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the calm water in the middle of an anxious sea (viktor)
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Kai Blumenthal
Kai Blumenthal
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
Cela faisait déjà bien trop longtemps qu’il fixait d’un air soucieux deux paquets de gâteaux sans réussir à en choisir un. Lequel était le plus susceptible de plaire à son invité ? De lui donner la meilleure impression ? L’Auror soupira. Ça n’avait aucun sens. Il ne devrait pas se sentir aussi anxieux. Les gâteaux n’étaient qu’un prétexte, quelque chose de tangible sur lequel il pouvait se concentrer en attendant.
Il était bientôt seize heures, Viktor Brynjolf n’allait plus tarder à arriver à présent. Tout était déjà prêt, il ne restait plus que l’eau à faire chauffer. Plus Kai y réfléchissait, plus il se demandait s’il avait bien fait de l’inviter à prendre le thé. Était-ce convenable, alors qu’ils se connaissaient relativement peu, finalement ?
C’était justement pour ça qu’il avait voulu le voir. Certes, il avait également besoin de son expertise sur une enquête en cours, mais pas seulement. Il avait envie d’apprendre à le connaître un peu mieux. D’apprendre à connaître les gens avec qui Cosme avait grandi. Il avait tout d’abord voulu lui proposer un rendez-vous au Ministère, mais ça lui avait paru beaucoup trop formel.
Assis à ses pieds, ses trois chats le fixaient avec curiosité. Ils devaient certainement sentir sa nervosité inhabituelle. Ça ne lui ressemblait pas, mais c’était plus fort que lui. Dès que cela avait un rapport avec son fils, il ne pouvait s’empêcher de se mettre dans tous ses états. Par peur de mal faire, d’être maladroit, de ne pas savoir quoi dire. Si Maxwell avait été là, il aurait probablement trouvé les mots pour le rassurer. Mais ce dernier était occupé et Kai ne se serait pas permis de le déranger au beau milieu d’une consultation.
Il n’en finissait plus de tourner en rond. De vérifier pour la dixième fois qu’il n’avait rien oublié, de faire disparaître d’un coup de baguette une touffe de poils perdue ou un grain de poussière imaginaire.
Les mêmes questions sans réponses lui encombraient la tête depuis des jours. Et si les Brynjolf ne l’appréciaient pas ? Si la famille adoptive de son fils lui en voulait de débarquer dans leur vie comme ça, vingt ans plus tard ? Well, I guess tonight I’ll know where I stand. At least with this one. Au moins il n’avait pas rendez-vous avec ses parents, ce n’était ‘que’ son oncle, c’était déjà un peu moins intimidant.




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Viktor Brynjolf
Viktor Brynjolf
LÆRERTEAM Den som talar mycket säger sällan vad som är bra
the calm water in the middle of an anxious sea
Viktor se regardait dans le miroir, attentif aux moindres détails. Ce qui lui arrivait rarement. D’habitude, il était du genre à mettre ce qui lui tombait sous la main et à sortir ainsi, au grand dam de sa femme. Mais aujourd’hui était un jour assez spécial. Il se devait de faire bonne impression, de donner un sentiment de sureté, de confiance en soi et d’oncle responsable. Il connaissait pourtant déjà la personne qu’il allait voir. Ils se connaissaient à force de traîner dans les mêmes couloirs administratifs, à se croiser sur les mêmes affaires. Viktor était très vite devenu un consultant connu et reconnu auprès des Aurors du fait de son don ; pouvoir parler aux morts aidait pas mal les détectives. De temps en temps il était aussi appelé pour son travail de Magicovétérinaire. Tout ça pour dire qu’il était un habitué de ces couloirs. Mais il y avait autre chose, qui les liait, lui et celui qui l’avait invité à prendre le thé. Une adoption, un père biologique, une vie compliquée. Un enfant. Des enfants. Le savoir qu’être parent n’était pas facile tous les jours. Mais de cela, ils n’avaient jamais vraiment parlé ; s’étant contenté de quelques hochements de têtes quand le nom passait les lèvres de l’un ou de l’autre, s’étant contenté de sourires compréhensifs quand les difficultés étaient énoncées. Jamais pourtant, la discussion s’était prolongée, s’était développée.

Et voilà qu’il se retrouvait, devant son miroir, à se regarder dans les yeux. Se demandant s’il était prêt à cette conversation. Il n’y avait rien de bien compliqué pourtant. Mais la famille était toujours un point sensible pour lui, surtout quand il s’agissait de liens défaits, à renouer. Il n’était qu’oncle. Cette famille pourtant était tellement liée qu’oncle pouvait être aussi bien père de figuration, de prêt et de soutien. Soupirant assez fort pour rameuter toute la maisonnée dans sa chambre, Viktor se décida à partir.

Et voilà qu’il se retrouvait, devant la porte, à regarder les nœuds du bois. Il fit passer la bouteille de vin d’une main à l’autre. C’était une idée de sa femme, que d’amener une bouteille de vin. Viktor la voyait comme une bouteille à la mer, un appel à l’aide. Sa femme la voyait plutôt comme une offrande, un geste de bonne volonté pour prouver qu’il venait en ami. Heureusement qu’elle était là, sa femme.
Et voilà qu’il se retrouvait, derrière la porte, à regarder Kai dans les yeux. Il avait toqué, on lui avait ouvert. Et voilà qu’il était là. Il ne pouvait plus faire marche arrière. Il tendit la bouteille vers Kai, les mots sortants avant même qu’il ne puisse les arrêter.

« Une idée de ma femme. »

Dieux, il était vraiment trop honnête. Il essaya de faire son sourire d’ours fatigué, comme l’appelait Vanja, mais il lui sembla qu’il faisait plutôt celui de l’ours affamé. Un miaulement le fit baisser les yeux à la vitesse de la lumière. Un chat, magnifique, se faufilait entre les jambes de son hôte. Viktor ne put s’empêcher, il s’accroupi, et tendit la main vers le chat, attendant que celui-ci daigne faire connaissance.

« Il est magnifique. Je savais que tu avais un chat, au vu des poils que tu as toujours sur tes costumes. »

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kai & viktor


spoiler:
Kai Blumenthal
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Kai s’avança sur le perron avec un sourire pour saluer son invité, évitant de justesse de marcher sur Mittens. Cette dernière s’était jetée dans ses jambes avec un miaulement plaintif, contrariée que son maître ait ramené un autre humain au lieu de s’occuper d’elle.
« Une idée de ma femme. » Déclara Viktor en lui tendant une bouteille de vin. L'Auror fut un peu surpris mais le remercia néanmoins chaleureusement. Il n’allait peut-être pas l’ouvrir tout de suite, il était à peine l’heure du thé, mais il ne manquerait pas de savourer ce cadeau inattendu plus tard.
« C’est une excellente idée. Merci à toi. » Kai eut un sourire amusé. La franchise de Viktor était quelque chose qu’il avait toujours apprécié lors de leurs échanges professionnels. Une qualité que la plupart des Brynjolf qu’il avait rencontrés semblaient posséder.
C’était l’une des rares grandes familles du Royaume avec laquelle il n’avait pas besoin de se méfier, il savait sur quel pied danser. En ce qui concernait leurs affaires au Ministère, en tout cas. Dès lors que cela touchait à leur vie privée et la façon donc Kai se trouvait à présent brusquement lié à eux, c’était une autre affaire.
« Il est magnifique. Je savais que tu avais un chat, au vu des poils que tu as toujours sur tes costumes. »
Kai eut un rire un peu gêné. Il avait beau appliquer plusieurs sortilèges de nettoyage sur ses vêtements tous les matins, il restait toujours des poils récalcitrants qui refusaient tout simplement de partir, jusqu’à ce que les costumes en question retournent au pressing. Sans parler des poils de son alter ego lynx qu’il retrouvait toujours là où il s’y attendait le moins. Quoi qu’il arrive, toutes ses affaires finissaient inexorablement couvertes de poils dès qu’il les sortait de son armoire, il s’était fait à l’idée depuis le temps.
« Il y en a encore deux autres sur le canapé, je te laisse imaginer la quantité de poils que je ramasse chaque jour. »
Cachée derrière les jambes de son maître, Mittens observait l’inconnu avec méfiance. Elle eut un bref mouvement de recul lorsque se dernier s’accroupit pour faire connaissance. Après quelques secondes d’hésitation elle daigna enfin flairer la main tendue. Mais craintive comme elle l’était, elle ne s’attarda pas et courut ventre à terre se cacher dans le salon.
« Elle est un peu timide, expliqua Kai en secouant la tête. Mais installe-toi, je t’en prie. » Il lui désigna d’un geste le canapé où, effectivement, deux autres chats dormaient roulés en boule sur l’un des coussins.




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Viktor Brynjolf
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Il était là. Bien présent. Il ne pouvait vraiment plus faire marche arrière maintenant. La conversation restait pour l’instant assez banale et ça lui convenait très bien.

Il rit bêtement à la phrase de Kai ; il imaginait très bien le problème de poils auquel il devait faire face. Il continua à tendre la main vers la petite minette qui lui faisait face, content qu’elle lui renifle la paume, mais fit la moue quand elle partit, enfin s’enfuit plutôt.  Il se releva, avec un léger gémissement alors que ses genoux craqués. Il devrait se remettre au sport, et vite. Il se sentait vieux en ce moment, très vieux. Il hocha la tête ensuite et se dirigea vers le canapé, posant une main presque possessive sur l’un des deux chats, aimant la manière dont elle s 'enfouit dans le pelage épais. Il s’installa profondément dans le canapé.

Il était de ces personnes qui ont toujours l’air à l’aise, où qu’elle soit, quoiqu’elle fasse. Même si elles étaient en tempête à l’intérieur. Elles semblaient bien à leur place, avec l’air de strike a pose même quand elles étaient tout à fait décontractées. Oui il était de ce genre-là, même si pourtant, dans sa tête, il était tout sauf à l’aise, tout sauf décontracté, bien au contraire. Si l’on regardait d’un peu plus près, on verrait les veines qui ressortaient un peu trop au niveau du cou, les mains qui s’agrippent sur l’accoudoir et légèrement sur le chat, les yeux un peu plus plissés qu’habituellement, la moue dont il n’arrive pas à se défaire.

Parce qu’il a peur Viktor. Qu’on lui enlève quelqu’un. Pour de bon. Pourtant, il ne devrait pas ressentir cela. Ce n’est pas juste, tellement pas juste envers la personne à qui reviens le droit de choisir. Ce n’est pas juste envers la personne qui lui fait face, qui a toujours été si sympathique avec lui, qui même aujourd’hui semblait tout à fait maitre de lui. Il ne pouvait pas dire qu’il était la personne la plus proche avec Cosme. Il ne restait tout de même que son oncle. Mais il connaissait bien les parents. Il connaissait leur avis sur tout ça. Pouvait-il se permettre de donner sa bénédiction à Kai. Etait-il même assez bien en place pour le faire, lui venant d’une famille telle que les Mork.

Il ne sentait tellement pas à sa place ici.  Pourtant, il se sentait obligé d’être là. D’avoir cette conversation avec lui. Ne serait-ce que pour savoir si Cosme serait bien traiter.

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kai & viktor
Kai Blumenthal
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À peine Viktor eut-il posé la main sur Cuddles que ce dernier se redressa en émettant un mrrrp de surprise, encore à moitié endormi. Cependant il ne tarda pas à se mettre à ronronner, occultant totalement le fait qu’un inconnu était en train de le caresser, et non son maître.
Le troisième chat, Snuggles, s’était lui aussi réveillé en voyant le nouvel arrivant s’installer sur le canapé et le fixait avec des yeux ronds. Il ne tarda pas à se mettre à miauler sur Viktor pour réclamer des caresses, lui aussi. Contrairement à Mittens, les deux frères n’étaient pas farouches et se laissaient volontiers approcher par qui voulait bien leur donner un peu de son attention.
« Je vais préparer le thé. » Marmonne Kai en s’éloignant vers la cuisine pour aller mettre l’eau à chauffer et préparer les tasses et les petits gâteaux. Plus les secondes passent, moins il se sent à l’aise. Il a la désagréable impression d’être en train de passer une épreuve devant un jury, même s’il sait que ce n’est pas réellement le cas et que Viktor n’est pas venu pour le juger.
Et si jamais ce dernier réalisait que, finalement, il ne l’appréciait pas tant que ça et allait se plaindre de lui aux parents adoptifs de Cosme ? Ou pire, à Cosme lui-même. L’Auror soupira. Ce n’était pas rationnel, il le savait parfaitement. Les Brynjolf ne pouvaient pas l’empêcher de voir son fils. Ultimement, le choix revenait à Cosme.
Il reparut dans le salon avec le plateau à thé, qu’il déposa devant eux, avant de s’asseoir à son tour à l’autre bout du canapé. Aussitôt, Mittens sortit de sa cachette et vint s’installer d’un bond sur les genoux de son maître. Machinalement, ses doigts vinrent se perdre dans le pelage dru du félin, sensation familière et rassurante.
« Tu as vu Cosme récemment ? Comment va-t-il ? » Demanda-t-il au bout de quelques instants. Il n’osa pas regarder Viktor. Au lieu de ça il s’occupa de verser le thé dans les tasses, y mettant sans doute beaucoup plus d’application que nécessaire.
Il avait l’impression de ne pas avoir vu son fils depuis des lustres, et cette absence lui pesait beaucoup plus qu’il ne voulait l’admettre. Ça ne faisait que quelques mois pourtant, depuis les vacances d’hiver. Et ils s’écrivaient régulièrement.
Mais ce n’était pas pareil que de l’avoir auprès de lui. Il s’en voulait toujours terriblement de ne pas l’avoir vu grandir, de ne pas avoir pu être à ses côtés pendant toutes ces années. C’était si douloureux et frustrant. Et maintenant que Cosme était adulte, il ne pouvait qu’espérer que ce dernier (et sa famille) aient encore une petite place pour lui dans la vie qu’ils avaient déjà construite.




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Viktor Brynjolf
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Alors que Kai allait préparer le thé, Viktor commença à jouer doucement avec les deux chats. Il massa celui sur lequel il avait posé sa main, récoltant de nombreux ronronnements sourds. Puis, avec un petit sourire, s’intéressa au chat qui lui miaulait dessus. Se retenant de prendre la voix qu’il utilisait pour amadouer les dragons, Viktor se mordit la lèvre et se contenta de caresser le demandeur, décrispant alors sa main de l’accoudoir, pour l’assouplir sur le dos du chat. Pendant de longues secondes, n’exista plus que lui et les deux chats qui ronronnaient de concert sous ses attentions. Cela lui fit du bien, à Viktor. De se concentrer ainsi sur les deux animaux. Il en oublia presque le pourquoi de sa venue. Il en oublia presque son anxiété. Soupirant légèrement, il se reconcentra sur Kai et Cosme.

Que dire de toute manière ? Il appréciait l’homme qui arrivait avec deux tasses à thé et une bouilloire fumante. Il savait que l’homme faisait du bon travail, qu’il était apprécié de son service et par de nombreuses personnes. Ils avaient été amenés régulièrement à traiter d’affaires ensemble, de par le don de Viktor, et tout s’était toujours bien déroulé. Non vraiment, il n’avait rien à redire sur Kai. Alors, pourquoi ce malaise ? Pourquoi cette peur que quelqu’un vienne lui enlever une personne de sa famille ? Alors qu’il savait très bien que Kai ne ferait pas ça. Que ce n’était pas son but.

Kai mis les pieds dans le plat, et Viktor ne savait pas s’il lui était reconnaissant ou était désespéré que cela soit le cas. Se raclant la gorge, Viktor pris sa tasse et bu dedans, pour gagner un peu de temps.

Que dire encore une fois. Non il n’avait pas vu Cosme dernièrement et non il ne savait pas comment il allait. Il ne savait même pas quel genre de pensées Cosme pouvait bien avoir par rapport à son père biologique.

« Cela fait quelques temps que j’ai vu Cosme. Il avait l’air d’aller bien. »

Que dire de plus. Il n’allait pas mentir. Sirotant son thé, il se demanda ce qu’il pouvait bien dire d’autre.

« Et toi ? Tu l’as vu dernièrement ? Vous vous voyez souvent tous les deux ? »

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kai & viktor


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Kai Blumenthal
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« Cela fait quelque temps que j’ai vu Cosme. Il avait l’air d’aller bien. » Kai observe son invité sans rien dire. Il sourit en regardant ses chats lui tourner autour. Ils ne cessent de faire des aller-retours à ses pieds dans un concert de miaulements, scandalisés qu’il se soit désintéressé d’eux au profit d’une tasse de thé. Lovée sur les genoux de son maître, Mittens les regarde aussi, indifférente à leur agitation. Ce n’est pas elle qui se risquerait à réclamer des caresses à un inconnu.
« Et toi ? Tu l’as vu dernièrement ? Vous vous voyez souvent tous les deux ? » Kai baisse un instant les yeux sur sa propre tasse de thé, caressant nerveusement du bout des doigts les reliefs de la porcelaine.
« Non, je n’ai pas eu l’occasion de le voir dernièrement, comme il est à Durmstrang. J’aimerais bien pouvoir le voir plus souvent, répond-il avec un sourire un peu triste. Mais on s’écrit régulièrement. » Il essaye de ne pas avoir l’air trop amer en disant cela, mais c’est sans doute peine perdue. Son fils lui manque, terriblement. Il a le sentiment qu’un immense fossé les sépare encore, un retard de vingt-trois ans qu’il ne pourra jamais combler malgré toute la bonne volonté du monde. Et c’est infiniment plus douloureux que ce qu’il aurait pu imaginer.
Mittens, toujours pelotonnée contre lui, ronronne comme une locomotive. Il s’autorise un instant à arrêter de penser, à simplement se laisser bercer par ce son réconfortant. Il ne sait même pas pourquoi il se sent aussi angoissé par ce qui ne devrait être qu’une simple après-midi avec un collègue de travail.
« Je lui ai proposé de venir passer un peu de temps ici, aux prochaines vacances. » Il sourit à nouveau, plus joyeusement cette fois-ci. Encore quelques semaines à patienter avant de le revoir. Ça lui semble être une éternité.
« Je suis désolé, je t’embête avec ça alors qu’on était censés parler boulot. » Il rit, un peu gêné. Le pauvre Viktor n’est certainement pas venu pour que Kai l’inonde de questions sur son neveu. Mais c’est plus fort que lui, il ne peut pas s’empêcher d’être curieux de la vie de Cosme, de vouloir se rapprocher de lui d’une manière ou d’une autre.
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Viktor Brynjolf
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Viktor sirotait son thé, en attendant patiemment, quoique nerveusement, les réponses de Kai. Il ne savait pas trop pourquoi il était si nerveux que ça. Finalement, ce n’était pas son fils. Mais c’était son neveu. Le lien était là. Même s’il n’était pas fort, il était là, il existait, et pour Viktor cela suffisait. Cela suffisait pour le rendre protecteur. Car cela touchait sa femme. Et tout ce qui touchait sa femme, le touchait lui. C’est avec ce regain de confiance en lui qu’il se redressa, reposant sa tasse de thé sur la table face à lui. Et dans le même mouvement, il croisa les jambes, sa cheville sur son genou, écartant bien les bras, en posant un sur l’accoudoir, l’autre sur la tête du canapé, le reste du corps se mettant face à Kai. Il était enfin plus à l’aise, maintenant qu’il savait comment entamer cette discussion ; sur le plan de la protection. Il se devait d’être un patriarche exemplaire, quitte à apeurer certains de ses compatriotes. Et même s’il n’était pas le père de Cosme, il faisait partie de sa famille, de sa grande famille avec de nombreux adoptés.

Malgré tout, il ne pouvait se permettre de prendre la place de Kai, dans le coeur de Cosme ou dans la place en société. Il n’était pas comme ça, Viktor. Il savait que trop bien ce que cela faisait de ne pas se sentir intégré dans une famille. Il ne partageait peut-être pas le même sang que Kai ou Cosme, mais ils faisaient partie de la famille, quoiqu’il puisse arriver.

Puis, Viktor vit le sourire chaleureux de Kai quand il prononça l’idée des vacances à passer avec Cosme. Et c’est là que vraiment, il se rendit compte combien Kai aimait Cosme. On ne souriait pas comme ça, d’un coup, sans avoir l’envie, le besoin, de voir quelqu’un.

Secouant la tête, Viktor se rendit bien compte qu’ils n’allaient en aucun cas parler boulot aujourd’hui.

“Ne t’en fais pas. Je me doutais bien que la discussion allait dériver sur Cosme.Ce qui est, finalement, tout à fait naturel. Tu dois avoir de nombreuses questions, malheureusement, je ne suis pas sûr d’être celui le plus à même de pouvoir te donner les réponses.”

Il sourit à Kai, chaleureusement.

“Mais je suis prêt à répondre à tes questions, autant que faire se peut. Je peux te raconter un peu d’où vient la famille, notre manière de faire. Mais je ne pourrais te dire exactement comment Cosme a pu vivre avec sa famille.”
Son sourire devint petit à petit un sourire triste, se rendant compte qu’il ne connaissait pas Cosme si bien que ça.

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