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The trapped hunter - Dax
2 participants
Sebastian Prince Amundsen
Sebastian Prince Amundsen
TRØBBEL För att nå toppen av trädet måste du sikta mot himlen
Il babille, Sebastian. Il babille toujours quand il essaie de noyer le strangulot, quand il veut s'assurer que l'on ne laissera pas traîner son nez trop longtemps sur un sujet en particulier. Il babille, il renvoie la balle, il joue l’orgueilleux – ce qu'il est, de toute façon alors ça n'est pas un rôle très compliqué à endosser sincèrement – mais dans le fond il est tout de même un peu admiratif de l'homme face à lui. Se faire grignoter un bout par un félin d'une soixantaine de kilo tout en griffes et en crocs, ça n'est pas anodin. Et malgré ça, il a réussi à le remettre sur pied tout en survivant lui-même à la situation qui démarrait pourtant très très mal, il faut bien l'avouer. L'autre homme n'a pourtant pas l'air convaincu de ses paroles, ce qui fait mentalement hausser une épaule au jeune homme. Il n'est pas non plus là pour soigner son égo, il a dit ce qu'il avait à dire, que l'autre accorde ou non de l'importance à ses propos n'est pas son problème à partir de ce moment.
Et puis la curiosité parle. Parce qu'il est fatigué, qu'il a perdu du sang, qu'il a malgré tout mal et que cette foutue soirée ne s'est absolument pas déroulée comme prévue, sa méfiance et sa prudence proverbiale tendent à diminuer légèrement, laissant son insatiable curiosité prendre le pas. A ses mots il peut entendre Hooligan grommeler dans ses moustaches et, dirigeant le regard vers elle, il lui offre une moue des plus innocentes qui lui font lever clairement les yeux au ciel, blasée. Il reporte cependant rapidement son attention sur celui qui est à deux doigts de remporter le titre de Vétérinaire attitré lorsqu'il constate que la réponse – peu importe de quelle sorte elle pouvait être – tardait à venir. Toujours au sol, l'homme est globalement immobile, son regard fixé sur le cadet, les yeux plissés, comme évaluateur. C'est cette réaction – qu'il associe sans trop de problème au fait qu'il y a clairement autre chose sous le charmant aspect de fossoyeur / Médicomage – qui fait remonter sa méfiance à un niveau plus acceptable, d'autant plus lorsqu'il l’aperçoit reposer les doigts sur le poignard qu'il avait planté dans le sol, un peu plus tôt. Oh oui, Sebastian, poser des questions à un homme qui se ballade avec des poignards en pleine nuit c'est foutrement intelligent, mmh ? Tu prendras des cours d'interrogatoire avec Markus, presque sûr qu'il est plus subtile que ça, lui, au moins. « Les gens aiment bien errer dans les cimetières. J’ai trop souvent des visiteurs » Le Sang-pur renifle silencieusement, son regard restant posé ostensiblement sur l'arme blanche à nouveau soigneusement rangée à la ceinture du sorcier. Sur. Des visiteurs qu'il accueille apparemment d'une façon plus qu'agréable.   « Bouge pas. Je dois vérifier que tout est bien en place. »  Pinçant légèrement les lèvres, il reste immobile alors que son interlocuteur se redresse – difficilement, mais clairement il ne fera pas de remarque la dessus, il n'était pas des plus gracieux non plus – pour se diriger vers sa personne, s’accroupissant et faisant se raidir l'Anglais, son inquiétude et méfiance première ne faisant que regonfler à nouveau. Ce qui est un peu ridicule. Il lui aurait voulu du mal il se serait juste barré d'ici en fait, sans chercher à l'aider ou même en l'achevant directement.
C'est en étant malgré lui un peu tendu, sa main gauche flottant près de sa baguette, qu'il le laisse effectuer ses vérifications. Il écoute attentivement le sort, essayant d'en retenir les mouvements -il ne plaisante pas sur le fait qu'il trouve la formation en premier soin assez pauvre, après tout – alors que le soignant passe la baguette le long de sa blessure. Au vu de son air satisfait, l'animagus conclut distraitement qu'il ne mourra pas d'une septicémie dans les prochaines heures. Ce qui, en soit, est tout de même assez rassurant. Et même presque surprenant au vu de l'état du banc qui l'a agressé ce soir. « Ça devrait tenir, j’crois pas que t’auras besoin de passer à l’infirmerie, sauf peut-être pour refaire ton bandage. » Un ricanement lui échappe alors qu'il baisse les yeux vers la blessure en question - tiens, il est toujours en boxer, il lui semblait bien qu'il commençait à faire un peu frais - faisant, par réflexe, jouer le muscle de sa cuisse. Bien sûr ça fait mal, mais quelque part, ça lui donne un léger coup de fouet pour qu'il se remue.  «C'est bon, je m'en chargerais moi-même du bandage. » Ça, il peut faire. Normalement. Dans tous les cas, il n'ira certainement pas à l'infirmerie. Trop de questions, et trop de risques qu'on le mettre en arrêt de force pour les prochains jours. Nop. Hors de questions.
Tcherkassov ayant récupéré ses affaires, cela le pousse à bouger à son tour, la jambe un peu faible, le monde tanguant un peu. Il se penche à son tour pour récupérer son pantalon, une moue vaguement dépitée lui venant face à l'état du vêtement. Pyros allait hurler s'il lui ramenait le tissu dans cet état. Il y gagnerait plus à le faire disparaître, l'air de rien. « T’as besoin d’une dernière potion pour la douleur pour cette nuit avant que je me casse ? » Son attention revient vers l'apprenti médicomage et il fronce un peu les sourcils, réfléchissant. Une autre potion pour la douleur ? Naaan. Sinon, clairement, il va se remettre à délirer sur il ne sait quoi, et il ne préfère pas rentrer chez lui en n'étant... Pas en pleine maîtrise de ses capacités de réflexions. « Vaut peut-être mieux que t’évite de transplaner pour ce soir. T’habite pas loin ? Sinon, je peux te proposerai un caveau confortable pour la nuit. » Cette fois, il ricane franchement le sang-pur, reculant prudemment pour s'appuyer à un endroit plutôt safe du banc coupable, commençant à se démerder pour enfiler l'habit trop abîmé pour qu'un sort puisse y faire quelque chose.  «  Je vais faire sans potion, merci. Ça devrait aller maintenant, de toute façon. » Un bref soupire lui échappe alors qu'il réussi à enfiler l'une des pattes du vêtement rétif.  « J'habite pas vraiment sur Gôteborg, donc de toute façon j'aurais pas le choix de transplaner. Ou au pire je vais trouver une chambre dans un hôtel du coin et voilà. » Vu l'heure, il va éviter de déranger Satine. Il ne tient pas à mourir pour l'avoir réveillée en pleine nuit.  «  Même si, je l'avoue, la proposition du caveau est particulièrement tentante. Je métamorphose une petite couverture et hop là, c'est parfait, au calme et tout. Promis, je dérangerais pas les locataires. » Il ne peut s'empêcher de ricaner à nouveau alors que le pantalon est désormais remonté à mi-cuisse – la zone la plus sensible, bien sûr. Relevant les yeux vers lui, il le considère une seconde, rictus aux lèvres et baissant les yeux vers la tâche rouge de son haut.  « Je te retourne la question, cela-dit. J'espère que tu ne comptes pas transplaner dans cet état ? Et si tu me sors que tu as l'habitude, je te préviens tout de suite, je suis fatigué, j'ai moins de sang dans le corps que quelques heures auparavant et j'ai mal, je n'ai donc clairement pas la foi de retenir ma curiosité implacable. » Il hausse une épaule et lui dédit un sourire absolument pas désolé alors qu'il remonte finalement son pantalon d'un coup sec, échappant un grognement étouffé de douleur – repris en cœur par sa Fylgja qui a fini par se relever pour se rapprocher du duo., le gratifiant d'un coup de tête dans la jambe saine en guise de punition.
Dax Tcherkassov
Dax Tcherkassov
TRØBBEL För att nå toppen av trädet måste du sikta mot himlen
«  Je vais faire sans potion, merci. Ça devrait aller maintenant, de toute façon. » Vu qu’il vient encore de s’appuyer sur le banc coupable, j’ai un gros doute. Il a mieux visé cette fois, mais je le soupçonne d’être en mesure de se rétamer sur le sol s’il ne fait pas attention en enfilant son pantalon. Enfin, c’est son problème, ça le concerne. Je l’ai soigné, je ne lui dois rien de plus. Je ne lui devais déjà rien, à la base. « J'habite pas vraiment sur Gôteborg, donc de toute façon j'aurais pas le choix de transplaner. Ou au pire je vais trouver une chambre dans un hôtel du coin et voilà. » Mes sourcils se soulèvent d’un air dubitatif, alors que je jette un coup d’œil à sa cuisse dénudée. Il n’est pas encore parvenu à enfiler entièrement le pantalon abimé. Peut-il empirer sa blessure en transplanant…? S’il est trop faible pour se concentrer sur la bonne destination, oui. Mais il doit se connaître, pas vrai ? J’ai un léger doute. Je le crois assez orgueilleux pour prendre le risque et se croire en capacité de faire une visualisation efficace, même si ce n’était pas le cas. Enfin. Encore une fois, c’est son problème. Pas le mien. «  Même si, je l'avoue, la proposition du caveau est particulièrement tentante. Je métamorphose une petite couverture et hop là, c'est parfait, au calme et tout. Promis, je dérangerais pas les locataires. » Un sourire s'étire légèrement sur mes lèvres, alors qu'il ricane. J’imagine bien la scène. Mais ce qui est sûrement une blague pour lui serait pour moi une proposition équivalente à du camping ; j’ai d’ailleurs un caveau préféré, où je n’hésite pas à aller dormir, si je suis trop claqué pour terminer de remplir un trou et que j’ai besoin d’un peu de repos avant. « Je te retourne la question, cela-dit. J'espère que tu ne comptes pas transplaner dans cet état ? Et si tu me sors que tu as l'habitude, je te préviens tout de suite, je suis fatigué, j'ai moins de sang dans le corps que quelques heures auparavant et j'ai mal, je n'ai donc clairement pas la foi de retenir ma curiosité implacable. » L’ébauche de mon sourire s’évapore aussi vite qu’il est apparu. Cette mention de curiosité ne m’arrange pas. En ai-je trop montré, ce soir ? Peut-être. Mais statistiquement, plusieurs personnes à Durmstrang m’ont déjà vu avec une dague. Ça peut ne rien signifier, outre que j’aime bien les armes blanches.

Je l’observe froidement alors qu’il remonte d’un coup sec son pantalon, laissant échapper un grognement qui ne s’apparente pas à de la joie. Et il refuse la potion…? Quel con. Mes iris descendent jusqu’à sa fylgia, qui lui assène un coup de tête, avant de retourner se poser sur ses traits. Mon ton n’est pas véritablement menaçant, mais il n’est pas chaleureux : « Je me fous pas mal de ta curiosité implacable. Et si j’étais toi, je la retiendrais un peu, surtout si tu comptes vraiment dormir dans un caveau. Je pourrais accidentellement verrouiller la porte. » Un faux avertissement. Je sais très bien, qu’il n’y dormira pas. Mais il rêve s’il croit que sa curiosité peut être étanchée par moi. Je regarde brièvement le rouge qui teinte le tissu, avant de fixer mes yeux dans ceux de mon interlocuteur, pour mentir sans broncher : « Mais j’ai pas l’habitude, non. » Tellement pas l’habitude que j’ai beaucoup trop de matos de soins avec moi en général. Tellement pas l’habitude que j’en ai développé une passion pour la médecine. D’un signe de tête, j’indigne les environs, volontairement flou : « J’habite proche, j’aurai pas à transplaner. Je te propose pas de venir, on se connaît pas assez et te voir en caleçon dès le premier soir, c’est déjà trop rapide pour moi. » Un nouveau rictus moqueur apparaît sur mes lèvres, avant de s’effacer rapidement. Je pourrais me barrer maintenant, tout a été dit et tout a été fait. Mais ce grognement étouffé, quand il a remonté son pantalon….Blasé, je pousse un soupir, avant de fouiller dans mon sac. J’en extirpe deux fioles. L’une est similaire à celle que je lui ai déjà fait prendre, l’autre a un contenu plus blanchâtre. Je les fourre dans sa main, sans douceur et sans attendre son approbation : « Tiens. Pour que t’évite de faire n’importe quoi. Et tu dis non maintenant, mais tu le regretteras peut-être cette nuit. La fiole blanche est un anti-inflammatoire, tu en prends deux gouttes le matin, deux le soir, pendant trois jours. Si ça t’infecte, fais pas le con, et écris-moi. » Le fera-t-il ? Probablement pas. Je devrai lui écrire, pour prendre de ses nouvelles. Quel emmerdeur. Je me recule d’un pas, prêt à partir, très peu désireux de m’attarder davantage.Proche de moi, le panda roux gambade joyeusement, comme quelqu’un qui s’apprête à faire une balade. « Styx…? » La fylgia, très vraisemblablement, n’avait pas capté que j’avais menti tout à l’heure. Elle me jette un regard d’abord étonné, puis renfrogné, quand elle comprend finalement mes intentions. Elle se rapproche de moi et escalade ma cuisse ; je la prends dans mes bras pour qu’elle ne touche pas par inadvertance ma blessure. D’un signe de tête, je salue l’homme, sans me donner la peine de faire semblant de marcher. À ce stade…J’espère juste que lui sera raisonnable. Je plaque une main contre mon haut, là où je sens les points de suture, pour que la pression atténue la douleur du déplacement. Et sans un sourire, sans un aurevoir officiel, je transplane. Drôle de nuit.