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The disturb portrait of the moon reflecting on the sea • Ying Yue
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Stanislas Jensen
Chao-Xing Amundsen
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Sebastian Prince Amundsen
Ying Yue Amundsen
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Ying Yue Amundsen
hekseri
muggler
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Âge : 29 ans • 25.03
Statut de sang : Pur
Statut civil : Célibataire
Occupation : Løjtnant - Enseigne de vaisseau de 2ème classe. Équipage du KNMM Ståltann - régiment Sjøbjørn
Fylgia : Bølga • Tigre de chine dans la vie quotidienne - Loutre de mer plus discrète pour les moments de solitude ou jouer dans les vagues - Phoenix rouge non encore révélé
Alignement : Pro-Régence
Allégeance : Týr, Styrke • La conquête comme envie, la victoire comme drapeau, les Amundsen comme sceau, la meute comme racines.
Particularité : Loup-garou • Fierté de la condition, loup aux reflets rouge, griffes qui tapotent sur les bords de table comme une menace amusée.
Pseudo : Artchie
Serment le : 15/01/2024
Parchemins : 311
Noises : 1305
Gallions : 0
TW : Homophobie, blessures, classisme
Double : Qu ChuXiao
Crédits : Artchie
Multi-comptes : Alfhild - Magni - Sol
Ying Yue AmundsenI remеmber how I'd find you, fingers tearing through the ground. Were you digging something up or did you bury something down? In your soul, I found a thirst with only salt inside your cup.
(c) Artchieetsonphotophiltretoutnul
Huo Rèn Amundsen • Elle est morte. Rien ne sert de s'attarder sur ceux qui sont partis. Quand bien même il s'agissait de sa mère, de son repère, de celle qu'il regardait se maquiller avec une telle précision qu'il l'imaginait samouraï des pinceaux. Quand bien même il l'a cherché longtemps dans les couloirs du manoir. Quand bien même il a refusé d'aller la veiller après son décès, incapable de supporter l'idée de se heurter à la réalité. Quand bien même il garde un chagrin qui a tourné au vinaigre au fond de sa poitrine. Rien ne sert de s'attarder sur elle, elle est morte parce qu'elle était trop faible pour supporter leur bénédiction. Il n'y a rien de plus à en dire. Il s'en est convaincu avec le temps. C'était pour le mieux, sans doute. La famille n'aurait pas pu s'élever plus haut avec elle à leurs côtés. C'était tout. Point final. Ca ne sert à rien d'en parler plus longtemps, même si l'envie de le faire le pousse à rallonger un peu les souvenirs amers de cette transformation ratée. Il avait attendu, si impatient, de la retrouver, elle, sa mère, louve, et se jeter dans ses bras émus. Un vide, des rêves tournés en cauchemars. Mais voilà, tout est dit. Non ? Parler de son odeur de fleur ? Des pinceaux à maquillage qu'il a gardé en secret et avec lesquels il peint sur ses ongles ? Ses griffes de loup ? Non, inutile. Ce n'est que du pratique, rien de sentimental. Il pourrait s'en débarrasser facilement si on lui demandait. Cela ne le dérangerait pas. Mais parlons d'autre chose. Elle est morte. Et rien ne sert de s'attarder sur ceux qui sont partis.
Capella Amundsen, née Black • La belle-mère et ses éclats de voix qui rivalisent avec les siens. Curieux à son arrivée dans la famille, loin d'être hostile à l'entrée d'une nouvelle figure maternelle apportant avec elle d'autres enfants, un autre enfant surtout. La deuxième n'est resté qu'un nom lointain, oublié. Avec le temps et les découvertes de l'un et de l'autre, il en est venu à apprécier la femme qui est capable de tenir tête à son père sans faire éclater la famille pour autant. Il aime les orages qui éclatent, les écoutent en souriant, amusé, spectateur d'une pièce qui est acceptable tant qu'elle ne change pas l'ordre établi. Sauf que lentement, insidieusement, les choses ont commencé à changer. Il s'en rend compte trop tard, les regards rudes du paternel s'adoucissent et il tolère de plus en plus de choses qui étaient inconcevable avant et Ying Yue commence à regarder Capella avec moins d'amusement naïf qu'avant. Elle n'est pas juste une femme qui aime électriser l'ambiance, mais c'est aussi une femme suffisamment forte pour arrondir certains angles des valeurs de la famille. Ca ne lui plait pas, la crainte de perdre le contrôle commence à s'insinuer dans ses veines. A moins que ce ne soit une légère forme de jalousie de voir ce qu'on tolère chez les autres, que lui n'a pas eu ? Les refus de rejoindre la meute commence à le déranger, à le rendre amer, les bords de sa famille soudée s'effritent pour laisser voir une ouverture vers un extérieur qui menace l'équilibre sécuritaire. En demie-teinte, il est moins conciliant qu'avant, il grandit aussi, et il commence à en avoir légèrement assez des allusions à son manque d'effort en terme d'engagement marital qu'elle lui renvoie au visage quand lui reproche son manque de volonté à honorer les traditions familiales. Quand elle a disparu dans les brèches, Ying a réalisé qu'il tenait à elle, il a eu peur de la perdre elle aussi. Il a presque tenté de montrer à Seb qu'il pouvait être un soutien en cas de besoin, mais à lamentablement échoué.
Le grand frère • Un complice enfant, un modèle, un exemple de réussite Amundsen. Mais avec le temps, une forme de jalousie de ne pouvoir l’égaler. Le besoin de trouver sa propre voix, de se démarquer de l’aîné, mais aussi de chercher son attention et son approbation. Une relation qui s’est épanouie à l’aube de la recomposition familiale. Les deux grands-frères contre l’irascible petit nouveau. Mais la vague retombe petit à petit dans une pluie d’écume. Lui se marie, un mariage parfait comme ceux qu’on attendait de lui, d’eux. Et puis la descendance qui suit sous les regards faussement désintéressés de Ying qui voue en réalité une tendresse profonde pour ces nouveaux louveteaux. Mais ses propres failles dans le tableau familiale le pousse vers le large. Son choix de la marine, sa lenteur à se trouver un bon parti, son excentricité qui le fait lever les yeux au ciel de plus en plus souvent. Les deux frères s’apprécient, se respectent, mais les attentes de l’aînés envers le cadet se font de plus en plus clivantes.
La petite soeur • Une véritable entente enfant, des jeux et des rires ternis par la jalousie. Il l’aime profondément mais ne peut s’empêcher de lui tenir rigueur de l’amour que son père lui porte à elle, à défaut de lui. Leur âge très rapproché lui fait parfois croire qu’elle a volé toute l’attention du paternel et lui en veut d’avoir récolté l’amour qui aurait dû lui revenir aussi. Il ne l’exprime pas, ne le reconnaitra pas de lui-même, il préfère s’amuser à prétendre que c’est juste sa façon à lui de lui montrer qu’elle compte, en se montrant particulièrement acide avec elle. Il se cache derrière l’idée que les louves sont des malédictions pour se montrer injuste quand sa rancœur devient trop grande. Pourtant il tient à elle, profondément. Parfois quand les missions en mer sont trop longues, il songe qu’il devrait passer outre maintenant qu’ils sont adultes. Qu’il devrait arrêter de déverser son amertume sur elle. Et puis il rentre, croise les regards que le paternel à pour elle et elle seule, et ses bonnes résolutions se noient.
Sebastian Amundsen Prince • A son entrée dans la famille, Ying s’est montré enthousiaste. Trop peut-être ? Un nouveau camarade de jeu, un nouvel Amundsen, un nouveau membre de la meute. Que pouvait-il espérer de mieux ? Mais l’autre en face, le Sebastian, l’anglais au caractère aussi têtu que plaintif ne semblait pas réaliser la chance qu’il avait d’avoir atterri parmi eux. Non, le Prince se plaignait de tout, que l’hiver était trop froid, que la nuit polaire était trop longue, que les pleines lunes revenaient trop souvent, que lui Ying faisait trop de bruit, que ses céréales avaient un goût trop salé. Tant et si bien que Ying a fini par couper les sortilèges de chauffage dans la chambre de Sebastian, a éteindre les lumières quand il se trouvait dans une pièce, à venir faire crisser ses ongles – soigneusement vernis – contre la porte de la chambre de l’adelphe au crépuscule et à hurler suffisamment fort pour se faire entendre jusqu’à ses fenêtres et à saler ses bols de céréales, quand ils avaient l’occasion de passer du temps ensemble au manoir. La vérité c’est que Ying aurait voulu que Sebastian et lui puisse s’entendre, réellement. Il aurait aimé pouvoir jouer avec lui dans les sous-bois et ricaner en lançant des boules de neige aux carreaux de l’aîné. Il a tenté, une nouvelle fois, de se rapprocher de lui quand Capella a disparu pendant l’été 2022. A sa manière, il a tenté de nouer le dialogue pour lui faire comprendre que malgré tout ils étaient une famille et qu’il pouvait compter sur eux, les Amundsen. Mais Ying s’y est mal pris, forcément. Sebastian n’a pas saisi ses intentions. Sebastian l’a repoussé encore une fois. Trop égocentré pour penser aux autres, il ne fera jamais partie de la meute. Ying l’a compris à ce moment-là. Il a été plus blessé encore que par toutes ces années de douces piques et camaraderie un peu sarcastique. Alors le loup a est devenu plus incisif auprès du paternel pour lui faire comprendre qu’il serait peut-être temps que la cérémonie se mette en place. Que sa nouvelle femme et son enfant se plie aux règles et aux us de la famille. Comme le loup blessé, il est devenu un peu plus mauvais qu’avant. Jusqu’au coup de grâce et la trahison finale de Sebastian à l’été 2023. Un départ en catimini en pleine nuit. Comme une fuite de chez lui. La rancœur s’est plantée plus profonde encore dans son cœur de frère. Un faible et un traitre. Il a fui par peur de mourir, par peur de l’épreuve. Un faible d’esprit et un traitre qui préfère aller quémander l’aumône auprès d’un né-moldu. La déchéance, la honte. Et ce qui le fait rager encore plus, c’est de sentir que derrière la rage se cache une profonde tristesse, aussi mauvaise qu’acide.
Le petit dernier Un enfant, un louveteau à protéger. Celui qui l'a à peine connue, celui à qui je prends le temps, parfois, en secret, de raconter sa mémoire. Est-ce que les autres adelphes le font aussi ? Peut-être, je ne sais pas, nous n'en parlons pas. Nous ne parlons presque jamais d'elle. Mais je m'autorise parfois à lui raconter des histoires où elle est le point central. Parce que même si elle n'était pas assez forte pour supporter la bénédiction de la famille, elle l'était tout de même assez pour nous mettre au monde. Et pour cela, il mérite de savoir qui elle était. Je voudrais parfois être plus présent, mais mes nombreuses missions en mer laissent des trous dans cette relation qui s'effiloche tandis que lui grandit à Durmstrang. Nos temps de retrouvailles sont courts, mais toujours intense. Il me manque souvent, on s'écrit quand on peut. Je déteste quand il me raconte des histoires d'autres sorciers qui ne le considèrent pas à sa juste valeur. Je suis heureux pour lui de la liberté qu'il semble avoir que nous n'avons pas eu.
Ying Yue Amundsen
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Âge : 29 ans • 25.03
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Occupation : Løjtnant - Enseigne de vaisseau de 2ème classe. Équipage du KNMM Ståltann - régiment Sjøbjørn
Fylgia : Bølga • Tigre de chine dans la vie quotidienne - Loutre de mer plus discrète pour les moments de solitude ou jouer dans les vagues - Phoenix rouge non encore révélé
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Allégeance : Týr, Styrke • La conquête comme envie, la victoire comme drapeau, les Amundsen comme sceau, la meute comme racines.
Particularité : Loup-garou • Fierté de la condition, loup aux reflets rouge, griffes qui tapotent sur les bords de table comme une menace amusée.
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HistoireOnly when I see you cry I feel conflicted in my mind. It fills my heart up and it breaks me at the very same time
Dans l'ombre nocturne les hurlements de la bête enfermée déchire le silence du manoir. Il appelle, gronde, s'énerve de se trouver enfermé pour sa première nuit d'éveil. Il n'y a rien à faire d'autre qu'attendre l'aube afin que la lune se désintéresse de ses enfants et lève son regard lourd sur leurs natures animales. Pourtant elle reste à veiller sur les grognements, les bruits de meubles arrachés, les verres qui se brisent au sol et les appels du loup qui cherche sa meute. Au loin, très loin, la mère à l'impression d'entendre la réponse des siens, des leurs. Elle veut y croire même si ses oreilles ne sont pas assez affûtées pour faire la différence entre l'écho du jeune loup et la voix de son mari dans le lointain.
L'aube darde des couleurs d'un rose de feu à la cime du bois qui s'étend tout autour de la propriété quand Li-Zhu tombe sur son elfe de maison qui se tortille les mains nerveusement aux pieds des marches. « Maître, votre fils...» Amundsen père comprend en un éclair la situation telle qu'elle semble l'être. Personne ne sait réellement les émotions qui traversèrent l'écran de ses iris sombres. Mais quand sa silhouette s'impose dans l'embrasure de la chambre, Ying Yue croit voir luire sur ses lèvres un sourire de fierté. Une expression douce qui fait bondir son cœur d'enfant dans sa poitrine et qui, d'un geste prompt, le défait des bras chauds de sa mère, rejetant au passage la couverture de ses épaules dévoilant les premières marques de la nuit chaotique du louveteau. « Père ! Je me suis transformé ! » Il y a tant de joie dans cette exclamation que Huo Rèn ne parvient pas à s'empêcher de ciller plusieurs fois, les pupilles rivées sur le sol encombré de débris. Son regard s'est fixée sur une goutte de sang prise dans le verre du miroir qui hier encore surplombait le petit secrétaire de son fils. A cet instant, son cœur de mère hurle de haine contre cette malédiction qui ne lui promet rien d'autre que d'entendre son trop jeune enfant hurler de douleur à chaque transformation. Ying Yue lui dans sa joie d'enfant écarte ses bras déchirés de traces rouges sous le regard rigide du père. Celui-ci pose enfin un œil inquiet sur la silhouette de son enfant, détaillant les blessures typiques d'un loup enfermé lors d'une transformation non contrôlée par des potions. Rageur, la bête s'est retournée contre elle-même après dévastée la chambre de l'enfant. Enfant qui ne semble pas avoir remarqué les plaies ouvertes qui gouttent sur les dalles du sol.
Ying Yue n'a jamais oublié la douleur de cette première transformation.
Je n'ai jamais oublié les cris déchirant que je n'avais pas réussi à retenir. Comment aurais-je pu songer à me plaindre de la douleur des morsures sur mes bras sans éprouver la honte de me montrer faible face à une douleur qui Li-Zhu vivait depuis toujours sans en exprimer le moindre mot. Pourtant j'avais mal, tout mon corps me hurlait de me rouler au sol dans les bras de ma mère. Seule l'adrénaline et l'endorphine m'empêchèrent de le faire. Porté par ce sourire glissé au coin d'une lèvre, je n'avais pas le droit de me plaindre et prendre le risque de le voir se faner trop vite.
Imperceptiblement, mon talon rencontre ses orteils et ses ongles s'enfoncent dans la paume de ma main qu'il serre de côté. Solennel et neutre contre mon sourire d'enfant fier de lui. Mes yeux se reportent sur le reste des élèves de premières années, suivant les choix des visages connus et inconnus qui se présentent tour à tour devant les trois statues représentantes des clans de Durmstrang. Les rares d'entre eux qui se présentent devant le simulacre de sortilèges arc-en-ciel me laissent indifférent, c'est à peine si je les remarque, invisible par leur manque de prestance et de prestige. Contrairement à d'autres je ne suis pas véhément contre leur apparition dans le paysage quotidien de l'école magique. Je suis même plutôt agréablement heureux de les voir oser entrer à nos côtés sans crainte. Mais sans doute que leur ignorance les rend naïfs, ou candides. Sans doute les deux, mais cela ne m'intéresse pas d'en savoir plus. Leur ignorance ne me servira à rien, si ce n'est m'amuser à user de leur crédulité.
Aucun son ne s'échappe des lèvres de mon grand-frère, il se recule et mes doigts s'agrippent à nouveau autour de la trousse comme à un trésor. Le seul et unique trésor qui vaille le coup dans cette demeure silencieuse. Il ne dit toujours rien en détournant le regard, puis les talons. Il n'a rien dit en tournant au bout du couloir. Il n'a rien dit à Père. Ni à personne. Ce n'est que lorsque je suis revenu avec les ongles peints de fleurs de lotus le jour de son enterrement qu'il a dit quelque chose : « Avec ses pinceaux ? » J'ai hoché la tête avec le même regard de défi plein de détermination et il s'est contenté de sourire avant de hausser les épaules.
Et c'était tout.
Personne n'a cherché ses pinceaux. Personne n'a posé de question. Personne n'a rien dit. Il n'y avait rien dire. Elle était morte parce que le loup avait dévoré son âme.
Au milieu de la tempête, mon sourire s'est changé en regard muet de respect.
« Alors ? Quand est-ce qu'il arrive ? » Las d'attendre, je me redresse sur mon fauteuil captant le regard noir du grand-frère sans comprendre avant de tomber sur l'expression pincée et agacée de Li-Zhu. Ma lecture de l'atmosphère change enfin et mes yeux se plissent. « Capella ? » Le souffle de dédain qui sort des narines de l'aîné de d'adelphie est aussi parlant que le silence qui succède aux tempêtes précédentes. Quelque chose cloche et je sens la pointe de déception qui envenime mon sang. « Il ne viendra pas c'est ça ? Quoi ? On est pas assez bien pour lui ? » Trop vite à prendre la mouche, trop vite à plonger dans la déception, je m'enfonce dans mon fauteuil, bras croisés et visage fermé. « Ne dit pas de sottises Ying Yue. Père va envoyer nos gens le chercher. Il a dû se perdre. » Croit-il à cette possibilité ? Pas moi. Mes bras se serrent un peu plus contre mon torse. Dire que j'ai refusé un stage de découverte dans la base navale de Håkonsvern pour être présent ce week-end, exceptionnellement.
Mais il n'était pas ce venu. La trace laissée de cette première rencontre manquée est une brûlure sur l'ego du jeune homme que j'étais. Une déception cuisante, celle de la crainte d'avoir été, en effet, pas assez bien pour lui. La déception de n'avoir même pas eu la chance de lui montrer ce que je valait. La déception de savoir qu'il avait préféré fuir plutôt que d'affronter la nouveauté et le risque de découvrir quelque chose de chouette. Pourtant, la fois d'après, les fois d'après, j'avais fait comme si ce n'était rien. Mais chaque nouveau échec avaient creusé un peu plus le puits d'amertume que Sebastian Amundsen Prince avait distillé dans mes fibres.
« Vous vous rendez bien compte étudiant Amundsen, que votre situation ne vous met pas dans de bonnes conditions pour figurer sur les listes de nos aspirants.
- Oui Monsieur.
- Sur un navire, en pleine mission, nous ne pouvons nous permettre de faire des détours incessants pour vous. Pas plus que nous ne pouvons libérer une zone de transplanage sur nos bâtiments. Les risques encourus pour nos équipages seraient trop élevés.
- Oui Monsieur. Sauf votre respect Monsieur, j'ai établi une carte que je compte mettre à jour au cours de mes sorties en mer. Elle a pour vocation de faire le répertorie tous les îlots et rocher des mers scandinaves, dans un premier temps. Une fois à terre je pourrais transplaner en lieu sûr sans risquer de compromettre la sécurité de mon équipage ni le secret de notre position. Si jamais les conditions n'étaient pas réunies pour transplaner, j'ai déjà testé ma résistance aux tempêtes océaniques seul sur un bout de terre Monsieur. Je suis prêt à passer un examen supplémentaire en situation réelle pour appuyer ma candidature. Une copie de cette carte figure dans le dossier que je vous ai transmis Monsieur. »
Les doigts du Kommandør ouvrent avec intérêt le dit dossier pour en extraire le parchemin partiellement copié. Son regard d'un bleu d'acier examine le document sans laisser entrevoir la moindre étincelle de réponse sur l'appréciation de celui-ci si bien que la pression des nerfs se fait plus douloureuse autour du bord de mon chapeau. Derrière l'écran placide de mes iris fixés sur le Kommandør , se rejouent mes entraînements particuliers de lutte en milieu naturel comme on les a appelé Jens et moi. C'était mon idée de base, la seule validé au vu de la situation. J'avais découvert par hasard qu'un ancêtre Amundsen, aventurier de son état, s'était lancé dans un vaste projet de cartographie de la topologie maritime des grands océans de glace du royaume et des eaux internationales adjacentes. Des mois de recherches m'avaient finalement permis de dénicher quelques extraits de ces cartes et l'idée avait germé petit à petit, de les compléter. La suite était simple, presque enfantine : il suffisait de faire la liste des îlots sur chaque itinéraire maritime sur lesquels je serais missionné. A la seule condition : que je puisse tenir une nuit entière seul sur un rocher, suffisamment large pour que la bête n'ait pas l'idée désespérée de sauter à l'eau, quelles que soient les conditions météorologiques.
- Je constate que votre dossier a été patiemment monté. Pourquoi la marine plutôt que l'armée de terre ?
- Je rêve d'intégrer les marines depuis longtemps Monsieur. Naviguer au sein d'un équipage, œuvrer ensemble pour manœuvrer un bâtiment et fendre des tempêtes, exercer au milieu de l'océan, du bois et des cordages fait partie de moi. C'est un projet mûrement réfléchi.
- Bien entendu étudiant Amundsen. Votre dossier est bien étudié je ne peux le nier et vos excellentes notes laissent à penser que vous êtes un élément sérieux de l'Institut martial. J'apprécie que vos lettres de recommandations ne viennent pas de membres de votre famille. Il va sans dire que votre candidature ne pourra être prise en compte qu'avec une clause spécifique vous obligeant à prendre des potions adéquates avant chaque pleine lune. Vous pouvez disposer. »
Un claquement de talon et un salut militaire plus tard, je quitte le bureau du Kommandør le cœur battant, les mains moites et l'impression désagréable d'avoir joué mon avenir avec l'aplomb d'un débutant.
La voile est presque entièrement réparée quand une nouvelle attaque s'abat sur nous. Épaulés par un escadron de l'armée de l'air, celui-ci fond sur nous et un instant tout se mêle. La douleur d'un sort brûle mon épaule et je manque de lâcher ma prise sur le cordage. Légèrement au-dessus de moi Jens hurle quelques mots qui me font serrer les dents : « J'ai presque fini redescends toi on est trop exposés. » Il est hors de question que je le laisse seul là-haut à jouer les drapeaux. Je grogne, plus animal qu'autre chose avant de me hisser à ses côtés. « T'as cru que j'étais un lâche ? Tu me prends pour un moldus ? Dépêche-toi au lieu de raconter des conneries. » De sa position je vous mieux le reste du navire et de l'équipage, le sang frais teinte le monde d'un voile rouge dans mes narines. Mes sorts claquent dans le vent pour protéger mon camarade quand un corps tombe du ciel, frôle la toile, manque de nous faire tomber tous les deux, avant de s'écraser dans un craquement sec sur le mât en contre-bas. « En voilà un qui n'a pas appris à voler. » Jens ricane avant de me tapoter l'épaule pour signifier qu'il a fini. D'un sortilège l'information est transmise au Kaptajnløjtnant. On va enfin. Pouvoir sortir de cette nasse dans laquelle le navire s'est retrouvé bloqué, offert aux sorts ennemis. Ces mêmes ennemis qui se permettent de tomber en poids mort sur nos ponts.
« Vous irez vous faire soigner plus tard flyverkonstabelelev Amundsen, on a besoin de tout l'équipage sur le pont. - Bien mon Kaptajnløjtnant. » Un claquement de talon et je rejoins mon régiment sans prendre le temps de jeter le moindre coup d'œil à ma blessure. Elle pique, mais elle n'est rien en comparaison des douleurs qui déchirent mes os à chaque pleine lune. Je peux parfaitement endurer, et plus encore. Le navire se remet en mouvement, les grandes voiles gonflées de magie défient les vents contraires pour s'extirper des eaux traîtresses et espérer se trouver un point de mouillage moins exposé.
Je n'ai pas gardé des souvenirs précis de tout les combats. Combien de jours ? Trop. Je me souviens l'après avec une mémoire tranchante.
Un calme irréel est retombé sur la flotte. Dans le ciel l'armée de l'air ne fend plus les nuages dans un bruit de torpille. On entend même les vagues qui clapotent doucement sur la rive et le chant criard des oiseaux de mer. Notre régiment débarqué était venu protéger la plage pour et couper toute retraite en mer des ennemis. Le sable teinté de rouge ne laisse aucun doute sur la violence des combats qui se sont déroulés ici. D'un geste de manche j'essuie une joue sale de poussière, d'embruns, et de sang séché. Mes yeux fixent sans vraiment le voir le corps d'un de nos assaillant. La fine plaie de sa gorge laisse supposer un sortilège d'une grande précision, je ne sais pas qui en est l'auteur, mais un sorcier de qualité sans aucun doute. « Eh Ying Yue, tu as vu quand l'autre a essayé de passer sous le sable ? Faut vraiment être débile. » Les rires des autres camarades de régiment m'arrache un sourire. Un autre rajoute une exclamation toute aussi narquoise sur le dos des corps sans vie. C'est facile de rire d'eux pour décharger la peur blanche qui perle encore dans nos iris. C'est plus facile de faire bouger nos mains pour retourner les corps de ceux qui portent nos couleurs pour récupérer leurs identifications qui seront envoyées aux familles, que de laisser nos doigts trembler d'effroi. On a tous été marqué par cette première guerre d'envergure. Mais aucun de nous n'en évoquera le moindre traumatisme. Après tout nous nous étions portés volontaires quand l'Institut martial avait recruté un équipage supplémentaire pour cette mission. « Eh Ying Yue qu'est-ce que tu regardes exactement ? » Mes yeux quittent enfin l'observation minutieuse de la blessure pour trouver le regard de Jens : « Je réfléchi à me le laisser de côté pour demain pour m'en faire un casse-croûte nocturne. Mais il risque d'être un peu passé. » Je fais une moue déçue sous les exclamations dégoûtées de mes camarades.
On avait continué comme ça, à chasser l'horreur par l'humour et la déshumanisation des autres. Ceux d'en face. Un exercice simple pour moi, ces gens ne m'intéressent pas, ils ne font pas partie de ma famille. Ni celle des Amundsen, ni de la meute, ni celle du cœur. Ce sont des anonymes à la vie qui n'est venue que croiser la mienne pour égorger les membres de mon régiment. Quel pitié devrais-je avoir pour ceux qui ont tué Poliovna dans un sort digne d'une boucherie que j'aurais pu commettre un soir de pleine lune. A genoux près de ce qu'il reste de mon voisin de cabine je reste de marbre avant d'esquisser un sourire mauvais. « C'est con, il me devait de l'argent. » Je n'ai rien d'autre à dire. Comme toujours, devant chaque nouvelle mort qui fait chavirer les bords de ma détermination. Rien à dire sur lui, la perte affective n'est rien, doit être tue, Père me l'a toujours dit. Ne fait pas de vague Ying Yue. Car chaque larme risquerait de transformer une mer d'huile en crêtes d'écume. « On peut dire qu'ils l'ont pas loupé. Je suis sûr que c'est le Kaptajnløjtnant qui va s'en tirer avec une médaille alors que c'est nous qui avons défendu cette putain de plage. » Jens râle, comme toujours. Les choses sont comme toujours. Rien de différent avec un entraînement. Juste la vie qui passe et qui s'écrase sous nos pieds. Le reste ne sont que des vagues cachées qui, en lame de fond, sabotent en secret les âmes des plus hardis. Mais il a raison, Jens. Cette victoire du jour on ne l'a doit qu'à nous. Ce huitième régiment de la marine royale magique. A la rapidité de nos combats, les pieds entravés par la marée montante qui aspirait nos bottes comme des ventouses. A l'exécution sans pareil de nos tactiques de guerre, à moitié enseveli entre le sable et l'écume, les yeux piqués de sel, à refouler les vagues qui cherchaient à s'engouffrer dans nos poumons. C'est un drôle de métier que celui de marine. Quand Poliovna était tombé on avait fait bloc autour de lui dans le tumulte des gerbes d'eau et de sortilèges. Oui, ils l'avaient pas loupé. Et même s'il avait le seul à tomber, l'amertume générale reste insatisfaite.
La lune si ronde les a entendu hurler. L'éclipse effective diminue la prédominance du loup dans les pensées chaotiques de la bête. Ma conscience vit l'instant, sent les effluves de peur et le goût du sang contre ma langue. J'entends les bruits du combat et je sens l'envie animale d'aller vers sa source. La course s'élance, mais un sortilège l'arrête net. Grognement de frustration qui roule dans ma gueule, je reconnais l'odeur et la conscience humaine identifie Jens. Mais le loup n'a que faire des amitiés de l'humain qu'il transporte. Une autre odeur se mêle à la première, des bruits de pas, des mouvements et la bête se détourne du camarade pour l'amour de la nouvelle traque qui s'amorce. L'éclipse de Lune n'a duré que quelques minutes et l'oubli l'enveloppe à nouveau.
Au réveil, l'aube apporte une nouvelle trêve et de nouveau soulagement des supérieurs. La plage est définitivement acquise. L'armée de terre prend le relais pour établir une base plus loin dans les terres. Personne ne s'inquiète de quelques corps trouvés dans les bois. La guerre laisse des marques un peu partout. Qui ferait la différence entre une attaque officielle et une attaque d'opportunité ?
Comment on en est arrivé là ?
Ses lèvres ont le goût sucré du dernier shooter qu'on a pris. Je me souviens de Jens qui riait, des verres vides roulés sur la table et du plateau plein de shooter amené par le serveur. Albin poussant sa cuisse contre la mienne sous la table ronde. Mes pensées de plus en plus chaotiques incapables de faire la part des choses. Je me souviens le départ général de la troupe et mon envie de rejoindre l'appartement de Breidablik Gade. Je me souviens sa présence, imposée sans être désagréable, les rires et les commentaires sur mes cheveux. Ses doigts qui effleurent une mèche contre mon cou. L'envie qui palpite contre ma gorge et l'assèche aussitôt dans un battement de tambour.
Oui, voilà comment on en est arrivé là, dans une ruelle, à goûter ses lèvres et à darder des regards fiévreux dans ses yeux verts.
Je voudrais faire croire que c'est la première fois que mes doigts trouvent la peau d'un autre sous une chemise. Mais ce n'est pas le cas. Honteusement, j'y pense trop tout en refusant d'y penser. Ses lèvres qui dévorent mon cou éveillent un désir tel qu'il devient étouffant et difficile à endiguer. Même pour moi. L'envie de céder, cette fois, est forte. Elle me tétanise, m'enivre, me pousse au bord du précipice. Ce n'est que lorsque ses doigts remontent la jambe que mes pensées se fracturent. Son corps serré contre le mien devient soudain encombrant et je le repousse avec force. La respiration hachée, les yeux luisant d'alcool - refusant de songer à y associer d'autres mots - le regardent avec intensité. La main posée sur son torse retient son geste pour rapprocher nos corps avant d'agripper son col et de me presser contre lui. Lutte de deux tensions qui ne savent vers laquelle céder. Nos souffles courts se heurtent sans plus parvenir à se mêler. « Je... » Je ne peux pas. Je n'ai pas le droit. Pardonne moi. La haine prend la place laissée par la douleur, c'est toujours elle qui vient supplanter le sentiment qui n'a pas le droit d'exister dans son registre d'intimité. La deuxième main l'empoigne sans désir cette fois. Je le repousse si fort qu'il titube de quelques pas en arrière. « Je suis pas un p... » Le mot ne sort pas, il est inutile tant il s'entend dans la rage de haine qui coule entre mes lèvres. J'aurais voulu que ma voix ne soit que ça, amer, orgueilleuse, moqueuse. Mais la réalité transperce les couches d'éducation pour s'étrangler dans un silence de tristesse équivoque. « J'ai pas le doit. » Un murmure, comme un aveu, avant de fuir dans un transplanage de détresse. Inconscient vu mon état, mais nécessaire pour fuir et oublier cette ruelle. Oublier ces yeux verts plein d'empathie et d'une compréhension qui m’écœure. Par miracle j'arrive entier devant ma porte d'appartement. Par miracle je n'ai pas oublié mes clés, ni mes sortilèges de déverrouillage. Par miracle, le sortilège de discrétion est actif et aucun de mes voisins n'entend le hurlement de rage qui me projette au sol.
Sebastian Prince Amundsen
hekseri
muggler
Gif :
Âge : 26 ans, né le 31 Octobre 1997
Statut de sang : Pur, héritier d'un sang étranger
Statut civil : Célibataire
Occupation : Deuxième Année de CHIEN en Justice
Fylgia : Une caracal malicieuse et insolente, qui est la forme que prend la Fylgja le plus souvent au côté de son sorcier. Elle semble prendre un malin plaisir à dire à haute voix tout ce que Sebastian retient à l'intérieur. Elle n'hésite pas non plus à jouer les provocatrices, révélant par la même un peu du caractère que le Sang Pur garde dissimulé. A l'occasion, elle aime beaucoup se transformer en Chouette Huhul toute noire, notamment pour voler avec son sorcier. Elle est plus silencieuse sous cette forme, mais il ne faut pas s'y fier, elle reste très observatrice et prête à intervenir à tout moment. Elle se nomme Hooligan. On se demande bien pourquoi.
Alignement : Autre
Allégeance : Clan Trobbel, il a donné son allégeance à Loki.
Particularité : Animagus, il se change en panthère noire.
Pseudo : Malloreon
Serment le : 09/02/2020
Parchemins : 2989
Noises : 543
Gallions : 14
Double : Richard Harmon
Crédits : Aloa
Multi-comptes : ♥
AAAAAAAAAAAAAH UIEDHBFUIQDHFPIDOMFJQDOIJPI
MON GRAND DEMI FREEEEERE :helpme::helpme: Je vais adorer le détester :helpme: Je sens que cette relation va être si bien ->
Je suis si content que tu ais finalement craqué sur lui Je suis sûr que tu le joueras parfaitement Et j'ai vraiment, vraiiiiiment hâte d'en savoir plus Courage pour la fiche, je vais stalker activement
MON GRAND DEMI FREEEEERE :helpme::helpme: Je vais adorer le détester :helpme: Je sens que cette relation va être si bien ->
Je suis si content que tu ais finalement craqué sur lui Je suis sûr que tu le joueras parfaitement Et j'ai vraiment, vraiiiiiment hâte d'en savoir plus Courage pour la fiche, je vais stalker activement
Ying Yue Amundsen
hekseri
muggler
Gif :
Âge : 29 ans • 25.03
Statut de sang : Pur
Statut civil : Célibataire
Occupation : Løjtnant - Enseigne de vaisseau de 2ème classe. Équipage du KNMM Ståltann - régiment Sjøbjørn
Fylgia : Bølga • Tigre de chine dans la vie quotidienne - Loutre de mer plus discrète pour les moments de solitude ou jouer dans les vagues - Phoenix rouge non encore révélé
Alignement : Pro-Régence
Allégeance : Týr, Styrke • La conquête comme envie, la victoire comme drapeau, les Amundsen comme sceau, la meute comme racines.
Particularité : Loup-garou • Fierté de la condition, loup aux reflets rouge, griffes qui tapotent sur les bords de table comme une menace amusée.
Pseudo : Artchie
Serment le : 15/01/2024
Parchemins : 311
Noises : 1305
Gallions : 0
TW : Homophobie, blessures, classisme
Double : Qu ChuXiao
Crédits : Artchie
Multi-comptes : Alfhild - Magni - Sol
Le p'tit demi-frère !
Mslldlsls
J'espère vraiment que tout te conviendra et que tu n'hésiteras pas à me dire si des choses sont pas cohérentes et tout surtout
J'essaie de pas trop tarder sur la fiche mais à cause de toi j'ai pas résisté à venir plus tôt que prévu te pouicer les joues alors faudra assumer que ça prenne un peu plus de temps pour pouvoir tout lire
Mslldlsls
J'espère vraiment que tout te conviendra et que tu n'hésiteras pas à me dire si des choses sont pas cohérentes et tout surtout
J'essaie de pas trop tarder sur la fiche mais à cause de toi j'ai pas résisté à venir plus tôt que prévu te pouicer les joues alors faudra assumer que ça prenne un peu plus de temps pour pouvoir tout lire
I remеmber how I'd find you, fingers tearing through the ground. Were you digging something up or did you bury something down? In your soul, I found a thirst with only salt inside your cup. |
Ozymandias Mørk
hekseri
muggler
Gif :
Âge : 37 ans (01/11/86).
Statut de sang : pur.
Statut civil : marié à heid mørk, couple goals de la famille. / polyamoureux transi.
Occupation : archéomage et briseur de sorts au musée de Göteborg.
Fylgia : Andromaque, panthère des neiges protectrice, et plus rarement souris des moissons quand elle se retrouve seule avec son sorcier. elle n'a pas de limite de formes, mais ce sont celles qu'elle semble préférer.
Alignement : Autre
Particularité : métamorphomage, possède autant de visages différents que d'amants.
Serment le : 18/06/2022
Parchemins : 920
Noises : 976
Gallions : 2
TW : alcoolisme, ptsd, mentions d'homophobie, nsfw sometimes.
Double : eamon farren.
Crédits : myself (ava + icons), magma (signa).
Multi-comptes : kai, titus, shandar & val.
Sujets : dax, alfhild, calysta, soirée nouvel an, toni, jasper, markus, angelo, jasper #2, nyx, alfhild & jasper, fredrikke #3, magni #4, ying yue, sebastian, arsinoe
il a l'air incroyable ce petit hâte de voir la suite
all your faith, all your rage, all your pain, it ain't over now /// it's the cruel beast that you feed, it's your burning, yearning, need to bleed through the spillways of your soul.
Chao-Xing Amundsen
hekseri
muggler
Gif :
Âge : cinquante-cinq ans
Statut de sang : pur
Occupation : récemment promue korporal de premier grade de l'armée de terre, détachée à la base de göteborg après une carrière à handarvanr
Fylgia : smite, gecko à deux formes ; leaf-tailed côté pile, diurne côté face. (smith ; papillon chrysiridia rhipheus)
Alignement : Autre
Allégeance : tyr sur les lèvres ; les amundsen avant tout ; lofn au fond du coeur ; meili penché sur son oreiller
Serment le : 17/03/2020
Parchemins : 965
Noises : 71
Gallions : 4
Double : lucy liu
Crédits : neventer (av)
Multi-comptes : vanja ; bo ; gaston ; hana ; nayir
oh wah
déjà amundsen je suis trop heureux de voir les rangs s'agrandir, hâte qu'on parle lien avec la tante qui fait des vagues, je sens que ça va pas être de tout repos
et tout ce que je lis j'aime tlmt, ta plume et tes idées sont toujours aussi
rebienvenue à la maison oetihjzojkz
déjà amundsen je suis trop heureux de voir les rangs s'agrandir, hâte qu'on parle lien avec la tante qui fait des vagues, je sens que ça va pas être de tout repos
et tout ce que je lis j'aime tlmt, ta plume et tes idées sont toujours aussi
rebienvenue à la maison oetihjzojkz
Stanislas Jensen
hekseri
muggler
Âge : 43
Statut de sang : Sang-mêlé
Statut civil : Célibataire
Occupation : Travailler - Fantasmer sur son assistant - Rêver à une vengeance équitable pour le sort infligés à sa mère et à tous les cracmols
Fylgia : Dena, un toucan ariel. Calme, douce et apaisante.
Alignement : Sans-Nom
Allégeance : Odin plus par idéologie que par véritable croyance
Serment le : 03/09/2023
Parchemins : 47
Noises : 224
Gallions : 0
TW : Drogue - Alcool - Maladie (cancer de sa mère) - Dépendance
Double : Leonardo Dicaprio
Crédits : Tagadda
Multi-comptes : Asgeir Mork
Re bienvenuuue !
Rholala j'aime trop tout ce que j'ai lu !
Hâte d'en savoir plus sur ce petit loup !
Bon courage pour la suite de ta fiche !
Rholala j'aime trop tout ce que j'ai lu !
Hâte d'en savoir plus sur ce petit loup !
Bon courage pour la suite de ta fiche !
Gunnar Mørk
hekseri
muggler
Âge : 71
Statut de sang : Pur
Statut civil : Marié
Occupation : Kommander de la marine à la retraite. Gestionnaire du patrimoine Mork. Professeur de Navigation magique marine et sous-marine à Durmstrang.
Fylgia : Hafgufa. Une louve arctique, presque tout le temps. Un cygne blanc pour les chanceux. Un rorqual bleu pour les malchanceux.
Alignement : Pro-Régence
Allégeance : Trobbel pour la cité, Hel pour la famille, pour le coeur, pour la vie.
Particularité : Hemskökt
Serment le : 25/01/2020
Parchemins : 217
Noises : 1093
Gallions : 1
Double : Willem Dafoe
Crédits : Tim Walkers
Rebienvenue
Dax Tcherkassov
hekseri
muggler
Gif :
Âge : 29 ans
Statut de sang : Né moldu
Statut civil : Célibataire
Occupation : Médicomage à l'hôpital Sindri Sjukhus en pédiatrie ; il est aussi fossoyeur au cimetière de Fòlkvang Vej le weekend (faut bien se divertir).
Fylgia : Panda roux et lori paresseux, prénommé Styx
Alignement : Autre
Allégeance : Trøbbel.
Pseudo : Cappuccino
Serment le : 04/08/2021
Parchemins : 631
Noises : 1073
Gallions : 3
TW : Violence physique et psychologique, mort
Double : Ben Nordberg
Crédits : oldmiserunt
Multi-comptes : Le con n.1 (Fred) et le con n.2 (Markus)
Je veux lire la suuuuuuuuite
Ton personnage promet d'être super intéressant, comme toujours
Et Dax a hâte qu'ils se cognent.
Vivement de le voir en jeu
Ton personnage promet d'être super intéressant, comme toujours
Vivement de le voir en jeu
Ying Yue Amundsen
hekseri
muggler
Gif :
Âge : 29 ans • 25.03
Statut de sang : Pur
Statut civil : Célibataire
Occupation : Løjtnant - Enseigne de vaisseau de 2ème classe. Équipage du KNMM Ståltann - régiment Sjøbjørn
Fylgia : Bølga • Tigre de chine dans la vie quotidienne - Loutre de mer plus discrète pour les moments de solitude ou jouer dans les vagues - Phoenix rouge non encore révélé
Alignement : Pro-Régence
Allégeance : Týr, Styrke • La conquête comme envie, la victoire comme drapeau, les Amundsen comme sceau, la meute comme racines.
Particularité : Loup-garou • Fierté de la condition, loup aux reflets rouge, griffes qui tapotent sur les bords de table comme une menace amusée.
Pseudo : Artchie
Serment le : 15/01/2024
Parchemins : 311
Noises : 1305
Gallions : 0
TW : Homophobie, blessures, classisme
Double : Qu ChuXiao
Crédits : Artchie
Multi-comptes : Alfhild - Magni - Sol
Merci à tous.tes vous êtes des petits cœur en sucre
J'essaie d'avoir du temps bien vite pour terminer l'écriture et lancer plein de rp avec vous
Merci pour votre soutien toujours présent maldllslq vous êtes les meilleurs pour rassurer mes angoisses
Hâte de le voir se battre avec les trois quarts du forum
J'essaie d'avoir du temps bien vite pour terminer l'écriture et lancer plein de rp avec vous
Merci pour votre soutien toujours présent maldllslq vous êtes les meilleurs pour rassurer mes angoisses
Hâte de le voir se battre avec les trois quarts du forum
I remеmber how I'd find you, fingers tearing through the ground. Were you digging something up or did you bury something down? In your soul, I found a thirst with only salt inside your cup. |
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