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A mentor is someone who allows you to see the hope inside yourself. - Kai
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Sebastian Prince Amundsen
Sebastian Prince Amundsen
TRØBBEL För att nå toppen av trädet måste du sikta mot himlen
Sebastian considère les différents couloirs qui s'offrent à lui, exposant une attitude neutre et parfaitement calme. Extérieurement. Intérieurement, ça n'est pas exactement la même chanson : Il est nerveux, inquiet et un peu angoissé. Il a toujours un peu de mal à croire qu'il a réussi à obtenir ce stage, avec cette personne en particulier. Alors, bien sûr, il sait qu'il est un bon élève. Un très bon élève, et il ne se jette même pas de fleurs, ou si peu : Il travaille simplement pour ça. Et son dernier bulletin en date, celui qui couvre les examens du semestre dernier, est là pour le prouver. Il a même fait l'effort de travailler un peu plus dans les matières qu'il juge – lui – inutiles et dans lesquelles il ne faisait jusque là que le minimum syndical : La moyenne, et pas un point de plus. Il l'a fait dans le but de pouvoir décrocher ce stage.
Il sait pertinemment que ça aurait grandement jouer en sa défaveur s'il n'avait pas fait cet effort, et pour cause : Il vise quelque chose dans lequel il n'a pour le moment pas eut la chance de mettre les pieds, et ce alors qu'il a entamé sa première Année de CHIEN. La plupart de ses camarades, ceux qui visent les pôles de Brigade Magique, d'Auror, de Tireur d'Elite ou autre, la plupart d'entre eux ont obtenu leurs premiers stages dans ces départements depuis leurs premières années de CERF. La plupart d'entre eux ont déjà leurs places bien au chaud, d'années en années soigneusement conservées par leurs Maitres de Stage qui espèrent les récupérer comme apprenti à la fin de leurs études. Lui a dû gérer les envies de ses parents de le voir œuvrer en Politique Magique, il a dû gérer l'ingérence de sa mère et ses coups de pistons pour lui faire obtenir des stages dans ce domaine précis alors qu'il n'en n'éprouvait strictement aucun intérêt. Il a perdu du temps sur les autres, il en a conscience et la frustration qu'il ressent n'a eut d'égale que la charge de travail qu'il s'est imposé pour rattraper le coup.

Malgré la déception de se voir refuser l'accès aux Tireurs d’élite, il a tout donné, il s'est mit en valeur au maximum, s'est plié en quatre, a bichonné ses lettres de motivation et d'autant plus celle qu'il a adressé au chef des Aurors. Il a mis en avant ses notes, sa volonté, ses capacités physique, ses participations au Club de Combat, au Quidditch – ce qui aide nettement à entretenir sa forme, il faut bien l'avouer – et surtout, ses capacités d'Animagus, sachant parfaitement que ça entrerait en résonance avec les propres capacités de l'Aurore Blumenthal. Il a tout calculé, tout préparé au millimètre, et pourtant il s'est quand même retrouvé sur le cul lorsque l'acceptation est tombée.
Kai Blumenthal, le chef des Aurors - un patronyme qui sonnait plus comme son pays de naissance, d'ailleurs, ce qui l'inquiétait un peu vis à vis du...passif de ses propres parents - avait accepté d'être son tuteur de stage. Et le voici désormais, dans les couloirs du Ministère de la Magie Scandinave, quelques minutes avant le début de son premier jour de stage. Tout va bien, je suis parfaitement calme, tout se passera très bien, il n'y a aucun soucis à avoir. Il se le répète comme un mantra alors qu'il reprend sa route, se dirigeant vers le bureau de son tuteur, presque persuadé de ses propres pensées. Seulement presque, parce qu'un malheureux détail venait gâcher tous ses efforts : Un félin tout en longueur – de corps et d'oreilles – qui trottine allègrement devant, sautillant presque sur place, le corps exprimant toute la nervosité ressenti par le jeune sorcier. Irrité, l'Héritier toise le félin dont les oreilles s'agitent au moindre bruit,  « Est-ce que tu pourrais, s'il te plaît, arrêter un peu ? On dirait un chaton hyperactif, franchement. » Il siffle à voix basse, observant brièvement les environs pour être sûr que personne ne les écoute. A ses mots, le félin se stop, bien droit sur ses pattes et le toise d'un air hautain, « Ça n'est pas parce que tu es persuadé que le monde entier juge le moindre de tes mouvements que c'est le cas de tout le monde. » La voix, féminine, un peu rocailleuse, résonne clairement entre les murs et la pointe de moquerie douce qu'elle contient, il ne peut simplement pas l'ignorer. « Ni ton père, ni ta mère ne sont là pour te voir – et on se moque de l'avis de ton beau-père, de toute façon – alors laisse moi exprimer la joie et la nervosité que tu refuses de montrer, merci bien. » Piqué, Sebastian se mord pourtant la lèvre pour s'empêcher de répondre, toujours un peu mal à l'aise avec l'idée de se disputer en public avec un caracal. Et ce, même s'il... L'aime bien ? Peut-être. Bref. Refusant de se laisser embarquer dans ce genre de discussion, il fini par se tourner vers la porte du bureau de son tuteur devant laquelle ils viennent d'arriver et, sans se laisser le temps de stresser plus que ce qu'il ne stresse déjà, il frappe, poussant le battant une fois l'autorisation obtenue. « Monsieur, bonjour. Je suis Sebastian Prince, votre stagiaire. Je vous remercie d'avoir accepté de me consacrer un peu de votre temps. » Il commence une fois à l'intérieur, oubliant son deuxième patronyme sans même y penser, débitant les mots en espérant ne pas dévoiler un peu trop ses inquiétudes. L'air de rien, ce stage dans un milieu qui l'intéresse le stresse beaucoup plus que n'importe quel stage qu'il s'est vu faire ces dernières années, en Politique.
Kai Blumenthal
Kai Blumenthal
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Une tasse fumante entre les mains, le chef des Aurors profite qu’il soit encore tôt et que la plupart de ses collègues ne soient pas encore arrivés pour s’accorder un démarrage en douceur. L’idée d’ignorer la pile de dossiers qui l’attend, ou de la refiler à quelqu’un d’autre et passer la matinée à rêvasser et penser à Max lui semble infiniment attrayante.
Il sursaute lorsqu’on frappe soudain à la porte, manque de renverser du café sur ses genoux et retient un juron.
« Entrez. » Dit-il simplement, en espérant que ce n’est pas encore Aleksandar qui a perdu un dossier ou accidentellement mis le feu à son bureau.
« Monsieur, bonjour. Je suis Sebastian Prince, votre stagiaire. Je vous remercie d'avoir accepté de me consacrer un peu de votre temps. » Kai fixe le nouveau venu tout en faisant mine de mettre de l’ordre dans ses papiers, et l’entretien qu’il a eu avec l’étudiant quelques semaines plus tôt lui revient rapidement en mémoire.
« Bonjour, bienvenue au Bureau des Aurors. » Il se lève aussitôt pour l’accueillir et lui serrer la main. Assise à côté de son bureau, Ismeria se contente de toiser le jeune homme et son caracal avec sévérité. Elle laisse même échapper un grognement étouffé à l’encontre de l’autre félin, qui lui semble particulièrement agité.
Machinalement, Kai vient poser une main apaisante sur le crane du lynx. Ça ne fait que deux mois qu’elle est apparue, mais il commence à connaître son caractère. Elle n’aime pas le désordre ni l’agitation, et sans doute le caracal un peu trop nerveux de Sebastian lui rappelle-t-il Aleksandar et son bull-terrier surexcité.
« Je vais vous montrer votre bureau pour que vous puissiez déposer vos affaires. » Enchaîne Kai sans perdre une minute. Il a toujours tenu à accueillir les stagiaires et les nouvelles recrues lui-même lors de leur arrivée, et ce malgré son emploi du temps chargé. Mais il n’a pas vraiment le temps de faire la conversation, s’il veut réussir à caser tout ce qu’il a à faire dans sa journée.
Il guide son nouveau stagiaire jusqu’à un vaste open space où s’alignent plusieurs dizaines de bureaux, certains occupés par des sorcier.e.s dissimulé.e.s derrière des piles de parchemins et de dossiers, d’autres laissés vacants par leurs occupant.e.s parti.e.s en pause ou sur le terrain. Il y règne un silence presque total à cette heure encore matinale, outre le cliquetis des machines à écrire en sorcelées et les froissements de papier des notes de service volantes.
« C’est ici. Vous avez normalement déjà reçu votre planning et le plan du Minisitère par hibou, mais il y aura encore quelques papiers à remplir, de simples formalités. Vous pourrez également aller chercher votre badge au secrétariat, une note devrait arriver pour vous prévenir quand il sera prêt. »
Explique l’Auror en lançant un coup d’oeil rapide aux avions en papier qui font des aller-retours constants au dessus de leurs têtes. Ça ne devrait pas prendre plus de quelques heures avant qu’il puisse récupérer son badge officiel de stagiaire, pour remplacer celui de simple visiteur qu’on lui a fourni à l’accueil pour qu’il puisse rentrer dans le Ministère.
« Si tout est clair pour vous au niveau administratif, je vais vous présenter les locaux. Et surtout n’hésitez pas si vous avez des questions, je suis conscient que ça fait beaucoup d’informations d’un coup. »




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Sebastian Prince Amundsen
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« Bonjour, bienvenue au Bureau des Aurors. » Il hoche la tête, se redressant légèrement lorsque l'homme se lève de derrière son bureau pour venir le saluer directement. Acceptant la poignée de main, le simple geste le détend un peu et empêche son angoisse de proliférer avec un peu trop d'enthousiasme comme elle en a l'habitude. Le grognement qui retentit de façon étouffée dans le bureau le fait cependant tiquer et jeter un coup d'œil en biais vers le félin, plus massif que le sien, qui se tient au côté du Chef des Aurors. Immédiatement, sa propre Fylgja braque son regard sur la lynx, la toisant avec un intérêt mêlé d'arrogance. Magnifique. La main du jeune stagiaire est agitée d'un tic nerveux mais il se retient de faire  quoique ce soit, suppliant seulement mentalement la caracal de ne rien faire d'idiot. Il n'a cependant pas le temps de trop s'inquiéter, le plus âgé reprenant rapidement, « Je vais vous montrer votre bureau pour que vous puissiez déposer vos affaires. » Il acquiesce tout de suite d'un « Bien monsieur,  » qui sort automatiquement, agrémenté d'une pointe de soulagement. Lorsque l'homme lui tourne le dos, Sebastian jette aussitôt un regard noir à la féline, articulant sans un bruit un tiens toi bien! qui lui fait rouler des yeux, visiblement peu convaincue par l'ordre lancé. A quel moment il a prétendu bien l'aimer, déjà ?
Se secouant, il emboîte le pas de son tout nouveau supérieur sans trop tarder, fixant le dos de l'homme avec curiosité. Tellement habitué à être entouré de nom aux origines majoritairement scandinave, il ne peut pas s'empêcher de s'interroger sur l'homme devant lui et de se sentir en même temps un peu rassuré d'avoir quelqu'un venant certainement de son pays comme référent. Malgré le passif de sa famille dans le dit pays. Ça allait lui changer, du moins l'espérait-t-il, de ses précédents stages. Son regard se détourne finalement lorsqu'ils arrivent à l'open space dédié aux services des aurors et il observe les alentours avec encore plus de curiosité qu'auparavant, vivement intéressé par le nombre de bureau, l'organisation, les notes volant un peu partout au dessus d'eux, les sorciers déjà présents... Tous des chasseurs de mages noirs. Ça n'était peut être pas le lieu où il souhaitait travailler, à la base, ça n'en restait pas moins fascinant. Il s'agissait après tout de l'élite des sorciers. A ses côté, la Caracal semble se retenir d'aller fouiner un peu partout. Qu'a-t-il donc fait pour que sa fylgja ait si fortement hérité de sa curiosité, franchement ? Son attention se reporte sur son guide lorsque celui-ci reprend la parole, « C’est ici. Vous avez normalement déjà reçu votre planning et le plan du Minisitère par hibou, mais il y aura encore quelques papiers à remplir, de simples formalités. Vous pourrez également aller chercher votre badge au secrétariat, une note devrait arriver pour vous prévenir quand il sera prêt. » Distraitement ses doigts effleurent le badge visiteur épinglé à  sa poitrine alors qu'il hoche la tête en signe de compréhension. Il a l'habitude, même si jusqu'à présent, ses badges de stagiaire ne lui ouvraient pas les portes de cet endroit en particulier. Du moins pas de manière permanente. Pour aller porter un message pompeux de la part d'un politique, à la rigueur, et jamais avec beaucoup d'enthousiasme. Et certainement que les papiers à remplir seront bien différents également. Du genre, j'ai conscience des risques encourus à travers ce stage, bla, blabla, mort douloureuse, blablabla, pas de notre faute, blablabla. Quelque chose comme ça. « Pas de problème, je m'y rendrais dès que ça sera prêt. » Acquiesce-t-il. Il commence à connaître le chemin, après tout, même si le dit plan n'est pas forcément un mal. D'ailleurs il est soigneusement rangé dans l'une des poches de sa robe de sorcière, le planing lui tenant compagnie.

« Si tout est clair pour vous au niveau administratif, je vais vous présenter les locaux. Et surtout n’hésitez pas si vous avez des questions, je suis conscient que ça fait beaucoup d’informations d’un coup. » Et bien sûr, il n'a pas le temps de répliquer quoi que ce soit. Et, franchement, il aurait dû s'y attendre, elle avait été bien trop calme jusqu'à maintenant, tout bien considéré, « Oh, je suis sûre que ça sera bien moins assommant que ce que les autres de tes stages en politique pouvait bien raconter. » La voix rauque retentit entre eux deux, malicieuse et un peu moqueuse. Il se retient de fermer les yeux de dépit, affichant un sourire désolé à l'égard de son tuteur. « ...Mes excuses pour elle. Elle... A un peu de mal avec le fait de rester longtemps silencieuse. » Un reniflement moqueur retentit quelque part derrière lui, et il ne la gratifie pas d'un regard, continuant, « Je suis prêt pour la présentation des locaux. Et je n'hésiterais pas. D'ailleurs, mh... Y a-t-il d'autres stagiaires dans le service, en ce moment ? » Il était curieux mais pas seulement - il essaie de réfréner ladite curiosité pour le moment, d'ailleurs. Mais c'était bien de pouvoir identifier ses camarades, surtout en fin de cursus et surtout quand on arrivait sur le tard, comme lui. Il sait qu'un certain nombre aimerait intégrer ces services, après tout. Et puis, avoir des camarades de galère pendant les moments les plus compliqués, c'était plutôt intéressant aussi. Et il avait dans l'idée, au vu de l'actualité, qu'il y en aurait, des moments compliqués.
Kai Blumenthal
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« Oh, je suis sûre que ça sera bien moins assommant que ce que les autres de tes stages en politique pouvait bien raconter. »
Kai baisse les yeux vers la voix rauque malicieuse, un peu surpris de sa réponse soudaine. La petite caracal lui rend son regard, moqueuse, et il ne peut retenir un léger sourire. Il ne s'y est pas encore totalement fait, à ces animaux qui parlent, et surtout qui ne se gênent pas pour dire tout haut ce que leurs sorcier•e•s pensent tout bas. Ismeria, elle, ne semble pas particulièrement amusée par cette intervention, mais se contente de fixer suspicieusement l'autre félin.
« … Mes excuses pour elle. Elle... A un peu de mal avec le fait de rester longtemps silencieuse. » Intervient Sebastian, visiblement mortifié.
Sans se défaire de son sourire, l’Auror secoue la tête comme pour dire ça ne fait rien, j'ai l'habitude. Ce n'est pas la première fylgia bavarde qu'il rencontre parmi ses collègues et recrues, et sans doute pas la dernière.
« Je suis prêt pour la présentation des locaux. Et je n'hésiterais pas. D'ailleurs, mh... Y a-t-il d'autres stagiaires dans le service, en ce moment ? »
Kai invite son nouveau stagiaire à le suivre d'un geste de la main.
« Au bureau des Aurors, deux autres seulement, explique-t-il tout en traversant à nouveau l'open-space qui se remplit petit à petit. Vous aurez certainement l'occasion de travailler avec eux au cours des prochains mois. »
Ils repassent par le couloir désert où s’alignent des portes de bureaux fermées, ornées de plaques aux noms de leurs propriétaires. Au bout de celui-ci s’ouvre une grande salle de réunion où gisent encore quelques tasses à café abandonnées devant un grand tableau à moitié effacé.
« Vous aurez l’occasion d’expérimenter à différents postes au fil des semaines, vous avez normalement reçu la liste de vos référents pour chaque poste avec votre emploi du temps. Mais la majorité de votre travail d’observation devrait se partager entre l’open-space et la salle de réunion. »
Kai referme derrière lui après avoir laissé le jeune homme et sa fylgia inspecter les lieux. Il les mène ensuite à l’ascenseur, où une flopée de notes de service s’engouffre après eux. Il hésite toujours entre le soulagement et l'agacement face à ce calme inhabituel. Cela lui laisse tout le loisir de faire visiter les lieux à Sebastian sans être interrompu, mais laisse également l'impression (fausse, il l'espère) que personne ne travaille.
« Cet étage-ci est entièrement consacré à l'entraînement physique. »
L'ascenseur s'ouvre sur un long couloir surplombant la vaste salle d'entraînement où résonnent déflagrations et éclats de voix. Une large baie vitrée laisse apercevoir les sorciers qui s'affrontent au centre de l'arène improvisée, et sur les côtés les rangées de mannequins ensorcelés qui composent leur public silencieux. L'autre côté du couloir s'ouvre sur une antichambre étroite aux murs carrelés menant vers les douches.
Pendant que son stagiaire se familiarise avec les lieux, Kai se poste devant la vitre pour observer les Aurors un peu plus bas. Il finit par leur adresser un signe de la main et un sourire lorsque ces dernier•e•s remarquent enfin sa présence.
« Avez-vous des questions, avant de continuer ? »




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Sebastian Prince Amundsen
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Il est toujours extrêmement mal à l'aise à l'idée d'avoir un... Un animal, une créature, quelque chose qui le suit sans cesse, qui ne peut pas s'éloigner réellement de sa personne... Qui dépend visiblement de lui pour survivre et qui, en plus, semble en savoir aussi long sur lui que lui-même. Peut-être même plus. Et ça, c'est un concept un peu terrifiant. Il sait, au fond de lui, que Hooligan n'est pas là pour lui faire du mal – au vu du moment où elle est apparue dans sa vie, il est difficile pour lui d'imaginer le contraire – mais malgré ça... Malgré ça c'est vraiment quelque chose de difficile à envisager et à accepter. Alors que elle, de toute évidence, est parfaitement à l'aise avec tout la situation. Rodant constamment à ses côtés comme en terrain conquit, elle à l'évidente fierté de son sorcier tout comme son arrogance. En dix fois pire. Le problème étant qu'elle n'a pas du tout le filtre qui empêche bienheureusement Sebastian de dire tout ce qu'il pense. Sa vie est devenue bien plus compliquée depuis son arrivée, cela va sans dire. Plus drôle, aussi mais, par les Douze, infiniment plus compliquée.
En temps normal, il n'aurait jamais dû afficher cet air mortifié, parce que lui aurait eu le bon sens de ne pas sortir ce genre de chose. Même s'il le pensait. Bon grès, mal grès, il tente tant bien que mal de faire comme si de rien n'était et enchaîne comme il peut pour la suite de la présentation des locaux, interrogeant également le Chef des Aurors sur les effectifs en terme de stagiaires, « Au bureau des Aurors, deux autres seulement, Il hoche la tête, attentif, tout en lui emboîtant le pas, Hooligan trottinant derrière eux – quand elle ne se laisse pas distraire pas à peu près tout et n'importe quoi. Sans pouvoir s'en empêcher, il observe lui aussi les agents qui arrivent peu à peu dans la pièce qu'ils traversent, les détaillant avec un air curieux qu'il n'arrive pas à cacher complètement, sincèrement intéressé de voir auprès de qui il allait travailler et apprendre à l'avenir. Vous aurez certainement l'occasion de travailler avec eux au cours des prochains mois. » Il acquiesce alors qu'ils sortent finalement de l'open space pour s'engager dans le couloir qu'ils ont déjà traversé auparavant mais cette fois, ils partent de l'autre côté, débouchant dans une large pièce visiblement régulièrement utilisée. Son futur supérieur lui laisse le temps de la détailler avec attention, expliquant les choses par la même occasion,
« Vous aurez l’occasion d’expérimenter à différents postes au fil des semaines, vous avez normalement reçu la liste de vos référents pour chaque poste avec votre emploi du temps. Mais la majorité de votre travail d’observation devrait se partager entre l’open-space et la salle de réunion. »  A nouveau un hochement de tête, les sourcils froncés, concentré pour tout retenir. Il a parfaitement conscience que le travail d'Auror se constitue aussi d'une bonne partie... Administrative. Il commence à avoir de l'expérience, de ce côté, mh. Ça ne le dérange pas plus que ça, dans les faits ça ne peut de toute façon pas être aussi ennuyeux que ce qu'il a pu trier et classer, et encore trier et... Pris d'un affreux doute, il jette un coup d’œil en biais vers le plus âgé. « Rassurez moi quand même, ça ne sont pas vos stagiaires qui sont chargés du tri des dossiers, des copies magiques à faire, du rangement des classeurs, et tout ça, n'est-ce pas ? » Quoi ? Le monde du stage est impitoyable.

Quelques instants plus tard, ils sont dans l'ascenseur où les habituels Notes Volantes prennent leurs aises au dessus de leur tête. Le calme est assez reposant, mais il semble un peu... Étrange au plus jeune. Dans son esprit, un département comme celui-ci doit être souvent en ébullition, là... Eh bien, ils ont peut-être droit à leurs jours creux, eux aussi, non ? A ses pieds – ou plutôt entre ses jambes – la Caracal s'est installée sans gêne, observant avec une curiosité évidente la Fylgja de leur supérieur. Sebastian ne peut s'empêcher de lever les yeux au ciel devant son manque de dignité et de tenue, mais son attention revient immédiatement vers Blumenthal quand celui-ci reprend la parole, « Cet étage-ci est entièrement consacré à l'entraînement physique. » Il ne peut pas s'empêcher de redresser la tête immédiatement, sa curiosité redoublant tout de suite. Oooh, chouette. La salle d’entraînement. Se retenant de trépigner d'impatience, il s'engouffre hors de l'ascenseur à sa suite, son regard s'écarquillant immédiatement devant toute la place disponible, devant toutes les possibilités. « Ok wow. » Il laisse échapper sans pouvoir se retenir. « C'est... Génial. » Il doit se retenir de poser les deux mains sur la vitre, et de juste observer tout cela dans un silence béat. Bien sur, Hooli n'en fait pas tant et garde la truffe collée à la vitre, histoire de pouvoir voir tout plus facilement. « Avez-vous des questions, avant de continuer ? »  Il se racle légèrement la gorge et essaie de se reprendre, détournant les yeux du spectacle un peu plus bas pour les fixer sur son guide, « Est-ce que... C'est ouvert aussi aux stagiaires ? » Il a presqu'un ton suppliant à cet instant, mais honnêtement ? De tels équipements à proximité et ne pas pouvoir en profiter ? Ils n'ont pas tout ça, à Durmstrang ! Il n'aurait jamais pensé pouvoir s’entraîner dans de tels conditions, aux côtés de personnes expérimentées et...
L'idée d'un entraînement tout nouveau ramène un souvenir très frais dans sa mémoire et son regard vacille un bref instant. Il ne regarde pas sa Fylgja, conscient qu'elle s'est légèrement tendue de son  côté, et il demande finalement, bannissant la nervosité de sa voix pour prendre un ton presque trop neutre, « De manière générale.. Il n'y a que les aurors, ici ? Ou il s'agit d'une salle d'entrainement commune à tous les services d'intervention... ? » Brigade de police magique, Valkyrie...Tireurs d'Elite.
Par exemple.
Kai Blumenthal
Kai Blumenthal
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« Rassurez moi quand même, ça ne sont pas vos stagiaires qui sont chargés du tri des dossiers, des copies magiques à faire, du rangement des classeurs, et tout ça, n'est-ce pas ? »
Le directeur sourit. Il s'était attendu à cette question, la majorité des élèves de Durmstrang qui viennent effectuer leur stage au Bureau des Aurors la lui posent. Et il les comprend bien, personne n’a envie de passer des mois assis•e derrière un bureau quand on pourrait être sur le terrain, au plus près de l’action.
« Ces tâches ne sont pas exclusivement réservées aux stagiaires, non. Mais je crains qu’elles ne fassent pleinement partie du métier d'auror et de la vie du Bureau, malheureusement. Vous n’y échapperez pas. »
Il ne peut s'empêcher de rire devant la mine déconfite du jeune homme. Il ne croyait quand même pas qu'il allait passer tout son temps en mission, n'est-ce pas ? Si seulement c’était possible, Kai en serait le premier heureux. Il n’a jamais vu autant de paperasse depuis qu’il est devenu directeur du Bureau des Aurors.
Si la partie administrative ne semble pas particulièrement passionner Sebastian, l’étage dédié à l’activité physique, en revanche, a immédiatement toute son attention.
« Ok wow, laisse-t-il échapper, visiblement subjugué par la vision de la salle d'entraînement. C'est... Génial. » Les yeux écarquillés d’émerveillement, il va aussitôt se coller à la vitre pour observer les quelques agent•es en contrebas.
« Est-ce que... C'est ouvert aussi aux stagiaires ? » Le jeune homme a l’air presque suppliant en demandant cela, les yeux rivés sur les divers équipements avec la convoitise d’un enfant devant sa pile de cadeaux de Yule. Kai sourit à nouveau. Il serait curieux de le regarder s’entraîner, tiens.
« De manière générale.. Il n'y a que les aurors, ici ? Ou il s'agit d'une salle d'entraînement commune à tous les services d'intervention... ? »
Cette question-ci le surprend un peu, il n’en comprend pas vraiment l’intérêt. Craint-il qu’il y ait trop de monde ?
« Bien sûr, acquiesce l’Auror en lui désignant un tableau de liège placardé sur la porte. La salle d'entraînement est ouverte à tous les employés du Bureau, en dehors de quelques plages horaires réservées. Vous avez l’emploi du temps affiché ici. Et elle est exclusivement à l'usage des Aurors, de même pour les vestiaires et les douches. Il peut y avoir des exceptions de temps en temps, mais ça reste occasionnel. »
Il espère que cela rassurera son jeune stagiaire. Non, il n’aura pas besoin de faire la queue pendant des heures pour pouvoir y mettre les pieds.
« Je vous ai gardé la meilleure partie pour la fin, continue le directeur en raccompagnant le plus jeune jusqu’à l’ascenseur, qui les ramène au niveau de l’open-space. Il pousse une nouvelle porte et l’invite à passer devant lui. La salle de pause. »
Étonnamment vide, elle aussi, pour une fois. L’odeur de café et de pain grillé qui flotte encore dans l’air et les chaises en désordre trahissent cependant son utilisation récente.




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Sebastian Prince Amundsen
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Ça n'est pas que la paperasse lui fasse peur, vraiment pas. Il a eu son lot de copie magique à faire, durant ses stages auprès des politiques. De textes à corriger. De parchemins à trier. De rendez-vous à organiser. De notes à prendre, puis à remettre au propre. De documents à détruire. Sans compter les centaines d'allées et retours entre les bureaux et les Archives. Et il en passait et pas des meilleurs, clairement. Non, la paperasse ne luit fait pas peur.  Il peut gérer la paperasse. Il peut passer outre la paperasse et s'en sortir la tête haute, ou presque.
Par contre, il ne la gérerait vraiment pas bien s'il ne devait faire que ça. Des maîtres de stages qui cantonnent leur stagiaire à ce genre de rôle pendant que eux font tout le reste – qui est généralement beaucoup plus sympa que ça -, il en a entendu parlé et en a connu suffisamment, il n'a pas du tout l'intention de retomber la-dedans, merci mais non merci. « Ces tâches ne sont pas exclusivement réservées aux stagiaires, non. Mais je crains qu’elles ne fassent pleinement partie du métier d'auror et de la vie du Bureau, malheureusement. Vous n’y échapperez pas. » Bien sûr, il s'attendait à ce qu'il y en ai malgré tout mais il ne peut pas empêcher le dépit d'apparaître sur son visage en en ayant la confirmation, ce qui attire le rire chez l'Auror en Chef, Sebastian devant alors se mordre sérieusement l'intérieure de la joue pour ne pas afficher un air trop gêné. Il ne peut pourtant s'empêcher de marmonner d'un ton un peu dépité,  « Non mais bien sûr, je savais qu'il y en aurait hein, vraiment, je ne suis pas naïf. J'avais juste peur de ne faire que ça et, heum, bref. Il y a des maîtres de stage, ça ne les dérange pas, quoi... » Son regard déviait sérieusement vers Hooligan, très amusée, alors qu'il espérait intérieurement sincèrement qu'il ne le voyait pas uniquement comme un gamin qui cherchait juste l'action et l'héroïsme. Par les Fondateurs, non, quelle horreur.
Pour la suite de la visite, il tente de reprendre un air un peu plus sérieux et concentré... Mais voit tout ses efforts réduits à néant lors qu'ils pénètrent dans la plus formidable salle d’entraînement qui puisse exister. Ok, clairement, il passera sa vie ici, point.
Il sait qu'il ressemble à un enfant mais... Franchement ? C'est génial ! Les équipements sont clairement bien entretenus et sont d'une génération plutôt récente – il lui semble même reconnaître certains mannequins, connu pour s'adapter en direct au niveau de son adversaire et même capable d'apprendre des sorts utilisés contre lui pour les renvoyer ! Est-ce que ça n'est pas juste génial, ça ?! Pour quelqu'un comme lui, dont le deuxième endroit préféré – ok, le troisième après le terrain de Quidditch et la forêt – est une salle de duel... Ce lieu, c'est un peu le Nirvana. « Interdiction de dormir ici, Sebastian. » Murmure soudain la Caracal juste à côté de lui, et le sorcier ne répond pas, son sourire s'agrandissant juste légèrement alors qu'il l'a bouscule un peu. Dommage.
Alors que son maître de Stage lui demande s'il a des questions, il laisse immédiatement échapper celle qui lui brûle langue, la supplication parfaitement audible dans sa voix. Et puis, presque dans la foulée, c'est une autre question qui lui vient en tête. Est-ce une salle entièrement dédiée aux Aurors ? Ou bien risque-t-il de croiser... De le croiser ? Au détour d'un entraînement ? Après une longue journée ? De le croiser seul ? La boule dans sa gorge ne cesse de grossir alors qu'il garde un regard trop fixe braqué sur les aurors s’entraînant plus bas. Il sait que son interrogation doit sembler étrange aux yeux de Blumenthal mais... Il faut qu'il sache. « Bien sûr, Le début d'un soulagement éclot immédiatement, La salle d'entraînement est ouverte à tous les employés du Bureau, en dehors de quelques plages horaires réservées. Vous avez l’emploi du temps affiché ici. Et elle est exclusivement à l'usage des Aurors, de même pour les vestiaires et les douches. Il peut y avoir des exceptions de temps en temps, mais ça reste occasionnel. » Il prend le temps d'expirer profondément, de reprendre le contrôle plein et entier sur ses émotions avant de se retourner vers l'homme et de lui adresser un bref sourire de remerciement vis à vis de ses réponses.  « Il y a de fortes chances que je me retrouve souvent ici alors. Cet endroit est parfait. Si on avait la même chose à Durmstrang... » Sa voix a pris un accent presque trop tranquille au vu de son excitation précédente, mais le fait de se souvenir brusquement que son agresseur travaille également ici l'a.... Disons, quelque peu refroidi. Oh, oui. Il va y passer du temps, ici. Plus jamais il ne se laissera avoir comme ça.
« Je vous ai gardé la meilleure partie pour la fin, Son regard se remet immédiatement à briller d'intérêt alors qu'il trottine presqu'au côté de son – il espère – futur employeur. De retour à l'open space, ils se dirigent vers une porte à laquelle il n'avait pas prêté attention jusque là, et il pénètre dans la pièce qu'elle protège, curieux. L'odeur qui y regne frappe son odorat sensible et il comprends où ils se trouvent avant même que l'Auror ne parle, La salle de pause. » Un léger rire lui échappe et il fait quelques pas à l'intérieur, toujours aussi surpris de voir le peu de monde qui règne ici. Odeur de café, de thé. Il peut même sentir du chocolat, tiens. Un comptoir où des machins sont disposés pour verser toutes ces boissons, des placards, des tables... Un endroit plutôt agréable, y passer quelques instants pour se poser et se sortir la tête du boulot doit être agréable.  « D'accord, je dois avouer que cette salle-ci également à l'air plutôt pas mal. » Admet-t-il pendant que sa Fylgja est partie faire son activité préféré : Fouiller sous les tables pour vérifier s'il n'y a pas quelques morceaux de pains, de croissants, ou autre délicieuse petites choses qui pourraient traîner. Insortable.  « Est-ce que l'on gère nos pauses comme on le désire ? Où il y a des horaires ? Où une obligation de faire une pause, par exemple ? » Non parce que ça lui arrive régulièrement d'oublier de faire ça, justement. Donc autant le savoir. Il jette un nouveau regard curieux autour de lui et fixe le plus âgé avec perplexité et un brin d'amusement,  « Ce sont des bourreaux de travail, vos Aurors ? Je suis un peu surpris qu'il n'y ait absolument personne par ici, pour tout vous dire. »  Dans les faits, il aimerait lui poser des dizaines de questions, mais il a un peu peur de lui prendre trop de son temps. Après tout, le Chef des Aurors a certainement autre chose à faire que de se faire noyer sous une tonne d'interrogation venant d'un nouveau stagiaire, n'est-ce pas ?
Kai Blumenthal
Kai Blumenthal
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
« Il y a de fortes chances que je me retrouve souvent ici alors. Cet endroit est parfait. Si on avait la même chose à Durmstrang... »
Kai hoche doucement la tête, l'air satisfait de cette réponse. L'entraînement physique est primordial pour un Auror, tout autant que l'entraînement psychique, il n’a de cesse de le répéter.
Il est curieux de voir comment se débrouillera Sebastian sur ces deux plans. S’il en croit ce qu'il a pu lire dans son dossier et sa candidature, il a tout pour devenir un excellent élément. Mais Kai se fie toujours plus aux actions des gens qu'à un simple papier.
« D'accord, je dois avouer que cette salle-ci également à l'air plutôt pas mal. »
Kai sourit. Bon, il ne passera peut-être pas tout son temps dans la salle d’entraînement, tout compte fait. Tout en l'écoutant parler, il commence à s’affairer au-dessus de la machine à café pour la remplir à nouveau.
« Est-ce que l'on gère nos pauses comme on le désire ? Où il y a des horaires ? Où une obligation de faire une pause, par exemple ? »
Sebastian l’observe avec curiosité et, semble-t-il, un soupçon de confusion, tandis que le ronronnement de la machine se fait entendre et qu'une délicieuse odeur de café fraîchement moulu envahit la pièce.
« Ce sont des bourreaux de travail, vos Aurors ? Je suis un peu surpris qu'il n'y ait absolument personne par ici, pour tout vous dire. »
Le Directeur est le premier surpris de ne croiser quasiment personne. Il faut croire que tout le monde avait très envie de travailler ce matin. Il n'irait pas jusqu'à dire que ce sont des bourreaux de travail – quoique certain•es correspondent assez bien à cette description, mais il est vrai que son équipe est plutôt connue au Ministère pour son efficacité. Particulièrement en ce qui concerne ses agents de terrain.
« Il n’y a pas d’horaires spécifiques, tant que vous faites votre quota d’heures, mais il est effectivement obligatoire de faire des pauses régulières. Et ça vaut également pour le temps passé dans la salle d'entraînement. Beaucoup de mes agents ont tendance à l’oublier. »
Il tente d'afficher une expression vaguement sévère, mais il a l'air plus amusé qu'autre chose, au fond. Tout le monde n’a pas la chance de travailler avec une équipe sérieuse et soudée dont le seul reproche qu'il a à leur faire est qu’iels travaillent trop. C'était loin d'être le cas lorsqu'il travaillait encore pour le Ministère de la Magie Britannique, et l'ambiance de travail qui régnait là-bas ne lui manque pas le moins du monde.
« Veillez également à prendre au moins une heure complète pour la pause déjeuner, c'est important. La cantine du Ministère n'est pas si mal. Vous n'êtes pas obligé d’y manger, mais je vous recommande de le faire. Ce sera un bon moyen pour vous d’apprendre à connaître vos futurs collègues et de nouer des liens. »
Ajoute-t-il après un moment de réflexion. Merlin sait qu'il s’en passe des choses, à l’heure du déjeuner. Même s’il n’y mange pas toujours, car il profite de sa pause pour déjeuner avec Maxwell ou Cosme quand ils sont disponibles, il apprécie particulièrement ce moment convivial avec son équipe.
« Café ? »




healed wounds
the skin a bit thicker than before - cut me open and the light streams out. Stitch me up and the light keeps streaming out between the stitches.
Sebastian Prince Amundsen
Sebastian Prince Amundsen
TRØBBEL För att nå toppen av trädet måste du sikta mot himlen
Sans absolument aucun doute, la salle d’entraînement est d'ors et déjà sa pièce préférée de tout le ministère de la magie : Il a des choses – beaucoup de choses – à se prouver et à prouver aux autres par la même occasion et elle va très clairement l'aider en ce sens. Il peut déjà imaginer les séances d'entraînement qu'il pourra y faire : Duel avec des aurors expérimentés, entraînement contre des mannequins, entraînement physique, etc etc. A deux doigts d'abandonner le chef des Aurors sur place pour aller tout essayer immédiatement.
Mais il sait se tenir un minimum et ne le fait pas, suivant sagement le plus vieux pour la suite de la visite des lieux. Et il peut avouer sans honte que la salle de repos se place sans trop de difficulté en deuxième position de ses salles préférées.
Certainement que l'odeur de pain chaud mêlée à celle du café aide beaucoup.

Il est heureux d'être là, Sebastian, sincèrement. Il est heureux de ne pas avoir cédé à ses angoisses de ces dernières semaines, de ne pas avoir cédé à cette petite voix dans sa tête qui lui hurlait de ne pas s'approcher du Ministère, qu'il y avait trop de risques de le croiser et que Merlin seul savait ce qui pourrait lui arriver cette fois-ci s'il se retrouvait à nouveau devant lui.
Il n'avait pas cédé, envers et contre lui-même il s'était rendu à ce rendez-vous, malgré l'estomac tordu et les fourmis au bout des doigts, et l'esprit aux aguets, et les muscles un peu trop tendu. Et il ne le regrettait absolument pas. C'était la bonne décision à prendre.
Hooligan faisant sa vie dans son coin, il se retourne vers Blumenthal, sincèrement curieux et amusé de n'avoir croisé strictement personne jusque là. Où étaient passé les membres de la brigade … ? « Il n’y a pas d’horaires spécifiques, tant que vous faites votre quota d’heures, mais il est effectivement obligatoire de faire des pauses régulières. Et ça vaut également pour le temps passé dans la salle d'entraînement. Beaucoup de mes agents ont tendance à l’oublier. » Acquiesçant visiblement, il se note l'information mentalement. Il ne pense clairement pas avoir de problème pour faire ses heures – malgré la paperasse et les autres choses moins passionnantes – mais par contre il se connaît suffisamment pour savoir qu'il va devoir faire attention à ne pas oublier d'aller prendre une pause. Et pour ce qui est de l’entraînement, eh bien...
Malgré l'air sévère qu'il tente d'afficher, l'amusement est trop présent sur ses traits pour que Sebastian puisse le manquer et il se mord légèrement l'intérieur de la joue pour ne pas se mettre lui-même à sourire un peu trop largement. Il à la nette impression – et espère sincèrement ne pas se tromper – que l'homme est du genre à être un patron.... Un bon patron. Contrairement à certaine chose qu'il a pu voir dans ses stages précédents où les homme politique pour lesquels il travaillait regardaient de haut toute personne ayant le malheur de croiser son chemin – lui inclus – là au moins il n'a pas l'impression d'être ramené au niveau d'un simple insecte vaguement utile. « Veillez également à prendre au moins une heure complète pour la pause déjeuner, c'est important. La cantine du Ministère n'est pas si mal. Vous n'êtes pas obligé d’y manger, mais je vous recommande de le faire. Ce sera un bon moyen pour vous d’apprendre à connaître vos futurs collègues et de nouer des liens. » Il plisse un peu le nez, plus à l'idée de l'heure entière qu'il est censé utiliser pour le repas que pour l'idée de faire connaissance avec ses futurs collègues – il aime beaucoup cette association de mot, d'ailleurs. Ça, ça ne peut pas être plus désagréable que les faux sourires et les approches purement politiques qu'ils sont censés faire en soirée mondaine.
« Café ? » Son sourire se fait immédiatement plus large et il hoche vivement la tête, « Avec plaisir, merci ! » Il réplique en se rapprochant de l'homme. Il ne dit jamais non à un café. «Honnêtement, je ne pense pas que vous aurez besoin de venir me rappeler de passer par la salle d’entraînement si cela peut vous rassurer un peu. » Il fait, amusé. Par contre il pourrait bien devoir lui demander d'arrêter d'y aller aussi souvent. L'air de rien, il contourne le sujet des pauses à prendre dans la journée et reprend, « Ça ne me dérange absolument pas, pour la cantine. Je dois vous avouez que j'ai un peu hâte de rencontrer ceux avec qui je vais pouvoir travailler et apprendre. » Et qui plus est, cela lui évite de devoir rentrer chez son beau-père et sa mère le temps du repas et ça c'est parfait pour lui. Moins il les voit, mieux il se porte.
Il attrape la tasse tendue par son guide, la calant soigneusement entre ses mains alors que l'odeur amère et aimée du breuvage envahi son odorat. Les yeux fixés sur le liquide sombre, il hésite une seconde avant de reporter son regard sur son interlocuteur, l'interrogeant à nouveau, « Je me demandais … Est-ce que les capacités d'Animagus pourront être utile durant des interventions ou des missions … ? est-ce qu'il y a possibilité de s'entraîner sur ce sujet là également ? » S'il utilise vraiment souvent ses capacités, il ne sait pas encore comment elles pourraient être utile au sein de ce travail mais il espère réellement qu'il pourrait les y utiliser. Se transformer est après tout la deuxième meilleure chose au monde pour lui. Après le Quidditch et avant les duels magique.
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