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Cuties
2 participants
Niels Storsveen
Niels Storsveen
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
Fin Juin 2020/ début juillet

Il ne s’agissait que d’un simple appartement, logé au cœur de Goteberg, dont le luxe et la grandeur ne seraient pas ici objectivement quantifiable. Aux yeux de Niels, il était fort luxueux et fort grand, ou du moins, assez luxueux pour ne pas laisser trainer la tasse et l’assiette ramenées de chez lui, et assez grand pour réaliser le mince apport de ses possessions à la colocation. Si l’ensemble de ses possessions tenait presque dans une seule mallette, ce n’était pas par soucis de minimalisme. Nul besoin non plus de spécifier que ladite mallette n’était même pas enchantée. Évidemment, il comptait fort bien remédier à la situation du, c’était ironique d’y penser, trop plein de vide, non pas en achetant de nouveaux objets, car le prix des meubles, tapis, rideaux et autres babioles décoratives frisait le non-sens, mais en réalisant le plus de trouvailles possibles, car les gens avaient l’habitude de se débarrasser rapidement de tout ce qui n’était plus au goût du jour. Ou du moins, c’est ce qu’il comptait faire s’il avait habité seul. Il ne connaissait rien des plans d’aménagement de son nouveau colocataire et il avait encore le goût amer des conséquences de la dernière fois où il avait pensé bien faire en ramenant un meuble certes un peu vieillot, mais dont il n’était pas peu fier pour autant. Fort à parier que son nouveau colocataire ne risquait pas d’avoir une réaction aussi violente que le jeune homme en question de l’époque, mais rien n’était sûr. En fait, au début de cette histoire entre deux jeunes hommes et plusieurs murs, Niels ne connaissait très peu son nouveau colocataire. Il existait encore de ces choses simples nées de concours de circonstances destinées à de grandioses lendemains, mais il vous faudra probablement porter une attention plus attentive pour déceler ces précieux moments. Et c’est justement afin de présenter Niels, Leks, éventuellement, et leurs péripéties qu’il nous a semblé bon de s’établir d’abord dans ce lieu physique.

Il nous semblait aussi important de revenir sur les débuts de leur histoire, sur les débuts, surtout, de cet appartement comme appartement appartenant à Leks et Niels, car cet humble logis, en quelque sorte, allait être le témoin privilégié de moments importants, en ce qui concerne Niels, du moins. Symbole de premiers pas officiels dans le monde adulte, mais symbole, aussi, de la matérialisation de ses inquiétudes et source, peut-être de ses choix à venir. Qui plus est, en observant les moments clés comme les moments anecdotiques passés en ces lieux, il sera possible d’en déduire tout un caractère, une personnalité, des habitudes et des manies, bien plus aisément qu’il ne serait possible de le faire dans un lieu public. Il est des traits de caractère qu’il n’est possible de comprendre qu’en observant les habitudes de lavage de vaisselle sale. En quelque sorte, il serait possible de dire que cet appartement allait être l’élément déclencheur du reste de sa vie. Mais n’allons pas trop vite – car il serait possible de dire la même chose de bien des évènements dans la vie. Pour l’instant, cet appartement allait surtout être témoins de petites crises et de grands élans d’affection, comme en ce soir de… juin? Juillet? Quelque part entre les deux, probablement. Les soirs d’été ont cette particularité de se fondre les uns dans les autres, de se succéder pour ne faire, à la fin, qu’une grande nuit estivale. Les effluves de l’alcool enivraient l’esprit de Niels comme elles l’avaient fait plusieurs fois déjà. Ce n’était donc pas la première fois que les cadres de porte de cet appartement servaient de bouée de sauvetage, les empêchant de s’effondrer disgracieusement sur le sol. Ce n’était pas, non plus, la première fois que Niels se retrouvait dans cet état, mais les finances de son nouveau colocataire étant définitivement différentes des siennes, et la générosité de celui-ci semblant être, du moins, entièrement dédiée aux bons moments de la vie, il avait, dans les dernières semaines, consommé plus qu’à son habitude plus d’une fois. Cela va sans dire que leurs habitudes quotidiennes avaient aidé la familiarité qui s’était installée entre les deux. Et nous savons qu’il est cliché que de blâmer l’alcool pour quoi que ce soit, mais n’empêche que celui-ci, dans son rôle de désinhibiteur, eu peut-être quelque chose à voir dans la façon dont Niels posa, ce soir-là, son regard sur son colocataire. Assurément, ce serait incroyablement réducteur de réduire les sentiments de Niels envers Leks a cette seule soirée et à ce qui allait s’en suivre. Car si, en ce moment, le jeune Storsveen se sentait terriblement attiré physiquement par son colocataire, il était déjà, sans réellement le réalisé, terriblement attaché au jeune auror.

Aussi, se passa t'il bêtement la main dans les cheveux.
Aleksandar Karlsefni
Aleksandar Karlsefni
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
A place to call home
@Niels Storsveen 
L’endroit ne payait pas de mine, un petit trois pièces dans volva havegang. Mais il était indépendant et enfin seul et c’était bien assez pour Aleksandar. Enfant qui n’a jamais eu de pièce à lui. Concept qu’il n’a que très peu connus. Intimité exigée par sa mère pour le confort de tous. Après tout, le bordel n’était pas un lieu pour un enfant, malheureusement, c’était le seul qu’il avait. Alors, il a vaqué beaucoup, un peu trop. Il a fui dans les rues du quartier, trainer là ou il le pouvait jusqu'à pas d'heure. Liberté trouvé dans les ruelles salles, aux seins des enfants de la ville.
Et puis il s’est retrouvé enfermé entre quatre murs, soumis à un connard qui ne voulait que l’idée de sa personne. Un joli visage. Un patrimoine génétique précieux. Un paternel à peine retrouvé que le jeune homme adorerait voir coulé, encore aujourd'hui. Tombé par le fond avec sa grand-mère. Rêve qui l’avait bercé comme la meilleure des comptines. Alors il a fui Aleksandar, couru face aux cris de son géniteur contre lesquels il ne pouvait rien faire.
Il avait fui, la mâchoire serrée à défaut de pouvoir faire quoi que ce soit d’autres. Et il a sortis sa mère de là, aussi, première chose qu'il a fait avec son appart d'aurore. Appartement loué dés qu'il en a eu les moyens. Ce qui l'a poussé vers la collocation qu'il a aujours'hui 'Ksandar.
Le petit appartement n'était pas parfait mais il y trouvait son compte. Placé près des endroits qu’il fréquentait. Entre le bureau des aurores et les bars. Chambre un peu pourri qu’il a envahi de ses fringues, conneries et cadavres de bouteilles ramener au petit matin. Pièce principale fournis des quelques meubles que son coloc avait ramené de la rue. Mobilier malheureusement brisés, pour certains, résultat de retour aux aurores trop arrosé de la demi-sirène. Mais surtout le bon vieux canapé, défoncé qu’il apprécie tant, lieu invétérait de ses meilleurs comas.
Endroit préféré de l'appartement, seconds seulement devancé par le lit de son colocataire. Petit cocon au cœur duquel il avait pris quelques fois place. Simple affaire de comas sans arrière-pensée. Homme trop fini pour pouvoir faire quoi que ce soit d’autres que s'écrouler avec son coloc. Squat éhonté de la place sur le côté droit du lit, après une soirée beaucoup trop arrosé pour les deux hommes. Un évènement assez rare pour être noté dans des annales quelconques. Première soirée de beaucoup, liqueur qui avait coulé à flot, il s’en était bien assuré. Et puis l’événement s’était répété, beaucoup au cour de l'été. Le brun s’était déridé, laisse emporter par Aleks jusqu’au bout de la nuit.
Ça avait donné un rythme costaud, travail de jour, soirée de nuit. Le show était assuré. Longue nuit qui se transforme en journée sans fin et pause repas utilisée pour faire un coma nécessaire dans la pièce de repos. Il pouvait même ignorer les sourcils un peu froncés de ses collègues. Je m’en foutisme perfectionné en art dans sa famille.
Mais la fatigue ça rattrape, surtout lui, surtout quand l’alcool et autre joyeuseté était en jeu. Ils font la paire ce soir-là, lui et Niels, agrippé au mobilier pour garder un semblant de droiture. 2 h du mat, selon leur standard il était tôt.
Il se laisse tomber sur le vieux canapé Aleks' alors que Niels est juste derrière lui encore agrippé à la porte. Il grogne, une mains sur les yeux, le regard embué. Son corps gratte, sa peau s’effrite et sa bouche est pâteuse. Il s’en fout, bien trop habitué à cet état pour s’en inquiéter maintenant. Il ouvre les yeux, regarde Niels, accroche son regard. « Tu devrais prendre une photo ? Ça durera plus longtemps » qu’il grogne avec un sourire. Et puis, il se redresse, dévisage l’homme en face de lui, pupille qui suit son mouvement de main dans les cheveux châtain. « Tu voulais quelque chose ? » Aleks aimerait bien remplacer cette main par la sienne. Doigts qui se perdraient dans les boucles peut-être pour tirer un peu dessus, peut être pour mener à quelque chose d’agréable.
Aleks rigole face à cette pensée. Il est excité, un peu, pas que ce soit inhabituel chez le jeune aurore. Mais l’alcool dans son sang n’aidait absolument pas « Tu crois que tu peux attraper la bouteille ? » qu’il demande après un moment. Besoin de boire, mais aussi de passer à autre chose. La bouteille trône au milieu du salon, juste sur le chemin pour rejoindre le canapé, et Aleks.




 
Fuck your local police officer. ☩
I fucked my way in this mess, I will fuck my way out of it