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"Yup. It was me. I was barking. Wif. You see ? " - Ozymandias
2 participants
Jasper Strandgaard
Jasper Strandgaard
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
10 Juillet 2023, Göteborg, entre 8h et 9h

Un pancake entre les dents, en train de mhmher une chanson en chœur avec la radio sorcière qui joue dans le salon, Jasper se débat avec son pantalon, tentant d'arriver à le mettre alors qu'il n'a pas terminer d'enfiler le tee-shirt juste avant. « Tant de classe en une seule personne, époustouflant... » Soupire le paon qui contemple son sorcier, vaguement dépité. Il ignore d'ailleurs royalement le regard noir que lui lance ce dernier, entre deux gigotements pour réussir à entrer dans le vêtement. Reniflant dédaigneusement – et manquant de s'étouffer avec un morceau de pancake au passage – il termine enfin son action, finissant dans la foulée de mettre la manche qui lui manquait et rajustant le tout en se jetant un coup d'oeil dans le miroir de sa chambre. « J'ai toujours de la classe et de la prestance, tu sauras. » Lâche l'Archéomage, air arrogant sur le visage alors qu'il passe distraitement ses doigts entre ses mèches mi-longues, les arrangeant correctement après le massacre qu'elles venaient de subir. Le gâteau enfin disparu, il attrape sa veste et sort de la pièce, récupérant sa tasse de café sur le comptoir séparant cuisine et salon, terminant le liquide encore chaud en deux gorgées à peine. « Bien sûr, réplique l'oiseau, moqueur, « La classe et la prestance  d'un ver de terre, à n'en pas douter. » Dans la foulée, Vidar se prend la veste sur la tête, échappant des piaillements outrés et battant des ailes frénétiquement pour essayer de s'en débarrasser, tout cela sous les ricanements moqueurs du sorcier qui file vers la salle de bain pour terminer de se préparer. Tous les deux ignorèrent royalement les coups dans le mur de la cuisine qui résonnèrent immédiatement après, Vidar se fendant même d'un piaillement plus aigu pour terminer de porter sur les nerfs de leur voisin.
La lumière réapparaît pour le paon outragé et celui-ci se fait interpeller par Jasper, déjà à la porte, le vêtement posé sur l'épaule, le sac en bandoulière sur l'autre épaule.   « Grouille-toi, sinon il va nous chopper dans le couloir. » Claque-t-il, pressant. Dans la foulé la Fylgja rejoint son sorcier, changeant de forme pour celle du loup – plus pratique quand il s'agit de filer en vitesse hors de portée de voisin trop agressif – et il s'échappent dans le couloir, dévalant les marches en entendant dans leur dos la porte de l'appartement voisin claquer et celui-ci jurer entre ses dents en constatant qu'ils ont déjà filé.

Rapidement ils sont dehors, le soleil déjà levé depuis quelques heures leur réchauffe le dos alors qu'ils s'éloignent. Jasper se sent étonnement de bonne humeur. Ça ne lui arrive que rarement, depuis quelques mois, il passe plus de temps à ruminer ou à faire la tête qu'à sourire sincèrement, même lui s'en rend parfaitement compte. Mais aujourd'hui, non. Aujourd'hui, il se sent bien, aujourd'hui il a envie de se dire que cette semaine va bien se dérouler, qu'il ne va pas tomber sur un détail lui ramenant des souvenirs trop doux pour être véritablement agréable à ressentir désormais. Arrivé à son café habituel, il n'y passe que quelques minutes, récupérant son gobelet de macchiato caramel avant de sortir de la boutique. Il attend que Vidar soit collé à lui, et dans la foulée, le duo transplanne. Il a l'habitude d'apparaître à quelques pâtés de maison du Musée, histoire de profiter un peu de l'extérieur avant d'aller s'enfermer dans son bureau pour une bonne partie de la journée. Cela lui permet aussi de fumer une dernière cigarette avant le début du boulot et même aujourd'hui où il est limite niveau temps, il ne peut pas déroger à cette règle tacite entre lui et lui-même.
La démarche peut-être un peu plus rapide que d'habitude, il rate presque le petit bruit qui retentit soudain dans une ruelle adjacente. En fait, c'est Vidar qui l'entend en premier et qui s'arrête, curieux. « Qu'est ce que tu fiche ? Je vais vraiment être en retard si tu t'arrêtes comme ça pour rien... » Il marmonne, relâchant une bouffée de fumée en jetant un coup d’œil ennuyé vers le loup. Celui-ci agite les oreilles sans répondre, penchant soudain la tête sur le côté de cette façon toute canine si reconnaissable. Sans un avertissement, il détale dans la rue d'à côté, s'attirant une série de juron de la part de Jasper qui lui emboîte le pas en lui promettant moult souffrance s'il ne ramène pas ses fesses poilues jusqu'à lui. Sans succès, évidemment. Arrivé dans un recoin sombre de la-dite ruelle, il s'arrête subitement face au spectacle qui s'étale sous ses yeux. Vidar est couché, couinant doucement sur une note rassurante, donnant des petits coups de museau sur un carton humide et à moitié déchiré. Hésitant, le jeune homme se rapproche et le loup, le voyant arriver, se redresse, donnant cette fois quelques coups de pattes dans le carton, fixant son sorcier avec insistance. Il s’accroupit alors au niveau du canidé, passant une main sur la tête de ce dernier avant de se pencher vers le carton, murmurant, « Hey, boule de poil... Qu'est-ce que tu fais là... ? » Dans ses bras, effectivement, une boule de poil blanche et noire aux beaux yeux bleus l'observe avec inquiétude, poussant un gémissement attristé. Immédiatement il déplace une main pour le grattouiller entre ses oreilles duveteuse, en profitant pour chercher n'importe quoi qui pourrait lui indiquer d'où venait le petit bonhomme.
Mais il ne se fait pas trop d'illusion... Un chiot si jeune, dans un carton, au fond d'une ruelle ne portera certainement ni collier, ni tatouage... La truffe humide du loup lui touche le dos de la main et le sorcier lui jette un coup d'oeil, se récriant immédiatement, « Non non non, c'est mort. J'ai pas les moyens d'avoir un chien, et l'appart est trop petit... On va aller le déposer chez un veto et... » «  Y a pas de veto dans le quartier, et je sais que tu ne sais pas où en trouver un... Et tu vas être en retard.  » Jasper grimace, essayant d'ignorer le regard adorable du chiot sur lui. Il se remet debout, la peluche vivante entre ses bras qu'il ne peut pas s'empêcher de serrer contre lui avec précaution, le gobelet de café maladroitement tenue dans l'une de ses mains, « Vidar... » Soupire-t-il, trop hésitant pour réussir à dire non. « Et tu vas être en retard. Tu ne peux pas partir à la recherche d'un veto maintenant, n'est-ce pas ? Et tu ne vas pas le laisser là, non ? » Immédiatement, il resserre sa prise, jetant un regard outragé vers le loup, «Évidemment que non ! » «  Alors garde le au moins jusqu'à ce soir ! » Et Jasper grimace, sachant qu'il a déjà perdu.

Le gobelet de café dans une main, le chiot entre les bras et Vidar sous forme de singe qui lui ouvre la voie, Jasper se faufile dans le musée par la porte des employés. Il n'est pas censé ramener un animal – qui ne soit pas une fylgja – ici, il le sait parfaitement, et le directeur ne serait certainement pas ravi de son entreprise. D'où la tentative de rester discrets, quelque peu rendue difficile par les couinements du chiot qui réclame des caresses en tapant sa truffe contre son menton. Soulagés, ils arrivent à son bureau et s'y enferment soigneusement, le sorcier reposant le chiot sur le sol, récupérant un objet quelconque de son bureau pour le changer en panier confortable. Lucide, il transmute également une alaise, une gamelle qu'il rempli d'eau et une deuxième... Devant laquelle il reste perplexe. Zut. Il a certainement faim, et les croquettes ne sont pas exactement quelque chose qu'il possède dans son bureau. Il observe le bébé chien qui engloutit joyeusement la gamelle d'eau, songeur. Dans son souvenir, il y a un magasin dans les environs – pas donné au vu du quartier mais bon – il pourrait peut-être tenter une échappée la-bas le temps de récupérer quelque chose de mangeable pour lui... Après une brève hésitation, il se décide à laisser le chiot tout seul, s'échappant de la pièce pendant que ce dernier est occupé. Il réussi à s'éloigner de la porte d'a peu près trois mètres avant qu'un hurlement de bébé chien retentit derrière le battant. Et juste au coin du couloir, la silhouette bien connue de Mørk se profile. Et merde.
Ozymandias Mørk
Ozymandias Mørk
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden

juillet 2023 - @Jasper Strandgaard

Avec un soupir, Ozymandias écrase son mégot dans le cendrier à côté de lui et termine cul-sec sa tasse de café. réfugié dans la petite cour intérieure du musée depuis son arrivée, il cherche encore désespérément la motivation pour se lever de son banc et s’atteler à toute la rédaction qui l’attend depuis déjà plusieurs semaines.
Poussé par Andromaque, il finit par rentrer et regagner l’étage des bureaux. Il allait se contenter de rejoindre le sien, quand un jappement sonore retentit quelque part derrière lui, et il se fige aussitôt, la main sur la poignée de la porte. Il se retourne et fixe tour à tour les deux silhouettes qui se détachent à l’autre bout du couloir, avec un mélange de surprise et de confusion. Jasper. Évidemment, il fallait que ce soit lui.
Un sourire en coin moqueur étire ses lèvres. Il lâche la poignée, abandonnant aussitôt tout espoir de terminer ses compte-rendus en cours avant la pause déjeuner. C’est bien plus intéressant d’aller narguer Jasper.
« Qu’est-ce qui te fait couiner comme ça, Strandgaard ? C’est le fait de me voir, ou bien tu t’es levé du mauvais pied ce matin ? »
Sa voix se fait piquante, alors qu’il tourne autour de son collègue en le regardant de haut en bas, envahissant son espace vital plus que nécessaire. Il se doute bien que ce n’est pas réellement lui qui vient de hurler à la mort comme un animal blessé (même si l’idée lui paraît incroyablement drôle), mais ce matin, il a juste envie de l’emmerder. Encore plus que d’habitude, pour une raison qui lui échappe et qu’il ne cherche de toute façon pas à comprendre.
« À moins que tu ne sois encore en train de martyriser ce pauvre Vidar. » Ajoute-t-il en baissant les yeux vers le singe à ses pieds, qui semble tout aussi contrit que son sorcier. Comprendre d’où vient ce bruit et de quoi il s’agit n’est clairement pas ce qui l’intéresse le plus.


all your faith, all your rage, all your pain, it ain't over now /// it's the cruel beast that you feed, it's your burning, yearning, need to bleed through the spillways of your soul.