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sous la lune, je m'allume (yazhu)
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Chao-Xing Amundsen
Chao-Xing Amundsen
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
sous la lune, je m'allume

Lundi 18 juillet 2022, 10h42 Tous ces mois, elle s'était retenue. Elle avait accepté son sort, ruminé en silence. Après tout, elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même pour la situation qui était désormais la leur, le lien anormalement distendu entre elle et la chair de sa chair, le sang de son sang. L'enfant comme les parents le lui avaient fait comprendre : tout cela était de sa faute. A elle, et à elle seule. Alors elle avait pris son mal en patience et elle l'avait observée, de loin. Elle s'était tenue à distance quand leurs chemins se croisaient. Elle n'avait joué de rôle dans sa vie que de manière invisible, comme lorsqu'elle n'avait pu résister à lui envoyer un cadeau pour son anniversaire, quelques semaines auparavant. Mais la donne avait changé. Elle avait passé le week-end à réfléchir, incapable de dormir la nuit, non-fonctionnelle la journée ; elle n'avait même pas eu de flash-back concernant l'homme blond. Elle n'avait plus qu'une obsession : il fallait empêcher ce qui allait se passer.
Alors, pour la première fois depuis deux ans, deux ans qu'elle avait tenté de parler à la jolie tête brune, Chao-Xing retentait une approche auprès de Yazhu. Elle avait attendu l'heure des pauses caféinées dans son service, malgré son incapacité à remplir les documents dont elle devait s'occuper ce jour, puis elle s'était précipitée, presque en dépit d'elle-même, hors de la base militaire et vers le ministère, dont l'imposante bâtisse dominait tout le quartier. En quelques pas, la distance était franchie ; en quelques instants, la sécurité dépassée ; en quelques minutes, un oiseau de papier envoyé par l'accueil demandant à ce que la chercheuse Yazhu Amundsen sorte le nez de ses expériences pour accueillir une visiteuse. Elle avait pris soin de ne pas préciser son identité, bien consciente que rien n'avait changé pour sa fille, et qu'aujourd'hui pas plus qu'hier elle ne lui adresserait volontairement la parole. Mais il fallait empêcher ce qui allait se passer, par tous les moyens, quitte à user de subterfuges auxquels elle rechignait habituellement.
Désormais, Chao-Xing faisait les cent pas dans le hall d'entrée du Ministère de la Magie, guettant à droite, à gauche, une multitude de silhouettes issues de son passé : sa fille, grande, athlétique, forte, brune, impétueuse, fermée, terrifiante ; cet homme, longiligne, élégant, intrigant, mystérieux, entrouvert, terrifiant. Elle n'aimait pas être là, se sentait à découvert, vulnérable. Tout cela allait à l'encontre de ses entraînements, tant familiaux que professionnels. Mais la cause était juste, la cause était nécessaire, elle ne pouvait laisser Oyvind manipuler sa fille jusqu'à la mettre en danger, elle ne pouvait rester spectatrice sans essayer d'agir, sans essayer de la convaincre de ne pas y aller, de ne pas se joindre à cette expédition. Elle en avait oublié que c'était le métier de Yazhu, aveuglée par sa peur de mère, un sentiment auquel elle n'avait pourtant pas droit, un sentiment qui se faufilait dans son cœur de force. Il fallait empêcher ce qui allait arriver.

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Yazhu Amundsen
Yazhu Amundsen
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sous la lune, je m'allume
@Chao-Xing Amundsen   
Yazhu n’arrive pas à se concentrer, recroquevillée au-dessus de ses propres recherches qui n'ont plus aucun sens pour elle. Pas qu’elles en avaient beaucoup au début, après tout, elle joue avec un puzzle dont elle n’a pas toutes les pièces, ça la rend un peu folle, ’Zhu. Et Percival qui n’est même pas là pour l’aider à comprendre. Elle se retrouve seule face au silence, prise dans l’anxiété de ce qui l’attendait.« Tu devrais avoir pris une pause depuis bien longtemps Yazhu » X’ glisse doucement sur ses épaules avant de prendre sa forme de corbeau une fois arrivé à son bureau « ça t’aidera peut-être à décoincer quelque chose ». Elle est trop impatiente Yazhu, d’atteindre ce qu’il y avait derrière les portails. La sorcière se tourne vers son nouveau compagnon et comme à son habitude essaye de négocier. « Tu peux me le dire tu sais ? Je devrais être préparée si je dois atteindre le Valhalla. » Elle sait que ses questions ne trouveront jamais de réponse, mais elle n’a de cesse de les poser depuis l’apparition de son fylgia qui reste de marbre face à chacune d’entres elles.
Elle a même finit par être son propre cobaye, avec ou sans, l’aide de Percival. ça aussi ça n’avait rien donné, elle s’était retrouvée face à des données inexploitables. Elle n’arrive pas à trouver de sens concret Yazhu et n’a plus qu’une idée en tête: passer de l’autre côté des brèches pour trouver des réponses à ses questions.
X’ ricane et la pince gentiment  « Je t’en supplie Yazhu, juste un café, le temps de faire un tour dans le couloir, peut-être juger la chercheuse d’à côté.» Yazhu hausse un sourcil et fait tourner sa baguette et avec un sort non-dit, amène le pot à café vers elle. « Pourquoi ? J’ai tout ce dont j’ai besoin à porter de sort. » La carafe est à moitié vide et le liquide semble vieux de maintenant quelques jours. Sorcière et Fylgia l’inspectent d’un oeil plus ou moins convaincu et avant qu’un deuxième volatil ne les rejoigne.
La création de papier se déplie mécaniquement que son bureau : quelqu’un la demande à l’accueille et cela semble urgent. Yazhu grogne et X croasse victoire. Elle s’étire en descendant un café rapidement attrapé à la cafétéria du niveau.
Elle arrête son mouvement dès qu’elle l’aperçoit, se tend dès qu’elle enregistre la personne qui l’a demandé. Chao-Xi, cette femme qui l’a porté, abandonné et aujourd’hui ne semblait pas comprendre le message que Zu’ souhaitait lui envoyer. Bien que Zu’ soit très clair : Elle ne veut avoir aucun lien avec elle. Elle lance un regard furieux à la secrétaire qui s’excuse immédiatement « Elle refusait de partir avant d’avoir pu vous parler, c’est important ». Yazhu grogne, se déteste déjà à l’idée de laisser Xi gagner et se dirige vers la femme. « Qu’est-ce que tu veux ? » Elle se plante devant Xi, les yeux plissés et les épaules tendues. Elle se retient de serrer son café trop fort, se retient de lui envoyer dessus. Ses grands-parents lui ont bien fait comprendre que ce genre de comportement ne serait pas toléré. « Dis-moi ce que tu as à dire et fous le camp d’ici. » siffle-t-elle sans se soucier plus que ça des honorifiques nécessaires. Elle essayait sincèrement Yazhu, plus pour la famille Amundsen que pour sa mère.  
Chao-Xing Amundsen
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sous la lune, je m'allume

Lundi 18 juillet 2022, 10h42 La voilà. Dès que sa silhouette apparaît, Chao-Xing ne voit plus qu'elle. Elle franchit la foule d'un pas assuré, un corbeau à ses côtés. Smite à son tour fait son apparition, tête reptilienne d'un vert éclatant qui sort du col de la veste de la mère dépossédée, à la recherche de son compagnon animal, de son enfant spirituel. Inconsciemment, Xi retient son souffle ; ou plutôt l'air se bloque dans sa gorge et la bulle gonfle, coincée, de plus en plus douloureuse. Elle explose au moment, identifiable, visible, où Yazhu pose les yeux sur elle, où elle a un mouvement de recul, où tout son être se tend évidemment. L'aînée voit sa fille sa chair son sang son bébé sa fille-désaffiliée lutter contre son instinct, qui semble lui crier de faire demi-tour immédiatement.
Touchée par cet effort, Chao-Xing esquisse un sourire forcé, un sourire maladroit, un sourire mal à l'aise : elle sait qu'elle n'y a pas droit, à ce sourire. Pourtant elle le brandit en étendard, presque en bouclier, en tout cas en gage de bonne foi. « Qu’est-ce que tu veux ? » Xi déglutit, son sourire vacille mais elle le maintient coûte que coûte – l'éducation Amundsen a des avantages. Elle reprend sa respiration. « Merci d'être descendue, et d'être venue jusqu'ici. » Sa voix tremble légèrement, presque imperceptiblement, mais elle sait que sa fille l'entend. Elle voudrait tendre le bras, poser la main sur l'épaule le bras la joue la chevelure toucher son enfant, mais elle se retient, elle n'en a pas le droit, et elle se contente de croiser les mains dans son dos pour s'aider à garder contenance.
Elle s'apprête à énoncer une demande de plus, qui d'ailleurs toucherait davantage Yazhu et son cher Oyvind, mais la langue-de-plomb ne lui en laisse pas le temps. « Dis-moi ce que tu as à dire et fous le camp d’ici. » La violence fait reculer jusqu'à Smite, qui disparait de nouveau sous la blouse de la sorcière et glisse jusque dans ses manches, s'enroule autour de son poignet, contact familier et rassurant. « J'aurais voulu que nous puissions échanger dans un endroit plus... » Intime aurait été le bon mot, mais elle n'y a pas droit. « ... moins public. Mais cela a peu d'importance. Yazhu, il ne faut pas que tu traverses... Laisse-les y aller avant de t'y aventurer toi aussi, par pitié ! » La dernière phrase lui a échappé, tout contrôle Amundsen laissant place au seul désespoir d'une mère terrifiée. Elle sait qu'elle n'a pas le droit mais il lui est purement impossible de faire autrement.

@Yazhu Amundsen sous la lune, je m'allume (yazhu) 1809789749


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