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ce tombeau sera votre tombeau (jasper)
2 participants
Ozymandias Mørk
Ozymandias Mørk
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
janvier 2023 - temple de Sūrya, Modhera, Gujarat, Inde.
@Jasper Strandgaard

La sueur qui perle déjà à ses tempes lui arrache un soupir agacé. Ozymandias n’a jamais apprécié les climats chauds, encore moins quand ils sont humides. La moiteur de l'air lui donne l'impression d'étouffer. Sans ralentir l'allure, il s'éponge le front d'un revers de main nerveux. Il en profite pour jeter un coup d'œil discret de côté, pour vérifier que son coéquipier du jour est toujours à ses côtés. Même si c'est avec grand plaisir qu'il l'abandonnerait à son sort dans la forêt, leur patron y trouverait certainement quelque chose à redire, alors il se retient à contre-cœur de le semer au détour d’un bosquet.
Une carte de la région dans une main, une boussole enchantée dans l'autre, il ajuste de temps à autre leur trajectoire, sans un mot. Le chant des oiseaux et les stridulations des insectes cachés dans les fougères les enveloppent comme une bulle de tranquillité, contraste flagrant avec la bruyante, effervescente ville de Modhera, qu'ils ont quittée deux heures plus tôt. Impossible pour eux de transplaner directement à leur destination finale, la forêt environnante est trop dense pour leur permettre de rejoindre ainsi les coordonnées exactes. Ozymandias aurait pu apprécier cette petite promenade bucolique, si seulement il ne faisait pas aussi chaud. La différence soudaine avec l'hiver scandinave ne lui réussit pas. Sa fylgia non plus n’a pas l’air à son aise, même si elle ne dit rien et se contente de subir en silence, la respiration haletante. Il a un peu de peine pour la pauvre panthère des neiges qui n’a pas d’autre choix que de le suivre, encore toute engoncée dans son pelage d’hiver.
Ils finissent par atteindre la lisière de la forêt, la végétation dense laisse alors place à un chemin sinueux taillé à même les broussailles. Au loin, les deux archéomages peuvent voir se dessiner contre le bleu du ciel les premiers piliers sculptés du temple de Sūrya.
Ozymandias sent son cœur se mettre à cogner fort dans sa poitrine, au fur et à mesure qu'ils se rapprochent. L'immensité de l'édifice le frappe de plein fouet, encore plus majestueux qu'il l'avait imaginé. Un sourire béat se dessine au coin de ses lèvres alors qu'il presse le pas, sans un regard pour son coéquipier dont il a déjà oublié la présence.
Il s’arrête en haut d’un étroit escalier de pierre et laisse tomber sa sacoche à ses pieds. Tout aussi curieuse que son sorcier, Andromaque scrute le large bassin qui s’étend devant eux. Aussi lisse et immobile qu’un miroir, l’eau fait danser des éclats furtifs sur la pierre millénaire.
Son regard s’y perd un instant, comme hypnotisé. Il donnerait cher pour y tremper les doigts, rien qu’une minute, et sentir la fraîcheur de l’eau sur sa peau rougie par le soleil. Mais il n’est pas là pour se baigner, surtout pas dans un lieu sacré. Il se contente avec dépit de sortir sa gourde pour asperger son visage et sa nuque brûlante.
C’est seulement à cet instant qu’il semble se rappeler de la présence de son collègue et qu’il se tourne vers lui pour le dévisager, non sans une moue dédaigneuse.
« Prêt ? »
le temple en question:


all your faith, all your rage, all your pain, it ain't over now /// it's the cruel beast that you feed, it's your burning, yearning, need to bleed through the spillways of your soul.
Jasper Strandgaard
Jasper Strandgaard
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Il fait chaud. Il fait lourd. Il fait moite. La compagnie est plus que discutable, et pourtant, Jasper passe certainement l'un des moments les plus agréables qu'il ait réussi à passer depuis Octobre dernier.
Et ils étaient actuellement en Janvier. C'est dire.
Il soupire discrètement et s'éponge la nuque, passant une main dans les cheveux ras et noir qu'il porte aujourd’hui. Tout pour limiter la transpiration excessive. Ce qui inclut bien sûr une disparition de la barbe pour la deuxième fois en peu de temps. Repenser à ça ramène quelques souvenirs alcoolisés et il cligne rapidement des yeux, les renvoyant dans les limbes de sa mémoire. Vraiment pas le moment., songe-t-il en jetant un coup d’œil en biais vers son collègue de travail.
Oui, vraiment, la compagnie aurait pu être meilleure même s'il reconnaît à reculons que l'autre est parfaitement capable dans son métier et qu'à eux deux ils devraient pouvoir obtenir des résultats plus que satisfaisant. Mais quand même. Il aurait parfaitement été capable de venir ici seul, il est tout ce qu'il y a de plus compétant !  Retenant un grognement agacé, il accélère un peu le pas pour le rattraper alors que le Mørk réajuste leur trajectoire.
En dehors de ça, il adore ce qu'ils font. Malgré les conditions assez peu enviables, c'est l'un des meilleurs aspects de leur boulot. Crapahuter dans une nature plus que sauvage et globalement dangereuse, à la recherche d'ancienne ruine, avec l'espoir de découvrir des choses extraordinaires et fascinante. Ou juste ancienne. Ou Mystérieuse. Ou tout ça à la fois. Il ne regrette pas vraiment l'impossibilité de transplanage même s'il est certainement en train de perdre le tiers de son poids en eau. Au moins ça lui change les idées, et clairement il en avait besoin. Rester à ruminer chez lui le rend aussi aimable qu'un dogue allemand affamé, sortir dans les rues lui rappelle trop de souvenirs et ses relations amicales sont presque toutes plus ou moins tendues à cause de sa rupture, ce qui l'a plutôt isolé ces derniers temps. Alors, oui, changer de pays et atterrir dans une forêt tropical est un moment définitivement agréable pour lui aujourd'hui.

La densité des arbres autour d'eux commencent alors à diminuer, laissant apparaître un chemin plus facile à suivre et un horizon plus facile à distinguer. Jasper laisse échapper un murmure admiratif à la vue de ce qui s'offre à eux, droit devant. Les piliers du temple, les murs qui se dessinent au fur et à mesure de leur avancée... Il sent que l'exploration va être des plus intéressantes. Le temple est sublime, malgré le passage du temps et les agressions de mère nature. Ignorant l'accélération d'Ozymandias, le plus jeune dévie pour se rapprocher un peu plus du Bassin de Surya, fasciné par l'eau immobile qui s'étend devant eux. Le bassin est large, suffisamment pour accueillir les dévôts pour les prières. Et l'eau à l'intérieur semble être la plus merveilleuse des choses à ses yeux à cet instant, le bassin semble même idéal pour un petit plongeon vivifiant. Il n'a peut être pas hérité du Don Familial, mais il a largement eut le temps de remarquer qu'il se déshydrate plus rapidement que la plupart des gens, et que l'eau reste l'élément pour lequel il a la plus grande fascination. Derrière lui, le son de la sacoche tombant au sol le fait décrocher de son admiration et il se détourne de l'étendue d'eau, lui jetant un dernier coup d'oeil rapide avant de fixer Vidar qui vient de quitter sa forme de singe pour celle de Loup d’Abyssinie. La fylgja se laisse tomber au sol, visiblement épuisée et Jasper se rapproche d'elle, faisant glisser l'une des lanières de son sac de son épaule pour le faire passer devant lui, récupérant ainsi la gourde d'eau à l'intérieur.  Il prend le temps de boire longuement et de se rafraîchir également quand finalement le loup se manifeste d'un « Jaspeeeer... » plaintif. Ah, il est beau l'animal censé résister un minimum à la chaleur. Un reniflement un peu moqueur lui vient et il fini par s’accroupir près de lui,  inclinant la gourde devant sa gueule et le laissant laper peu à peu. Il a développé une nature assez coulante envers Vidar, depuis peu, et il ne sait pas vraiment s'il apprécie ça ou pas.
« Prêt ? » Il lève les yeux vers l'autre homme, lui renvoyant exactement la même moue dédaigneuse que celle qu'il lui offre, pinçant légèrement les lèvres avant de faire un tour d'horizon du regard, examinant une brève seconde les quelques sanctuaires miniature qui bordent l'intérieur et l'extérieur du bassin. «Bien sûr. » Il fini par lâcher d'un ton d'évidence, se redressant sur ses jambes pour se rapprocher de lui, Vidar suivant le mouvement à son tour. « On commence par l'intérieur ou on fait déjà un tour extérieur du lieu ? » Il interroge en rajustant le sac sur ses épaules, « Des rumeurs parlent d'artefact liés au soleil qui aurait été dissimulé dans le coin... Les moldus envahissent souvent les lieux alors je ne sais pas s'il y a vraiment des chances qu'il reste quelque chose, mais... » Il hausse négligemment une épaule, posant la suggestion là, son regard incisif scrutant l'autre homme. Il avait entendu parlé des artefacts en question en étudiant le lieu en amont de leur expédition. Il s'agirait là d'artefacts principalement passifs qui joueraient surtout sur une protection basée sur l'énergie du soleil et la magie qui lui est liée, et des habitants de Modhera avaient également parlé de ces rumeurs lors de leur passage.... Après, s'il s'agissait d'un piège à touriste, ça, il ne le savait pas.
Ozymandias Mørk
Ozymandias Mørk
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janvier 2023 - temple de Sūrya, Modhera, Gujarat, Inde.
@Jasper Strandgaard

« Bien sûr. » Ozymandias lève aussitôt les yeux au ciel. Sa réponse l’énerve. Son ton l’énerve. Et il est presque sûr que s’il n’avait rien dit, ça l’aurait énervé aussi. Tout chez son collègue l’exaspère, c’est probablement ce qu’il sait faire le mieux.
« On commence par l'intérieur ou on fait déjà un tour extérieur du lieu ? » Une question qu’il juge parfaitement stupide, et il doit vraiment prendre sur lui pour ne pas le lui faire savoir. Il sent le regard de l’autre homme fixé sur lui et ne devine que trop bien l’émotion qui s’en dégage. Il sait que s’il lève les yeux vers lui, la remarque qui lui brûle les lèvres va fuser toute seule.
Il garde les yeux consciencieusement rivés sur sa sacoche, dont il sort une paire de mitaines en cuir, une carte pliée couverte de notes et de schémas, et une lampe-tempête d’aspect tout à fait banal.
« Des rumeurs parlent d'artefact liés au soleil qui aurait été dissimulé dans le coin... Les moldus envahissent souvent les lieux alors je ne sais pas s'il y a vraiment des chances qu'il reste quelque chose, mais... »
Le vert absinthe éclatant de ses iris témoigne de sa patience dangereusement à fleur de peau. Il suffirait d’un rien pour le faire exploser. Sentant la nervosité grandissante de son sorcier, Andromaque se glisse à ses côtés en ronronnant tout bas. Une fois n’est pas coutume, elle abandonne sa forme de panthère des neiges pour celle plus petite et discrète d’un écureuil géant d’Inde, et se hisse sur son épaule.
« Je sais, j’ai lu le compte-rendu de l’expédition précédente. » Réplique Ozymandias, acerbe. Ce qu’il peut détester, quand Jasper lui parle comme à un débutant qui vient tout juste de finir sa période d’essai. Mais heureusement pour lui, il n’a pas la force de se disputer plus avec lui, il a bien trop chaud pour ça. Et surtout, il préfère économiser son énergie pour l’exploration des lieux, qui vont sans aucun doute s’avérer beaucoup plus intéressants.
« On n’aura pas le temps de faire les deux, et l’architecture extérieure a déjà été cartographiée. » Pensif, il déplie la carte ‒ nettement moins détaillée ‒ de l’intérieur du temple. Il aurait aimé pouvoir prendre le temps de visiter, de s’attarder sur chaque sculpture, bas-relief et autres petits détails, malheureusement ils n’ont pas toute la journée devant eux. Leur hôte pour la nuit est censé les attendre devant le temple à vingt heures tapantes pour les ramener au lieu de transplanage, puis à Modhera.
Il l’avait déjà lu dans le rapport, mais il peut constater de ses propres yeux que la lourde porte de pierre qui constitue l’accès principal vers le grand hall, a bel et bien été forcée. Par des pillards ou des archéologues moldus, nul ne le sait, mais le résultat reste le même.
Après avoir enfilé ses mitaines, il sort sa baguette et tapote le verre de la lampe. Un point de lumière doré se met alors à enfler à l’intérieur, et l’objet se soulève de lui-même pour venir flotter à quelques mètres au-dessus d’eux.
Il franchit le seuil en premier, prudent, tous ses sens aux aguets, repoussant peu à peu l’obscurité qui semble vouloir l’avaler à chaque pas. Il a le coeur qui tambourine contre ses côtes, d’excitation et d’appréhension, impatient de découvrir les secrets qui dorment entre ces murs depuis des siècles.


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Jasper Strandgaard
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Il ne peut simplement pas empêcher un rictus de naître sur ses lèvres lorsqu'Ozymandias lève les yeux au ciel. Il n'aura fallu que deux mots pour mener à ça, vraiment, il adore leur relation, il n'y a pas à dire. Et c'est sincère, en plus. Il se demande tout de même quelle mouche a piqué le directeur du musée pour que celui-ci décide subitement de les envoyer tous les deux en même temps sur une même mission. Peut-être qu'il a tout simplement envie de se débarrasser d'eux pour de bon ? Où que les cris à travers les couloirs le fatiguent particulièrement en ce moment ? Mmmh. La question se pose.
Le sac rajusté aux épaules, il passe une main encore humide d'eau sur sa nuque histoire de la rafraîchir une dernière fois avant qu'ils ne commencent les choses sérieuses. Pour éviter les problèmes de type : Morsure de serpent et autres charmantes bestioles durant leur marche à travers la forêt, Jasper s'était décidé sur des chaussures de marches et un pantalon un minimum épais et couvrant. Pas forcément le plus aéré, mais au moins protecteur. Pour le haut, il n'avait pas pu faire preuve d'autant de logique, refusant de mourir de chaud et il n'avait qu'un marcel sur les épaules. Le tissu beige était déjà un peu trop imbibé de sueur pour son goût et il dû retenir une grimace d'inconfort à la sensation. Alors qu'il parle, il voit le félin de l'autre homme se rapprocher de son sorcier et changer de forme, l'éclat de la jalousie perlant immédiatement dans le regard du cadet. Curieux, Vidar s'est approché à son tour et à levé la truffe vers l'écureuil avec beaucoup d'intérêt. Jasper le gratifie d'un regard noir empreint de rancune avant que son comparse ne finisse par reprendre la parole, « Je sais, j’ai lu le compte-rendu de l’expédition précédente. » Il roule des yeux sans pouvoir s'en empêcher. Chacun son tour. Il se doutait bien que l'autre homme l'avait effectivement fait, mais puisqu'il a décidé de prendre ça pour une agression, il ne va certainement pas le détromper. Sa patience a des limites trop faibles pour ça, et il n'est clairement pas d'humeur. « On n’aura pas le temps de faire les deux, et l’architecture extérieure a déjà été cartographiée. » Il grimace légèrement, vaguement déçu alors que son regard se porte sur ladite architecture. Vraiment dommage. Il est persuadé qu'il reste des choses intéressantes à voir la-dedans... Et puis les rares sculptures à être encore entière son magnifique et il aurait bien eu envie de rajouter leur dessin à son carnet... Tant pis.

Il lâche des yeux le superbe bassin devant lequel il s'est arrêté à l'arrivée en entendant le froissement de la carte et, sans y penser, se rapproche de son collègue pour y jeter un œil par-dessus son épaule. Évidemment, il y a peu de détail. La zone moldue est plus ou moins bien cartographiée, mais rien sur la zone sorcière qui habite pourtant forcément le temple. Ça va être à eux de la trouver.
Ses yeux suivent les mouvements du plus âgé lorsqu'il enfile ses mitaines, et il détourne le regard et s'écarte lorsqu'il enclenche leur lampe magique. Sa baguette sortie à son tour – après un léger regard menaçant envers elle pour qu'elle daigne rester silencieuse – il lui emboîte finalement le pas, l'impatience et la crainte de possible danger, mais aussi la joie de repartir sur le terrain, l'idée même de faire des découvertes incroyables, tout cela le gonfle d'une excitation difficile à contrôler, ses iris quittant le caramel pour un bleu joyeux.
Vidar le ressent parfaitement et ne peut s'empêcher de devancer légèrement son sorcier, trottinant d'un pas subitement beaucoup plus alerte aux côtés d'Ozymandias. Jasper savait bien qu'il n'était qu'un comédien de toute façon. Son regard scrute avec intérêt la structure qui les entoure, les gravures révélant certainement beaucoup de l'époque où le temple a été construit. Mais ils n'ont pas le temps de s'y attarder, évidemment. C'est extrêmement frustrant d'avoir un impératif d'horaire, vraiment. La lampe révèle soudain l'ébauche de la porte d'une première salle, à leur droite, et Jasper se redresse avec intérêt. Les ténèbres sont si épaisses autour d'eux qu'il est impossible de distinguer quoique ce soit en dehors du cercle de lumière offert par l'artefact, et cela rend l'ambiance un peu étouffante, mais donne également à tout ceci un aspect encore plus mystérieux. Arrivé à ladite porte, le plus jeune s'arrête et murmure un lumos – qui s’exécute parfaitement silencieusement, merci les douze – pour élargir leur champ de vision. La première chose qu'il voit, à son grand dépit, ce sont des ordures. Des canettes, des papiers... Une mine écœurée et agacée le prend immédiatement. « Dégouttant... Les moldus sérieusement, il n'y a qu'eux pour souiller un lieu pareil... » Il marmonne, frustré. Par habitude et parce que c'est ce qui se fait lorsque l'on cherche des Zones de Passages entre les deux mondes, il jette un sort de révélation, l'éclair magique englobant la pièce et restant désespérément d'un bleu froid. Il hausse une épaule en jetant un coup d’œil à son compère, « Ça aurait été trop facile, de toute façon. » Et puis, s'il se souvenait du dossier, la possibilité du Passage était nettement plus forte au fond du temple, possiblement en sous-sol. Mais il y aurait pu avoir quelques traces magiques ici aussi. Il était toujours plus prudent de vérifier. D'un geste et d'un sort informulé il fait disparaître ce qui traîne au sol – un pe ude respect tout de même. Il repris une marche prudente, éteignant sa baguette – qui obéit avec un clic de lampe torche moldu, elle se foutait vraiment de lui – avant de reprendre, « Je ne comprends même pas pourquoi ce genre d'endroit n'est pas protéger de sorts repousse Moldu. Pour ce qu'ils en font, je ne vois pas l'intérêt de leur laisser la possibilité de s'y balader en toute impunité. » Il maugréé, toujours agacé de la présence des ordures dans la première pièce.
Un couinement soudain le fait brutalement sursauter et il baisse les yeux vers Vidar qui s'est stoppé net, « Bordel Mørk, tu pourrais éviter de marcher sur ma Fylgja sérieux ? »Il siffle, offrant une bourrade agacé à l'autre homme, sans même réaliser qu'il n'a senti aucune douleur de son côté. Le loup le reprend immédiatement, « Mais non il a rien fait, mais j'ai vu quelque chose au fond du couloir ! » Incrédule, il lui jette un coup d’œil blasé, « Tu te fous de moi ? » Claque-t-il, agacé, essayant au maximum de garder le ton de sa voix discret, « Ce couinement pour ça ? T'es quoi, un chiot ? » Malgré tout, il se doute que sa vue est meilleure que la leur et, se mordant la lèvre, sans même une excuse pour l'accusation et la bousculade une seconde plus tôt, il lâche, « T'es bien jeté un sort pour repérer les présences humaines en arrivant, n'est-ce pas … ? » Manquerait plus qu'ils tombent sur des imbéciles de moldus qui cherchent à se faire peur dans de vieilles ruines sacrées.
Ozymandias Mørk
Ozymandias Mørk
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janvier 2023 - temple de Sūrya, Modhera, Gujarat, Inde.
@Jasper Strandgaard

Le lumos lancé par son collègue révèle le début d’un couloir étroit, et surtout, un sol jonché de débris et de déchets. L’archéomage pince les lèvres avec irritation.
« Dégouttant... Les moldus sérieusement, il n'y a qu'eux pour souiller un lieu pareil... » Une remarque qui aurait pu sortir tout droit de la bouche d’Øyvind Hjermstad, s’il avait été présent. Ozymandias se contente de hocher la tête en silence. Il ne peut pas vraiment lui donner tort là-dessus, mais de là à montrer trop clairement qu’il est d’accord avec Jasper, hors de question. Manquerait plus que son ego déjà démesuré enfle un peu plus et ils risqueraient de rester coincés ici pour de bon.
Après avoir fait disparaître les ordures éparpillées un peu partout, Jasper tente alors un sortilège de révélation… qui ne donne absolument rien.
« Ça aurait été trop facile, de toute façon. » Ozymandias esquisse un sourire narquois. Évidemment. Ils sont encore bien trop proches de l’entrée principale. Le point de passage, s’il existe, est probablement dissimulé quelque part dans les entrailles du temple. Loin des moldus qui viennent squatter les lieux, c’est certain.
« Je ne comprends même pas pourquoi ce genre d'endroit n'est pas protéger de sorts repousse Moldu. Pour ce qu'ils en font, je ne vois pas l'intérêt de leur laisser la possibilité de s'y balader en toute impunité. »
Pour toute réponse, Ozymandias hausse les épaules. Qu’est-ce qu’il en sait, lui ? C’est au gouvernement magique Indien qu’il faut demander ça. S’ils ne veulent pas se donner la peine de protéger leur patrimoine comme il se doit, c’est leur problème. Il a déjà bien assez de choses à gérer comme ça. Comme par exemple, la carte. Histoire de ne pas se perdre dans ce dédale de couloirs qui se ressemblent tous beaucoup trop pour être serein.
Un couinement soudain les fait sursauter et ils se retournent tous les deux vers la source du bruit. Mais il n’a même pas le temps de comprendre ce qui se passe que Jasper le gratifie d’une violente bourrade dans l’épaule.
« Bordel Mørk, tu pourrais éviter de marcher sur ma Fylgja sérieux ? »
« Ça va pas, non ?! J’ai rien fait ! Et puis t’as qu’à mieux t’en occuper de ton clébard. » Gronde Ozymandias. Il réplique immédiatement en repoussant son collègue tout aussi brutalement. S’il croit qu’il va se laisser faire juste parce qu’ils sont en mission et pas au musée, il se trompe lourdement. Aussi rapide à réagir que son sorcier, Andromaque a bondit de son épaule pour retrouver sa forme de panthère des neiges. Le poil hérissé, une patte levée prête à frapper, elle feule sur l’autre homme pour le faire reculer.
« Mais non il a rien fait, mais j'ai vu quelque chose au fond du couloir ! » Glapit Vidar, qui ne s’attendait visiblement pas à ce que sa réaction provoque une dispute. Et ça ne fait même pas quinze minutes qu’ils sont arrivés… la journée va être longue.
Pendant que Jasper est occupé à s’en prendre à sa fylgia, Ozymandias s’éloigne de quelques pas tout en frottant son épaule douloureuse. Il ne peut pas y avoir quelqu’un dans ce couloir, ils l’auraient forcément repéré.
« T'as bien jeté un sort pour repérer les présences humaines en arrivant, n'est-ce pas … ? » Comme un écho à ses propres pensées, son collègue revient vers lui, l’air soucieux. Et c’est seulement maintenant qu’il s’en préoccupe ? Quel idiot.
« Évidemment, tu me prends pour qui ? » Crache-t-il en lui lançant un regard noir. Ou plutôt, vert. Vert fluo. Tellement vert de rage que ses yeux semblent presque luire dans la semi-obscurité qui les entoure. Il n’a définitivement pas encore digéré de s’être fait bousculer pour rien.
D’un sort informulé, il allume l'extrémité de sa baguette, avant de tapoter la lampe-tempête avec. Cette dernière cesse alors de les suivre pour se diriger seule dans les ténèbres du couloir. Si quelque chose les attend au bout, mieux vaut d’abord voir quoi avant de s’y risquer. Il trépigne presque d’impatience en attendant que la lampe atteigne enfin sa destination. Il plisse les yeux. Il n’y a… rien ? Si. Il lui semble distinguer l’interstice d’une porte taillée à même la roche. Et sur le dessus, la faible lueur émise par une serrure magique, à peine perceptible.


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Jasper Strandgaard
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L'obscurité et les brefs échanges de mots n'avaient fait que rendre la tension entre les deux plus palpable encore que d'habitude, et le bleu joyeux et excité qu'il avait en entrant dans les ruines s'était peu à peu mis à virer dans une teinte un peu plus métallique à mesure qu'ils avançaient. Ses yeux virent au gris acier instantanément alors qu'il saute trop vite aux conclusions suite au jappement de Vidar et il agresse immédiatement Ozymandias, sans même prendre la peine de réfléchir plus de deux secondes, l'homme ne pouvant évidemment n'être que coupable.... Quoiqu'il ait pu se produire.  Au grand damn du loup'Abyssinie, l'autre archéomage réplique dans la foulée, avec la même violence que Jasper, la bourrade brutale le renvoyant un pas en arrière, le plus jeune grognant de douleur sous la poussée. « Ça va pas, non ?! J’ai rien fait ! Et puis t’as qu’à mieux t’en occuper de ton clébard. » L'acier se durcit un peu plus à l'insulte alors que le clébard en question jappe un ton plus grave, vaguement outré de la manière dont il est traité à cet instant.  Constatant pourtant que la situation et l’agressivité escaladent beaucoup trop vite – la baguette de Jasper avait dangereusement dévié vers le plus âgé, malgré la présence menaçante de sa Fylgja – Vidar s'empresse de détromper le jeune homme et d'expliquer un peu mieux ce qui venait de provoquer une telle réaction chez lui.
Immédiatement, l'agressivité se retourne plus ou moins vers le canidé, et pendant que le plus vieux s'éloigne et que lui même frotte la partie heurtée par son collègue, la tension s'apaise plus ou moins.... Vraiment plus ou moins. Disons qu'elle était désormais supplantée par l'inquiétude d'avoir possiblement laissé échapper une présence dans cet endroit. Une présence qui ne serait pas forcément amicale. Évidemment il ne peut pas s'empêcher de remettre la faute vers le Mørk, le regard gris ne quittant pas la silhouette de l'autre alors qu'il se rapproche à nouveau de lui, un Vidar penaud sur les talons. Bien sûr, la réponse ne se fait pas attendre, « Évidemment, tu me prends pour qui ? » A ses mots et malgré le regard intensément colérique qui est porté sur lui, Jasper ne peut retenir un rictus, « T'as vraiment envie que je réponde à ça ? » Il lâche, hargneux et toujours tendu. Il ignore royalement le soupire agacé de Vidar derrière ses jambes, préférant scruter le chemin que la lampe ; qu'Ozymandias à fait bouger ; commence à éclairer.  A mesure qu'elle avance, Jasper crispe les doigts sur sa baguette, inquiet malgré lui. Ça n'est pas vraiment dans les habitudes de sa Fylgja de lancer une fausse alerte, peu importe à quel points ils ne s'entendent clairement pas parfaitement.

Sur le moment, il ne voit absolument rien. Et la seconde d'après, en même temps que le loup lâche, soulagé, qu'il savait bien qu'il avait vu quelque chose non mais oh, il distingue ce qui ressemble fort à une porte... Et même, ce qui ressemble fort à une porte sorcière. « Ça serait si facile ? » Il lâche, à moitié soulagé lui-même, à moitié inquiet. Après tout, les entrées sorcières étaient censées être un minimum cachée, histoire qu'un moldu ait moins de chance de voir un sorcier disparaître soudainement, au beau milieu d'un couloir. A son tour, il avance de quelques pas, dépassant son collègue, puis il lève sa baguette, les sourcils froncés, concentré. Le sort est typique de ce genre d'expédition, un sort fait pour révéler les possibles pièges – du moins la majorité. Piège ou énigme bien souvent posés par des prêtres sorciers conscients que leurs culte allait peu à peu disparaître, ou au cœur d'une guerre avec d'autre sorciers, ou ce genre de cas, et qui préfèrent piéger les lieux pour empêcher quiconque dotés de pouvoirs magique – les autres n'étant pas censé pouvoir ne serait-ce que voir l'entrée – de pénétrer dans leur domaine. Le sort illumine le couloir d'une lueur violette, jusqu'à la porte en question et la lueur reste présente quelques instants, en suspend, et soudainement le violet mue en un rouge vif au niveau de la porte, puis disparaît. Une grimace lui vient, « Ouais, il aurait fallut s'en douter... » Sans même jeter un coup d’œil à son compagnon d'exploration, il s'avance vers la porte, faisant mentalement le tour de ce qu'il pourrait faire pour désamorcer le piège... Quel qu'il soit. Au même moment, Vidar, qui ne semble que peu motivé à le suivre et préfère rester dans les environs d'Ozymandias, reprend,  « Au fait, le sort de détection de forme humaine, il ne détecte que les formes humaines, on est d'accord ? » Et il a beau tenter de demander ça, l'air de rien, Jasper se retourne vers lui avec un froncement de sourcils, un peu inquiet de constater que sa Fylgja ne semble pas particulièrement rassuré de voir qu'ils n'ont constaté aucun intrus. « Parce que tu t'attends à quoi exactement ? Un minotaure ? Allez, ça suffit, ramène toi.» Il fait, refusant de nourrir les inquiétudes du loup, mais ne prenant pas vraiment la peine de le rassurer pour autant. Il ne sait jamais sur quel pieds danser avec lui, de toute façon. Et puis, il ne veut de toute façon pas se montrer adouci devant l'autre. Point.
Ozymandias Mørk
Ozymandias Mørk
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@Jasper Strandgaard

« T'as vraiment envie que je réponde à ça ? » Le rictus moqueur de Jasper lui donne des envies de violence. Si jamais il répondait vraiment, Ozymandias serait capable de lui sauter à la gorge pour de bon.
« Ça serait si facile ? » Évidemment que non. Il se retient de lui demander s'il a d'autres questions stupides comme ça en stock, conscient que ça ne ferait qu'envenimer la situation et leur faire prendre des risques inutiles. La tentation est forte, pourtant, à tel point qu'il est presque déçu de le voir lancer un sort de détection d'éventuels mécanismes de défense. Ça aurait certainement été divertissant de le regarder se prendre un sortilège en essayant d’ouvrir la porte. Et effectivement, cette dernière semble bien protégée.
« Ouais, il aurait fallu s'en douter... » Duh. Quel amateur, vraiment. Et puis c’est au tour de Vidar de se mettre à poser des questions sans une once de pertinence.
« Au fait, le sort de détection de forme humaine, il ne détecte que les formes humaines, on est d'accord ? » Décidément, telle fylgia tel sorcier, n’est ce pas… Ozymandias roule des yeux mais ne répond rien, parce qu'il n’a rien d’aimable à répondre.
« Parce que tu t'attends à quoi exactement ? Un minotaure ? Allez, ça suffit, ramène toi. »
« Pourquoi, tu as vu quelque chose d'autre ? » Il décide de s’adresser au loup uniquement par esprit de contradiction avec Jasper. Et puis, on ne sait jamais, des fois qu'il ait réellement repéré un potentiel danger… Il en doute, mais on n’est jamais trop prudent en exploration. En tout cas, devant la porte, il n’y a personne d’autre qu’eux. Ozymandias fixe cette dernière d’un œil suspicieux.
« Je m’en occupe. » Il n’attend même pas de réponse de la part de son collègue et passe devant lui. Après tout, briser les sortilèges, c'est sa spécialité. Il dépose son sac à dos à côté d’Andromaque ‒ à présent sous la forme d’une martre des pins ‒ et sort sa baguette de son étui. Le cercle de runes qu’il ouvre devant lui illumine la pénombre du couloir d’une faible lueur bleue.
« Si je me fie aux notes laissées par l’expédition précédente et à l’époque à laquelle ce temple a été construit, il devrait s’agir d’un sortilège de protection relativement simple à défaire, murmure l’archéomage, plus pour lui-même que pour Jasper. Enfin, si le sortilège en question date bien de la même période. »
Méthodiquement, Ozymandias déplace les runes lumineuses qui s’imbriquent les unes aux autres avec un léger cliquetis. Il contourne chaque couche du sortilège une à une, guidant les filaments de magie du bout des doigts. La dernière est la plus robuste, évidemment. Il s’acharne dessus pendant plusieurs minutes, sans succès. Les dents serrées de frustration, il lâche un juron à voix basse. Si Strandgaard fait le moindre commentaire, cette fois c’est sûr, il va l’étrangler.
lancer de dé:


all your faith, all your rage, all your pain, it ain't over now /// it's the cruel beast that you feed, it's your burning, yearning, need to bleed through the spillways of your soul.
Jasper Strandgaard
Jasper Strandgaard
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
« Pourquoi, tu as vu quelque chose d'autre ? » Jasper pince les lèvres et jette un regard noir vers son compagnon d'exploration. Agacé qu'il adresse la parole à sa Fylgja, ou qu'il préfère lui parler à elle plutôt qu'à lui - parce que merde ils sont censés explorer cet endroit ensemble donc un minimum de communication ça serait pas mal, n'est-ce pas ?
Et non, il n'est pas de mauvaise foi. Dans tous les cas, il est agacé. Point.
Vidar hésite et trépigne un peu sur place, semblant refuser d'avancer plus avant même quand l'autre arrive à ses côtés, examinant la porte. Le regard acier de Jasper le met en garde sur la possibilité qu'il puisse encore dire une ânerie, mais malgré ça il reprend la parole, « Je… Non, c'est rien, j'ai dû rêver. J'ai cru voir une silhouette mais…» Jasper souffle et lui tourne le dos, fixant à nouveau la porte alors qu'il marmonne un « Merci pour ta lumineuse participation.» Pour lui-même. Le fait que le loup reste silencieux et toujours éloigné d'eux lui prouve qu'il a parfaitement entendu, mais l'archéomage refuse de s'en sentir coupable. Ils ont autre chose à faire. « Je m’en occupe. » Il ne répond rien, faisant simplement un pas en arrière pour lui laisser le champ libre. Il a beau dire et s'opposer à quoique l'autre puisse dire en temps normal, il sait aussi très bien que là, ils rentrent en plein dans le domaine de son homologue. La double casquette de briseur de sort est bien utile, il faut bien l'avouer. Mais pas à voix haute. De son côté, si Jasper est plutôt doué avec les runes, il est néanmoins plus à l'aise quand il s'agit de les utiliser, les manipuler ou les restaurer sur des artefacts. Les possibles pièges ou sorts de défenses posés sur des portes ne sont pas vraiment de son rayon. Les yeux gris s'adoucissent d'une pointe de bleu curieux et intéressé quand le plus âgé commence à travailler avec les runes et il l'observe avec un intérêt marqué. « Si je me fie aux notes laissées par l’expédition précédente et à l’époque à laquelle ce temple a été construit, il devrait s’agir d’un sortilège de protection relativement simple à défaire, Il ne répond pas mais écoute attentivement. Aux dernières nouvelles, la précédente expédition n'avait pas été marquée d'un franc succès, mais s'ils ont pu au moins ramener quelques informations pertinentes…  Enfin, si le sortilège en question date bien de la même période. » Une légère grimace lui échappe à cette possibilité. C'était une piste à ne pas négliger non plus, effectivement. Ça ne serait pas surprenant que d'autres sorciers aient investi les lieux à une époque différentes et y aient apposé des sortilèges ou des runes plus récentes.

Pour une fois sage et silencieux, il suit attentivement le travail d'Ozymandias, sentant Vidar roder dans son dos sans que ce dernier ne se rapproche du petit groupe pour autant. Les cliquetis s'enchaînent jusqu'à un certain point, et Jasper finit par plisser les yeux, un sourire amusé et légèrement moqueur ourlant lentement ses lèvres. Il voit parfaitement au visage qui se crispe de plus en plus que la frustration monte chez l'autre sorcier, ce qui ne peut vouloir dire qu'une seule chose… Le juron résonne soudain et son sourire se fait plus visible. C'est tellement tentant qu'il n'a même pas le temps de résister, ni même le temps de vouloir résister, « Pardon, Mørk, il me semblait t'avoir entendu dire que ça serait simple…? Je dois avouer que je suis un peu déçu, je m'attendais à voir tes extraordinaires talents en œuvre…» Quoi ? Ça n'est pas parce qu'il reconnaît les capacités du sang pur qu'il va le dire à haute voix ou l'encourager. C'est beaucoup plus amusant de le titiller. « Bon, j'imagine que ça n'est pas totalement de ta faute, mh ? Se fier à une expédition qui s'est plantée dans les grandes largeurs, ça ne pouvait pas ramener d'information fiable n'est-ce pas …? » Il s'avance d'un pas et penche la tête sur le côté, le fixant avec trop d'amusement pour être honnête. « Tu veux que je tente le coup, peut-être ?» Il n'a pas réellement envie de tenter le coup, et il ne pense pas qu'Ozymandias le laissera faire de toute façon, mais titiller sa fierté est également bien trop tentant. Plus tentant que de le laisser se concentrer correctement, en tout cas. Dans leur dos, Vidar s'aventure plus loin dans le couloir encore inexploré. Le grondement sourd qui retentit soudain lui fait descendre un frisson glacial dans le dos, et entendre le grondement de Vidar répliquer immédiatement ne fait qu'aggraver la sensation de malaise alors qu'il se retourne nerveusement et lève sa baguette vers l'obscurité, « Vi', revient la. Si tu pouvais te grouiller Mørk, ça serait merveilleux.»

Dé du hasard:
 
Ozymandias Mørk
Ozymandias Mørk
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
janvier 2023 - temple de Sūrya, Modhera, Gujarat, Inde.
@Jasper Strandgaard

« « Je… Non, c'est rien, j'ai dû rêver. J'ai cru voir une silhouette mais… » Vidar couine piteusement, alors que son sorcier lui tourne le dos en soupirant.
« Merci pour ta lumineuse participation. » Pour une fois, Ozymandias est plutôt d’accord avec son collègue. Il galère déjà assez avec ce satané verrou magique, pas la peine que leurs fylgjur s’en mêlent par-dessus le marché.
« Pardon, Mørk, il me semblait t'avoir entendu dire que ça serait simple…? Je dois avouer que je suis un peu déçu, je m'attendais à voir tes extraordinaires talents en œuvre… »
Ozymandias suspend ses gestes et tourne la tête pour lui lancer un regard noir. Ce qu’il donnerait pour pouvoir faire disparaître son insupportable sourire moqueur… Mais il paraît que se battre en pleine mission n’est pas professionnel et pas digne des archéomages attitrés du Muséum d’histoire naturelle de Göteborg.
« Bon, j'imagine que ça n'est pas totalement de ta faute, mh ? Se fier à une expédition qui s'est plantée dans les grandes largeurs, ça ne pouvait pas ramener d'information fiable n'est-ce pas …? Tu veux que je tente le coup, peut-être ? »
Pour toute réponse, il se contente d’un grognement boudeur. Qu’il essaye, seulement. Il préférerait encore l’abandonner sur place que de le laisser faire son travail. Ou toucher à la carte. Il veut bien faire des concessions pour qu’ils réussissent à travailler ensemble, malgré l’envie qui le démange de le plaquer contre le mur le plus proche, mais il y a des limites que son égo ne peut simplement pas dépasser.
Concentré sur sa tâche, Ozymandias ne prête plus aucune attention à ce qui se passe autour de lui. Il n’entend pas le grognement en provenance du fond du couloir, et il ne remarque pas non plus qu’Andromaque reprend sa forme de panthère des neiges et s’éloigne de lui.
« Vi', revient là. Si tu pouvais te grouiller Mørk, ça serait merveilleux. » Jasper semble nerveux, tout à coup, mais il n’a ni l’envie ni la patience de chercher à comprendre pourquoi.
« Je fais ce que je peux ! J’aimerais bien t’y voir. » Gronde l’archéomage, dont les iris ont à nouveau viré au vert fluo. Si Strandgaard continue à le déconcentrer il va finir par rater un sortilège, et les Dieux seuls savent ce qui risque de leur tomber dessus.
Un second grognement guttural, vibrant, résonne dans la pénombre. Cette fois-ci, il suspend ses gestes et se retourne. Andromaque et Vidar sont en position d’attaque, campés sur leurs pattes, les crocs découverts, les yeux rivés vers le fond du couloir. Il l’entend parfaitement à présent, le bruit de pas lourds qui se rapproche d’eux, le cliquetis caractéristique des griffes sur la pierre.
La gueule remplie de dents acérées qui émerge des ténèbres s’ouvre grand. Beaucoup trop grand. Et la créature laisse échapper un cri déchirant, une marée de voix humaines enchevêtrées, distordues, qui semble se répercuter à l’infini contre les murs.
« Oh merde. Son cœur rate un battement. D’un geste rapide, Ozymandias fait glisser son sac en direction de Jasper. Regarde dans la poche intérieure, normalement y a un leurre magique. Ça devrait l’occuper assez longtemps pour que je finisse de déverrouiller cette foutue porte. »
De toutes les bestioles potentiellement dangereuses qu’ils pouvaient croiser, il fallait qu’ils tombent sur un crocotta, évidemment, il ne manquait plus que ça.


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