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LEO + when the jackboot needs to jump
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Gaston Strømmer
Gaston Strømmer
FREMVEKSTEN Du ska bara vara lite klok, aldrig för klok
study break

Il dodeline de la tête. Il a les yeux qui papillonnent. Il se sent tomber en avant, vaciller sur son siège inconfortable. Gaston se frotte les yeux et se redresse. Il pose une main à plat sur le volume ouvert devant lui et observe les alentours. Hm. Un bâillement finit par lui échapper et il abandonne. Cela fait trop longtemps qu'il n'a pas activement étudié, son vieux cerveau a perdu l'habitude et ne semble pas disposer à la reprendre aujourd'hui. Soigneusement, il place un signet dans le livre pour marquer sa page avant de refermer l'ouvrage et de le faire glisser vers le coin de son petit bureau. Délibérément, il tend ses jambes l'une après l'autre, glisse sa canne entre les deux avant de les croiser, appuie ses mains sur le pommeau, y dépose son menton et relève ses petits yeux brillants vers le monde qui l'entoure. Enfin, il est l'heure de s'adonner à son activité préférée : observer.
Il est dans une bibliothèque qui ressemble aux nombreuses bibliothèques qu'il a visitées et fréquentées au cours de sa longue vie : les étagères se succèdent, monotones, et dessus les livres s'empilent. Les murs sont hauts, la salle silencieuse, les fenêtres étroites et les gens studieux. Pourtant tout est différent. Les tableaux aux murs dansent. Certains recueils se débattent. A la place des lampes de table brillent des dizaines de sortilèges lumineux. Et les titres qu'il devine sur la tranche des livres laissent deviner le monde merveilleux dans lequel il a récemment fait son entrée. Il en regarde un qui remue sur l'étagère quand une silhouette lui bloque la vue. Gaston fronce ses sourcils blancs et broussailleux avant de se redresser légèrement. D'abord, toujours concentré sur le titre de l'ouvrage qu'il cherchait à décrypter malgré sa mauvaise vision, il se penche comme si le garçon allait devenir transparent et qu'il allait pouvoir continuer sa pénible lecture à distance. Et puis la silhouette se précise dans son esprit et il remarque à quel point le jeune homme fouille dans les tomes poussiéreux avec une aisance surprenante.
Un sourire se dessine sur ses lèvres. Le vieillard se lève de sa chaise, qui grince légèrement contre le parquet tandis qu'elle recule. Voilà qui lui attire bien des regards noirs, mais qui a le mérite d'attirer l'attention du brun penché sur les étagères. Excuse moi, jeune homme, le hèle doucement Gaston, peu désireux de déranger outre mesure les sorcier.e.s penchés sur leur travail, tu as l'air de bien connaître les livres ici. Par lequel conseillerais-tu de commencer ? Je n'arrive pas à accrocher à celui-là, ajoute-t-il en pointant du pouce le livre fermé, posé sur le coin de son bureau. Il a encore tant de choses à découvrir quant à cet univers qu'il croyait imaginaire jusqu'à maintenant. L'expérience lui apportera sans aucun doute le plus précieux savoir mais ce qu'on trouve dans les livres est rarement sans intérêt aucun. Surtout si l'on écoute les conseils de titres des concerné.e.s.

@Leo Einarsson  LEO + when the jackboot needs to jump 1189969833




( into the unknown )
all that i know lies within emotion, words remain unspoken – lead me through the dark. all that i see came to me in colours, lasted for a moment – lead me through the dark.
Leo Einarsson
Leo Einarsson
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden

“when the jackboot needs to jump”Leo revient à sa place avec trois énormes livres qu’il n’aura définitivement pas le temps de finir avant de devoir quitter la bibliothèque ce soir. Il les laisse pratiquement tomber sur la table tellement ils sont lourds, s’attirant le regard courroucé d’une étudiante assise à côté de lui, qu’il ignore majestueusement. Depuis une semaine, il s’est pris d’une soudaine passion pour l’étude des magies des sorciers natifs d’Amérique du Nord, leur mode de vie et leurs différentes façons d’appréhender la magie. Il pensait que ça allait l’occuper quelques jours, et puis il s’était rendu compte qu’il s’était bien trompé en pensant qu’il pourrait comprendre le sujet aussi rapidement. Il ne s’était pas imaginé que chaque tribu et peuple avait leur propre fonctionnement et parfois une vision totalement différente de la magie et qu’ils n’en faisaient pas tous le même usage. Mais c’est logique, au final. Il a rapidement eu envie d’en savoir plus, de comprendre, et il s’est trouvé à écumer les bibliothèques à sa disposition, celle de Durmstrang d’abord, et puis celle de l’université de Göteborg.
Il se sent toujours frustré, lorsqu’il fait ce genre de recherches, par le fait que les sorciers ne comprennent strictement rien à internet, parce qu’il ne trouve quasiment aucune information sur les sujets qu’il recherche sur son ordinateur portable qu’il garde chez lui, pour lorsqu’il n’est pas à l’institut. Il se demande souvent si les sorciers essayeront de rattraper leur retard un jour. De nombreux sorciers ont adopté certaines technologies moldues, comme les ordinateurs ou les téléphones, bien plus pratique que les hiboux, mais le gouvernement et la société en général sont loin de le reconnaître.
Il regarde sa pile de livres, réfléchis quelques secondes, et se dit qu’il peut bien se permettre d’en prendre un autre qu’il a vu sur les étagères alors qu’il ramenait son butin jusqu’à la table. Comme ça, ça l’occupera un peu plus longtemps et il n’aura pas à revenir dès le prochain week-end. Ce n’étaient même pas des recherches pour les cours, même s’il ne doute pas que ça finira par lui servir un jour où l’autre. Il a parfois des obsessions comme ça, qui peuvent durer de quelques jours à des années, où il a besoin d’en apprendre le plus possible sur un sujet en particulier.
Alors il avance à nouveau entre les étagères, s’amusant à passer la main sur la tranche de la couverture des livres, s’amusant toujours du fait que certains grimoires s’agitent parfois après avoir été touchés, comme un chat dérangé en plein sommeil. Le raclement d’une chaise derrière lui le fait se retourner, plus par réflexe qu’autre chose. Il serait bien mal placé pour se plaindre du bruit que peuvent faire les gens dans une bibliothèque. En général, il essaye de rester discret, mais il a toujours été maladroit et il oublie facilement le monde qui l’entoure, surtout lorsqu’il est pris par ses lectures. Le sorcier à l’origine du bruit est âgé, bien plus que ceux qu’on peut avoir l’habitude de voir dans une bibliothèque universitaire. « Excuse moi, jeune homme, tu as l'air de bien connaître les livres ici. Par lequel conseillerais-tu de commencer ? Je n'arrive pas à accrocher à celui-là, » lui dit-il en agitant la main vers la place qu’il occupait quelques secondes auparavant, lui montrant un livre assez épais fermé sur le coin de la table. Leo remarque que c’est une vieille édition d’Une brève histoire de la Scandinavie magique, livre qu’il a lui-même lu, mais qui n’a de ‘bref’ que le nom.
Au début, Leo ne comprend pas vraiment ce que le sorcier veut lui dire. Ce n’est pas comme s’il lisait un roman, une histoire avec un début et une fin. « Commencer ? » Répète-t-il, souriant à l’inconnu. Ça l’amuse, qu’on vienne lui demander des conseils comme ça, à lui. Certes, il connaît un peu trop bien cette bibliothèque, et à force de lire, il s’y connaît sur pas mal de sujets du monde magique. Mais c’est assez ironique, quand on y pense. Il doit donner l’air de s’y connaître, et ça l’amuse. Ça l’amuse de penser qu’on puisse croire qu’il est parfaitement à sa place ici. Il s’est battu pour se la faire, cette place. « Oh, vous pouvez commencer par où vous voulez. Mais c’est un peu vaste, comme question. Qu’est-ce que vous voulez dire par commencer ? » Il se demande si le sorcier est, comme il le pense, né-moldu. Il ne voit pas pourquoi un sang-mêlé viendrait lui poser ce genre de questions, et un sang-pur, n’en parlons pas. Et si Leo vise juste, il est intrigué. Il sait que l’université de Göteborg a récemment ouvert les inscriptions pour les sorciers nés-moldus n’ayant pas pu aller à Durmstrang. Mais Leo ne s’était pas vraiment imaginé voir des sorciers de l’âge de celui qui se tient en face de lui. À vrai dire, il n’y a pas vraiment réfléchi.
@Gaute Strømmer; code by solosands



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ஃ I wanna burn through the atmosphere, soar like a meteor tonight; We refrain from touch, we are satellites in a cosmic dance amongst the northern lights. ஃ
Gaston Strømmer
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Commencer ? Une incompréhension passe sur le visage du jeune garçon et Gaston fronce à nouveau ses sourcils broussailleux, obscurcissant le haut de sa vision. Il ne se départit pour autant pas de son sourire bonhomme et s'appuie sur sa canne des deux mains avant de réaliser qu'il n'a probablement pas été très explicite. Plus de quatre-vingt années à voyager à travers le monde et à faire des rencontres en tout genre ne lui ont toujours pas appris à communiquer simplement, tant il reste un excentrique où qu'il aille. Trop calme, trop étrange, trop souriant, trop gentil, trop curieux, trop ouvert... trop magique, peut-être ? Pourtant, ici non plus il n'est pas comme les autres. Oh, vous pouvez commencer par où vous voulez. Mais c’est un peu vaste, comme question. Qu’est-ce que vous voulez dire par commencer ? Les mots qui coulent de la bouche du jeune inconnu tirent sur les lèvres de Gaston et il comprend immédiatement pourquoi il l'a interpelé comme il l'a fait.
Il voit déjà le lien se tisser entre leurs deux âmes. Destin tisserand aux doigts agiles.
Gaston ferme un instant les paupières et tente d'invoquer une réponse satisfaisante, une réponse qui permettra effectivement au brun de lui ouvrir une porte sur ce monde nouveau et merveilleux. Hmm... Par quoi as-tu commencé, toi ? Il rouvre les yeux et observe le visage du garçon. Les étoiles dansent dans son regard et volent autour de sa chevelure en bataille. C'est un enfant des cieux, songe Gaston sans prendre la peine de comprendre ce qu'il veut dire par là. Vois-tu, cette bibliothèque est immense et un vieil homme comme moi ne peut plus se permettre de se perdre dans les rayons. Je n'arrive donc pas à découvrir par quoi je voudrais commencer, car tout m'est inconnu. Il hoche la tête, comme s'il faisait parfaitement sens. Alors, commencer par ton début, c'est un bon début, me semble-t-il. Il sourit, lèvres serrées et cœur ouvert.

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Leo Einarsson
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“when the jackboot needs to jump”C’est amusant. Il ne peut pas s’empêcher de détourner son regard de ce sorcier, si atypique, qui semble ne pas vraiment être à sa place dans cette bibliothèque, mais qui le sait, et qui l’assume tant qu’au final, Leo ne questionne même pas la raison de sa présence ici. Et immédiatement, il s’intéresse à cet étranger, qu’il a envie de connaître. Il veut connaître son parcours, sa vie, toutes les expériences qu’il a vécu. Parce que Leo ne doute pas que l’homme en face de lui en a à la pelle, des expériences. Tout son contraire, lui qui n’a pour l’instant pas encore vraiment mis le nez hors de ses bouquins. Et surtout, il est intrigué, attiré par le fait que cet homme a l’air si… né-moldu. Impossible de s’y méprendre, malgré son âge. Et Leo n’a pas vraiment l’habitude de remarquer ça, pas chez des sorciers de son âge. Évidemment, il reconnaît les siens, la plupart du temps. Les nés-moldus ont des remarques bien à eux, des façons d’agir et d’être différentes, parce qu’ils n’ont pas grandi avec la magie. Ou plutôt, ils n’ont pas grandi en comprenant ce qu’était la magie. Mais tous les nés-moldus que Leo connaît sont des nés-moldus qui ont été forcé d’apprendre, très vite, comment leur nouveau monde fonctionnait, avec pratiquement aucune aide extérieure. On leur a rapidement fait comprendre que plus vite ils abandonneraient leur vie moldue, mieux ils s’en porteront. Et c’est ce qu’ils font, la plupart du temps. Souvent parce que, comme Leo, ils ressentent une fracture avec leur vie ‘‘d’avant’’, leur famille qui s’éloigne de plus en plus. Et quand aux nés-moldus plus âgés qu’il a pu croiser, ceux adultes, ils n’ont généralement plus aucun problème d’intégration, ou en tout cas, ils le cachent mieux. Comme si on les forçait à oublier. La Scandinavie sorcière leur a peut-être ouvert certaines portes, mais Leo sait pertinemment que ce n’est pas vu comme un progrès par tous. Alors… il ne sait pas trop, en fait. Mais ce décalage qu’il voit, avec cet homme âgé qui pose des questions comme un enfant… Ça l’intrigue. Et il aime beaucoup ça.
« Hmm... Par quoi as-tu commencé, toi ? » Lui demande-t-il, et cette réponse lui étire un nouveau sourire. Étrangement, ça l’amuse encore plus, de ne pas avoir de réponse précise. « Vois-tu, cette bibliothèque est immense et un vieil homme comme moi ne peut plus se permettre de se perdre dans les rayons. Je n'arrive donc pas à découvrir par quoi je voudrais commencer, car tout m'est inconnu. Alors, commencer par ton début, c'est un bon début, me semble-t-il. » Et il se reconnaît, tellement, dans ces paroles. Par quoi a-t-il commencé ? Ça date un peu, mais il se souvient de la première fois qu’il est entré dans une librairie sorcière, pour aller acheter ses livres pour sa première rentrée à Durmstrang. Et lui aussi, il s’est senti dépassé par tous ces sujets qui lui paraissaient si intéressants, mais qu’il ne pouvait malheureusement pas tous lire en même temps, à son grand regret. En plus, ses parents ne roulant pas sur l’or, il avait du se contenter d’acheter les livres sur sa liste scolaire. Et il les avait lu en boucle pendant l’été, avant même d’arriver à l’école. Mais une fois arrivé à Durmstrang, il passait quasiment tout son temps libre dans la bibliothèque, pour essayer de rattraper tout son retard, mais aussi parce que ce monde le fascinait. Il a passé son enfance à lire des romans de fantasy, de magie, des romans peuplés de vampires, de licornes et de gobelins, et à peine arrivé à l’adolescence, on lui a dit le plus naturellement du monde que ces peuples existaient. Que ce genre de monde coexistait avec ce qu’il pensait être le sien. Que le monde magie existait, et qu’il en faisait partie. Contrairement à ses parents.
« Oh, moi j’ai été un peu obligé de commencer par les livres de première année pour Durmstrang, » répond-il avec un petit rire, s’attirant des regards agacés de la part de certains élèves assis non loin. « J’avais des livres qui étaient des introductions à l’histoire sorcière scandinave, d’autres qui traitaient des potions, des animaux magiques… » Il ajoute, en baissant un peu la voix. « Après, je sais que de plus en plus, ces dernières années, on peut trouver des livres à destination des nés-moldus, la demande s’est accrue ces dernières années… Un peu comme ces livres, qu’on peut trouver, je crois qu’il y a La Magie pour les Nuls, qui est pas mal, malgré son nom, c’est très instructif. » Quelques shhh se font entendre, mais il est incapable de s’arrêter. « Mais ce que j’ai trouvé très intéressants, c’était aussi de lire des livres de fiction écrit par des sorciers. Ça aide beaucoup à voir leur vision des choses, ce qu’ils considèrent normal ou étrange, et ça rebute souvent moins qu’un pavé historique. » Mais il n’a pas envie de seulement répondre aux questions. Il veut en poser, des tonnes. Il se dit, brièvement, qu’il ferait peut-être mieux de lui proposer d’aller ailleurs. « Comment vous vous appelez ? Moi c’est Leo. » Dit-il avec un sourire.

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Gaston Strømmer
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Il voit l'effet de ses mots dans les yeux du jeune garçon : chaque syllabe prononcée y fait naître une nouvelle étoile que le brun semble suivre de pensée en pensée, de souvenir en souvenir, d'idée en idée. Gaston se laisse emporter par ce voyage auquel il s'est invité en l'abordant de manière aussi abrupte. Oh, moi j’ai été un peu obligé de commencer par les livres de première année pour Durmstrang. J’avais des livres qui étaient des introductions à l’histoire sorcière scandinave, d’autres qui traitaient des potions, des animaux magiques… Il hoche la tête, les deux mains appuyées sur le pommeau de sa canne. Il écoute attentivement les recommandations qui lui sont offertes. Durmstrang, ce mot si familier, et pourtant... Pourtant si étrange. Ce mot qui, parmi les premiers, a changé de sens une fois mis en contexte. Durmstrang, c'est là où disparaissent les triplets pendant l'année scolaire, là où il envoyait des couriers sans comprendre que la poste ne suffirait pas à atteindre les destinataires qu'il visait.
Après, je sais que de plus en plus, ces dernières années, on peut trouver des livres à destination des nés-moldus, la demande s’est accrue ces dernières années… Un peu comme ces livres, qu’on peut trouver, je crois qu’il y a La Magie pour les Nuls, qui est pas mal, malgré son nom, c’est très instructif. Hmm... Comme un petit chien dont le mécanisme parfaitement équilibré lui fait répéter ce geste à l'infini, Gaston hoche à nouveau la tête. Il note dans un coin de son esprit cette référence, mais il sait qu'il n'a pas encore trouvé ce qu'il cherche réellement. Il préfèrerait quelque chose qui vient réellement de la sincérité de l'enfant qui lui fait face. Un titre qui s'extraierait de son coeur et fleurirait dans l'espace qui les sépare. Mais ce que j’ai trouvé très intéressants, c’était aussi de lire des livres de fiction écrit par des sorciers. Ça aide beaucoup à voir leur vision des choses, ce qu’ils considèrent normal ou étrange, et ça rebute souvent moins qu’un pavé historique. Oh ! Voilà une idée intéressante. Le sourire de Gaston éclot tel un bourgeon de rose timide au début du printemps. Ce monde magique relève déjà de la fiction pour lui, alors il n'aurait pas songé à aller voir de ce côté-là des rayons de la bibliothèque. Pourtant, les explications du brun font parfaitement sens.
Il hoche une dernière fois la tête, plus franchement, avant de l'immobiliser pour observer le jeune garçon qui ne semble pas prêt à abandonner leur échange une fois qu'il aurait répondu aux doléances du vieillard. Comment vous vous appelez ? Moi c’est Leo. Cette fois la fleur au coin de ses lèvres s'épanouit totalement et il montre même un bout de ses petites dents blanches, abimées par le temps. Cela donne à son sourire un véritable air de chenapan. Leo, répète-t-il à la française, parce qu'il a connu un Léo lors de son séjour parisien. Il voit tout à fait le lion qui joue dans les cheveux bruns de Leo, ce Leo-là. Moi, c'est Gaston, répond-il sans le moindre égard pour son prénom officiel, celui qui reste inscrit sur ses papiers d'identité malgré les années passées sans qu'il ne l'ait jamais utilisé. C'est un plaisir de faire ta connaissance, Leo, ajoute-t-il avant d'effectuer une esquisse de courbette vers le plus jeune. Incapable de réellement plier son corps tiraillé de courbatures éternelles, il se contente en fait de plier vaguement les genoux et de pencher doucement la tête.

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Leo Einarsson
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“when the jackboot needs to jump”Il parle, encore, incapable de s’arrêter. Leo a toujours été d’un naturel curieux, toujours à trop parler lorsqu’on le lance sur les sujets qui l’intéressent. Le sorcier en face de lui l’écoute, hoche la tête régulièrement pour lui montrer qu’il le suit toujours. Leo s’emballe peut-être, mais en attendant, l’homme ne lui dit pas de s’arrêter, ne regarde pas ailleurs, n’a pas l’air gêné. Du moins, il n’en a pas l’air. En tout cas, il ne l’interrompt pas, et ne lui dit pas de se taire, comme la dizaine d’étudiants qui semblent désormais prêts à l’étrangler sur le champ. Finalement, le sorcier semble avoir l’air intéressé par la dernière proposition de Leo. Ce dernier aurait bien d’autres recommandations à faire, mais il n’a pas non plus envie de complètement le noyer sous un flot de titres.
Une fois qu’il a fini, plus ou moins, Leo se présente et lui demande son nom. Parce qu’il n’a pas vraiment envie de le laisser partir, de ne pas en savoir plus sur ce vieil homme, qui doit bien avoir l’âge d’être son grand-père, et qui vient à peine de découvrir la magie. Enfin, c’est ce qu’il imagine. Il se demande comment il doit se sentir, comment il a vécu sa vie. Il se demande comment il aurait réagi, lui. Il ne peut pas le savoir, il imagine. Il était déjà tellement choqué lorsqu’il a appris la nouvelle, alors qu’il avait onze ans. Son monde a été totalement chamboulé, mais il était encore un enfant. La magie existait, quelque part dans son esprit. Ce qui l’a surtout surpris, c’était d’apprendre qu’elle existait également en dehors. Qu’un monde existait, juste en parallèle de celui qu’il pensait être le sien. Ce qu’il pensait être sa réalité. Alors… apprendre ça, lorsqu’on est aussi âgé ? Ça l’intéresse. Il doit avoir des tas de choses intéressantes à raconter… Et Leo espère ne pas être trop intrusif s’il lui demande directement.
L’autre prononce son prénom, avec un accent que Leo ne reconnaît pas immédiatement, mais qui ne fait que piquer un peu plus sa curiosité. « Moi, c'est Gaston, » lui répond-il simplement, et c’est au tour de Leo de hocher la tête, ravi de pouvoir mettre un nom sur ce visage. « C'est un plaisir de faire ta connaissance, Leo, » lui dit-il avec une petite révérence qui le fait sourire.
« Moi de même, » répond Leo en baissant la tête avant de regarder autour de lui, se rendant finalement compte de tout le bruit qu’il est en train de faire depuis quelques minutes. « Écoutez, je suis beaucoup trop curieux. Je sais pas si je vous dérange… Mais ça vous dirait de continuer cette conversation ailleurs ? Vous m’avez l’air d’avoir un parcours particulièrement intéressant, et je crois que c’est moi qu’on va mettre dehors si je continue. » Dit Leo, ne faisant rien pour cacher l’étincelle de curiosité au fond de ses yeux. « Je vous paie un verre même, si vous voulez ! » Ajoute-t-il avec un petit rire. Gaston est sans aucun doute l’homme le plus âgé qu’il ait jamais invité, et même dans ce contexte, ça l’amuse doucement. Nul doute qu’il a aussi des choses bien plus intéressantes à dire que la majorité d’entre eux.

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Gaston Strømmer
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La Magie pour les Nuls : 2/10. Des romans sorciers : 7/10. Un verre avec ce jeune Leo ? 1000/10.
Voilà l'ordre des priorités de Gaston à cet instant, alors qu'il émerge du tunnel de fleurs en pleine éclosion qui a poussé entre lui et l'adolescent. Il cligne des yeux et s'ancre à nouveau dans le réel, dans la bibliothèque de Durmstrang, dans ce réel encore irréel et si improbable. Son sourire taquin se fait mutin, de travers, il créerait presque une fossette si ses joues n'étaient pas creusées par les rides. Il ne sait pas ce qu'il trouve le plus attendrissant, l'enthousiasme évident de Leo ou son honnêteté frontale et courageuse. Il se remet donc à hocher de la tête et souffle du bout des lèvres : Avec plaisir, jeune homme ! Je ne voudrais pas vous causer d'ennui. Il récupère rapidement ses affaires et se dirige en claudiquant vers la sortie du lieu d'étude. Les quelques étudiant.e.s qui les observaient poussent un soupir de soulagement en se replongeant dans leurs devoirs. Boring.
Dès qu'ils ont franchi la porte, Gaston reprend un volume normal pour annoncer : Mais hors de question que vous me payiez un verre. Ce serait indécent. Ce que vous pouvez faire, continue-t-il sur un ton de plus en plus malicieux, c'est m'aider à compter en argent magique. Je n'y comprends rien ! s'exclame-t-il en brandissant quelques pièces de bronze, estampillées du symbole de la monarchie Baardsen. On m'a donné ça contre quelques dizaines de couronnes norvégiennes et j'ai un peu l'impression de m'être fait arnaquer, je dois avouer. Tout en s'appuyant sur sa canne pour suivre Leo à travers les couloirs du château, il examine l'une des pièces en l'approchant de ses yeux. D'un côté, une rune est gravée. Il croit avoir compris qu'il s'agissait d'un symbole du roi, mais il n'en est pas certain. Il ne trouve même pas de chiffre pour lui indiquer la valeur de la chose ! Vraiment, ces sorcier.e.s ne lui facilitent pas la vie.

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