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I need a lesson about friendship (Ozy)
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Markus Falkenberg
Markus Falkenberg
LÆRERTEAM Den som talar mycket säger sällan vad som är bra
Si on lui demandait comment la soirée s’est enchaînée jusqu’à atteindre ce stade, il hausserait les épaules d’un air perplexe, sans savoir quelle réponse donner. Parce qu’il ne le sait pas lui-même, tant il se laisse entraîner par les événements depuis quelques jours, sans chercher à trop réfléchir. Il se sent à la dérive, comme un naufragé qui ne veut plus lutter contre la force des courants, mais qui continue de se laisser porter sur un radeau qui prend l’eau.

L’horloge sur le mur indique vingt-deux heures, mais il est persuadé qu’elle se trompe. Le temps n’a pas pu filer aussi vite, non ? Son réveil, au creux d’un lit trop froid dans son appartement, lui semble plus proche que lointain. Peut-être parce qu’il s’est effectivement levé bien plus tard qu’à l’accoutumée : il était déjà treize heures, lorsqu’il s’est extirpé de ses draps, avec l’air patraque d’une personne qui aurait dû y rester. La soirée avait été longue, la nuit aussi, et il n’était pas d’une humeur suffisamment joyeuse pour se coltiner le visage de ses collègues au bureau. Un, en particulier. Parce qu’il ne voulait pas     se poser de questions, parce qu’il ne voulait pas analyser les réponses, parce qu’il ne voulait pas trop songer, l’espace d’une journée, à certains événements perturbants.

À quelle heure avait-il envoyé un hibou à Ozymandias, pour lui proposer un entraînement à deux ? Vers quinze heures ? Seize heures ? Dix-sept ? Il ne sait plus. Ce qu’il sait, c’est que l’envie de se défouler et de se changer les idées était forte, lorsqu’il a écrit les quelques mots, en espérant une réponse positive. Ils se sont déjà entraînés ensemble, ce n’est pas nouveau, mais principalement en groupe. Sauf qu’il ne voulait pas du groupe, aujourd’hui. Il voulait de l’adrénaline, un balai entre les jambes, et la possibilité de ne pas trop réfléchir.

Et il a eu ce qu’il voulait. L’entraînement était satisfaisant, la compagnie était agréable et pendant quelques heures, il a cessé de trop penser. Jusqu’aux douches. Son regard reste habituellement centré sur ce qu’il a à faire – se laver – mais il a un peu plus dérivé, cette fois. Par distraction. Par inadvertance. Par envie absurde, puérile et inutile, de se dire qu’il peut songer à un autre corps que celui qui l’obsède depuis une nuit un peu trop brûlante.  Et la distraction lui a semblé efficace ; il s’est détourné plutôt vite, mais son cœur a battu un peu plus vite – du moins, selon lui. Il n’a pas songé à grand-chose, lorsqu’il a ensuite invité l’archéomage à terminer la soirée chez lui, pour un verre. Pas grand-chose, non, si ce n’est le désir de s’amuser et d’oublier momentanément certains événements à lesquels il ne devrait pas trop penser.

Parce qu’ils ne signifient rien.

Il enlève sa veste et la dépose sur l’une des chaises dans la cuisine, avant de contourner le comptoir pour se diriger vers le frigo : « J’ai que de la bière noire, ça te convient ? Sinon, j’ai aussi du whisky. » Sa tête se tourne brièvement vers celui qu’il a invité, avant qu’il ne reporte son attention sur le frigo, dont il extirpe deux contenant de verre au format plutôt impressionnant. Il referme la porte, avant de rejoindre l’homme, lui tendant l’une des deux bouteilles :   «  Merci d’avoir accepté l’invitation, j’avais besoin de me vider le crâne ce soir. » D’un mouvement trop brutal pour la simplicité du geste à faire, l’auror décapsule sa bouteille, rajoutant : «  Et y’a rien de mieux que de s’envoyer en l’air pour se distraire. Je connais rien de plus apaisant que cette décharge d’adrénaline qui nous remue dans tous les sens, lorsqu’on est en vol. » Il ne remarque pas son lapsus, trop occupé à noter le fait que cette fichue horloge indique encore vingt-deux heures – signe qu’elle est probablement brisée – et à se faire la réflexion qu’il existe bien quelque chose de plus apaisant que de voler. Ou quelqu’un, pour être plus exact. Il a décidément bien besoin de cette bière et de cette soirée loin de ses réflexions et de ses analyses.  
Ozymandias Mørk
Ozymandias Mørk
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flashback - février 2023
@Markus Falkenberg

Ozymandias observe Markus d’un air pensif, alors qu’ils pénètrent tous deux dans l’appartement. Il ne se serait pas douté, en arrivant sur le terrain de quidditch, qu’il finirait sa soirée ici. Jusqu’à ce qu’il surprenne, du coin de l'œil, un regard dans les douches. À peine une fraction de seconde, mais assez pour le faire douter des intentions de son coéquipier.
Pourtant, il n’a rien fait pour provoquer ça, pour une fois. Même s’il est vrai qu’il a une certaine tendance à exhiber accidentellement certaines parties de son corps dans les douches, il le fait lorsque Magni et Ásvaldr sont dans le coin. Et si les autres laissent un peu trop traîner leurs yeux au mauvais endroit au mauvais moment, ce n’est pas son problème. Enfin, ça ne le serait pas si c’était arrivé après un entraînement classique. Mais aujourd’hui il n’y avait qu’eux-deux dans les douches, ça ne peut pas être un hasard.
C’est aussi pour cette raison que l’invitation de Markus lui a mis la puce à l’oreille. Ce n’est certes pas la première fois qu’il se retrouve à boire avec ses coéquipiers après une après-midi d’entraînement, mais d’ordinaire toute l’équipe est présente. Et quand elle ne l’est pas, c’est qu’il est avec Ásvaldr ou Magni, les seuls membres avec lesquels il entretient une relation nettement plus intime. Markus et lui n’ont jamais été spécialement proches. Ils se sont toujours bien entendus, sur le terrain comme en dehors, mais ça n’est jamais allé plus loin. D’où son étonnement, ce soir. Et sa méfiance.
La dernière fois que quelqu’un l’a invité à boire un verre chez lui, ça s’est mal terminé. Le traumatisme laissé par cet évènement, encore bien présent, a bien failli le pousser à utiliser le premier prétexte venu pour fuir. Et Markus a certainement dû le trouver étrange d’hésiter autant et d’avoir soudainement l’air aussi suspicieux. Mais c’est le meilleur ami de Magni, en plus d’être un auror, alors il ne peut rien lui arriver de mal… n’est-ce pas ?
« J’ai que de la bière noire, ça te convient ? Sinon, j’ai aussi du whisky. » Juste de la bière ? Mais quelle drôle d’idée. Ozymandias est bien trop habitué aux cocktails complexes noyés dans le sucre et les fruits pour avoir ne serait-ce que l’idée de boire de l’alcool tout seul. Surtout de la bière. Non pas qu’il déteste ça, mais ça lui semble si peu sophistiqué. Enfin, ce n’est pas très important. Et surtout, ça reste de l’alcool, c’est tout ce qui compte.
« Ça ira très bien, merci. » Conclut poliment l’archéomage en s’emparant de la bouteille tendue. Il n’est définitivement pas aussi doué que son hôte pour décapsuler les bières, mais finit tout de même par y arriver en s’aidant du manche sculpté de sa baguette.
« Merci d’avoir accepté l’invitation, j’avais besoin de me vider le crâne ce soir. Et y’a rien de mieux que de s’envoyer en l’air pour se distraire. Je connais rien de plus apaisant que cette décharge d’adrénaline qui nous remue dans tous les sens, lorsqu’on est en vol. »
Ozymandias se mord la lèvre pour ne pas rire. Markus, lui, ne semble pas du tout avoir remarqué le double-sens de ses mots, et ça l’amuse encore plus. Il se sent d’humeur joueuse et le bleu de ses iris crépite d’une multitude d’étincelles dorées.
« Je suis ravi de savoir que tu penses à moi quand tu veux t’envoyer en l’air. » Appuyé contre la table de la cuisine, Ozymandias lui offre son plus beau sourire malicieux, avant de porter à ses lèvres le goulot de l’énorme bouteille en le regardant droit dans les yeux. S’il s’agit de l’aider à se vider la tête ‒ ou autre chose, il est tout à fait disposé à lui offrir son aide.


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Markus Falkenberg
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Ses yeux se détournent de l'horloge inutile, alors qu'il reporte son attention sur l'archéomage. Il aperçoit les étincelles dorées dans le bleu des iris et la vision le fait sourire avec douceur. Il oublie parfois qu’Ozymandias est un métamorphage, lui aussi. Gère-t-il mieux ses changements d’apparence que lui ? Se trahit-il lorsqu’il est en présence d’une personne qui lui plaît, en public ? Il ne lui a jamais posé de questions sur le sujet ; il est plutôt mal à l’aise globalement, lorsqu’il s’agit de parler de ce don avec d’autres individus qui le possèdent. Il a cette peur enfantine de découvrir qu’il est le seul à le contrôler si mal, le seul à devoir surveiller autant ses émotions, pour ne pas que tout soit visible sur son corps qui préfère le changement à la stabilité. Mais s’il n’a jamais interrogé l’homme sur ses capacités, il ne s’est toutefois pas trop limité, en ce qui concerne le reste. Il se souvient lui avoir déjà demandé d’un ton moqueur, après certains échanges de regards entre lui et d’autres personnes de l’équipe, si Heid savait qu’il aimait visiblement chevaucher autre chose que des balais de Quidditch. Tout en subtilité et en délicatesse.  

Le souvenir de cette courte conversation accentue son sourire, alors que celui qu’il a invité reprend la parole : « Je suis ravi de savoir que tu penses à moi quand tu veux t’envoyer en l’air. » La phrase le prend de court et il bredouille aussitôt : « Que je…quoi ? » Perplexe, il sent ses joues s’empourprer légèrement, alors qu’il fixe l'homme appuyé contre la table de sa cuisine, et qui porte à sa bouche le goulot de l’énorme bouteille. Mentalement, il retrace les propos qu’il a pu tenir. Drøm, sous sa forme de siamois, ricane dans un coin du salon, alors qu’il comprend enfin son lapsus. S’envoyer en l’air. Le rouge sur ses joues s’accentue, alors qu’il précise :   « Oh. Je faisais allusion au balai, en fait. » Même si au fond, sa tête n’était peut-être pas focussée sur un balai. Le problème, c’est qu’il ne sait pas très bien sur quoi elle est focussée, ce soir ; ou plutôt, il le sait trop bien. Et ça l’agace incroyablement. Il a essayé de fuir le sujet problématique toute la semaine, de ne pas trop y songer. Comme un lâche. Sauf que son esprit s’en fout bien, de son désir de fuir des vérités emmerdantes. Et ce qu’il fuyait éveillé venait le hanter la nuit, dans des rêves trop fiévreux, trop réalistes, trop embêtants, qui relançaient une frustration impossible à enrayer.

Il ne s’explique pas entièrement ce qui l’a poussé à inviter Ozymandias ici, mais il ne se ment pas sur les raisons : ce n’était pas dans le simple but de discuter. Il a cédé à l’instinct et à une flambée d’envie rapide, éveillée par une vision qui n’était pourtant pas nouvelle. Quelque chose dont il se foutrait probablement, normalement. Mais ce soir…Ce soir, il est encore plus perdu qu’à l’accoutumée. Et il a besoin de se convaincre que ce qu’il éprouve trop nettement pour son meilleur ami est bien sans valeur ; de simples réactions d’un corps peut-être trop chaste, depuis cet été. S’extirpant de ses pensées, il rajoute : « Pas que je pense pas à toi si jamais je veux m’envoyer en l’air, mais… » Mais sa phrase n’est clairement pas la bonne. Bon sang. Les racines de ses cheveux rossisent légèrement alors qu’il reprend avec précipitation : « Je suis pas non plus en train de dire que t’es la personne à qui on pense pour ce genre de trucs. » De mieux en mieux. Le siamois, désormais perché sur le divan, éclate de rire. Il se mord la lèvre, avec cette impression nette de s’enfoncer : « J’y ai jamais pensé, en fait. Enfin, j’y avais jamais pensé.» Il soupire, blasé, en prenant conscience de tout ce qui a franchi sa bouche, avant de porter la bouteille à ses lèvres. Il avale une longue gorgée, puis une seconde, et finalement une troisième, avant de l’abaisser avec découragement, glissant une main dans ses cheveux avec embarras: « Désolé, la semaine a été très longue.  » Et il est visiblement très nul pour inviter quelqu’un chez lui sans trahir trop nettement ses intentions.
Ozymandias Mørk
Ozymandias Mørk
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flashback - février 2023
@Markus Falkenberg

« Oh. Je faisais allusion au balai, en fait. » Les joues de Markus se colorent d’une charmante teinte rosée, alors qu’il semble enfin réaliser le sous-entendu qui s’est accidentellement glissé dans ses propos. Mais était-ce réellement un accident ? Quelque part derrière eux, une de leurs fylgjur ricane, moqueuse.
« Pas que je pense pas à toi si jamais je veux m’envoyer en l’air, mais… L’Auror s’interrompt, de plus en plus confus. Je suis pas non plus en train de dire que t’es la personne à qui on pense pour ce genre de trucs. »
Ses cheveux virent peu à peu au rose, eux aussi, alors qu’il continue de s’empêtrer dans ses propres mots. Ozymandias ne peut pas s’empêcher de rire. Pas méchamment, il ne se moque pas (ou alors juste un tout petit peu), mais réussir à le faire rougir d'une simple phrase l'amuse beaucoup trop.
« J’y ai jamais pensé, en fait. Enfin, j’y avais jamais pensé. » soupire-t-il, l’air résigné. Désolé, la semaine a été très longue. »
Il ne peut qu’imaginer ce qu’a été la semaine de Markus. Il n’a jamais eu que de vagues échos de ce qui se passe au Bureau des Aurors, lorsque Magni lui en parle, et ça a toujours l’air très mouvementé. Il est bien content que ses propres journées au musée soient plus tranquilles, il s’inquiète déjà assez comme ça de savoir dans quel état il va retrouver Magni à chaque fois qu’ils se voient.
« Oh, ça me dérangerait pas que tu penses à moi dans ce genre de situation, tu sais. » Ozymandia hausse les épaules, avant de prendre une nouvelle gorgée de bière. C’est plutôt flatteur, après tout. Et ça ne lui déplait pas, loin de là, même s’il n’avait jamais considéré Markus de cette façon, jusqu’à maintenant. Il ne serait pas contre aller tâter les muscles bien dessinés qu’il aperçoit toutes les semaines dans les vestiaires du stade.
Il repose la bouteille à moitié vide sur la table pour s’approcher de l’autre homme et lui tourner autour avec un regard appréciateur, tel un chat qui lorgne la souris qu’il s’apprête à croquer.
« J’ai du mal à croire que tu m’aies invité juste pour boire une bière, ronronne l’archéomage, tout en faisant courir ses doigts le long du bras de Markus. Je me trompe ? »
Il n’aurait pas douté, s’il n’y avait pas eu ce regard dans les douches, si son coéquipier n’était pas aussi gêné. Et il est trop joueur pour en rester là et se contenter de simples suspicions.
« Quelque chose me dit que tu as besoin de décompresser. » Et si jamais il a tort, eh bien, il aura au moins gagné une bière.


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Markus Falkenberg
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« Oh, ça me dérangerait pas que tu penses à moi dans ce genre de situation, tu sais. » La réponse de son coéquipier de Quidditch le prend de court. Il ne sait pas à quoi il s’attendait précisément, en l’invitant ainsi. À ce que ça ne donne rien, peut-être. Il a agi par impulsion, sans s’expliciter ses vraies motivations. Il les devine malgré tout, sous le tapis verdoyant du déni, peu nobles et ridicules. Le besoin de chasser de son esprit une odeur qu’il cherche dans ses draps à son réveil ; la nécessité de tuer les doutes, qui veulent émerger contre sa volonté. Magni est son meilleur ami, rien de plus, et qu’il ait normalement besoin d’un attachement sentimental pour faire quoi que ce soit ne rend pas impossible qu’il puisse agir même sans amour. Pas vrai…? Une réflexion difficile à chasser, dernier rempart contre lequel il veut s’abriter, pour ne pas reconnaître une vérité qui veut s’hisser une place là où elle ne devrait pas en avoir.

Il prend une autre gorgée de sa bière, qu'il descend décidément bien vite en moins de trois minutes, alors que l'archéomage dépose sa bouteille sur la table. Il s'efforce de faire reprendre leur couleur naturelle à ses cheveux, alors que l'homme s'approche de lui pour lui tourner autour, d'un air que même lui serait en mesure d'identifier comme entreprenant. « J’ai du mal à croire que tu m’aies invité juste pour boire une bière. Je me trompe ? » Ses doigts courent le long de son bras, lui arrachant un léger frisson. Le contact n’a rien de désagréable, et il pourrait même l’être davantage, s’il réussisait à se concentrer sur l’instant présent. Sauf qu’il n’y parvient que partiellement ; il a en tête d’autres doigts, sur sa peau, et une proximité différente. C’est chiant, extrêmement chiant. « Quelque chose me dit que tu as besoin de décompresser. » Il a visibilement été très peu subtil dans son invitation, ou dans son regard dans les douches. Techniquement, ce n’est pas un problème. Il a toujours mal compris l’utilité de la subtilité. Sauf que même s’il veut se convaincre que les sentiments ne sont pas obligatoires, dans les faits…Il n’en a pas l’habitude. Et il se sent moins à l’aise dans cette situation de drague explicite que dans des moments où son foutu cœur est impliqué, naturellement.

Ce qui ne veut pas dire qu’il a embrassé à deux reprises son meilleur ami parce qu’il éprouve pour lui autre chose que de l’amitié, absolument pas.

Ses biceps se resserrent sous les doigts baladeurs, alors qu’une lueur amusée vient valser dans ses yeux clairs : « J’avais jamais remarqué que tu es si direct. » Probablement parce qu’il n’avait que rarement envisagé quoi que ce soit le concernant. Comme tant d’autres de ses coéquipiers, il avait peut-être laissé ses yeux s’égarer quelques secondes, appréciateurs, mais jamais aussi longuement qu’aujourd’hui. Ce soir, il traîne derrière lui des nuits trop chaudes, une frustration difficile à enrayer et une inquiétude qu’il ne peut pas chasser. Et Ozymandias est loin d’être désagréable à regarder. « T’es comme ça dans toutes les sphères de ta vie ou seulement à certaines occasions…? » Il n’est lui-même pas réputé pour sa délicatesse, mais il est assurément peu habile, dans ce type de situation. Il n’en a pas l’habitude et la rougeur de ses joues s’accentue, alors qu’il porte de nouveau sa bouteille à ses lèvres. Trois secondes passent, alors qu’il termine son contenu en autant de gorgées trop longue. Il se tourne ensuite très légèrement, pour déposer l’objet de verre sur son comptoir, avant de reporter son attention sur l’archéomage. Il ne cherche ni à camoufler son trouble ni à planquer la nouveauté de l’expérience pour lui ; ses yeux sourient, perles à la fois amusées et gênées, alors qu’il reprend d’une voix un peu taquine :  « Je t'ai peut-être pas invité juste pour boire une bière, non. Et j’ai assurément besoin de décompresser. » J’ai besoin de penser à un autre qu’à un foutu con. Il tend la main, effleurant celle qui s’est promenée sur son bras ; ses doigts se faufilent sous la manche du pull au niveau du poignet, en un caresse lente, mais brève :  « Mais je suis pas très habitué à…inviter quelqu’un chez moi avec une intention derrière la tête. » Et il ne sait pas du tout comment s’y prendre.
Ozymandias Mørk
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@Markus Falkenberg

« J’avais jamais remarqué que tu es si direct. T’es comme ça dans toutes les sphères de ta vie ou seulement à certaines occasions…? »
Il se demande comment Markus a bien pu ne rien remarquer, depuis le temps. Ce n’est pourtant pas comme s’il retenait ses allusions, dans les vestiaires du stade. Certes, elles ne lui sont pas spécifiquement destinées, mais quand même.
« Disons que certaines situations nécessitent plus de doigté. Un sourire enjôleur se dessine au coin de ses lèvres. Mais je préfère généralement être direct pour ce genre de choses, ça évite les malentendus. »
Il y a longtemps qu’il est au clair avec lui-même sur sa sexualité, qu’il a eu le temps d’expérimenter et d’apprendre à se connaître lui-même. Assez pour ne plus douter. C’est au niveau des sentiments qu’il devient très rapidement moins sûr de lui, aujourd’hui encore. Surtout quand il réalise, sans vouloir se l’avouer, que son attachement pour certaines personnes est plus profond que ce qu’il avait prévu.
« Je t'ai peut-être pas invité juste pour boire une bière, non. Et j’ai assurément besoin de décompresser. » Un nouveau sourire, particulièrement satisfait, vient aussitôt étirer les lèvres de l’archéomage. Il avait raison, et ça flatte son ego alcoolisé, probablement trop pour ce que c’est. La suite de cette soirée promet d’être intéressante.
« Mais je suis pas très habitué à…inviter quelqu’un chez moi avec une intention derrière la tête. »
Adorable. Ozymandias se retient de lâcher une exclamation attendrie. Il n’aurait pas imaginé Markus être aussi réservé sur ce point. Contrairement à lui, dont les draps ont vu défiler beaucoup trop d’hommes pour qu’il puisse les compter. Même si ces dernières années, il y en a deux en particulier qui s’y retrouvent bien plus souvent que n'importe qui d'autre.
« Moi oui, t’inquiète pas. » Un rire amusé lui échappe, alors qu’il se colle à lui avec une assurance qui frise l’indécence.
Les doigts contre la peau sensible de son poignet lui arrachent un frisson électrique, et il prend le geste comme une invitation à continuer. Il n’a pas souvent l’occasion d’être celui qui prend les choses en main, même s’il en est généralement l’instigateur, il a plutôt l’habitude de se laisser faire.
Ses mains glissent avec lenteur contre les pectoraux, presque machinalement, pour finir leur course sur les épaules dont elles éprouvent la fermeté avec gourmandise. Markus n’est vraiment pas désagréable à regarder, et ce serait mentir de dire qu’il n’a pas envie de voir de quoi ses muscles sont capables dans un contexte tout autre que le quidditch.
Il est toujours un peu surpris que ce dernier s’intéresse soudainement à lui, rien dans le comportement de son coéquipier n’aurait pu laisser penser que ce soit le cas, jusqu’à maintenant. Sans doute est-ce parce qu’il ne le connaît pas très bien, parce qu’ils ne se fréquentent pas en dehors des entraînements. Et surtout parce qu’il est difficile pour Ozymandias de regarder qui que ce soit d’autre quand Magni et Ásvaldr sont dans la même pièce que lui.
« Juste, dis-moi si jamais tu veux que j’arrête. » Murmure-t-il à son oreille, avant de s’attaquer à sa gorge, qu’il embrasse avec une impatience évidente.


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Markus Falkenberg
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« Disons que certaines situations nécessitent plus de doigté. Mais je préfère généralement être direct pour ce genre de choses, ça évite les malentendus. » Un sourire s’étire sur ses lèvres, alors qu’il hoche la tête dans un signe de compréhension, avant d’enchaîner par la descente de sa bière et d’autres affirmations. Il préfère lui aussi être direct, mais davantage dans toutes les autres sphères de sa vie. Il est réputé pour n’être pas le plus subtil, dans certaines situations, parce qu’il n’a jamais vu l’intérêt de prendre des gants si c’est pour les enlever ensuite. Et il ne peut être que d’accord, sur le fait que ça évite certains malentendus. Sauf qu’il n’a pas l’habitude…Il invite rarement quelqu’un chez lui simplement pour étancher la soif provoquée par un feu de camélias, qui s’est allumé trop rapidement.

Ou plutôt…Il invite rarement quelqu’un chez lui pour oublier quelqu’un d’autre. Mais cette raison, il ne l’admettra pas, ce qui ne l’empêche pas d’enchaîner avec honnêteté sur le fait qu’il n’est pas accoutumé à ce genre de scénario. « Moi oui, t’inquiète pas. » Ça l’arrange : n’est-ce pas ce qu’il veut ? Se prouver qu’il n’a pas besoin de sentiments, que l’amour ne joue aucun rôle dans ses actions, dans sa tendresse, dans les baisers qu’il peut donner.  Son sourire s’accentue, alors qu’il laisse la chaleur glisser lentement dans ses veines, au contact de l’archéomage qui s’est collé à lui avec une assurance indéniable. À l’aise, visiblement. Il tente de mettre de côté ses réflexions, pour ne se concentrer que sur ses sensations. Accepter de rompre avec ses habitudes, simplement profiter de l’instant, d’un moment agréable…Tant d’autres le font, pourquoi pas lui ? Et puis, n’est-ce pas ce qui s’est passé aussi avec Magni ? Seulement du désir, rien de plus…S’il est parvenu à faire abstraction du reste avec son meilleur ami, à ne céder qu’à l’envie même s’il n’y avait pas d’amour, il devrait théoriquement être en mesure de faire pareil ici.

Drøm, toujours dans son coin du salon sous sa forme de siamois, retient un ricanement ironique, mais il ne l’aperçoit pas. Il se concentre sur les mains qui glissent avec lenteur sur ses pectoraux, et qui lui arrachent un frisson.  Elles terminent leur course sur ses épaules et il ne peut pas s’empêcher de songer aux mains de l’auror, lorsqu’il les dépose au même endroit, généralement avant d’appuyer son front contre le sien. Une pensée déconcentrante et déconcertante, qui n’a pas sa place dans ce contexte, et qu’il tente de chasser avec exaspération. Ses yeux se fixent sur Ozymandias, sur lequel il tente de focaliser toute son attention. Il a déjà remarqué, dans le passé, que son coéquipier était loin de ne pas être attirant. Mais il ne s’y est jamais attardé trop longuement. Pourquoi ? Il n’a jamais recherché d’étreinte rapides, ni d’étreintes tout court. Il les prend comme elles viennent, s’amusant des braises qui rougeoient parfois, sans qu’elle n’allume un incendie.

Ce soir, il aimerait bien que l’incendie s’allume. Il voudrait pouvoir considérer n’avoir besoin que de quelques tisons, rien de plus. Et l’homme qui murmure à son oreille n’est pas mauvais, pour attiser des braises. « Juste, dis-moi si jamais tu veux que j’arrête. » La main de Markus quitte le poignet d’Ozymandias pour s’enrouler naturellement autour de son dos, alors qu’il embrasse sa gorge. Son corps vibre sous une chaleur qui glisse le long de sa colonne vertébrale, alors que sa main descend un peu plus bas, pressant le corps de l’archéomage contre le sien. Un réflexe naturel. Il se fait la réflexion que s’il suit son instinct…Sauf que réfléchir à son instinct, c’est encore réfléchir. Trop. Il en est excessivement agacé, et sa seconde main se joint à la première, glissant contre le dos de l’homme : «  Je veux pas que tu t’arrêtes. » Pour le moment. Énième pensée chiante, qu’il contre aussitôt par un geste plus chaleureux. Les doigts se faufilent sous la bordure du pull, effleure la peau en une lente caresse, alors qu’il murmure : « Par contre si tu veux m’enseigner comment inviter quelqu’un correctement chez moi, faudrait que t’enlève ça. » La bière bue trop vite, lentement mais sûrement, réchauffe graduellement ses veines. Son cœur, plus précipité, plus pressé, semble accepter de le duper, alors qu’il glisse ses lèvres à son oreille : « T’as les yeux qui rosissent aussi parfois…? » L’amusement, réel, perce dans sa voix. Il n’a jamais posé une telle question, dans un tel contexte, à un autre métamorphage. Mais il est plutôt curieux, momentanément, de voir sur quelqu’un d’autre ce qui lui arrive si souvent…En compagnie de Magni.  Il gronderait presque de frustration de voir son prénom s’échapper encore dans ses pensées, de façon totalement inappropriée. Comme pour l’en chasser, il presse davantage sa main contre le dos de son coéquipier, tout en laissant ses lèvres dériver à leur tour vers son cou, avec une ardeur aussi grande que son envie d’oublier.
Ozymandias Mørk
Ozymandias Mørk
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flashback - février 2023
@Markus Falkenberg

« Je veux pas que tu t’arrêtes. » Tant mieux, pense-t-il en resserrant sa prise sur les épaules de Markus. Ça aurait sans doute rendu le reste de la soirée un peu gênant. Les mains chaudes qui glissent le long de son dos, sous son pull, lui arrachent un soupir appréciateur.
Ça fait longtemps qu’il n’a pas flirté avec quelqu’un de nouveau, confortablement installé dans sa routine avec Ásvaldr, Magni et Heid. Il n’en ressent plus spécialement le besoin, depuis un moment. Mais Markus n’est pas un parfait inconnu rencontré au détour d’un bar, alors c’est différent. Et puis les vieux réflexes reviennent rapidement, mémoire musculaire d’un corps trop habitué aux étreintes éphémères.
« Par contre si tu veux m’enseigner comment inviter quelqu’un correctement chez moi, faudrait que t’enlève ça. »
Ozymandias relève la tête pour croiser son regard, sourire prédateur au coin des lèvres, bien trop satisfait de la tournure que prend leur soirée. Il s’empresse de se défaire de ces couches de vêtements devenues encombrantes, aussitôt abandonnées sur un coin de la table. La chair de poule dévore sa peau nue, alors qu’il regagne sa place dans les bras de l’Auror. Si c’est réellement ça que veut Markus, il va se faire un plaisir de lui enseigner tout ce qu’il sait.
« T’as les yeux qui rosissent aussi parfois…? » La question le prend au dépourvu. Pourquoi est-ce qu’il lui demande ça maintenant ? Il n’a aucune idée de la couleur qu’ont ses yeux actuellement. Ils sont probablement quelque part entre le rose pâle et le violet. Ce sont presque toujours ces teintes qui reviennent dans ce genre de situation, sans qu’il sache pourquoi.
« Les yeux, les cheveux… J’ai jamais été très doué pour cacher mes émotions. » Un petit rire lui échappe, alors qu’il se coule docilement contre le corps de Markus. Un rire aux accents acérés qui laisse entrevoir l’amertume derrière l’amusement passager. Non seulement il n’est pas né avec les bon gènes magiques, les bonnes prédispositions ; mais en plus il n’a jamais su réellement, complètement contrôler son don. Il a toujours été trop émotif, lui dont le corps est un livre ouvert, lui qui met son coeur à nu à chaque nouvelle nuance qui se dévoile au fond de ses iris. Trop démonstratif, trop sensible, toujours trop. Et pourtant jamais assez pour satisfaire qui que ce soit.
Les yeux clos et la gorge offerte, son sourire s’accentue lorsqu’il sent les lèvres de Markus se poser avec avidité sur sa pomme d’Adam.
« C’est toi qui es un peu trop couvert, maintenant. » Dit-il dans un souffle, tout en tirant avec impatience sur son haut.


all your faith, all your rage, all your pain, it ain't over now /// it's the cruel beast that you feed, it's your burning, yearning, need to bleed through the spillways of your soul.
Markus Falkenberg
Markus Falkenberg
LÆRERTEAM Den som talar mycket säger sällan vad som är bra
Il l'a regardé avec intérêt se débarrasser de couches de vêtements encombrants, ses iris s'enflammant tel un lever de soleil en se posant sur son torse nu. Sa peau s'embrasse alors que celle de l'homme est dévorée par la chair de poule et il referme ses bras contre son dos, lorsqu'il revient près de lui. L’auror veut se laisser dominer par cette envie qu’il sent croître en lui ; il veut cesser de réfléchir, cesser d’analyser. Son corps est comme tous les autres, il est très certainement capable de céder aussi à l’instinct et au simple désir. Sans sentiments. Il le peut. Et c’est ce qu’il répète avec un acharnement qui n’a finalement rien de naturel alors qu’il pose une question à l’archéomage, proche de son oreille : « Les yeux, les cheveux… J’ai jamais été très doué pour cacher mes émotions. » Ses lèvres se dirigent vers le cou de son coéquipier lorsqu'il entend sa réponse et son rire, qui lui laisse entrevoir ce qui semble être de l’amertume. Les pensées se font plus vite que le reste, alors que sa bouche se presse avec ardeur contre sa gorge. Alors lui aussi, galère avec ses émotions…? Pendant son enfance, ses parents lui ont toujours répété à quel point il était une déception, un échec, malgré toutes ses tentatives pour mieux contrôler son don. Il est devenu meilleur avec la gestion de ses émotions, de la même façon qu’un volcan endormi semble tranquille, jusqu’à l’éruption ; les refouler ne veut pas dire qu’il ne les éprouve pas, et tout ce qu’il planque ressort toujours dans les moments les moins opportuns. Un Falkenberg en carton. Un type trop impulsif, trop vivant, trop jovial, trop enthousiaste, qui doit tout cacher sous un masque de neutralité. « C’est toi qui es un peu trop couvert, maintenant. » Et trop peu concentré sur le moment présent, aussi. Foutues pensées qui vont dans tous les sens. Il s’intéresse toujours à l’humain d’abord, au reste ensuite ; du moins, il n’invite personne seulement sur la base du second critère. Il connaissait Ozymandias, mais il n’a jamais pris le temps de beaucoup le questionner ou de s’intéresser à sa vie, outre les camaraderies de base. Et en cet instant, où son cœur bat un peu plus vite et où son esprit s’active sous une curiosité sincère, il se fait la réflexion que c’est probablement dommage.

Un sourire éclaire ses traits alors qu’il recule son visage, puis relâche sa prise sur le dos de l’archéomage.  Ses mains attrapent la base de son propre haut, qu’il retire d’un seul mouvement, le lançant à proximité des vêtements déjà sur la table. « C’est mieux…? » Plus égalitaire, assurément. Mais rien qu’Ozymandias n’a jamais vu. Sauf que ce n’est pas pareil, de voir sans vraiment regarder, et de regarder pour voir. Et en cet instant, il ne se contente pas de juste voir son collègue. Il laisse ses iris filer encore sur son torse, avant de combler la courte distance entre eux. Il n’a peut-être pas l’habitude d’inviter ainsi des gens chez lui, non, mais son corps se fout un peu plus de ce qui est habituel ou non ; et c’est ce qu’il veut, ce soir. Suivre son instinct, rien d’autre. Sa main gauche glisse contre son ventre, puis se faufile derrière son dos. Ses yeux prennent une teinte d’un rose doux, alors qu’il affirme d’un ton moqueur : « En théorie je suis supposé cacher les miennes en permanence, mais y’a mes yeux qui me trahissent constamment quand j’suis heureux. Ça désespérait mes parents. » Combien d’heures l’ont-ils soumis à un entraînement rigoureux, pour qu’il apprenne à mieux contrôler ses expressions et la couleur de ses foutus iris ? Trop. Tout a toujours été dans ce mot. Sa seconde main s’aventure contre le bassin de l’homme, avant de remonter contre ses côtes ; un frisson s’infiltre sous son épiderme, telle une impulsion électrique qui noie partiellement ce à quoi il ne veut pas penser. Il reprend, sans se départir de son sourire espiègle, sincère: « J’ai tendance à trop réfléchir, pour neutraliser ce que je ressens. Mais j’aimerais bien apprendre à n’écouter que mon désir. » Se satisfaire d’une étreinte passagère, comme tant d’autres le font. Écouter l’instinct, mener des danses sans songer au lendemain. Il ne se préoccupe pas toujours du futur, mais il n’a jamais été très doué, pour séparer le désir du reste. Sauf qu’il s’en fout totalement ce soir, de ce pour quoi il est doué ou non. En théorie. Parce qu’en pratique, c’est sa curiosité et sa soif insatiable de comprendre ses semblables qui l’emportent temporairement sur le reste. Ses doigts glissent le long de la colonne vertébrale de l’archéomage, lentement, alors qu’il rajoute : « Comme en cet instant…J’aimerais penser qu’à t’embrasser, mais en même temps je me demande…Pourquoi ton rire semblait un peu amer, tout à l’heure ? » Clairement pas la question à poser, dans ce genre de contexte. Mais Markus s’est toujours foutu des contextes ; c’est probablement pour cette raison qu’il se fait souvent surprendre par la marée.
Ozymandias Mørk
Ozymandias Mørk
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
flashback - février 2023
@Markus Falkenberg

« C’est mieux…? » Demande Markus en abandonnant à son tour son t-shirt sur la pile de vêtements. Ozymandias laisse entendre un murmure appréciateur et ses mains trouvent d'elles-mêmes leur place contre les muscles tendus, dont elles caressent les courbes avec délectation.
« En théorie je suis supposé cacher les miennes en permanence, mais y’a mes yeux qui me trahissent constamment quand j’suis heureux. Ça désespérait mes parents. »
Il retient un nouveau rire acerbe. Il peut parfaitement imaginer les remarques et les injonctions que Markus a dû entendre pendant toute son enfance, parce qu'il a eu droit aux mêmes. Il a réalisé au cours de ses séances avec Angelo que ses parents ne lui ont sans doute, inconsciemment, jamais pardonné de ne pas avoir réussi à devenir animagus. Et lui ne leur a jamais pardonné ce rejet.
« J’ai tendance à trop réfléchir, pour neutraliser ce que je ressens. Mais j’aimerais bien apprendre à n’écouter que mon désir. » Ozymandias hoche la tête en signe d’approbation et ferme les yeux, savourant le contact des doigts qui tracent lentement les contours de chacune de ses vertèbres.
« Comme en cet instant… J’aimerais penser qu’à t’embrasser, mais en même temps je me demande… Pourquoi ton rire semblait un peu amer, tout à l’heure ? »
Il rouvre brusquement les yeux et le fixe sans rien dire, le visage fermé, posant sur lui un regard qui montre clairement que le sujet est délicat et qu'il n’a pas envie d’en parler. Surtout pas maintenant, alors qu'ils ont des choses bien plus amusantes à faire. Avec un léger soupir, il finit néanmoins par lui expliquer.
« J'ai aussi des parents qui n'ont jamais été satisfaits de ce que je suis. Que ce soit mes capacités magiques, ou le reste. »
Il reste un peu évasif, Markus comprendra certainement de quoi il veut parler, en tant qu'héritier de l'une des Douze, lui aussi. Et puis Ozymandias n’a pas vraiment envie de se confier ni de l’assommer avec ses états d'âme. Après tout, il ne l’a pas invité chez lui pour une séance de psychanalyse, si ?
« Tu te poses toujours autant de questions dans ce genre de moment ? » Le ton malicieux, ses mains glissent jusqu'à ses hanches, griffant légèrement la peau du bout des ongles.
« Je pense effectivement que tu devrais m'embrasser. » Ronronne-t-il en venant coller son bassin contre le sien.


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