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jóga (Ozy)
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Calysta Byggvisson
Calysta Byggvisson
SKJERME Förtroende som beviljas utesluter inte uppmätt misstro
Début des vacances d'hiver 2022, bibliothèque du Museum d'Histoire naturelle.

Plongée dans un antique manuel, Calysta est heureuse. Elle n'aurait pas imaginé ressentir un tel sentiment de satisfaction hors des murs de la bibliothèque de Durmstrang, et pourtant. Cela fait quelques années désormais qu'elle travaille au Museum et elle ne cesse de s'émerveiller de ses découvertes. Il y a tant à lire, tant à découvrir, à croire que les rayons sont sans fin. Souvent, elle déborde de ses heures de travail pour profiter des longues tables de bois anciens, de la lueur rassurante des petites lampes vertes, de cette ambiance si propre et si studieuse qu'elle chérit depuis son enfance.

C'est d'ailleurs exactement ce qu'elle fait en ce début de soirée. La pluie qui bat furieusement le carreau à l'extérieur, le froid morose de cette hiver, le manque d'envie de rentrer dans son appartement solitaire, tout l'y a poussé - si tenté qu'elle ait besoin de l'être pour rester en compagnie des livres. Elle a même aménagé son petit coin lecture, à l'abri des regards : un confortable fauteuil vert qu'elle miniaturise pour le cacher derrière les vieux rayonnages, un plaid écossais, une solide et large tasse de thé, une réserve de dit thé, et quelques chocolats qu'elle oublie souvent de manger. Sans doute sa supérieure n'apprécierait guère qu'elle prenne ainsi ses aises, mais jusqu'ici, elle ne l'a jamais surpris en pleine séance cosy.

Persès, perché en haut d'une pile de livres à ranger, a décidé de ne pas se plaindre de ce manque d'activité pour une fois : lui non plus, il n'apprécie que peu la pluie battante, alors il simule une sieste tout en dardant un regard pâle vers sa moitié d'âme. Elle se sent toujours un peu surveillé en sa compagnie, ça l'agace mais bon, elle a appris à ignorer le Fylgia quand il lui lançait des regardes plein de jugment. Cal' réajuste le coussin derrière sa tête, referme le plaid en frissonnant et reprend sa lecture :

(...)

Un craquement dans le couloir lui fait lever la tête. Qui erre dans ce coin perdu de la bibliothèque à cette heure ? Prudente, Calysta saisit sa baguette et se tient prête à faire disparaître tasse de thé, plaid et compagnie dans un mouvement de poignet. La porte grince, une silhouette se glisse dans la réserve, puis une seconde, très reconnaissable : celle d'une panthère des neiges. Aussitôt Cal' se détend et un grand sourire se peint sur ses lèvres.

- Ozy ! Tu es encore là ?

Lâchant son livre, retenant la page délaissée de tête et d'un coup d'oeil, elle marche d'un pas gai vers l'archéomage et sa Fylgia.

- Andromaque, tu n'avais pas non plus envie de te mouiller les pattes, c'est ça ? taquine la jeune sorcière en saluant la féline. Enfin, tu dois quand même être moins douillette que Persès, il s'outrage à la moindre goutte !

- D'autres s'outragent du moindre grain de poussière, réplique le dit chat brun d'un ton acide : il est loin d'être tendre avec l'étudiante et n'hésite pas à piquer là où ça peut faire mal... pas tant méchamment mais tout de même... parfois, les coussins et les cris volent. Calysta fait l'effort d'ignorer cette référence insultante à ses TOC et reporte son attention sur celui qu'elle appelle son ami, malgré leurs nombreuses années de différence.

- Tu venais chercher quelque chose de particulier ?
Ozymandias Mørk
Ozymandias Mørk
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
Ozymandias s’engouffre précipitamment dans la bibliothèque et claque la porte derrière lui avec un soupir de soulagement. Il est à peu près sûr que personne ne l’a vu, il ne reste plus grand monde à cette heure-ci. Alors pourquoi fallait-il qu’il tombe sur lui, comme par hasard.
« Ozy ! Tu es encore là ? » Il sursaute et manque de se cogner dans une étagère. Il avait oublié qu’elle était là aujourd’hui.
« Andromaque, tu n'avais pas non plus envie de te mouiller les pattes, c'est ça ? Demande-t-elle en se tournant vers la panthère des neiges avec un sourire malicieux. Enfin, tu dois quand même être moins douillette que Persès, il s'outrage à la moindre goutte ! »
« D'autres s'outragent du moindre grain de poussière, »Ce dernier, piqué au vif, s'empresse de répliquer. Il n'est jamais en reste pour critiquer sa sorcière, et Ozymandias la plaindrait presque parfois. Même s'il ne s'entend pas toujours parfaitement avec elle, Andromaque s'est révélée être un immense soutien émotionnel depuis son arrivée ‒ en plus de faire une excellente bouillotte lors des nuits les plus froides.
La panthère se met à rire à son tour, avant de gratifier l'autre félin d'un petit coup de tête affectueux.
« Tu venais chercher quelque chose de particulier ? » Calysta se tourne à nouveau vers lui et il se retrouve penaud sous son regard curieux. Lui dire ? Pas lui dire ? Il baisse les yeux, échange un regard rapide avec sa fylgia. Panique.
« Non, je… je venais juste faire un tour. Le temps que l’averse se calme… » Bredouille-t-il, gêné. C'est complètement faux. Il était prêt à rentrer chez lui, quand il a vu Ásvaldr entrer par la porte de service et se diriger vers l'étage des bureaux. Pourquoi ? Aucune idée. Tout ce qu'il sait, c'est qu'il ne veut, ne peut pas le croiser. Alors à défaut d'avoir une meilleure solution, il a simplement fui dans la direction opposée.
« … et qu’Ásvaldr s'en aille. Je viens de l'apercevoir dans le hall. » Il laisse échapper un long soupir, vaincu. Il déteste mentir à Calysta. Et puis au fond, qu'est-ce que ça peut bien faire s'il lui en parle, elle est bien là dernière qui pourrait le juger et ce poids commence à être bien trop lourd à porter.
@Calysta Byggvisson


all your faith, all your rage, all your pain, it ain't over now /// it's the cruel beast that you feed, it's your burning, yearning, need to bleed through the spillways of your soul.
Calysta Byggvisson
Calysta Byggvisson
SKJERME Förtroende som beviljas utesluter inte uppmätt misstro
TW : Calysta a la délicatesse d'un mammouth (vivant).

De temps à autre, elle se demande quel âge a Ozy. Il fait tellement plus jeune que ses trente-six années parfois ! Il a l'air affreusement gêné d'avoir été surpris, comme un adolescent pris en plein larcin - ce qui est un paradoxe assez hilarant lorsqu'on connaît les activités frauduleuses de la Byggvisson, à qui ce rôle irait comme un gant si elle avait la morale pour se donner l'air coupable et la maladresse de se faire attraper. Elle est quasi certaine que le Mork par alliance n'a strictement rien à se reprocher cependant, même s'il se comporte comme s'il avait fait tomber le grand squelette de dragon du hall et qu'il était poursuivi par une horde de cryptozoologues en furie. Plus amusée qu'inquiète, Cal' croise les bras et le regarde se dépatouiller avec ses mensonges - elle est experte, elle sait les reconnaître.

« Non, je… je venais juste faire un tour. Le temps que l’averse se calme… »

Haussement de sourcil, pli du front, l'étudiante s'amuse à prendre l'air de la professeure dubitative, alors même qu'elle n'est ici que vacataire et qu'Ozymandias est l'un des chercheurs les plus respectés du Musée. Un magicien de son calibre n'aurait aucun mal à incanter un Impervius dans son sommeil si nécessaire et quand bien même ce ne serait pas le cas... le pauvre archéomage a apparemment oublié qu'il avait un parapluie accroché à son bras. Ou bien, il vient de s'en rappeler, car il avoue, vaincu par son propre mensonge :

« … et qu’Ásvaldr s'en aille. Je viens de l'apercevoir dans le hall. »

Nouvel haussement de sourcil, surpris cette fois. Calysta fait une moue, intriguée et observe Ozy qui semble abbatu par la situation.

- Euh... ok ? Je sais que c'est un prof un peu froid, voire cassant, enfin personnellement j'ai jamais trop accroché, mais toi, t'es pas trop jeune pour avoir été son étudiant ?

Sans attendre la réponse évidente à une question qui avait pour visée d'être stupide et un peu drôle - un peu, seulement - elle continue, s'approchant avec curiosité du fuyard :

- Oh ? Il s'est passé un truc entre vous ? Je jugerai pas hein, y a des ex que j'aimerais pas trop croiser moi non plus, surtout ici... Mais quand même, j'imaginais pas que... Bon, désolée, perso j'ai toujours su que t'étais pas hétéro, mais quand même, ça a l'air de rouler avec ta femme ?

Soudain, une idée lui vient en tête et elle se gratte le menton, un peu nerveusement, le nez en l'air, parfaitement incapable de voir avec quels gros sabots elle explore la vie privée d'Ozy.

- Ah p'tain, si c'est ça, ça va être chiant pour les réunions entre... bref, entre les Enfants, marmonne-t-elle en baissant la voix sur la fin de sa phrase. Comme quoi, elle est capable d'être un poil discrète à défaut d'être délicate.
Ozymandias Mørk
Ozymandias Mørk
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
« Euh... ok ? Je sais que c'est un prof un peu froid, voire cassant, enfin personnellement j'ai jamais trop accroché, mais toi, t'es pas trop jeune pour avoir été son étudiant ? »
La question, totalement dénuée de sens, le prend tellement au dépourvu qu’Ozymandias arrête de paniquer, l'espace d’un instant. Il entend sa fylgia pouffer de rire derrière lui.
« Oh ? Il s'est passé un truc entre vous ? Reprend aussitôt Calysta, sans lui laisser le temps de réagir. Je jugerai pas hein, y a des ex que j'aimerais pas trop croiser moi non plus, surtout ici... Mais quand même, j'imaginais pas que... Bon, désolée, perso j'ai toujours su que t'étais pas hétéro, mais quand même, ça a l'air de rouler avec ta femme ? »
Il ouvre la bouche pour répondre mais se retrouve incapable de produire le moindre son, totalement abasourdi. Il reste ainsi quelques secondes, tel un poisson hors de l’eau, jusqu'à ce que le rire franc d’Andromaque ne le tire de son hébétement. Il gratifie la panthère des neiges d'un regard noir, auquel elle répond en lui tirant la langue.
« Ah p'tain, si c'est ça, ça va être chiant pour les réunions entre... bref, entre les Enfants, »
Il sent la panique lui étreindre le cœur à nouveau.
« Qu‒ Hein ? Quel est le rapport avec ma femme ? Je ne‒ Qu'est-ce qu'elle raconte ? Pourquoi elle lui parle de ses ex, et qu'est-ce que Heid vient faire dans la conversation ? Et surtout… Attends. Attends, comment ça t'as toujours su ?! »
Il fronce les sourcils. C'est quelque chose dont il n’a jamais parlé ouvertement avec Calysta, bien qu'ils soient relativement proches. Est-ce que ça se voit réellement tant que ça ? Pourtant il fait de son mieux pour ne rien laisser paraître en public ces derniers mois, surtout en présence des autres Enfants de Völuspá. Surtout quand il est là. La simple pensée de Fredrikke et son sourire sardonique lui arrache un haut-le-cœur.
« Faut que je m’assoie. » Souffle l’archéomage, la voix tremblante. Il n’attend même pas de réponse de la part de Calysta avant d’aller s’effondrer sur le fauteuil vert qui trône dans le coin de la pièce. Fauteuil qui n’a d’ailleurs rien à faire ici, mais dont la présence inexpliquée l’arrange bien, présentement.
« C’est… c’est pas avec Ásvaldr, qu’il s’est passé quelque chose. » Il a la voix hachée, à peine audible. Andromaque s’est glissé à ses côtés sans un mot et ses doigts viennent immédiatement se perdre dans son pelage épais à la recherche de réconfort. De n’importe quoi qui puisse l’ancrer dans la réalité alors qu’il se sait si proche de perdre pied, de laisser l’angoisse le submerger.
« C’est avec… Fredrikke. » Le simple fait de mentionner son nom fait courir un frisson désagréable le long de son dos. Par réflexe, il serre le félin un peu plus fort dans ses bras, semblable à un enfant terrifié qui essayerait de se cacher derrière une peluche beaucoup trop grande pour lui. Tant pis s’il a l’air ridicule, il n’est pas en état de se soucier des apparences, il a déjà bien assez de mal à garder le contrôle de sa respiration.
« Je sais même pas comment expliquer ça. » Lâche-t-il dans un soupir plein de frustration. Rien de ce qu’il dit n’aura de sens pour Calysta.
@Calysta Byggvisson


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Calysta Byggvisson
Calysta Byggvisson
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« Qu‒ Hein ? Quel est le rapport avec ma femme ? Attends. Attends, comment ça t'as toujours su ?! »

Oups. Gros oups. Calysta comprend vite l'énorme gaffe qu'elle vient de commettre. Elle a la décence de paraître affreusement gênée et d'attraper son grog abandonné pour se cacher à moitié à travers la grosse tasse en espérant qu'elle le sera assez pour cacher sa grosse gaffe. Elle aurait dû fermer sa grande bouche pour une fois, c'est clairement ce que semble lui foudroyer le regard de Persès qui la juge silencieusement de son perchoir. Et elle lui donnerait bien raison pour une fois, si elle se donnait la peine de le regarder plutôt que de fixer obstinément son infusion pour éviter d'affronter l'évidente confusion d'Ozymandias.

« Faut que je m’assoie. »

Au moins son insubordination a permis l'installation du fauteuil sur lequel s'effondre littéralement le chercheur. Voilà de quoi alléger un peu le poids de sa gêne. Un peu. Calysta fait partie d'une génération où l'orientation sexuelle est un peu moins taboue qu'il y a une dizaine d'années ; au-delà de cela, elle est une sang-mêlée, fréquente également des nés-moldus occasionnellement, et cela a une influence sur sa perception de ces sujets. Autrement dit, son gaydar, ou son queerdar, pour parler plus largement, est à la fois fiable et très sensible. Et elle a tendance à oublier que certains milieux, comme les vieilles famille de sang-pur sont quelques peu arriérés sur ces questions. Le cas des Mork ou des Adelsköld ? Pour les premiers, ça ne l'étonne pas, mais elle se serait attendue à plus de souplesse de la part des seconds, régents de ce royaume. Une grimace déforme un peu son visage : encore une preuve de l'hypocrisie du pouvoir en place. Bien commode de reporter la faute de son indélicatesse sur ses ennemis politiques, mais ça l'arrange de ne pas avoir le temps de remettre en question ce qui est pour elle une évidence - être queer ne pose aucun problème et outer un collègue de travail n'est pas si grave que ça (alors que ça l'est, elle est simplement trop autocentrée pour vraiment s'en vouloir).

« C’est… c’est pas avec Ásvaldr, qu’il s’est passé quelque chose. »
- Ah, tu me rassures, il est quand même super ch...
« C’est avec… Fredrikke. »

Elle en reste avec bouche bée. Elle se demande d'abord si Ozy parle bien de la même personne que celle qu'elle a en tête. Puis à la vue de son visage angoissé et son évident malaise, elle comprend que ce n'est pas un malentendu. Elle aussi manque d'en choir sur le fauteuil.

« Je sais même pas comment expliquer ça. »
- Merde alors... mais. Mais...!

Ils restent un moment tous les deux silencieux, figés, elle dans son saisissement et lui dans son trauma manifeste. Elle finit par se donner une contenance en se dirigeant avec sa petite bouilloire portable traînant dans un coin.  

- Bon, ok, faut que tu me racontes.

Persès feule, la recadrant sèchement et elle frémit, consciente du reproche informulé de son familier.

- Enfin, si t'as envie ! Sinon, je te fais juste du thé et on parle d'autres choses. Tu veux un chocolat ? Noir ou au lait ? J'ai au praliné aussi.

Tout en se concentrant sur le fait de préparer un chaï correct avec les moyens du bord, elle ne peut s'empêcher de marmonner :

- Putain, mais franchement quelle idée Ozy, t'as meilleur goût que ça d'habitude j'espère...
- J'en connais une qui peut parler en matière de goût pour les relations !
siffle le chat noir sur l'étagère.
- Oui, bon, ok... oh ta gueule Persès ! Va faire un câlin à Andromaque, ça te détendra.

Le York plisse des yeux et descend avec grâce, posant avec délicatesse ses pattes de velours dans une démarche offensée.

- Ozymandias, j'espère que tu pardonneras ce manque de correction, Calysta ne connaît pas le sens du mot "diplomatie".  

Un grognement lui répond, tandis que la théière se met à chuchoter.
Ozymandias Mørk
Ozymandias Mørk
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« Merde alors... mais. Mais...! Iels se fixent tous les deux sans rien dire, choquée pour l'une, angoissé pour l'autre. Bon, ok, faut que tu me racontes. » Le chat a ses pieds feule, visiblement mécontent de la façon dont sa sorcière gère la situation.
« Enfin, si t'as envie ! Sinon, je te fais juste du thé et on parle d'autres choses. Tu veux un chocolat ? Noir ou au lait ? J'ai au praliné aussi. » Ajoute-t-elle rapidement.
Ozymandias hausse les épaules, l'air de dire “choisis pour moi”. Il a du mal à réfléchir, ou à faire quoi que ce soit d'autre que se blottir contre Andromaque, qui a fini par monter sur le fauteuil pour être plus près de lui.
« Putain, mais franchement quelle idée Ozy, t'as meilleur goût que ça d'habitude j'espère… »
Il en est parfaitement conscient. Il s'est déjà fait cette réflexion des centaines de fois. La honte le ronge de l'intérieur.
« J'en connais une qui peut parler en matière de goût pour les relations ! » Siffle le félin à côté d'elle. Il a tendance à trouver Persès un peu trop sévère en général, mais pour une fois il est plutôt d’accord avec lui.
« Oui, bon, ok... oh ta gueule Persès ! Va faire un câlin à Andromaque, ça te détendra. »
« Ozymandias, j'espère que tu pardonneras ce manque de correction, Calysta ne connaît pas le sens du mot "diplomatie". »
Il esquisse un sourire amusé, malgré tout. Calysta est loin d'être la plus délicate et le tact est une notion qui lui est totalement inconnue, mais elle est franche et directe, il a toujours apprécié ça chez elle.
« J'avais rien fait, pour une fois, souffle-t-il après un moment d'hésitation. C'est lui qui m’a invité chez lui pour boire un verre… Je me suis pas méfié. J'aurais dû. »
Il a la gorge tellement serrée que la fin de sa phrase peine à en sortir. Pourquoi est-ce que c'est si dur d’en parler ? Peut-être que ce n'est pas une mauvaise idée, finalement, de boire quelque chose de chaud.
« Mais j’te permets pas, j'ai de très bon goûts. Il essaye de se redonner un peu de contenance, mais son air outré n'a rien de convainquant. Et puis, d'ailleurs, Ásvaldr est pas chiant. Il a juste un caractère… un peu particulier, parfois. »
@Calysta Byggvisson


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