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Les mains de Winona s'agitent entre eux et le rictus de V s'agrandit. Il savait d'avance que la jeune femme serait d'accord avec lui et, sans chercher à l'arrêter lorsqu'elle s'extirpe de leur planque, il se relève au contraire à moitié pour la couvrir en cas de réplique de l'Auror, restant dissimulé par la tombe qui l'a caché jusque là.
Une exclamation de victoire lui échappe lorsque le sort touche sa cible, exclamation qui se transforme en gloussement incontrôlable à la vue de ses effets. Il bouscule doucement l'épaule de Winona pour attirer son attention, esquissant quelques signes dans sa direction en ignorant royalement les imprécations incompréhensibles du représentant de l'ordre – Ouais, il n'avait jamais eu beaucoup de respect pour eux, pauvres sorci.ère.ers. Ça semble ne faire que l'énerver un peu plus, d'ailleurs. « Beau travail. Va falloir qu'on bosse la puissance de tes sorts quand même. »
C'est en reportant son attention vers l'excité en uniforme, un peu plus loin, qu'il constate avec un froncement de sourcil que la femme à disparu. Avant qu'il n'ait pu dire quoique ce soit, elle semble surgir de nul part et percute de plein fouet le pauvre Auror dans un tacle de toute beauté qu'un Rugbyman moldu lui aurait envié. L'homme se retrouve étalé au sol dans un cri de douleur qui le ferait presque compatir, si son regard n'avait pas été attiré par la baguette volant un peu plus loin, le poussant à garder un œil dessus. Lentement, il se relève finalement, jetant un bref coup d’œil vers le reste de sa fratrie avant de s'adresser à la femme,  « Jolie coup. Le pétrifier nous épargnerait quelques problèmes par la suite cela dit. » Il hausse un sourcil, sa baguette à moitié levée vers le duo alors que l'homme, au sol, proteste vigoureusement, cherchant à se relever difficilement.  « Si vous n'êtes pas là pour nous empêcher d'explorer les environs... Rejoignez nous ? » Il propose tranquillement, préférant encore l'avoir sous les yeux que dans son dos à faire il ne sait quoi. Son regard se fait malgré tout interrogateur en direction de ses adelphes, ne sachant pas ce qu'ils pensent de la situation. Au pire, ils sont suffisamment nombreux pour pouvoir se débarrasser d'elle s'ils ne sont pas d'accord. D'ailleurs...Voyant du coin de l'oeil l'Auror chercher à récupérer son arme, il lève sa propre baguette et lance un sortilège d’attraction vers l'artefact, ne voulant pas laisser la possibilité à lui ou l'inconnue de la récupérer. Une grimace et un faible juron lui échappe alors que le sort rate de peu le bout de bois.

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@Winona Lund  @Heid Mørk  @Séraphin Lund  @Jove Lund

Il scanne les alentours Séraphin, sur ses gardes alors que V inspecte les tombes environnantes, jusqu'à ce que des voix s’élèvent. Raph’ s’agenouille immédiatement et rejoint ses adelphes à terre alors qu’ils prennent note du spectacle devant eux. Une dispute sans queue ni tête entre deux sorciers, dont un aurore. Raph’ grogne alors qu’il reconnaît l’uniforme : c’était mauvais pour leur affaire. Il se tourne vers sa famille pour leur indiquer le plus silencieusement possible de faire le tour, les mains qui signent déjà pour communiquer le plan à Winny. « Je crois qu’on dev… » Il n’a même pas le temps de finir, qu’elle est déjà levée, que son sort est déjà lancé en direction de l’aurore. Elle le touche de plein fouet et ‘Raph ne peut que jurer dans sa barbe. « Toujours aussi discrète ta famille.» ZiIlla ricane et prend sa forme brumeuse, prête à s’imposer. Habituellement, la paire préfère fuir les représentants de l’ordre sorcier, mais ce soir, dans le chaos le plus total, les choses finissent par parfaitement s’arranger.

Raph a l’air vraiment fatigué alors qu’il regarde le spectacle qui se dresse devant lui : L’aurore taclé à terre par une sorcière inconnue et sa fratrie déjà bien partie pour être mise en garde à vue pour la nuit.

D’un coups de baguette, Raph mets fin aux festivités et  lance un sort pour assommer l’homme une bonne fois pour toute « Ben voyons, c’est vrai qu’au point où on en est, autant t’y mettre toi aussi » ricane sa fylgia d’un air dédaigneux. « Tu sais que je ferais tout pour qu’on prenne ma photo. » répond séraphin en se rapprochant . Il récupère la baguette et l'empoche, avec un peu de chance cela le ralentirait. « On a pas de temps à perdre. Il y a un portail dans cette direction si vous voulez essayer de rentrer à Göteborg » Propose t'-il à la femme blonde avant de se tourner vers les Lunds « Vraiment quelle affaire, j’espère qu’il n’a pas bien vu vos visages ou cette histoire pourrait mal finir ». Le voilà bien embêté par toute l’histoire, mais il n’a pas vraiment le temps de se poser pour y réfléchir. Il faut qu’ils avancent.

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c'est pas très bon mais ça avance l'intrigue

Ses yeux parcourent le faisceau qui s’élève dans le ciel, éclatant, et elle prend une inspiration avant de s’avancer, baguette en main, Jesper sur ses talons sous sa forme de loutre. Les brèches l’intriguent, comme une bonne partie de la population, mais c’est surtout l’attitude de son père qui réveille sa curiosité. Son père et ses rendez-vous confidentiels, son père et sa fylgia qui n’a pas arrêté de changer de forme. Elle ne sait toujours pas qui il fréquente, ni ce qui se prépare, mais elle sait qu’il y a quelque chose. Et en observant son attitude depuis que les brèches sont apparues, elle sait que lui et ses réunions secrètes ont quelque chose à voir avec cette histoire. Il refuse de lui en dire plus, alors passer de l'autre côté de l'une de ces brèches lui a paru comme étant la meilleure solution.
Elle se retrouve rapidement dans un cimetière qu’elle ne reconnaît pas, qu’elle croit d’abord désert. Elle s’avance prudemment, avant de s’arrêter et d'apercevoir plus loin un petit groupe de personnes. Elle se rapproche doucement d’abord, essaye de ne pas faire bruit, ne sait pas sur qui elle pourrait tomber dans cette situation. Quand elle est plus près, elle voit qu’il y a quelqu’un d’autre au sol et qu’une des personnes se penche, ramasse ce qui ressemble une baguette. Au dessus de lui, une énorme figure brumeuse, terrifiante. Elle recule, ne regarde pas où elle va, marche sur une branche qui cède et émet un craquement sec. L’intégralité du groupe se retourne vers elle et elle se fige, tétanisée. Sa baguette est toujours dans ses doigts mais elle comprend vite qu’elle n’a aucune chance si elle se met à les menacer, trop nombreux pour elle. Elle lève les deux mains en signe de paix, refait deux pas en avant. « Bonsoir, » tente-t-elle, incertaine. « Je crois que je me suis perdue. Vous aussi, vous êtes passés par l’une des brèches ? » Elle baisse les yeux sur l’homme à terre, visiblement inconscient et essaye de masquer son malaise. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » demande-t-elle finalement, espérant ne pas subir le même sort.

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