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The snake and the glitter - Topic ouvert à toustes
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Nyx Adelsköld
Nyx Adelsköld
UKJENT Alla vill ha välstånd, men få vet hur de kan njuta av det
Il y a un long, très long moment de silence qui s'étire lorsque la petite bille de la roulette s'arrête sur une case qui s'illumine, mettant en avant le dessin d'un soleil qui ne m'aide pas beaucoup sur la signification de ce que je suis censé avoir gagné. Confus, je lève les yeux vers l'homme tenant le stand et ce dernier m'observe seulement avec un petit sourire. «… Et maintenant ? » Je lâche, sourcils froncés, agacé. D'autant plus agacé et perdu que je sens un sentiment étrange venant de Vassilis sans que je n'arrive à comprendre de quoi il s'agit, le glouton restant incroyablement silencieux… Comme trop souvent. L'homme hausse une épaule, « Je constate que protéger votre peau du soleil est quelque chose qui vous tient à coeur, c'est bien. » La phrase incongrue ne fait que me faire froncer les sourcils un peu plus fort, « Par contre normalement, il faut l'étaler sur le visage, pas juste en mettre sur le front et le nez…» « De quoi vous…» Je suis interrompu par un bruit incongru venant de Vassi et je le fixe, l'agacement prenant de plus en plus de place dans mes émotions trop vives. A ma grande surprise, le glouton change subitement de forme pour celle du serpent et la silhouette longiligne profite de mon choc - je le vois tellement peu souvent comme ça, maintenant… - pour filer à travers la foule, me forçant à partir à sa poursuite en râlant.
Ça n'est que grâce à ma trop grande fierté que je ne me mets pas à jurer à voix haute, retenant les insultes au creux de ma gorge. J'arrive à le rattraper au niveau du point d'information et je me jette presqu'au sol pour mettre la main dessus, l'agrippant fermement pour l'amener devant mon visage. « Maintenant tu vas me dire… » Mais un éclat attire mon attention vers la vitre qui protège un large plan du Village. Vitre qui me renvoie mon reflet. Reflet qui me montre, moi, cheveux ébouriffés par la course imposée par ma Fylgja, et surtout… Le nez, le front, la gorge d'un très criard jaune canari. Par réflexe, j'amène ma main libre vers mon visage et me fige un peu plus en voyant son reflet dans la vitre. Histoire d'être sûr de ce que je vois, je baisse les yeux, presqu'agressé par la peau violette pailletée. Et quand je baisse complètement les yeux sur moi-même, je peux voir que mes jambes sont de la même couleur, ainsi que mes bras et globalement chaque cm² de peau exposée et que j'ai… Protégé avec une potion solaire. Oh cette roulette de… Le choc horrifié sur mon visage est la goutte de trop pour Vassilis qui explose de rire, sa voix grave résonnant largement, teintée d'une légère touche d'hystérie. Et je ne sais pas, entre ma peau et le rire du serpent dont j'avais oublié la sonorité à force de ne plus l'entendre, lequel des deux me choque le plus.
« Non, non, non, c'est mort, je ne peux pas rester comme ça! J'ai une réputation quand même ! » Je couine à moitié, mettant de côté qu'avec ma disparition presque totale des radars depuis ma morsure, ma réputation ne doit plus être très glorieuse de toute façon, tirant plutôt ma baguette pour tenter un sort de nettoyage sur moi-même. Le rire de Vassilis redoublant, je comprends rapidement que ça n'a pas fonctionné. Un coup d'œil sur la vitre m'informe que mon visage présente désormais de très nombreuses paillettes orangées. Par tous les…

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Ying Yue Amundsen
Ying Yue Amundsen
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The snake and the glitter

@Nyx Adelsköld • début juillet 2024 (?)

Les mains dans les poches de mon short, j’observe le type qui me fait face dans un silence tranchant. Il n’a cependant pas l’air plus impressionné que cela, double échec. Le nez se fronce légèrement et un rictus acide finit par étirer mes lèvres sans chaleur. « J’ai rien perdu, au contraire. Vous devriez revoir vos appellations vu les lots que vous faites subir aux participants. » Le ton narquois et mauvais se termine dans un léger rire hautin avant de tourner les talons. Stupide roulette. Le tigre fouette outrageusement l’air de sa queue, dévoilant sa large dentition dans un bâillement volontairement agressif. Je n’aime pas perdre, même face à des jeux aussi stupides que de roulettes de hasard. Celle-ci n’est rien, pas même un véritable plaisir, pas même une once d’excitation à la faire rouler. Peut-être que le gage de la fois précédente a laissé un goût trop savonneux dans le fond de ma gorge. Peut-être que le nouvel échec du jour est aussi amer qu’agaçant. Mais c’est surtout cette roulette qui est foutrement stupide et insignifiante. « Y a que les gamins sans cervelle pour s’extasier devant un truc aussi débile. » La voix railleuse du tigre contre ma cuisse traduit ma pensée. Il est peu probable que l’envie de revenir de ce côté du Festival se manifeste dans les prochaines semaines. D’un pas rigide, je prends la direction du bar centrale surmonté d’un large ballon, décidé à me rendre directement – et seulement – vers mon objectif du jour. Mais une odeur alléchante attire mon attention, me détournant inévitablement de mon cap pour prendre celui de la zone de restauration et de ses nombreux stands alimentaires.

Le nez aux aguets, humant les différentes odeurs, observant les fumées et vapeurs qui s’échappent des étales, je finis par m’arrêter devant un petit stand qui propose des brochettes de viandes noyées de sauce au miel. Après un rapide échange avec le commerçant, je repars, mets en main dans une barquette de carton, droit vers un banc, sur lequel je m’installe en toute aisance. « Tous ces efforts juste pour pouvoir réserver deux places…L’ardoise du Douzième commence à devenir mochement salée. » Le tigre ricane à côté de moi, tandis que je dévore allègrement mes trois brochettes de viande pour calmer la faim qui me tordait les entrailles. Profitant de cette petite pause gustative, je laisse mon regard se promener sur la foule des festivaliers, toujours aussi nombreuse qu’hier, déambuler entre les espaces. Malgré toute ma mauvaise foi, faut bien reconnaître que l’endroit a été bien pensé, et que la plage est plus qu’attrayante. Il me tarde de pouvoir en profiter plus largement dimanche, seul jour de repos complet de ma semaine. Depuis notre retour à la base militaire, les semaines sont redevenues aussi chargées que monotones, entrainements, remises à niveau des recrues, réhabilitation de Jens et Thullen, et entrainements surprises pour tester la résistance du mental. Sans oublier quelques soirées dans les bars. Et peut-être bien ici, pour le mois à venir. Un mouvement de course attire mon attention distraite et assez inconsciemment je suis le corps qui semble chercher à rattraper quelque chose, et y parvenir, à quelques pas du point d’information. Malgré la distance, il me semble reconnaître l’odeur et surtout l’aura d’un loup, et pas n’importe lequel, si mes sens ne sont pas élimés. Et ils ne le sont pas. D’un bond, je me relève, la dernière brochette engloutie et entreprends de retourner vers mon objectif d’origine, le bar d’information, non sans passer par la poubelle jeter mon carton. Sous un regard inquisiteur d’un corbeau à qui je décroche un regard tout aussi acéré, dévoilant une canine carnassière dans un grognement sourd. Stupide volatile.

Le regard rivé sur l’homme sans savoir quelle approche tenter et sans réelle intention de nouer un dialogue autre que juste un regard narquois, j’avance droit sur lui. Intrigué par son manège et son regard visiblement agacé, puis le rire grave de sa fylgia dans sa main, et enfin l’exclamation presque plaintive d’un loup trop nerveux pour son propre bien : « Non, non, non, c'est mort, je ne peux pas rester comme ça! J'ai une réputation quand même !  » Désormais assez prêt, je n’ai aucun mal à voir les couleurs pailletés qui irradie ses bras et ses jambes, transformant sa peau en véritable boule à facettes. C’est presque trop beau pour être vrai. Qu’est-ce que Bølga avait dit déjà, sur cette stupide roulette magique ? Que c’était stupide et pour les gamins sans cervelle. Exactement lui. Incapable de résister au plaisir de lui offrir plus qu’un regard narquois en coin, je profite de passer très près de lui par derrière pour claquer un magistral « Magnifique pelage Nyx », avant de continuer mon chemin de deux pas pour aller m’accouder dos au comptoir d’information, attendant que la personne derrière ait fini de parler avec une autre personne. Le regard rivé sur le loup-garou, je ne retiens pas le rire sourd qui roule en continue dans ma gorge face au spectacle offert à mes yeux narquois. Mon rire se fait même plus fort quand l’homme relève la tête, révélant une étrange répartition des couleurs sur son front et son nez dans un T sublime. « Dis-moi que tu participes à un concours canin Nyx ! Je te laisse le premier prix, pour ta réputation. Ca te fera une jolie cocarde à mettre dans tes cheveux. » Peut-être bien, qu’il est pas si stupide, ce festival, finalement.

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I remеmber how I'd find you, fingers tearing through the ground. Were you digging something up or did you bury something down? In your soul, I found a thirst with only salt inside your cup.
Nyx Adelsköld
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UKJENT Alla vill ha välstånd, men få vet hur de kan njuta av det
Vassilis dans une main qui se tord littéralement de rire, étouffant à moitié sur sa propre respiration ma baguette dans l'autre, j'ai vaguement conscience d'abimer une réputation déjà bien mal en point, de base, et mes tentatives d'arranger les choses ne semblent que faire tout le contraire à mon grand dépit. Les paillettes orangées jurent affreusement avec le violet sur mon corps et s'accordent à peine mieux avec le jaune canari de mon visage… Enfin, de mon visage, partiellement.
J'étais pressé, d'accord ? J'étais pressé, agacé et pas forcément convaincu d'avoir envie d'aller à ce foutu festival et voilà, j'ai pas étalé correctement et…
Et Vassilis qui ne fait que rire un peu plus, me tordant le ventre dans une sensation de contentement amère, de nostalgie douloureuse. C'est ridicule. Tout ceci est ridicule. Vassilis est ridicule, je suis ridicule. Et je ferais bien de ne pas rester planter là avant que quelqu'un d'autre que moi ne le constate un peu trop clairement. Mon ego déjà mourant n'y survivrait pas.

Une présence dans mon dos tend tout à coup tous mes muscles, comme si quelque chose empiétait durement sur un territoire qui n'est pas à moi - parce que je ne veux pas de territoire ou de quoique ce soit dans ce goût là  - mais que la créature réclame quand même durement comme sien, comme à peu près chaque mètre carré que l'on foule, comme si elle était désespéré de posséder quelque chose. Mais c'est ridicule. Elle ne possèdera rien. Ni moi, ni rien d'autre. Avant que j'ai pu me retourner en réponse à cette intrusion, une voix claque dans mes oreilles, bien trop proche, bien trop connue aussi. « Magnifique pelage Nyx », Immédiatement, un grondement sourd gonfle ma poitrine, me fait montrer les dents et je me ressaisis juste un peu trop tard pour que ça n'ait pas été repéré, mon regard acéré et toujours trop animal se braquant sur Ying Yue qui me dépasse et s'accoude au stand d'information. Dans ma main, Vassilis essaie d'arrêter de rire, mais les gloussements sont toujours présents et ne font, cette fois, que m'irriter davantage maintenant qu'il y a un spectateur… Et évidemment, quel spectateur.
Le rire de l'Amundsen roule dans l'air, s'accentue quand il contemple mon visage et je dois me retenir pour ne pas m'avancer vers lui dans l'idée de le lui faire ravaler. Son regard narquois me brûle et attise une colère jamais éteinte. « Dis-moi que tu participes à un concours canin Nyx ! Je te laisse le premier prix, pour ta réputation. Ca te fera une jolie cocarde à mettre dans tes cheveux.» Je serre la mâchoire pour ne pas à nouveau montrer les crocs, ce qui ne ferait qu'apporter de l'eau à son moulin. « Va te faire foutre, Amundsen.» Je crache, la classe, le style et ma retenue d'antan trop de fois foulée du pied par ma nervosité et mon agressivité constante. « J'te laisse les concours canin, je sais à quel point t'aime faire le beau et obéir au doigt et à l'oeil aux ordres, ça m'ennuierait de te priver d'une nouvelle coupe à mettre sur ton étagère de gentil toutou à son alpha.» Ma voix est mauvaise, hargneuse dans ses insultes, reflet de la haine que je me porte et qui éclabousse celui qui est désormais un congénère contre mon grès.

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Ying Yue Amundsen
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The snake and the glitter

@Nyx Adelsköld • début juillet 2024 (?)


Je peux sentir sa colère vibrer jusqu'à moi. Cette rage de l'animal qui lutte, qui roule, tire dans ses entrailles. Depuis plus d'un an, il vit entre deux fronts, refusant de laisser cette nouvelle nature trouver sa place dans son être. Un loup n'est jamais insensible à ce genre de lutte intérieure, surtout par un loup comme moi, qui considère cette bête comme un honneur, une bénédiction, une identité à part entière à chérir et sublimer. Cette dualité qui transpire dans la solitude farouche de l'ancien auror me titille toujours quand je le croise, autant qu'elle m'agace. Il ne m'apprécie pas, je pourrais même facilement penser qu'il fait partie de ceux qui me déconsidèrent, pourtant il n'a jamais été des plus aimables. Même en simple Adelsköld, il était hautain, suffisant, et on pouvait se trouver des terrains d'entente. Depuis qu'il a rejoint les registres des créatures magiques, après une chasse de pleine lune terminée en échec cuisant - pour lui - il est devenu sauvage, rabougri, amer. Plein d'une rage qui ne dort jamais. Parfois, quand il refoule trop durement la nature qui cohabite dans ses veines, je peux presque entendre la bête hurler et mordre ses côtes. Ce qui a tendance à m'attirer irrémédiablement vers lui. Comme aujourd'hui, où l'homme éructe envers lui-même, pestant contre les adorables couleurs pailletées de sa peau partiellement crémée contre le soleil. Charmant, adorable, et délicat. Légèrement grossier, si on me demandait mon avis, mais exceptionnel pour embraser mon besoin de me frotter à lui. J'aime quand il est dans cet état de rage sourde, j'aime provoquer un peu plus l'animal qui gronde contre moi, rôdant au bord des iris dans une ombre vivante à la quelle je ne laisse, pour l'instant, que le calme joyeux répondre. Toute la différence, entre un loup en cavale acharnée dans les entrailles, et celle d'un loup accepté et laissé libre d'aller et venir à sa guise, et selon les besoins. Nos besoins. « Va te faire foutre, Amundsen. » La pression de sa mâchoire dessine des contours secs et rudes le long de son visage orangé. Sur son bras, le serpent tente vainement de retenir ses rires et Bølga, silencieuse mais canines découvertes, se délecte du spectacle autant que moi. « J'te laisse les concours canin, je sais à quel point t'aime faire le beau et obéir au doigt et à l'oeil aux ordres, ça m'ennuierait de te priver d'une nouvelle coupe à mettre sur ton étagère de gentil toutou à son alpha. » L'attaque sur ma position de loup de meute est si facile. Si facile, qu'elle en devient décevante. Le nez se plisse de cette déception boudeuse qui forme un rictus déformant le sourire sur mes lèvres, passant du rire à une expression plus hautaine. Infime insulte de non reconnaissance de sa valeur face à cette explosion, trop facile également, de son égo battu du plat de ma main expérimentée. « Allons, Nyx, tu peux faire mieux que ça, non ? Tu es si mal à l'aise d'être maquillé de la sorte ? Comme si quelques paillettes pouvaient ruiner ta réputation. » Pour cela, il faudrait déjà, qu'il en ait une, de réputation. Ce qui semble avoir pas mal disparu ces dernières années, tout comme le contrôle qu'il était capable d'exercer sur lui-même par le passé. Toujours accoudé sur le bord du bureau de renseignements, je jette un coup d'oeil par-dessus mon épaule pour chercher la personne du regard, mais elle semble toujours être en conversation animée avec un autre festivalier. Dommage pour Nyx, sans doute. Cela lui aurait permis de saisir ma distraction pour une porte de sortie à la situation qui le mets hors de sa cage. « Mais merci de reconnaître, qu'entre toi et moi, je gagnerai haut-la-main le moindre concours de beauté. Aucune honte à reconnaître aimer être présentable et apprêté en toute circonstance. C'est là qu'on reconnait ceux qui font attention à leur réputation. Et ceux qui se contentent des places inférieures. Concernant l'alpha...Tu devrais essayer, la solitude te rends foutrement mal poli. » Le ton change soudain, quittant l'humeur joyeuse pour filtrer sur un sérieux calme, serein et légèrement teinté de l'ombre du loup qui rôde, propose, sollicite, lance une énième perche vers ce qui s'apparente à un besoin de raisonner l'impossible.


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