Le parc labyrinthique Les bosquets de tulipes, les buissons de rosiers, les arbustes aux formes fantaisistes se succèdent en un chaos harmonieux, dont on aurait du mal à croire qu'il est naturel ; autour, des haies vert foncé délimitent l'immense labyrinthe coloré, le séparant des ruines grises de la ville alentour.

La tour carrée Perdue parmi les constructions, au milieu d'un minuscule parc entre deux allées sombres, seule la hauteur de la tour, qui domine la ville, la rend facilement localisable. Carrée, elle semble devenir de plus en plus étroite à mesure qu'elle approche le ciel. De l'intérieur, il semble pour le moment impossible d'en sortir : il faut attendre l'apparition d'une brèche pour retourner en Scandinavie magique.

Le cimetière abandonné Au détour d'une ruelle, sans vraiment crier gare, il n'y a plus de bâtiments. S'étalent seulement des dizaines de pierres tombales en mauvais état. Certaines sont envahies par le lierre et les mauvaises herbes ; d'autres sont craquelées. Sur celles qui sont encore en un seul morceau, le temps semble avoir effacé les lettres gravées à la surface du marbre. Le paysage s'étend aussi loin que porte le regard dans cette direction.

La plage sans fin Du sable à perte de vue, du sable blanc et fin qui coule entre les doigts. Et une eau bleue foncée qui n'augure rien de bon. Pas de relief, pas de repères, seulement quelques carcasses échouées, de rares coquillages étranges desséchés sur la côte. De l'autre côté, vers la ville, si l'on marche longtemps sur ce sol peu palpable, on finit par trouver une allée bordée de palmiers qui mène jusqu'à l'une des plus grandes bâtisses de la ville.