre de situation. avec vigga, il sait qu'il n'a qu'à la suivre, tenter de rester à son niveau alors qu'elle fuse, à droite, à gauche, se perdant en gestes brusques et regards sombres. avec cosme, il sait que ce sera différent et il est impatient de le découvrir. mais il n'avait pas compté sur le fait que son ami lui demanderait aussi d'être force de proposition, à lui qui a tant l'habitude de se laisser porter par le courant. « tu veux aller où ? le lac ? ou retourner à l’intérieur, en fait ? ou on peut aller essayer de chercher des botrucs dans la forêt. y en a pas mal en ce moment. » bo pivote sur ses talons pour faire face à cosme. son expression sereine se teinte d'une fine couche d'anxiété. « oh, mais tu avais prévu, euh... comme tu veux ! » il ne peut s'empêcher de bredouiller ces quelques mots, tout à coup à nouveau persuadé de déranger son ami.

@cosme brynjolf PRETTY KITTEN ✿ COSME 1189969833


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Cosme Brynjolf
Cosme Brynjolf
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« Le fameux tempérament de feu de ta famille ? » Lui répond Bo, et Cosme se contente de hausser les épaules en laissant échapper un petit rire. Peut-être, qui sait. Même si, scientifiquement parlant, il en doute. Cosme n’a jamais été très sensible au froid, plutôt le contraire. L’été ne le dérange pas non plus cela dit, du moins pas l’été scandinave, en dehors des vagues de chaleur. Par contre, les rares fois où il a passé quelques vacances d’été à l’étranger, clairement, il s’est dit qu’il faisait beaucoup trop chaud dans ces pays du sud.
« On passait tout notre temps dehors, petits, répond-il. Même en hiver, on allait jouer dans la neige… on devait toujours nous ramener à l’intérieur avant qu’on ne soit frigorifiés. » Il continue de parler, de choses et d’autres alors qu’ils se dirigent vers l’extérieur. Il se demande comment leurs parents ont fait pour les supporter, quand cette bande de garnements s’est mis à marcher. Et pire, quand iels ont atteint l’adolescence. D’aussi loin qu’il se souvienne, Cosme a toujours été collé aux basques de ses cousin.e.s, en particulier Vanja. Il la suivait comme son ombre, si elle allait quelque part, on pouvait parier qu’il n’était pas loin. Si elle décidait de sortir dans la neige au milieu du mois de janvier, Cosme se retrouvait dans la neige également, jusqu’à ce qu’un adulte, ou Vaughn, les rattrape par le col pour les ramener à l’intérieur.
Mais il n’était pas quelqu’un qui prenait des initiatives, à l’époque, bien au contraire. Sa timidité et son anxiété maladives, qu’il n’avait que récemment réussi à dompter un tant soit peu, l’empêchait d’agir sur ses impulsions. Il se sent tellement mieux depuis qu’il a réussi à se débarrasser du poids du regard des autres. Il se sent tellement vivant.
Ils arrivent dehors. Cosme se retourne régulièrement, pour s’assurer que Bo le suit bien et qu’il ne lui a pas faussé compagnie au détour d’un couloir. Il faut dire qu’il est tellement silencieux, tellement discret, que Cosme se dit que ça aurait pu totalement arriver. Ils se dirigent vers le parc, vers le lac, sans vraiment réfléchir, Cosme laisse ses pas le guider. De toute façon, ils ne risquent pas de perdre de vue la silhouette de Durmstrang, imposante, protectrice et menaçante.
Finalement, il demande à Bo ce qu’il veut faire. Et lorsqu’il se retourne vers son ami, il est interloqué par le changement d’émotions qu’il peut voir sur son visage. Si Bo semblait plutôt calme, la question semble le prendre par surprise. Cosme, n’ayant pas l’habitude de parler autant, n’ayant pas vraiment l’habitude d’être le bavard dans la conversation, s’est demandé plusieurs fois s’il l’embêtait, ou si Bo trouvait ses anecdotes ennuyantes… Mais il a simplement l’air d’être aussi discret qu’une petite souris.
« Oh, mais tu avais prévu, euh... comme tu veux ! » Bredouille-t-il, arrachant un nouveau sourire à Cosme. Il y a quelques années, il aurait pu se retrouver exactement à la même place que Bo. Les deux garçons n’auraient alors pas eu grand-chose à se raconter. « On peut rester là aussi, de toute façon je doute qu’on trouve quoi que ce soit de nouveau ou intéressant dans le parc, » dit Cosme en secouant la tête. Pour quelqu’un qui n’a jamais mis les pieds à l’institut, l’endroit doit sûrement être magnifique, exceptionnel, mystérieux… mais pour eux, élèves depuis plus de dix ans, tout est familier, rien n’est inattendu. Cosme se dirige alors vers un petit banc non loin, avec vu sur le lac, et s’y assoit, invitant implicitement Bo à s’y asseoir. Il attend quelques secondes, essayant de se retenir de fixer Bo, qui a l’air assez nerveux comme ça. Cosme se demande ce qu’il peut dire, semblant être arrivé au bout de ses sujets de conversations d’urgence. Puis, il se tourne vers l’autre étudiant.
« Bo, dis-moi ce qui te passe par la tête, là, maintenant. » Dit-il avec un petit sourire, l’esprit joueur. Parce qu’il a envie de l’entendre parler. Il a envie d’en entendre plus sur Bo, évidemment, mais il a surtout envie d’entendre sa voix.


we take our places in the dark
and turn our hearts to the stars ▬ tried to color inside their lines, tried to live a life by design, i just wanna be myself i can't be someone else, be this be that, i've heard it before, i've heard it all before.
Bo Ellingboe
Bo Ellingboe
LÆRERTEAM Den som talar mycket säger sällan vad som är bra
« On passait tout notre temps dehors, petits. Même en hiver, on allait jouer dans la neige… on devait toujours nous ramener à l’intérieur avant qu’on ne soit frigorifiés. » Bo sourit. Il tente de se représenter le tout petit Cosme, son visage bouffi par l'enfance, son nez rosi par le froid, au milieu de la marmaille des Brynjolf. Il n'en connaît pas beaucoup, des Brynjolf, mais il les a toustes déjà aperçu.e.s, de ci, de là, à Durmstrang ou aux événements des Douze Familles. Iels ont toujours détonné parmi la noblesse si bien rangée – si bien dressée. Il se rappelle, dans son enfance, quand il les regardait, rêveur, avant que sa mère ne lui intime d'un regard de retourner à sa place. Il devait se placer juste derrière elle, sur le côté, de manière à ce que l'on ne voit que la moitié de son visage dans le sillage des jupes maternelles. Il devait redresser le menton, avoir le dos si droit que la colonne lui faisait mal, et sourire. Toujours sourire.

Plus les années ont passé et plus il a eu du mal à coller cette expression factice sur son visage. Désormais, quand il doit être en représentation sociale, il sent chaque seconde qui s'écoule et ses joues lui font mal, mal, si mal à force de sourire. Rien à voir avec le véritable sourire dessiné sur ses lèvres alors qu'il approche de la forêt de l'île, aux côtés de Cosme. Un sourire qu'il a mis des années à se réapproprier. Un sourire fragile. Un sourire qui s'écroule de ses lèvres quand il doit prendre une décision alors qu'il ne s'y attendait pas. « On peut rester là aussi, de toute façon je doute qu’on trouve quoi que ce soit de nouveau ou intéressant dans le parc, » tente de le rassurer son ami, et Bo fronce les sourcils. Rien d'intéressant ? Oh, comme Cosme se trompe... Mais il est vrai que, le plus intéressant, dans l'immédiat, ce ne sont pas les fleurs qui commencent à éclore alors que la température se radoucit.

Perdu dans ses pensées, pensées qui fusent et l'envahissent dans l'anxiété du moment, il laisse les secondes s'écouler jusqu'à ce que Cosme reprenne la parole : « Bo, dis-moi ce qui te passe par la tête, là, maintenant. » Bo inspire, l'air se bloque dans sa gorge et il manque de s'étouffer, balbutie, son regard fuit. Impossible qu'il avoue que, dans sa tête, là, maintenant, il n'y a que CosmeCosmeCosmeCosmeCosmeCosmeCosme et une fleur printanière aux pétales roses dans les cheveux noirs de Cosme et le sourire de Cosme allongé dans l'herbe dans une clairière et le soleil timide qui éclaire les yeux noirs de Cosme et le rire de Cosme et Cosme grimpant dans les arbres et leurs mains qui se frôlent en tentant d'attraper le même Botruc... Impossible. Il finit par souffler : « Oui, des Botrucs, il en faut pour le cours, ils doivent être de sortie... » Mais il est si peu convaincu qu'il en devient peu convaincant et il sent ses joues rosir malgré son teint foncé, il sent le sang lui monter aux oreilles et sa température interne grimper. Oh oh.

@Cosme Brynjolf PRETTY KITTEN ✿ COSME 3581621498


- - to me where the wild things are is a place that exists in our minds ; it's a place of liberty and shamelessness. it can take a split second or a lifetime to find it but once you do, you'll be free
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