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boys will be bugs (bo)
2 participants
Cosme Brynjolf
Cosme Brynjolf
STYRKE I fara, behov och elände kräver det mod i bröstet
Cosme se glisse à l'intérieur des serres de Durmstrang, retient son souffle en refermant la porte derrière lui. Il a beau savoir qu'il est plus ou moins autorisé à venir ici, il a toujours l'impression de briser un interdit. Ce qui n'est pas vraiment pour lui déplaire, en réalité. S'il peut profiter de ce sentiment d'adrénaline sans risquer de se faire coller par un membre du personnel de Durmstrang, ça lui va très bien. Mais étant donné qu'il vient rejoindre l'un de ces membres du personnel... Eh bien, il suppose qu'il ne peut rien lui arriver.

Cosme avait attendu la fin de la précédente année scolaire avec appréhension. Il ne saurait trop dire à quel moment il a commencé à autant s'attacher à Bo, et il peine parfois encore à comprendre comment ses sentiments peuvent être réciproques. Et puis, il s'est rendu compte que Bo allait finir ses études. Quitter Durmstrang, bien avant lui. Certes, ils pourraient toujours se voir les week-ends et pendant les vacances, mais ce n'est pas pareil. En plus, les téléphones portables ne marchant pas à Durmstrang, ils auraient été obligés de s'envoyer des hiboux... L'institut est un endroit frustrant et anxiogène pour Cosme, sentiment qui s'est exacerbé après le départ de Vanja, et celui de Sirrush. La présence de Bo lui a été si réconfortante qu'il ne pouvait qu'être déçu à l'idée qu'il parte.  

Mais il n'est pas parti. Il a réussi à avoir un stage, assistant de la professeure de botanique.  Et donc, à rester à l'institut. Cosme n'aurait pas pu rêver mieux.
Il peine à se rendre compte qu'il est actuellement en train d'aller rejoindre son copain au fond des serres de l'école, loin des regards, rien qu'eux deux. Bo lui a donné rendez-vous, vérifiant au préalable que la serre ne serait pas utilisée par des classes d'étudiants avant plusieurs heures. Cosme navigue dans les allées de la serre, entre les plantes magiques plus étonnantes les unes que les autres de par leurs couleurs, propriétés, odeurs, ou même que de par les bruits qu'elles faisaient lorsqu'on les dérangeait...
Il ne lui faut pas longtemps pour repérer la silhouette de Bo, qui semble affairé auprès de ses plantes adorées. Un sourire s'affiche instantanément sur les lèvres de Cosme, qui comble rapidement la distance qui les sépare. Il vient directement se coller contre le dos de Bo, qui le dépasse de quelques centimètres, il passe ses bras autour de Bo pour le tirer à lui dans un câlin qu'il a attendu toute la matinée.

« Coucou, » lui dit-il simplement, savourant le contact. Cosme ne s'est jamais considéré comme quelqu'un de tactile, bien au contraire et au grand désespoir de certains membres de sa famille. Pourtant, avec Bo, il se retrouve toujours collé à lui, ses mains recherchent toujours les siennes.
Il jette un regard par-dessus l'épaule de Bo, pose le menton dessus. « De quoi tu t'occupes, aujourd'hui ? » Il pourrait l'écouter parler de ses plantes pendant des heures. Bo est toujours timide et réservé, mais il a un regard particulier lorsqu'il est concentré, lorsqu'il parle de choses qu'il aime, et Cosme en est complètement sous le charme.


we take our places in the dark
and turn our hearts to the stars ▬ tried to color inside their lines, tried to live a life by design, i just wanna be myself i can't be someone else, be this be that, i've heard it before, i've heard it all before.
Bo Ellingboe
Bo Ellingboe
LÆRERTEAM Den som talar mycket säger sällan vad som är bra
boys will be bugs
3 octobre 2021 Ses doigts habiles séparent les feuilles une à une, coupant d'un geste sec la tige de manière à ne pas heurter la plante ni perturber le flot de sève qui grimpe depuis les racines. L'aisance le fait aller vite mais ses yeux restent fixés sur son travail, attentifs. Cela ne l'empêche pas de laisser ses pensées s'éparpiller, cela nourrit plutôt les images qui défilent dans son esprit. Il ne parvient toujours pas à croire à sa situation actuelle, alors même que cela fait plus d'un mois que la rentrée scolaire a eu lieu. Désormais, il ne parcourt plus Durmstrang en tant qu'étudiant.

Sa situation professionnelle n'est pas le seul changement. Plus étonnant encore, elle n'est pas le changement le plus important, celui qui l'empêche de dormir le soir et qui le surprend chaque matin en se réveillant. Les deux bouleversements majeurs concernent sa vie personnelle. D'une part, il n'a pas vu ses parents depuis plusieurs mois, ne répond plus à leurs hiboux et ne pense pas à eux dès qu'il prend une décision. D'autre part... Ses doigts pincent la feuille et il se force à inspirer profondément, retenant l'excitation qui fourmille dans tout son corps. Voilà qui a l'effet inverse : Cosme est plus près qu'il ne le croyait. Cosme est déjà dans les serres et Bo doit user de tout son contrôle de lui-même pour se retenir de se retourner et de se précipiter dans les bras de son petit ami comme un enfant.

Coucou. Bo se mord la lèvre inférieure, ne pouvant retenir le sourire qui éclot sur ses lèvres quand il sent les bras du Styrke l'entourer. Il accueille le câlin avec tendresse et se force à terminer son geste pour éviter toute souffrance à la mandragore, qui devra déjà subir les doigts maladroits des Première Année plus tard dans la journée. De quoi tu t'occupes, aujourd'hui ? Avant de répondre, il pivote sur ses talons et baisse la tête vers Cosme pour déposer un bisou sur le nez de ce dernier. Il l'observe quelques secondes, les yeux brillants, avant de répondre. Bonjour. Ce simple mot résonne dans la serre, porteur des sentiments qui menacent de déborder.

Il s'adosse au plan de travail, prenant garde de ne pas écraser les plantes parfaitement alignées. Il lève une main pour replacer une mèche de cheveux derrière l'oreille de Cosme, s'émerveillant du naturel de ce geste désormais. Il se souvient encore de la première fois où il a osé, sa main tremblante, son cœur battant... Ce dernier détail n'a pas changé toutefois. Il s'éclaircit la voix : Le professeur Mørk m'a chargé de préparer les mandragores pour les tous petits qui auront leur premier cours de pratique cet après-midi. Un léger soupir lui échappe et son regard finit par lâcher le visage de son amoureux au profit des feuilles encore vertes qui se sont échouées par terre. Je sais que c'est nécessaire pour l'apprentissage mais ça me fait toujours un peu mal au cœur de devoir les dénuder comme ça. Heureusement que leurs feuilles repoussent vite, conclue-t-il avant de relever le menton.

Il attrape le regard de Cosme et sourit. J'ai préparé quelque chose pour toi. Il attrape la main du jeune homme qui lui fait face et l'attire derrière lui vers le fond des serres. Ils parcourent quelques rangées de plantes, de plus en plus colorées au fur et à mesure qu'ils avancent. Bo s'immobilise devant un mur d'immenses feuilles d'un vert profond. Il lâche la main de Cosme et pousse délicatement le rideau de végétation pour laisser passer son invité. A l'intérieur de l’alcôve improvisée se trouvent un tas de coussins pour qu'ils puissent s'installer confortablement, ainsi qu'un nécessaire à thé. Il a lui-même choisi les plantes qu'il a fait sécher durant l'été avant de les mélanger dans des petits sachets. Tu voudrais un thé ? propose-t-il, rougissant malgré lui, soudainement terrifié à l'idée que cela ne plaise pas à son petit ami.

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- - to me where the wild things are is a place that exists in our minds ; it's a place of liberty and shamelessness. it can take a split second or a lifetime to find it but once you do, you'll be free
Cosme Brynjolf
Cosme Brynjolf
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Cosme savoure la chaleur qui se répand dans son corps alors qu'il serre Bo dans ses bras, espérant ne jamais s'y habituer. Son menton repose sur son épaule, et il le regarde s'occuper délicatement des plantes, les tenant comme si elles risquaient de se casser entre ses doigts. Et pourtant, Bo est tellement précautionneux, tellement attentif qu'il n'y a aucun risque. Cosme, pour sa part, a toujours préféré les cours d'études des créatures magiques que ceux de botanique, mais comprend parfaitement l'attrait des plantes, la joie que l'on peut ressentir lorsqu'elles s'épanouissent enfin. Il n'a simplement pas la patience, probablement parce qu'on ne peut pas observer instantanément les résultats bénéfiques de l'attention qu'on leur apporte. C'est déjà assez compliqué de comprendre ce qu'un animal peut bien vouloir dire, alors une plante... Même si certaines sont capables de vous mordre si l'on si prend mal. Non, il laisse cette partie à Bo, restant admiratif de ce que son petit ami peut accomplir avec les plantes, magiques ou non.

Une fois son affaire terminée, Bo se tourne de manière à faire face à Cosme, qui desserre sa prise seulement de manière à laisser à Bo la place de pivoter. Ses bras l'enserrent toujours lorsque Bo dépose un bisou sur son nez, ce qui le fait totalement fondre. Un sourire probablement très niais se dessine sur ses lèvres alors que ses yeux se perdent dans ceux de Bo. Cosme faisait partie de ceux que les chansons, les romans d'amour agaçaient, toute cette niaiserie débordant du monde, qu'il trouvait ridicule et exagérée. Oh, comme il avait tort, il s'en rend compte désormais, alors que Bo le salue et vient replacer une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Un geste si simple, et pourtant si porteur de sens. Cosme bouge la tête, en profite pour que sa joue frôle la paume de Bo. Il le lâche enfin, sans le quitter des yeux.

« Le professeur Mørk m'a chargé de préparer les mandragores pour les tous petits qui auront leur premier cours de pratique cet après-midi. »  Cosme doit se retenir de sourire alors que le destin de ces pauvres plantes semble vraiment affecter le nouveau stagiaire de la professeure. « Je sais que c'est nécessaire pour l'apprentissage mais ça me fait toujours un peu mal au cœur de devoir les dénuder comme ça. Heureusement que leurs feuilles repoussent vite. » Cosme hoche la tête, se rappelant des premières fois où il a dû s'occuper des mandragores. Ce qui est sûr, c'est que ceux qui n'auront pas pris leurs cache-oreilles auront de mauvaises surprises. « Je suis sûr que tout ira bien. Tu seras là pour les remettre en forme si jamais certaines sont trop... malmenées, » répond-il, espérant ne pas trop être à côté de la plaque. Il n'a aucune idée comment il est censé parler de ces plantes-créatures. « Et puis qui c'est, peut-être que ton futur assistant pour quand tu seras prof de botanique se trouve parmi ces nouvelles têtes, » rajoute-t-il sur un ton malicieux.

« J'ai préparé quelque chose pour toi. » Cosme n'a pas le temps de demander quoi que son copain lui a déjà attrapé la main et entraîné à sa suite. Un peu trop conscient de la main de Bo au creux de la sienne, il le suit sans s'arrêter de sourire. Alors qu'ils se dirigent vers le fond de la serre, ils quittent peu à peu le territoire des premières années pour passer à côté de plantes bien plus dangereuses pour qui ne sait pas où il met les pieds. Cosme s'applique donc à suivre son botaniste sans trop s'approcher des plantes en pot qui, il en est certain, le fixent depuis leurs étagères, attendant le moindre faux pas.

Cosme a à peine le temps d'apprécier le rideau de végétation devant eux que Bo le lui fait franchir. Le styrke écarquille les yeux lorsqu'il voit ce que Bo lui a préparé. Une petite pièce aménagée de nombreux coussins, et un service à thé reposant sur une petite table. C'est si simple, et pourtant il a l'impression de n'avoir jamais rien vu d'aussi... confortable. « Tu voudrais un thé ? »  Lui demande Bo, d'une voix timide. Cosme, qui n'a toujours pas lâché sa main, entremêle ses doigts à ceux de Bo. « Oh, waouh, c'est... c'est trop joli, » souffle-t-il, son cœur s'emballant à l'idée que Bo ait agencé tout ça pour passer du temps avec lui. Qu'il ait prévu ça pour lui faire plaisir. Cosme s'arrête de regarder le décor pour relever les yeux vers Bo, les yeux pétillants. « Et oui, bien sûr que je veux un thé ! » Il se retourne vers l'intérieur de la pièce et, plutôt que de laisser Bo s'avancer en premier, il se dirige vers l'un des plus gros coussins, assez large pour qu'ils y tiennent à deux. Pas question pour Cosme de laisser son petit ami s'asseoir à plus de cinq centimètres de lui. Il se laisse tomber sur le coussin, ses doigts toujours liés à ceux de Bo, l'invitant avec un sourire de venir partager la place. « Il faut croire que ça a vraiment ses avantages, de sortir avec l'assistant du prof, » le taquine-t-il. Cosme est tellement content que Bo ait réussi à obtenir ce poste. Non seulement car Bo le mérite, mais également parce que Cosme n'était pas prêt à devoir passer des mois loin de son nouveau petit ami.


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Bo Ellingboe
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3 octobre 2021 Tout à leur étreinte, Bo profite de chaque sensation : la peau de Cosme contre sa paume, l'odeur de ses cheveux, dans lesquels il a enfoui le nez quelques secondes, la chaleur de leurs corps si proches, la saveur de la voix de son petit ami. Il pourrait très honnêtement passer des heures ainsi, immobile et silencieux, à se délecter de la simple présence de Cosme. « Je suis sûr que tout ira bien. Tu seras là pour les remettre en forme si jamais certaines sont trop... malmenées. » Il esquisse une grimace. Bien sûr, il connaît les soins dont auront besoin les mandragores après cette séance. Il aurait juste souhaité qu'il ne soit pas nécessaire d'en passer par là. Heureusement, il a depuis sa propre première année à Durmstrang réussi à mettre au point un baume pour éviter que tout le processus ne soit trop désagréable pour les bestioles. C'est la prochaine étape de préparation : les tartiner de cette crème végétale protectrice. Le plus drôle étant qu'il faut de la sève de mandragore pour que la formule fonctionne parfaitement.

« Et puis qui sait, peut-être que ton futur assistant pour quand tu seras prof de botanique se trouve parmi ces nouvelles têtes. » Un rire humble s'échappe d'entre ses lèvres mais la remarque le fait tout de même rougir violemment. Lui n'aurait jamais osé s'imaginer si loin, se projeter ainsi. Pourtant, cela fait naître un sourire sincère sur ses lèvres, tant l'idée lui plaît. C'est souvent ainsi, avec Cosme : le dragon lui souffle des images forgées au feu de l'espoir et, désormais qu'il y a goûté, il ne pourrait plus s'en passer. C'est pourquoi il s'élance dans les serres, main dans la main avec son petit ami : c'est à son tour d'offrir un peu de merveilleux au Brynjolf. Avec les gestes de l'habitude, il le guide à travers les rayonnages, se baisse pour éviter les branches d'un lierre étouffeur, slalome pour ne pas écraser les racines fragiles d'une pivoine, et finalement pousse un rideau végétale de fleurs roses, jaunes et oranges.

« Oh, waouh, c'est... c'est trop joli. » De nouveau, le rouge lui monte aux joues. « Ça te plait ? » ne peut-il s'empêcher de souffler comme si l'exclamation qui précédait n'avait pas déjà répondu à la question. « Et oui, bien sûr que je veux un thé ! » Immédiatement, Bo se met en mouvement. Ce n'est pas agréable de démêler ses doigts de ceux de Cosme, de s'éloigner de son corps, de ne plus sentir son souffle tout près de lui, de ne plus entendre son pouls aussi fort. Mais c'est pour la bonne cause : lui faire plaisir, voir ses yeux briller, son sourire s'élargir. Aussi le jeune stagiaire-assistant ne rechigne-t-il pas à faire un pas sur le côté, vers la petite table où se trouve la théière. Par magie, elle est encore fumante ; il soulève le couvercle et d'un bref coup de baguette, fait tournoyer les plantes séchées dans l'eau, une dernière fois, pour parfaitement imbiber le breuvage.

Il prend la théière par la anse et s'approche du coussin choisi par Cosme. Avant de s'installer, il se penche pour verser le thé dans les deux tasses - l'une est gravée de dessins de fossiles minéraux et végétaux, l'autre est peinte grossièrement de pétales de fleurs roses et violets - puis Bo dépose la théière sur la table basse et, enfin, s'échoit près de son petit ami. « Il faut croire que ça a vraiment ses avantages, de sortir avec l'assistant du prof. » Encore et toujours - il a abandonné tout espoir de ne plus réagir ainsi en présence de Cosme - Bo rougit violemment. Un sourire nigaud s'inscrit également sur son visage tandis qu'il baisse le regard vers le sol. Gêné. Il a réussi à embrasser l'optimisme, l'espoir, le désir, mais il a encore du mal à accepter que, peut-être, il mérite réellement ce qu'il a. Que ce soit le jeune homme à ses côtés ou le poste qu'il occupe désormais. « Tu crois que j'abuse de ma position ? » s'inquiète-t-il soudain. C'est vrai, après tout : il fait un usage tout à fait personnel d'un espace qui n'est pas le sien... Un espace professionnel.

Malgré cela, il ne peut s'empêcher de s'enfoncer dans le coussin, de passer un bras derrière le buste de Cosme pour le serrer contre lui, d'enfouir son nez dans le cou de son compagnon, et d'inspirer profondément. Il ne peut s'empêcher de profiter. « Ça a des avantages, d'avoir décroché un poste ici, » souffle-t-il finalement. Ils en avaient discuté avant d'avoir la confirmation, et ç'aurait été possible, ils auraient persisté... mais ni l'un, ni l'autre n'avait très envie d'être séparés au quotidien par une mer et un mystère. Durmstrang faisait partie du Royaume, mais paraissait souvent très lointaine de Göteborg. Bo était plus que ravi d'être particulièrement proche de Cosme. D'ailleurs, comme pour le lui montrer, il planta un baiser sur ses lèvres, tout sourire.

@Cosme Brynjolf boys will be bugs (bo) 452668974


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