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If you don't like... Don't watch. - Dax
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Sebastian Prince Amundsen
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8 Mai 2024, Midi.
Quand il pénètre dans l'hôpital, Sebastian constate tout de suite que le hall est un peu trop rempli à son goût. Son dos se tend un peu, mais il ne laisse rien passer sur ses traits tout aussi lisses et neutres qu'ils peuvent l'être en public, habituellement. Le pendant ennuyeux de sa claustrophobie c'est que non seulement les endroits petits et clos le gênent profondément, mais les endroits trop grands et trop remplis, aussi. Cela fait naître en lui exactement la même panique, la même sensation de ne pas pouvoir fuir. Hooligan se presse négligemment contre sa jambe droite et il laisse ses doigts effleurer les longues oreilles, l'air de rien, alors qu'ils traversent la zone. Esquivant le comptoir d'accueil où les employé.es semblent un peu débordé.es, il se dirige directement vers le fond, ignorant les ascenseurs et leur préférant les escaliers.
Quand les portes se ferment dans son dos, le laissant seul avec sa Fylgja dans la longue volée de marche qui s'offre à elleux, il se détend immédiatement. Quand il y a un ascenseur, les escaliers sont bien souvent dédaignés… Et notamment lorsque l'on se trouve dans un hôpital. Ça lui va parfaitement. « Je n'en reviens pas que vous allez vraiment faire ça.» Lâche sa Fylgja, un peu incrédule, un peu ; beaucoup ; amusée d'avance. Un sourire naît immédiatement sur les lèvres du jeune auror alors qu'il commence la montée. Il n'a pas besoin de vérifier où se trouve l'étage pédiatrique. Il s'en souvient très bien. «Moi non plus. Mais je sais d'avance que je vais beaucoup m'amuser. » Son ricanement tire un gloussement à la caracal et Sebastian accélère un peu le mouvement, grimpant joyeusement les marches deux par deux. Après tout, il n'y a personne pour lui rabâcher d'y aller doucement., ici. Le petit tour dans le sentier conseillé par Dax l'a bien aidé, mais ça n'est pas suffisant pour lui qui est trop habitué à bouger nettement plus que cela.

Il s'arrête au bon étage, ses doigts gratouillant négligemment les côtes un peu sensibles. Il vérifie une dernière fois attentivement qu'il a bien tout ce qu'il faut dans le sachet qu'il transporte avec lui, repense à la fameuse checklist mentionnée plus tôt par son colocataire et lève les yeux au ciel, un peu trop amusé. Apparemment, Dax aussi commence à le connaître. Un petit peu. La porte est poussée et il rentre dans le couloir. Ses yeux le parcourent, avec curiosité. L'aile pédiatrique est souvent un peu à part, dans un hôpital. Dans le sens où il n'est pas surprenant de trouver des jouets dans un coin du couloir, abandonné là par un enfant qui a dû retourner à sa chambre et n'a pas pu - ou voulu - les ramener à la zone de jeu. Les murs sont plus colorés, parfois il y a des fresques… Souvent, il y a beaucoup de couleur.
Souvent il y a des parents en pleurs, aussi.
Secouant la tête, il avance d'un pas tranquille et il ne peut retenir un sourire sincère de venir perler à ses lèvres entendant des rires d'enfants. Malgré les raisons qui les amènent ici… Hooligan, à ses pieds, est aussi intéressée que lui par le couloir et ses habitants plus ou moins temporaires, et elle glisse une truffe curieuse dans chaque interstice de porte qui aurait le malheur d'être un peu trop ouverte. Arrivant non loin de l'endroit où il sait que Dax se trouvera, il ne peut empêcher son regard d'être attiré par une énième porte entrouverte, un peu plus que les autres. Un lit, son occupant endormi. Et deux hommes qui se tiennent à ses côtés. Proches. Il bloque dessus. Il ne peut pas s'en empêcher. L'un des deux relève les yeux vers lui et, là non plus, il ne peut pas s'en empêcher : Il lui offre un sourire, sincère, encourageant, avant de se détourner et de s'avancer un peu plus vite vers la pièce qui l'intéresse. Ses yeux se posent sur la porte, un rictus clairement amusé lui vient en voyant un dessin fraîchement accroché dessus, censé visiblement représenter l'équipe médicale de l'étage. Adorable. Réellement. Il frappe, son sourire amusé se muant en quelque chose de plus doux, seul restant l'éclat brillant de son regard pour témoigner de ce qu'il ressent face à tout ça. La porte est ouverte, ça n'est pas Dax. Parfait. « Bonjour! » Sa voix est tranquille, amicale sans trop l'être, s'éloignant un peu de comment il agit normalement en public, mais pas de manière si choquante considérant… La suite. « Vous n'auriez pas vu… Ah !» Il lâche, son sourire se faisant un peu plus large alors qu'il se permet de rentrer complètement dans la pièce sans demander l'avis de celui qui tient toujours la porte, le regard posé sur la silhouette qui l'intéresse. « Et voilà mon petit serpent.» Il gronde doucement, tournant les yeux vers celui qui lui a ouvert avec un air entendu, « Enfin, petit… Vous voyez. Mais il n'est jamais là où il est censé être, toujours à se faufiler… Tss.» Il reporte à nouveau son attention sur Dax, une moue un peu déçue aux lèvres. « Tu m'avais dit que tu m'attendrais à l'entrée du service, mon coeur, je t'ai cherché partout. » Mmmh… Il n'aime pas trop mon coeur. Il essaiera autre chose. « Je t'ai apporté ton repas. Que des choses que tu aimes. Mais je ne sais pas si tu le mérites. » Il termine, ses yeux dans les siens, haussant un sourcil et soulevant légèrement le sac pour le lui montrer. A ses pieds, Hooli' semble même afficher le même air outré que lui. C'est amusant comme la timidité et l'air froid en public peuvent disparaître quand il s'agit d'ennuyer quelqu'un qui le mérite.
Et si en plus il peut taquiner Dax en toute liberté, qui est-il pour refuser, vraiment ?
Dax Tcherkassov
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Je n’ai aucune tolérance pour les cons intolérants.

J’ai mes défauts. Je suis un connard égocentrique, avec autant d’empathie qu’une huître, qui ne voit aucun problème à dégainer sa lame dans les moments appropriés. Mais je n’accepte aucun contrat basé sur l’intolérance ou la discrimination. Si je juge qu’un individu est con, c’est parce qu’il est con, point barre. Je ne me base sur aucun autre critère, qui ne devrait même pas en être. Et l’attitude de mon collègue est de celles qui m’agacent profondément. On a déjà eu une bonne relation, à un moment. Avant cette histoire avec Hammarskjöld, avant que je cerne mieux ses limites et à quel point il est débile.

Mon impatience est aujourd’hui à son apogée. Dans la salle du personnel, où il sirote posément son café en lisant le journal, j’attends avec un calme placide l’arrivée de mon colocataire. Je ne lui jette aucun regard en biais, je n’émets aucun commentaire. Il sait ce que je pense, de son attitude matinale. Je suis allé, une heure plus tôt, chercher deux formulaires de plainte. En passant devant lui, j’ai affirmé avec neutralité à mes autres collègues que j’allais les porter aux pères de la chambre 5C, pour qu’ils puissent les remplir. Il a blêmi, sans oser me confronter. Lâche, sauf quand il se croit en situation d’autorité.

L’heure approche et je ne crois pas que Sebastian sera en retard. Notre petit scénario semblait beaucoup trop l’amuser. L’idée me fait presque sourire ; c’était agréable, de le voir s’enthousiasmer et plaisanter, comme il le faisait à l’époque de nos premières correspondances. Je ne me ment pas, à ce stade, sur le fait que je me soucie de son humeur. Et elle m’inquiète dernièrement, surtout vu les événements récents. Tant mieux si fait blanchir un connard parvient à l’amuser un peu. C’est un plaisir partagé, de toute façon.

Je l’entends cogner à la porte à l’heure prévue. Andersen ouvre, sourcils froncés, et me jette un coup d’œil soupçonneux dès qu’il prend la parole : « Bonjour! Vous n'auriez pas vu… Ah !» J’ai rarement eu l’occasion d’observer les talents d’acteur du sang-pur. J’imagine que l’inverse est aussi vrai. Je n’ai jamais essayé de le manipuler. Il ne m’a donc jamais vu dans un autre rôle que celui qui est le mien au quotidien. Et je dois admettre que c’est plutôt marrant, de le voir agir et se prendre au jeu. « Et voilà mon petit serpent.» Ou à moitié marrant. Mes traits demeurent neutres, avec un simple sourire espiègle. Une lueur d’avertissement moqueuse vient néanmoins valser dans mes iris bleutés. Petit serpent. Il s’est clairement éclaté, sur les surnoms. « Enfin, petit… Vous voyez. Mais il n'est jamais là où il est censé être, toujours à se faufiler… Tss.» Je retiens un ricanement, tandis qu’Andersen pince les lèvres. Je le connais suffisamment pour percevoir son hésitation ; il se demande s’il y a véritablement un double-sens dans les paroles qu’il entend et il se fait probablement violence pour ne pas réagir plus fortement. Je ne suis pas une de ces patients et nos expériences précédentes ne lui donnent probablement pas envie de se mettre trop clairement sur mon dos. « Tu m'avais dit que tu m'attendrais à l'entrée du service, mon coeur, je t'ai cherché partout. » Mon cœur. Encore pire. Il a étudié le dictionnaire des surnoms kitsch avant de venir ? Andersen achève de changer de couleur, mais relâche finalement la porte, pour retourner vers son journal. Peut-être a-t-il trop confiance en mon habituelle neutralité ; il ne doit pas redouter le moindre emportement. Styx, amusée, a sautillé en direction d’Hooligan. « Je t'ai apporté ton repas. Que des choses que tu aimes. Mais je ne sais pas si tu le mérites. » Vraiment, Sebastian ne fait pas les choses à moitié. Mon sourire s’élargit, plus sincère. Que le spectacle commence. Je me relève, quittant la chaise sur laquelle je m’étais posé. Andersen, le nez planqué dans sa tasse de café, garde ses yeux obstinément fixés sur son journaux.

En quelques enjambées rapides, je suis auprès de Sebastian. Il n’y a aucune hésitation, dans mes gestes. Aucune timidité ou pudeur. J’ai l’habitude de jouer, presque autant que j’ai l’habitude de cogner. Et c’est ce que je fais en cet instant ; je joue, parce qu’un enfoiré dans cette pièce mérite bien de se faire emmerder un peu. Ma main agrippe avec une rudesse contrôlée le bras de mon colocataire, avant de glisser jusqu’au sac qu’il tient – je lui retire, pour le poser sur la table d’un air impatient. « Ça tombe bien que tu sois là. C’est pas d’un repas, dont j’avais envie. » Mon autre main s’est déjà posée contre sa taille. D’un geste mi-doux, mi-brusque, j’inverse nos positions pour le plaquer contre la table.

La tasse d’Andersen tremble, alors que ma main libre glisse dans le haut du dos de Sebastian. Je plaque mon torse contre le sien, rapprochant mes lèvres de son oreille pour affirmer dans un faux murmure, parfaitement audible : « T’es chiant avec tes surnoms. La prochaine fois que t’utilises mon petit serpent en public, j’attendrai peut-être pas la fin de mon quart de travail pour te montrer ce qu’il peut faire. » Devant son journal, mon collègue tousse subtilement, tandis que je presse mes lèvres contre le cou de mon colocataire, comme un médicomage qui est incertain d’avoir la patience d’attendre la fin de sa journée.
Sebastian Prince Amundsen
Sebastian Prince Amundsen
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Le petit serpent fait mouche, Sebastian en est très satisfait. Il pourrait manquer de sourire avec un peu trop d'amusement, risquant ainsi de gâcher leur plan si minutieusement préparé à travers tous ces hiboux, mais il lui suffit un coup d'oeil sur le visage crispé du fameux Andersen pour réussir à rester sans aucun problème dans son rôle. Jouer un rôle, il sait faire. Pas de la même manière que Dax, bien sûr. Mais au final, c'est toujours une histoire de masque à placer au bon moment, n'est-ce pas ? Face aux collègues, face à son père, face à sa belle-famille, etc… Il a toujours tout un tas de rôle à jouer pour éviter qu'iels ne creusent trop loin dans qui il est, pour éviter de se retrouver, à nouveau, avec des regards déçus en face de lui.
Ce rôle là est beaucoup plus amusant que tous les autres, vraiment. Et il sait qu'il y a peu de chance qu'un air déçu ne prenne place dans les yeux bleus qui le fixent avec un avertissement trop moqueur pour que Seb réussisse à le prendre au sérieux, ou tout simplement en compte. C'est beaucoup trop tentant pour lui d'en rajouter pour le taquiner, ça lui rappelle leurs premiers échanges de hiboux et la première fois qu'ils se sont croisés, dans le parc, en train de se vider mutuellement de leur sang, à se balancer des taquineries et des allusions alors même qu'ils ne se connaissaient pas. C'est bizarrement devenu un bon souvenir.

Un rictus apparaît sur ses lèvres pour disparaître tout aussi vite quand l'autre Médicomage lui tourne le dos, relâchant la porte et ayant visiblement décidé de faire comme s'ils n'étaient pas là. Parfait. Ça l'arrange complètement. Du coin de l'œil, il voit Hooligan accueillir Styx d'un coup de tête de bienvenue, un léger ronronnement lui échappant. Aux oreilles de Sebastian, le doux bruit résonne d'une nuance clairement amusée. L'attention du plus jeune se reporte toute entière sur Dax quand il se lève de sa chaise et Seb agite doucement le sachet comme si c'était ce que l'autre homme venait chercher. Rapidement il est près de lui, sa main prend le bras avec juste assez de rudesse pour lui faire plisser les yeux légèrement, il la glisse jusqu'à sa propre main et l'auror lui cède gracieusement le sac, son sourire se faisant un peu plus appuyé quand Dax le pose sur la table non loin. « Ça tombe bien que tu sois là. C’est pas d’un repas, dont j’avais envie. » Un éclat supplémentaire dans les yeux, un haussement de sourcil faussement ingénu. L'autre main posée sur sa taille applique une impulsion qui ne lui laisse pas le choix - pas qu'il veuille aller contre, de toute façon - et il se retrouve contre la fameuse table, les fesses appuyées contre et il prend l'initiative de s'y appuyer plus franchement. Sa main droite glisse sur la taille de Dax, passe sous la blouse, les doigts accrochent les passants du pantalon. Son torse vient se coller contre celui du médicomage en suivant le mouvement de la main sur son dos, et il penche légèrement la tête sur le côté sous le souffle du faux murmure qui vient effleurer sa peau. Le frisson qui lui vient est réel, lui.   « T’es chiant avec tes surnoms. La prochaine fois que t’utilises mon petit serpent en public, j’attendrai peut-être pas la fin de mon quart de travail pour te montrer ce qu’il peut faire. » La toux de l'autre manque de lui tirer un rire, mais à la place, il tire doucement sur les passants du pantalon, rapprochant les hanches du médicomage des siennes, sans aucune subtilité. « Quoi, il murmure avec autant de discrétion que lui, tirant juste un peu plus fort avant de relâcher, de repasser sur la blouse.. Et de glisser clairement vers les fesses de celui qui le plaque contre la table, tu préfères mon petit panda, peut-être ? Tellement mignon, d'ailleurs…» Ses lèvres sont sur son cou, il tourne légèrement la tête vers lui, sa respiration venant à son tour s'échouer contre sa peau, « Très sexy, la blouse, au fait. Ça te donne une allure, j'aurais jamais imaginé, tu n'as jamais pensé à la ramener à la maison, qu'on s'amuse un peu… ? Et est-ce qu'il faut que je t'appelle mon petit Basilic, pour que tu passes aux choses sérieuses, mon chat ?» Il tourne un peu plus la tête, effleure l'oreille d'un baiser avant de rajouter, plus bas et nettement amusé, « J'aime bien celui-là tiens.»
Dax Tcherkassov
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Je me doutais qu’il ne ferait pas les choses à moitié. J’avais déjà eu un aperçu de ce qu’il était capable de faire pour s’amuser, lors de cette étrange soirée où nous nous sommes rencontrés pour la première fois. Je n’ai jamais cherché à contrôler les allusions, en sa présence. Elles ne portent pas à conséquence et elles parviennent généralement à me faire sourire, sincèrement. J’ai un côté moqueur, à ma façon.

L'homme a passé sa main droite sous ma blouse, accrochant ses doigts à mon pantalon. Un vrai professionnel. Je reprends la parole, mon souffle contre sa peau, tout en sachant qu'Andersen doit être en train de se faire violence pour ne pas quitter la pièce précipitamment. Connard. Je ne crois pas qu’il tentera ensuite directement la moindre allusion en ma présence ; il sera plus fourbe. Peut-être des commentaires à mes collègues, ou des petites phrases à moitié discrète. Rien de trop franc, qui me permettrait de remplir un rapport contre lui pour les ressources humaines. Ce que je ne me gênerai pas de faire, s’il franchit une ligne. Il le sait.

L'homme au creux de mes bras tire sur les passants de mon pantalon, rapprochant nos hanches. La sensation n'est pas forcément déplaisante. Il  y a déjà un moment que j'ai remarqué, après plusieurs nuits passés ensemble, que sentir son torse contre mon dos, ou vice-versa, ne me déplaisait pas. Peut-être que c’est simplement une nouveauté agréable, de ne pas dormir systématiquement seul, même si la solitude est ancrée en moi. « Quoi, tu préfères mon petit panda, peut-être ? Tellement mignon, d'ailleurs…» Quel con. Je retiens un roulement de yeux blasés, me contentant d’un simple rictus. Andersen ne trouverait pas crédible, en me connaissant, que je ne m’agace pas de ces surnoms. Je me demande de toute façon si même l’amour pourrait suffire à n’importe qui doté d’un peu d’intelligence, pour accepter de telles absurdités au quotidien. Mon colocataire a glissé sa main contre mes fesses, arrachant une nouvelle quinte de toux à l’autre médicomage de la pièce. Du coin de l’œil, je vois une infirmière passée en souriant devant la baie vitrée de la porte, puis repartir en souriant. J’ai prévenu mes collègues de mon plan. « Très sexy, la blouse, au fait. Ça te donne une allure, j'aurais jamais imaginé, tu n'as jamais pensé à la ramener à la maison, qu'on s'amuse un peu… ? Et est-ce qu'il faut que je t'appelle mon petit Basilic, pour que tu passes aux choses sérieuses, mon chat ?» Si le souffle de l’auror contre mon oreille m’arrache un frisson, simple réaction physiologique, ces appellations m’ancrent définitivement dans la scène que nous sommes en train de jouer. Et très bien, je n’en doute pas. « J'aime bien celui-là tiens.» Je ricane ouvertement, avant de chuchoter – réellement cette fois : « Redis-le et j’brûle tes cannellonis. » Mes lèvres s’éloignent et ma tête se redresse. Je feins de ne pas observer Andersen, mais du coin de l’œil, j’observe ses réactions ; il a blêmi, quasi de la même couleur que sa tasse. Il se retient indubitablement pour ne pas prendre la parole et ne pas me foutre dehors de la pièce. Le moindre commentaire intolérant, dans un tel contexte, se retournerait définitivement contre lui. Il n’a pas non plus le courage de quitter : nous sommes trop proches de la porte.

Je ramène l’une de mes mains vers moi, pour la glisser contre la mâchoire de mon colocataire : « J’peux ramener la blouse à la maison, mais je risque pas de la porter longtemps. » Je donne une minute à Andersen pour craquer. Peut-être moins. Enfoiré. Mon sourire s’élargit, sans que mon ton ne perde sa neutralité caractéristique – il se teinte simplement d’un éclat plus espiègle : « T’es beaucoup trop bavard, Sebastian Prince. Faut régler ce problème. » Le bras contre son dos resserre sa prise. La main contre sa mâchoire glisse davantage à l’arrière de sa tête, pour la rapprocher de la mienne. Je ne me fais pas la réflexion, pas même une seule seconde, que c’est potentiellement une mauvaise idée. Ce n’est qu’un jeu. Quelque chose que j’ai déjà fait des dizaines et des dizaines de fois, dans d’autres circonstances. Pas de sensations, pas d’émotions, juste un divertissement. Mes lèvres s’emparent des siennes avec fougue, presque avec rudesse, alors que je le plaque davantage contre la table, en collant davantage nos bassins. Je mets le plaisir éprouvé sur le compte du grognement étouffé d’Andersen, au fond de la pièce.
Sebastian Prince Amundsen
Sebastian Prince Amundsen
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Le rictus de Dax face au surnom proposé par Sebastian fait nettement sourire ce dernier. Franchement, c'est un surnom qui colle très bien à l'adorable peluche qui tient son badge, dans la petite poche sur sa blouse, il ne voit vraiment pas pourquoi il fait cette tête. Vraiment. Bienheureusement les hanches qu'il fait se presser contre les siennes le ramènent dans le droit chemin de leur petit numéro et il n'a pas vraiment de mal à s'avouer à cet instant que c'est clairement loin d'être désagréable. Tout comme d'avoir sa main posée visiblement sur ses fesses. La toux, en arrière plan, est un nouveau son de victoire pour eux mais ça n'est clairement pas suffisant. Non, Sebastian se sentira satisfait au moment où le médecin homophobe réussira à se convaincre de passer près d'eux pour fuir lâchement la pièce. Ou quand il s'évanouira. Au choix.
Il enchaîne, très inspiré. Très amusé aussi. Et plutôt confortable, également. « Redis-le et j’brûle tes cannellonis. » Son chuchotement s'écrase discrètement contre sa peau et le sang-pur ne peut pas s'empêcher de laisser échapper un léger rire qui ne détonne pas dans la scène, mais qui n'en reste pas moins sincère. Malgré tout, il murmure rapidement « N'ose même pas ou je te fais une scène devant tout le monde.» Accompagné d'une légère pincée faussement menaçante du fessier plus qu'intéressant qu'il a entrepris d'explorer bien peu discrètement.  Dax redresse la tête, Seb suit le mouvement. Il ne regarde pas l'autre homme, il fait confiance à son colocataire pour suivre attentivement la dégradation de la teinte de sa peau. Non, il est bien plus intéressé à détailler les yeux bleus qu'il n'avait jamais eu l'occasion d'observer de si près. Autant en profiter.

C'est instinctivement qu'il relève un peu plus la tête quand la main vient se poser sur sa mâchoire, s'appuyant légèrement dessus « J’peux ramener la blouse à la maison, mais je risque pas de la porter longtemps. » Un éclat intéressé fait son chemin dans le regard clair de l'auror alors qu'il ne peut pas s'empêcher d'imaginer… Beaucoup de choses. Il a une imagination beaucoup trop fertile, ça n'est vraiment pas de sa faute. Surtout quand on lui offre ce type de sujet, n'importe qui aurait sans doute imaginé le même genre de chose. Un mordillement de lèvres bien visible et les yeux glissent sur celles face à lui qui s'étirent un peu plus. « T’es beaucoup trop bavard, Sebastian Prince. Faut régler ce problème. » Son regard dit Make me shut up., son sourire mutin dit exactement la même chose et quand la main glisse à l'arrière de sa tête, il ne se fait pas prier pour avancer à sa rencontre, n'ayant besoin d'aucun autre encouragement à cet instant. Dax non plus, visiblement, parce qu'il n'a ressenti aucune hésitation de sa part quand ses lèvres se sont posées sur les siennes. Vraiment un bon acteur. Ça ne l'étonnait pas. Il sent le corps du médicomage se presser un peu plus contre le sien, le plaquant plus fermement contre la table. Le contact plus appuyé de leur bassin lui tire un murmure loin d'exprimer du mal-être, le son disparaissant dans le baiser.
Distraitement, il entend le grognement d'Andersen. Pas suffisant. Sa main droite remonte, appuie un peu plus sur le bassin, l'autre se pose sur la table et il n'a pas besoin d'un gros effort pour y grimper puisqu'il était déjà à moitié dessus. Dans la foulée, il ouvre les jambes juste assez pour pouvoir y tirer Dax, le rapprochant bien plus de lui, sa main venant se glisser dans les cheveux courts de l'homme alors qu'il profite de sa nouvelle position pour approfondir un peu plus le baiser. A peine si, vaguement, il se dit qu'il aurait dû retirer sa veste parce qu'il fait quand même drôlement chaud, dans l'hôpital.
Dax Tcherkassov
Dax Tcherkassov
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Tw: Homophobie.

Andersen est probablement mort, quelque part entre le début du baiser et le moment où Sebastian est grimpé sur la table. Si je n’étais pas occupé à explorer consciencieusement ce qu’il y a à explorer, j’aurais probablement rigolé. Je n'ai pas résisté, quand mon colocataire m'a rapproché de lui, entre ses jambes. L’une de mes mains descend, se faufile sous la veste et sous le haut, pour effleurer la peau. L’autre demeure à l’arrière de sa tête, comme si arrêter ce baiser n’était pas une option. Peut-être que ce n’est véritablement pas une option. Ça m’amuse, comme moment. Et ça me plaît, de voir Sebastian s’amuser lui aussi, après des journées qui semblaient beaucoup trop sombres pour lui. Je ne savais pas quoi faire pour l’aider, pour l’accompagner efficacement dans ce qu’il vivait. Je ne le sais toujours pas. J’ai trop l’habitude de me foutre des gens et de ce qu’ils ressentent. Si j’avais su qu’il suffisait de l’embrasser contre une table, peut-être que j’aurais essayé avant.

Je compte les secondes : quatre, cinq, six… Mon cœur s’emballe très légèrement, probablement de deux ou trois battements supplémentaires par minute. Simple réaction physiologique, totalement naturelle vu la situation. Une autre réaction, tout aussi naturelle, risque d’être visible si les secondes continuent de s’écouler. Andersen, définitivement blême, se lève brutalement, incapable d’en supporter davantage. « C’est totalement inapproprié, Tcherkassov. Et tu le sais. » Ce que je sais, c’est qu’il a de la chance que j’ai choisi une vengeance pacifique, plutôt que quelque chose de plus corsé. Je détache mes lèvres de celle de mon colocataire, laissant retomber l’une de mes mains, sans déplacer celle sous sa veste. Je tourne légèrement la tête, pour observer froidement mon collègue : «  T’es simplement jaloux. J’ai bien remarqué comment tu mâtais mon mec, quand il est entré. » Le dit jaloux s’étouffe. Ses pommettes deviennent rouges, ses poings se serrent ; le journal est froissé entre ses doigts. Il se contrôle encore. Pour combien de temps ? « Moi j’suis pas une péda… » J’ai quitté l’étreinte de Sebastian en moins de temps qu’il le faut pour parcourir en une violente enjambée la distance qui me séparait du médicomage. Mes mains ont agrippé le col de la chemise blanche du professionnel, que j’ai poussé brutalement contre le mur. Je ne me soucie pas de ce que mes collègues pourraient voir, s’ils passaient devant la fenêtre. La plupart d’entre eux en ont marre, de ses remarques désobligeantes en coin et de ses sous-entendus d’enfoiré. Une telle violence pourrait me valoir un blâme de la direction, mais je le crois trop lâche pour me dénoncer de façon directe. Il aura trop peur. J’ai donc serré, serré, jusqu’à sentir sa respiration se faire plus sifflante : «  Termine ta phrase Andersen et je trouverai le moyen de te faire renvoyer de ce département. C’est une promesse. » Mon ton est calme, mes yeux sont froids. Je relâche brutalement ma cible et le médicomage tousse pour reprendre son souffle, avant de se redresser, pour me jeter un regard hargneux. Il ne me répond rien. Il calcule probablement ses options et ne veut en griller aucune. Croit-il que la balle est dans son camp…? Si je la laisse aller d’un côté, c’est en plantant un scalpel dans une zone sensible, dont on ne se méfie pas. Il regarde du côté de Sebastian, avec un mépris extrêmement visible, avant de nous contourner pour quitter la pièce. La porte claque derrière lui, et je glisse une main distraite dans mes cheveux, avant de me retourner vers mon colocataire : « Il a tenu une minute de plus que ce que j’avais prévu. » Un sourire moqueur s’étire sur mes lèvres, comme si la seconde partie de la scène n’avait pas eu lieu. Dans les faits, elle a peu d’importance. Elle confirme ce que je savais déjà : ce type est un problème, dont je vais devoir m’occuper plus sérieusement.
Sebastian Prince Amundsen
Sebastian Prince Amundsen
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Le baiser continue, la main de Dax s'est glissée sous sa veste, puis sous son haut faisant frémir la peau chaude au contact de la main plus fraîche du médecin - et uniquement pour cette raison. Réaction réflexe, son corps se rapproche un peu plus, ses fesses glissent pour se rapprocher du bord de la table. Sa main dans ses cheveux joue doucement avec les mèches courtes, vient effleurer la nuque et remonte, aimant visiblement beaucoup cet endroit là tandis que l'autre s'est trouvé un perchoir sur le bord du pantalon, le pouce s'y étant accroché alors que les doigts passent et repassent sur le tissus du pantalon.
Il pourrait presqu'oublier la raison qui l'a mené ici, dans cette pièce, sur cette table si le regard d'Andersen n'était actuellement pas en train de le poignarder si fort qu'il pouvait presque le sentir pour de vrai. « C’est totalement inapproprié, Tcherkassov. Et tu le sais. »  Ah. Ça commence. Une pointe de déception picotte sourdement, il la chasse d'un grognement frustré quand Dax s'écarte de lui, sa main glisse et lâche le pantalon, conscient qu'il va très certainement devoir s'écarter de lui sous peu. Celle dans ses cheveux quittent les mèches, son poignet reposant sur son épaule, les doigts jouant inconsciemment sur sa nuque. Son regard se pose sur l'autre médecin, vaguement ennuyé, beaucoup moqueur. «  T’es simplement jaloux. J’ai bien remarqué comment tu mâtais mon mec, quand il est entré. »  Un reniflement dédaigneux alors que l'idiot s'étouffe, « C'était donc ça… C'est sûr, vous êtes plutôt mignon, mais navré, pas mon genre.» Et bien sûr, ça aggrave l'étouffement, il devient encore plus rouge et Sebastian se demande s'il va réellement tomber raide ou non. « Moi j’suis pas une péda… »  Ah. Apparemment non. Il aurait mieux fallut que oui. Par réflexe en entendant le début de sa phrase, le corps du jeune auror s'est tendu brusquement, juste avant que Dax ne le lâche, faisant retomber sa main sur l'une de ses cuisses, en douceur.
Sans broncher, il l'observe agripper son col, intercepte le regard de l'homophobe et laisse ses mains passer derrière lui, ses doights tapotant négligemment la table, preuve évidente qu'il ne bougera pas de là et certainement pas pour venir l'aider. Il est plaqué contre le mur, violemment. Au vue de la qualité de son souffle, Sebastian conclut que Dax serre de plus en plus sa prise. L'Anglais pense pouvoir clairement affirmer qu'il commence à bien connaître son colloc et qu'il n'ira pas jusqu'à l'étouffer réellement, alors il ne bouge toujours pas, ses jambes entamant un balancement tout aussi distrait que le tapotement continue de ses doigts. «  Termine ta phrase Andersen et je trouverai le moyen de te faire renvoyer de ce département. C’est une promesse. » Un rictus étire ses lèvres. Il serait à la place d'Andersen actuellement, il aurait peur.
Mais il est à sa propre place, à une bonne vue sur le dos en blouse blanche de l'autre homme et il trouve ça plutôt, voire même très… Mmh. Bref. Son battement de jambe s'intensifie. Dax relâche sa prise, l'autre reprend son souffle comme il peut sans même avoir la décence de baisser les yeux et de se faire tout petit. Non, il préfère fixer hargneusement l'autre médicomage, puis de décaler son regard vers le cadet, méprisant au possible. Sebastian se contente de se redresser nettement, toujours assis sur la table, son propre regard exprimant un mépris et une dureté d'acier bien plus impressionnante que sa pauvre tentative envers sa personne. Il ne le lâche que quand l'autre claque la porte derrière lui, et Sebastian s'affale alors à nouveau légèrement à sa place, en appui sur la table, ses jambes reprenant leur battement rythmé, un sourire franc venant étirer ses lèvres alors qu'il observe son colocataire, clairement amusé.   « Il a tenu une minute de plus que ce que j’avais prévu. » Un rire lui échappe, il étend distraitement les bras en arrière, s'étirant. « Il aurait pu avoir l'amabilité de tenir encore une minute de plus.» Il lâche, l'air de rien, offrant un clin d'œil à son vis à vis. « Tu crois que ça lui servira un peu de leçon, ou tu penses comme moi qu'il est trop con pour comprendre quand s'arrêter ?» Son avis était déjà plus ou moins arrêté sur la personne, honnêtement, et ça n'était pas très flatteur. « Ça m'a donné faim tout ça… » Lâche-t-il distraitement, la sensation se faisant suffisamment rare pour qu'il la partage.
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