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No one told me I would have to think that hard- Kai
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Aleksandar Karlsefni
Aleksandar Karlsefni
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
No one told me I would have to think that hard
@Kai Blumenthal 
Aleksandar était au bout de sa vie. Tout espoir perdu au milieu de tous ces chiffres, de toutes ces lettres. Prostré sur des papiers depuis trop longtemps. Il avait des envies de mort. Lui ou pour la personne qui lui avait déposer toute cette paperasse sur son bureau. Envie de mort qui pourrait lui attirer des problèmes au milieu des bureaux. Dans son état mental, il n'en avait plus rien à faire. À deux doigts du pétage de plomb. Un peu plus et il pourrait presque tout passer à la broyeuse. Seul le regard et la voix déçu de Kai le matin venu le retenait. De peu. Ça et le fait que la moitié des sorciers arrêter ce moi-ci pour divers crimes finirait tous libre. La première raison était définitivement la pire aux yeux du jeune homme.
Sa tête tombe sur le lourdement sur le bureau en fer alors qu’il pousse un sale « I don’t know how to do this shit » Pour être honnête, le sujet avait sûrement était au moins vaguement abordé lors de ses cours. Mais en bon idiot du village, Aleksandar avait été hermétique au savoir transmis.
Il s’était considéré beaucoup « trop cool » pour prendre des notes qu’il disait. Il fallait avouer que la plupart du temps, il passait les cours de paperasse léthargique et presque encore soûl de la veille. C’était leurs fautes après tout Pourquoi mettre un cours aussi barbant dans les premières heures de l’aube.
Il referme violemment le dossier. Aleksandar ne pouvait pas faire ça sans aide. Et qui de mieux pour l’aider que son capitaine. Les papiers devaient e toute façons être signé par l’homme, lui-même. Aleksandar ne faisait qu’accélérer le processus, et lui si l’homme pouvait l’aider sur quelques détails, tout était pour le mieux. Il aurait bien attendu, mais le connard qui lui avait laissé la pile avait précisément insisté sur l’urgence CAPITAL de ces papiers. Comme si faire les choses à la dernière minute aller améliorer quoi que ce soit. Mais qui était Aleksandar pour juger l’homme, le capitaine serait beaucoup mieux à même à le faire que lui. Trouver l’adresse avait été un jeu d’enfant. Dossier laissé dans un meuble à l’abandon sort de protection qu’Aleks a vite écartée, serrure qui avait été encore moins un problème.
Un sort plus tard et Aleks se retrouvaient à gravir les dernières marches de l’habitation pour toquait un rythme entraînant et moldu sur la porte. Cette dernière s’entrouvre et déjà.
« Sir, I’m sorry to disturb you this late but the situation is dire and I need your help » Il rentre papier et document brandit qu’il fait lourdement tomber sur la première table qu’il voit « I don’t understand any of this » Geste vague vers la pile qui lui donne temps de mal. Il désigne les divers blancs et ratures au sein des travaux officiels. Un instant de calme et il prend conscience du félin qui le regarde avec insistance. Un frisson lui parcourt la colonne vertébrale. Aleksandar n’appréciait pas particulièrement l’attention.




 
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I fucked my way in this mess, I will fuck my way out of it
Kai Blumenthal
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Une série de coups frappés à sa porte fait violemment sursauter Kai, et il manque de faire tomber la pile ronronnante de chats qui somnolent sur ses genoux.
Il s’extirpe de son canapé avec un grognement et glisse sa baguette dans la poche arrière de son pantalon. On ne sait jamais. Il n’attend pas de visite ce soir, et il est très rare qu’il en reçoive à une heure pareille.
Il a à peine le temps d’entrouvrir la porte pour regarder qui se tient sur le perron, qu’une monstrueuse pile de dossiers cartonnés (ceux du Ministère, il les reconnaîtrait entre mille) s’avance vers lui et envahit le couloir. Derrière la pile, une tête familière lui sourit. Ou peut-être est-ce une grimace, il n’en a aucune idée.
« Aleksandar ? What– »
Le jeune homme poursuit son chemin jusqu’au salon sans même attendre que Kai le laisse entrer. Ça ne le surprend pas, venant de lui, mais le côté incongru de la situation le met mal à l’aise.
Les trois habitants félins de la maison se figent sur place et regardent  le nouveau venu avec curiosité. Immédiatement, Cuddles et Snuggles se mettent à miauler et accourent pour venir renifler son pantalon et se frotter contre ses jambes.
« Sir, I’m sorry to disturb you this late but the situation is dire and I need your help. I don’t understand any of this. »
Il laisse la montagne de feuillets et de dossiers tomber sur la table du salon avec un bruit sourd. Les trois chats sursautent en même temps, et Mittens détale aussitôt pour aller se réfugier sous le canapé, comme d’habitude. Seuls ses yeux brillants sont encore visibles et fixent l’intrus d’un air accusateur.
Do you think I do ? It’s past eight and I’ve had Punsch, I don’t understand anything anymore. Mais ça, Kai omet de le préciser à voix haute. Il est déjà assez inconvenant que son apprenti s’invite chez lui à une heure aussi tardive, il n’est pas question de ternir en prime son image de directeur sérieux et professionnel. Même s’il n’a aucune envie d’être professionnel en dehors de ses heures au Ministère.
« Couldn’t this wait for tomorrow ? » Soupire-t-il, épuisé d’avance rien qu’à l’idée de poser les yeux sur la pile de dossiers en désordre qui trône désormais devant lui. Il aurait besoin d’une bonne nuit de sommeil et d’au moins deux café pour que son cerveau accepte de repasser en mode Directeur et déchiffre tout ça.
« Wait a minute. How do you even know where I live ? » Il fronce les sourcils, parfaitement confus. La dernière fois qu’il a vérifié, le listing contenant toutes les coordonnées des employés du Ministère n’a jamais été accessible sans une accréditation particulière, même pour un auror titulaire. Et il doute fortement qu’Aleksandar ait réussi à y avoir accès.
Dans tous les cas, il a le sentiment que son apprenti a encore été fourrer son nez là où il ne devrait pas. Et la simple idée de devoir le sermonner une nouvelle fois lui donne envie de le laisser en plan dans son salon et d’aller se coucher sur le champ.




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the skin a bit thicker than before - cut me open and the light streams out. Stitch me up and the light keeps streaming out between the stitches.
Aleksandar Karlsefni
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@Kai Blumenthal 
Coups donnés du bout des bottes de combats surélevés qu’il porte en tout temps l’enfant. Chaussures à la limite de la réglementation qu’il ne sacrifierait pour rien au monde. Illusion de quelques centimètres qu’il considère nécessaire. Bras occupé par la montagne de papier qui manque de s’écraser au sol. À peine la porte ouverte qu’il rentre dans la chaumière comme chez lui, l’enfant terrible. Lui et ses gros sabots, il s’empresse de se jeter sur la première table qu’il voit, tornade qui entre dans la chaumière sans aucune gêne. Il s’installe prends possession des lieux comme chez ses parents. Enfin compte tenu de sa condition familiale peut-être même plus à l’aise que chez ses parents chez son père. Mais il n’était pas là ce soir et l’enfant était vraiment très à l’aise.
Un peu trop s'il en croit le regard à moitié surpris navré à moitié désespéré de son supérieur. À croire que la demi-sirène lui avait cassé le coup du siècle. S’il avait trouvé le plus vieux avec un bouton en moins, il aurait peut-être envisagé de fouiller un peu plus cette piste. Mais au vu de l’absence de vêtement en vrac, le jeune se retient. Il ne se défait pas et se tourne vers le plus vieux pour demander une aide, nécessaire au vu des papiers à moitié remplie d’une main pas très sure.
« They are really important, the date is in big strong font so i figu—- Ah » Si l’aspect de son commandant ne le déconcentre pas entièrement, les créatures qui accourent à ses pieds sans chargent pour lui. Deux félins qui se mettent à ronronner en unisson et son cœur s’emballe. Rouge qui montent le long de son coup et malaise qui se forme immédiatement. L’impression qu’il s’est jetée dans la cage au lion. Instinct qu’il avait oublié, un petit peu. Il en manque presque la question suspicieuse de son patron « I don’t know . It was on a letter. You don’t know were I leave ? How could you what if I have a problem ? » Situation retournée d’un discours aussi chaotique de sa personne. Situation qu’il ne peut pas savourer alors que les félins reviennent à la charge « What- what are those ? What do they want ?» Façade qui tombe immédiatement alors qu’il se recule un petit peu face à l’attention féline. Outnumbered, il lance un regard suspicieux aux deux félins qui tourne autour de lui, un œil inquiet vers le plus gros « Can you call them back ? I don’t … I don’t have anything for them » Langage éloquent qu’il oublie, face aux félins. Peur infantile qui l’agace alors que les boules de fourrures reviennent à l’attaque. Enfant qui fuit plus loin dans la maison alors que les deux bestioles le suivent. Danse ridicule qui ne le mènent à rien, mais qu'il ne peut pas s'empêcher d'exécuter. Malaise qu'il ne comprend pas vraiment, qu'il met sur le compte de sa nature sirène.




 
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Kai Blumenthal
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« They are really important, the date is in big strong font so i figu— Ah » Le jeune homme semble immédiatement déchanter en voyant les deux chatons s’approcher de lui en miaulant.
Mais même ça n’est pas encore assez pour le détourner de sa ‘mission’ saugrenue et le faire repartir d’où il vient.
« I don’t know. It was on a letter. You don’t know were I live ? How could you, what if I have a problem ? »
A letter ? What the hell is he talking about ? Les paroles de son apprenti ont encore moins de sens qu’à l’ordinaire et il commence à se demander s’il devrait s’inquiéter ou non. Il n’a pas non plus le moindre souvenir d’avoir laissé traîner du courrier dans son bureau.
« What— what are those ? What do they want ? » Demande soudain Aleks. Son malaise est palpable. Il fait la même tête que si son patron avait lâché des tigres sur lui.
« Can you call them back ? I don’t… I don’t have anything for them. » Bredouille-t-il, tout en reculant jusque dans le couloir pour échapper aux assauts répétés des félins avides de câlins.
« They’re… my cats. Lâche Kai en lui adressant un regard perplexe, comme si ça tombait sous le sens. They just want to be petted. I didn’t know you were scared of them. »
Une information qu’il note soigneusement dans un coin de sa tête, car elle pourrait possiblement s’avérer gênante en mission. Même si son apprenti est encore très loin de pouvoir partir en mission.
Kai se baisse pour attraper un chat sous chaque bras, avant que ceux-ci ne se mettent à sauter sur lui pour obtenir des caresses. Il s’empresse d’aller les déposer dans la pièce d’à côté et de fermer la porte derrière lui.
Il ne prend même pas la peine de déloger Mittens de sous le canapé, il y a de toute façon peu de chance qu’elle sorte de sa cachette tant qu'un intrus sera là.
« I know your adress, like I know those of all my other employees. But you are not supposed to know my personal details. » Marmonne Kai en croisant les bras sur son torse. Son ton se veut sévère mais il sait qu’il a probablement juste l’air fatigué.
Aleksandar a un don pour lui aspirer toute son énergie et rendre ses heures au Ministère beaucoup plus chaotiques qu’elles n’ont besoin de l’être. Et ses heures de repos aussi, apparemment.
« Anyway, I suppose you’re not going anywhere until I look at this, are you ? » Il pousse un long soupir. Machinalement, il agite sa baguette en direction de la cuisine, où la bouilloire se met immédiatement en marche. S’il veut espérer finir tout ça rapidement il va lui falloir du thé. Beaucoup de thé.
« So, what is it all about ? » Il se laisse tomber sur l’une des chaises qui encadrent la table et fait signe à son apprenti de le rejoindre avec les dossiers en question.




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Aleksandar Karlsefni
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@Kai Blumenthal 
Son cerveau crie au loup face aux boules de poils qui s’approchent de lui, une de chaque côté. Il se sent acculé l’enfant des mers. Il déteste le sentiment, qu’il comprends à moitié et ne peux pas y faire grand chose. Il réprime le sentiment, se ressaisit, mama didn’t raise no bitch. Il serait maudit par sa grand-mère s'il continuait à fuir les bestioles.
Première frayeur passée, il se retient de fuir plus loin ou de commencer à monter sur le mobilier, il imagine bien que son boss jugerait sévèrement la scène. Pas que le jeune presque aurore ne soit pas familier avec le dit jugement. Il fait quelques pas en avant, peur qu’il empoigne à deux mains pour réprimer l’instinct qui se fait de plus en plus fort. Il veut montrer les crocs l’enfant, mais il se retient, sers les point et avance alors que son patron lui répond d’un aire dubitatif.
Il se veut conquérant l’idiot, mais déchante très vite au prochaine parole du plus vieux. Ils veulent juste un peu d’attention, les fauves reprennent leurs places d’animaux de compagnie et ils arrivent à se calmer un peu plus. Peur phobique et inexplicable qu’il arrive à reléguer au fond de sa cervelle, entre la stupidité et son envie constante de s’intoxiquer.
Et puis c’est LA question qui fâche.
« I’m not! »  Qu’il dit avec toute l’audace qu’il peut rassembler. Mensonge éhonté qu'il n’arrive même pas à croire lui-même. « They just took me by surprise. It’s all. » Il marmonne Aleksandar, cache ces mots, qui baigne dans la mauvaise fois. « I’m just allergie or something » qu’il continu. Aleksandar supprime un autre mouvement de recul alors que son bosse prends les fauves. Un sous-chaque bras, une scènes de plus mondaines, comme si de rien était. Et Aleks se retient de reculer, un peu, au cas où il ait l’idée un peu sadique de les rapprocher de lui. Kai n’en fait rien et laisse doucement tombé ses compagnons de l’autre côté d’une porte qu’il referme sans plus de cérémonie. Il peut encore sentir une ombre de sous le mobilier, animal qu’il commence à toiser, comme s'il avait besoin de l’intimider, elle aussi. Kai revient sur le sujet et le sort de sa fixation.
Une main sur le cœur et une expression offensée «You understimate me Sir. A girl never tell his secret » Qu’il dit avec toute la candeur du monde. Expression qui ne devrait pas prendre place sur son visage, mais dont il abusait trop facilement. L’enfant terrible avait ses connexions et au point où il en était, il était très dur de garder quoi que ce soit hors de sa portée. Mais son père pourrait décider d’avoir sa peau si Kai décidait de lui en parler au-dessus d’un café.
Pire que ça le patriarche pourrait trouver de quoi le restreindre, une énième négociation de laquelle il parait le prix. Il croise les bras dans une technique d’intimidation qu’il essaie régulièrement au bureau, technique qui n’a jamais vraiment eu d’impact sur le jeune. Mais il ne perdait rien à essayer.Kai souffle et se résigne et un poids s’ôte des épaules d’Aleks. Dynamique habituelle.
« Absolutely right sir . » Geste militaire, moquerie de l’année perdue à s’entraîner pour la couronne. Relique inutile du passé selon lui. « Figure it was worth it disturbing you know and not later when the mistake is done like i usually do. » Les actes stupides étaient réparables relativement facilement, mais comme Aleks avait eu le plaisir de l’apprendre durant son séjour au bureau des aurores les erreurs administratives étaient de vraies pains in the ass. Il était sensé l’avoir appris, mais personne n’avait pris la peine de vraiment lui montrer. Direction rapidement donnée qu’il n’avait pas compris ET oublier. La semi-sirène n’avait jamais était très académique personne ne pourrait dire le contraire. La bouilloire se met en marche et l’enfant prend place sur une des chaises du salon. « Heck if i know » Qu’il dit doucement en se grattant l’arrière de la tête. Aleksandar se reprends vite fait en voyant le regard désapprobateur de son patron. Il allait clairement devoir faire mieux que ça s'il voulait sortir d’ici avant la fermeture du Triskèle. « I mean, basically they are the crime records and data of this weeks yeah and I filed all of them where they are supposed to go but then you have to file up this references and file them in the record room. » Il se perd un peu lui-même, mais l’image la librairie était un endroit qui ne devrait pas lui faire aussi froid dans le dos. Empire du savoir qui ressente toutes leurs enquêtes et les classes d’une manière que le jeune sorcier avait du mal à comprendre.




 
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Kai Blumenthal
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« I’m not! Réplique aussitôt le jeune homme, visiblement scandalisé à l’idée qu’on puisse croire qu’il craint effectivement les félins. They just took me by surprise. It’s all. I’m just allergic or something. »
« Okay, sure. » Kai soupire, à moitié convaincu. Si son apprenti savait qu’il se trouve en ce moment-même face à un tout autre chat, bien plus gros et menaçant que ceux qu’il vient d’enfermer dans le couloir.
« You understimate me Sir. A girl never tell his secret. » Le directeur des aurors roule des yeux. Il sent sa patience déjà bien mise à l’épreuve par sa journée s’amenuiser de minute en minute.
« We’ll get to the bottom of this later. » Un avertissement tacite, qu’Aleksandar ne prendra probablement pas au sérieux. Il se demande encore ce qu’il va bien pouvoir faire de lui. Respecter l’autorité quand ça l’arrange est à la fois une qualité (parfois), mais aussi son plus gros défaut.
« Absolutely right sir. Figured it was worth it disturbing you now and not later when the mistake is done like i usually do. »
Une moue pensive lui tiraille les lèvres. D’un côté, son apprenti n’a pas entièrement tort. Il n’a pas spécialement envie de devoir s’en occuper demain matin non plus.
Mais de l’autre, il devrait être en train de se préparer pour aller dormir, à cette heure-ci. Pas se retrouver le nez plongé dans ces fichus dossiers qui le poursuivent jusque chez lui. Ce ne serait pas la première fois, mais il n’est pas d’humeur.
Un nouveau soupir de lassitude lui échappe, alors qu’il sort ses lunettes de son étui pour les poser sur son nez. Il suppose qu’il devrait simplement s’estimer heureux qu’Aleksandar ne soit pas arrivé à l’improviste un soir où il avait quelqu’un d’autre avec lui.
Après avoir fait léviter d’un coup de baguette la théière fumante et une paire de tasses de la cuisine, il se risque enfin à lui demander de quoi il s’agit. Qu’est-ce qui peut bien nécessiter son intervention immédiate à une heure pareille.
« Heck if i know. » Et le regard sévère de son patron semble lui délier immédiatement la langue. « I mean, basically they are the crime records and data of this weeks yeah and I filed all of them where they are supposed to go but then you have to file up this references and file them in the record room. »
Kai se fige et lève finalement les yeux de sa tasse, incrédule.
« And you came to my house uninvited for… this ? » Il est tellement fatigué qu’il n’a même plus l’énergie de se mettre en colère. Sermon remplacé par un regard désabusé.
« Why would you need me to do this ? Besides, you’ve already done most of the job. I assure you it could’ve waited for tomorrow. »
Il avale une longue gorgée de thé, espérant que le goût de la bergamote vienne alléger quelque peu sa lassitude.




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Aleksandar Karlsefni
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@Kai Blumenthal 
Peut-être qu’il y avait mis un peu de mauvaise volonté au début. Quelqu’un lui avait montré, une fois, au début de ça formation. Explication faite avec autant d’entrain qu’il avait lui-même mis à retenir la pratique. À coups de "tu fais comme ça" et "tu mets ça là" rapide. Le pire du pire, c’était qu’il avait été trop tôt pour ce genre de connerie, il n’était pas assez réveillé, trop bourré, pas assez concentré. Il n’avait, réellement aucun souvenir de l’affaire. Peut-être que les papiers qu’il donnait en cette heure beaucoup trop tardive n’était pas si compliqué. Surement d’ailleurs. Mais l’enfant était terrifié de là bureaucratie et préféré presque affronter les félins que les papiers demandés.
Quand Aleks était arrivé dans le bureau des aurores, il faisait la gueule. A l'épouque, il n’avait pas envie d’être là, forcé dans une profession par son père un peu trop entreprenant. Ce sera bien pour l’image de la famille qu’il disait. Une affaire de suivre dans ses pas si hypocrite qu’Aleks en avait eu la nausée. Mais il n’y avait pas que du mauvais dans ce job. Ça lui avait permis des choses, dont son émancipation face au pouvoir paternel. Il avait pu sortir sa mère de là aussi. Petit fils modèle qui avait installer la femme dans un petit appartement en ville. Qui essayait de subvenir à ses besoins au maximum, malgré les réticences de la femme. Ça l’avait poussé à s’améliorer aussi, même si ça lui arracherait la gorge de l’avouer. Une rémission, rachat karmatic en bonne voie quoi qu’en dise qui que ce soit. Son cerveau beaucoup plus clair pouvait en témoigner, ce qui ne l'aidait pas plus que ça au niveau de l'administratif, comme le bureau entier pouvait en témoigner.
Les choses se calment, les bêtes sont rangées et le jeune homme sent vaguement qu’il aurait dû faire plus attention en cours, plutôt que de cuver la soirée d’hier.
Il s’assoit face à l’autre homme, sagement et sans un mot, regard étonné et presque innocent lancé en direction de l’autre homme. Alors qu’une théière et deux tasses se posent tranquillement devant eux. Réflexe magique dont manquait le jeune homme. Il lui demande de quoi il sagissait concrètement, et le jeune se retrouve un peu con. Il en rougirait presque tellement, c’est stupide, mais en même temps qu’elle idée de lui demander de faire ce genre de papier. Il comprenait bien que le bureau des aurores manquait de personnel, et il voulait bien faire des efforts, mais tout le monde devait en faire. Il fallait essayer de le prendre pour quelque chose qu’il n’était pas.
Apparemment certains personne n’avait pas eu le mémo, ou plutôt avait choisi de l’ignorer.
Kai le juge, assez durement même. Et comme un idiot, il soutient son regard. Plus par réflexe face à une autorité paternelle que par réelle opposition à l’homme qui ne lui avait toujours que voulu du bien. Il lui répond la dernière théorie dont il se rappel, un truc tiré par les cheveux, un truc qu’il ne comprend même pas entièrement. « I mean … I think, I need your signature or something ? » Il se recule nerveusement, se gratte la tête, se remet droit. Angoisse grandissante face au regard de l’autre homme. Il est mal à l’aise, il n'a pas l’habitude. « And I’m sure I successfully fucked up somewhere along the line so … » Il détourne le regard avec agacement « Just thought you had to have it, according to the date it was for today, figured it works like classwork, and you weren’t there so I brought it to you » Il se recule en raclant un peu le sol - malheureusement- « I’m just gonna go and let you enjoy the rest of your evening. » Il se relève brusquement, remet sensiblement son manteau et attend, toujours perdu au milieu de la déco du chef des aurores. Il est à deux doigts de s’incliner et filer à l’Anglaise le gamin.




 
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« I mean … I think, I need your signature or something ? And I’m sure I successfully fucked up somewhere along the line so… » Aleksandar soutient son regard, et Kai y décèle un brin de défiance, mais surtout beaucoup d’angoisse.
« Just thought you had to have it, according to the date it was for today, figured it works like classwork, and you weren’t there so I brought it to you. » Sous-estime-t-il à ce point son travail ? Sur un dossier aussi banal, qui plus est ? S’il s’agissait d’un dossier particulièrement important ou urgent, Kai aurait pu comprendre. Mais même lorsqu’on aime la rigueur et le travail bien fait, ce genre de dossier ne mérite pas de se donner autant de mal.
« I’m just gonna go and let you enjoy the rest of your evening. » Marmonne le jeune homme en enfilant sa veste. En le voyant planté là, l’air perdu, Kai soupire. Il ne voulait pas avoir l’air aussi sévère, ce n’est pas si grave après tout.
« No, wait, l’apostrophe Kai. Il lui fait signe de se rasseoir. At least, have some tea first. » Le ton de sa voix se fait plus doux, alors qu’une vague de culpabilité l’envahit. Aleksandar essaye probablement de faire de son mieux, alors que lui est simplement trop fatigué pour garder son rôle de directeur des Aurors calme et professionnel.
« I don’t think you fucked up. Actually, the file is complete and I don’t see any errors or information missing. » Kai feuillette le dossier rapidement, rassemblant ce qu’il lui reste d’attention pour lire en diagonale les rapports de mission de la semaine. Il ne trouve rien à redire, pour une fois.
La majorité de ses employés n’iraient jamais jusqu’à lui apporter un dossier jusque chez lui pour éviter de lui rendre en retard. Il ne sait pas s’il doit considérer ça comme un manque de professionnalisme ou un zèle particulièrement développé chez sa nouvelle recrue.
« Next time, just… leave it on my desk with the others, okay ? A day late is fine, most of the time. I’m not supposed to keep files from the Ministry at home, anyway. » Et c’est sans doute mieux ainsi. Autrement, il passerait certainement des soirées entières à finir certains de ses dossiers au lieu de se reposer.
« There you go. » Il attrape un stylo qui traîne pour signer le dossier. Il manque encore le tampon du bureau des Aurors, mais ça devra attendre le lendemain.
Mittens observe toujours les deux hommes depuis sa cachette sous le canapé, uniquement repérable par ses grands yeux verts qui brillent dans l’ombre. Sans doute vexée que son maître ne fasse pas attention à elle, elle finit par sortir et trottine rapidement en direction de Kai pour se hisser sur ses genoux.
Kai accueille le félin avec une caresse et un sourire amusé, qui se transforme rapidement en air incrédule lorsque cette dernière se couche de tout son long sur le dossier.




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