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Les Artistes de Square
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Stieg Sistsken
Stieg Sistsken
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
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Les Artistes de Square
@Einar Bråthen |

Le sorcier aimait se balader du côté moldu. Il fallait dire que peu de sorciers avaient une vie aussi moldufiante que la sienne. Ce n’était pas inédit non plus, et Stieg ne prenait ni une honte ni une fierté particulière à ce fait. Pour l’occasion, il passait son samedi après-midi dans la ville, à errer entre les boutiques et les cafés. Sa fylgia sagement sous sa forme brumeuse et sa baguette de bouleau dissimulée dans son sac bandoulière, il flânait.

Au détour d’une allée étroite, il déboucha sur une petite place où s’élevait de belles harmonies. Les mains dans les poches, il se balada sur le square jusqu’à trouver l’endroit où l’acoustique lui semblait être la plus favorable, et il observa le musicien en silence, les mains dans les poches et un sourire rêveur aux lèvres. Il pourrait donner l’impression d’un homme simplet, et c’était peut-être vrai. Quelques badauds ralentissaient l’allure pour écouter quelques mesures et laissaient parfois quelques kronor.

Quelque chose que la plupart des passants ne remarquaient probablement pas, toutefois, était la présence d’une fylgia à ses côtés. Ses lèvres se tirèrent sur ses joues, animées cette fois par l’espièglerie, mais pas que. Stieg se souvenait encore plutôt bien de ses propres débuts. Expatrié aux États-Unis, sans contacts ni argent, il ne possédait que ses rêves et le soutien d’Any. Heureusement, il était tombé sur des inconnus qui avaient décidé qu’il méritait leur temps, leurs encouragements, leur soutien à eux aussi. Des gens de passage pour la plupart, desquels il avait glané un ou deux trucs, et parfois une leçon de vie.

Poussé par l’envie d’aider son prochain ou encore par la nostalgie des années passées, Stieg avait attendu que le jeune homme ne soit entre deux morceaux de rues pour l’approcher sous les applaudissements épars, dont les siens, évidemment.

« Salut! Moi c’est Stieg, saltimbanque et artiste de rue. »

Il aurait peut-être dû préciser le passé de cet emploi, mais préféra garder quelques secondes de silence pour que le violoncelliste ne se présente. C’était bien du violoncelle, et non de la contrebasse, n’est-ce pas? En tout cas, ce n’était pas de la guitare et Stieg n’était donc pas tenté de réclamer un cours privé par la suite, ni jaloux du talent du second artiste. Enfin, second en âge, ou si Stieg se servait de lui-même en tant que référant. Premier arrivé sur les lieux, toutefois. L’acrobate fit un mouvement d’épaule pour attirer l’attention du musicien sur son sac.

« J’ai mon matos avec moi, si ça te dit de collaborer. Elle, c’est Charlemiah. »

Il appuya la présentation d’un clin d’œil mutin, pour faire comprendre à l’autre qu’ils étaient entre sorcier et qu’il y avait plus à son sac qu’il n’y paraissait de prime abord. Quant au nom de sa créature favorite, il se contentait généralement de hausser les épaules l’air de dire qu’il ne fallait pas chercher à comprendre. Elle lui était, après tout, apparue en se présentant ainsi.

La vague crainte de passer pour un fou quelconque lui effleura l’esprit, alors qu’il posait sans attendre de permission son bric-à-brac sur les pavés.
Einar Bråthen
Einar Bråthen
SKJERME Förtroende som beviljas utesluter inte uppmätt misstro
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C'est l'un des premiers weekends paisibles d'Einar depuis longtemps. Pas de projet, pas de rendez-vous, pas de rendus à boucler avant de filer en répétition... pas même de répétition cet après-midi, même s'il doit rejoindre les autres membres du groupe en début de soirée. Après avoir rangé son appartement et nettoyé, le jeune homme s'est vite retrouvé à cours d'occupations et ne souhaitant pas s'enfermer dans une spirale mentale sans fin, il a décidé de sortir étrenner son nouvel instrument. Avec l'argent de la tournée, il a enfin pu s'offrir un violoncelle classique, qui trône fièrement dans sa chambre aux côtés de son confrère électrique et de la batterie du jeune homme. Cela faisait des années qu'il en rêvait et enfin, pour célébrer un peu en avance son diplôme et la fin de ses études ainsi que la réussite de la première grande tournée des Lucky People, il s'est fait ce cadeau. Il songe avec mélancolie à son premier violoncelle, toujours chez sa mère, tout en attrapant celui-ci et en sortant.

Aujourd'hui, il décide de s'installer dans un petit square non loin de chez lui, dans une des parties moldues de la ville. Ce n'est pas la première fois qu'il vient déposer son étui ici ; l'acoustique y est très bonne et les personnes qui passent nombreuses à laisser quelques pièces. Nan pas qu'il en ait autant besoin qu'à une époque, mais c'est toujours un bonus agréable ! Il s'installe donc tranquillement à sa place habituel, attirant déjà quelques enfants, fascinés par Myr, bien calée dans son sac à dos. « Il est drôlement sage votre lapin » s'émerveille une mère en retenant son fils par la main. « Elle a l'habitude » répond en souriant le jeune homme d'un air innocent. Il ne la corrige pas sur le fait que ce n'est pas un lapin, soulagé de la confusion qui lui permet aisément de se déplacer avec sa fylgia au grand jour. Au pire il est pris pour un excentrique, et après ? Il prend une inspiration, se saisit de son archet et se lance. Les premiers morceaux s’enchaînent avec fluidité et déjà les premiers kronors tombent dans l'étui. Le sorcier adresse à chaque fois un petit signe de tête tout en continuant à jouer -des airs classiques, des reprises de morceaux à la mode, des improvisations... tout ce qui lui passe pas la tête.

Alors qu'il prend une pause, une voix le fait sursauter et renverser un peu sa gourde sur lui : « – Salut ! Moi c’est Stieg, saltimbanque et artiste de rue.Oh, euh bonjour ! Je m'appelle Einar, répond-t-il en s'essuyant la bouche du revers de la manche. Je suis musicien, parfois de rue ! » il ajoute avec un rire avant de se reprendre et d'ajouter par prudence : «  Pardon, je ne sais pas si ça pose souci que je sois ici ? J'ai déjà eu d'autres artistes qui sont venus me dire de partir, que c'était leur zone ou je ne sais pas quoi, donc… Je ne veux juste pas de souci, s'il faut que je parte, j'y vais… ».  Ce qui n'est pas un mensonge ; certain.es moldu.es de la ville lui ont déjà fait perdre pas mal de temps et d'énergie à parlementer avec lui sous des prétextes obscurs de répartition de zones et d'autorisations…

L'homme face à lui est souriant et semble tout à fait dans son élément. Il le regarde avec une certaine insistance et un air dans les yeux que le jeune musicien n'arrive pas bien à définir, mais qui n'allume pas chez lui des alertes de panique, ce qui est plutôt bon signe. Loin de se formaliser des inquiétudes du musicien, Stieg désigne son sac d'un mouvement d'épaule et continue : « J’ai mon matos avec moi, si ça te dit de collaborer. Elle, c’est Charlemiah. » précise-t-il avec un clin d'oeil. Einar jette un œil vers le sac et ses yeux s’écarquillent légèrement avant qu'il ne redresse la tête avec un sourire complice : « Ah, vous êtes aussi un amateur d'animaux domestiques inhabituels, répond-t-il en souriant de plus belle. Voici Myr. » Il désigne sa fylgia qui incline discrètement les oreilles pour leur adresser un salut sans attirer l'attention des moldus sur elle. Il reste un instant interdit devant Stieg avant de se souvenir de sa proposition : « Oh euh, collaborer ? Je… Je ne sais pas, je n'ai jamais… Mais en vrai pourquoi pas, si ça vous tente bien sûr. Avec plaisir. »

Il lui désigne l'espace près de lui pour s'installer, curieux de voir ce qu'il va proposer. Collaborer avec d'autres musiciens, il l'a déjà beaucoup fait, mais avec un saltimbanque, jamais. Une certaine excitation le traverse, un sentiment presque enfantin, une hâte de découvrir ce qu'il va se passer. Tandis que l'autre homme s'installe, il s'échauffe les doigts et sourit aux passants restés pour attendre la suite. Certain.es habitué.es lui adressent un petit signe auquel il répond avec un sourire tout en attrapant son archet. Lorsque Stieg se tourne à nouveau vers lui, il plonge son regard dans le sien, dans l'attente d'instructions. Showtime.
Stieg Sistsken
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Les Artistes de Square
@Einar Bråthen |

Il semblait bien que Stieg avait fait sursauter le musicien. Il tenta de se faire pardonner d’un sourire chaleureux, dont on pourrait même dire, de par les marques du temps sur son visage, qu’il était paternel. Il écouta la réponse empreinte d’excuse du musicien, quelque peu confus, mais déterminé à ne pas le montrer. Une façade avenante lui augmenterait bien plus les chances d’une réponse positive. Puis, ça s’accordait mieux à son attitude généralement nonchalante.

Ça n’en restait pas moins beaucoup d’information à recevoir d’un coup, et Stieg se demanda s’il avait simplement oublié ces genres de déboires ou si sa silhouette – sa grandeur notamment – ou son accent avaient suffit à décourager quiconque lui chercherait des noises. Il n’était pas impossible, non plus, qu’il ait été suffisamment obtus pour ne pas comprendre quand on tentait trop subtilement de le faire dégager.

C’était peut-être pour se montrer davantage rassurant encore qu’il n’avait pas répondu d’un simple non à toute cette histoire de permis. Probablement une autre invention moldue qui ne servait qu’à compliquer la vie de tous et se créer des ennemis à partir d’aucun motif réel. Non, Stieg préférait être dans l’action, et croyait fermement que les gestes avaient une portée supérieure aux mots. C’est pourquoi il avait direct offert une collaboration, sans passer par quarante-douze cases de formalités et de civisme.

« T’imagines pas le mal pour les permis. » rigola-t-il à propos des animaux inhabituels avant d’ajouter à l’intention du lièvre, sur le ton un peu naïf d’un étranger qui s’adresse à un chien inconnu « Enchanté, Myr. »

Le tatou dans le sac de Stieg sortit sa tête pour observer Myr, sa langue exhibée de quelques centimètres. Stieg caressa le crâne de Charlemiah alors qu’il s’accroupissait pour ouvrir davantage le sac ensorcelé par Alva. Ça avait été un cadeau fort apprécié, il y a quelques années déjà. Il commença à fouiller à l’intérieur, alors que Einar hésitait toujours.
« Ça se passera bien, t’inquiète. Sinon, tu me le dis et je reprends mon chemin. »
Enfin le jeune homme lui affirma que ça lui ferait plaisir. Cette fois, Stieg leva vers lui un regard radieux et quasiment juvénile. Ouais, il se sentait bien, maintenant que ça lui faisait comme une cure de jouvence. Sortant une quille de son sac, il expliqua : « Je peux faire jongleur ou cracheur de feu ; t’en penses quoi? J’ai aussi des échasses, mais il vaut mieux les laisser là-dedans. » La dernière phrase était dite à mi-voix, pour s’assurer qu’aucun badaud ne les entende. Il avait également le matériel avec lequel il était le plus doué, mais ils n’auraient pas le temps d’installer un attirail entier, surtout sans qu’on ne finisse par se demander d’où Stieg sortait bien tout ça.

« Pour les recettes, je suggère que tu gardes tout, comme je n’étais pas au courant de ces histoires de créneaux, mais que tu me paies à boire ensuite. Prêt à jammer? »

Pour sceller le marché autant que chercher un appui pour se relever, Stieg tendit la main en direction de Einar. Il avait aimé les soirées improvisées à jammer avec ses collègues, jadis. C’était avant qu’il ne rencontre Cos’ et n’obtienne la réputation de s’enfermer dans sa chambre d’hôtel toute la nuit alors qu’il était véritablement dans leur appartement conjugal. Il devrait en parler avec Freyda – et se montrer plus présent avec la troupe Stavanger qu’il ne le fut avec d’autres – pour voir si cela passerait son véto. Il n’avait jamais fait cela avec un musicien, mais si les musiciens pouvaient le faire ensemble, que les circassiens pouvaient le faire ensemble, que les danseurs pouvaient le faire ensemble, pourquoi ne pourraient-ils pas le faire entre eux?
Einar Bråthen
Einar Bråthen
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Il parle trop. Il le sait, mais le stress prend le dessus une fois encore. Einar voit Stieg essayer d’encaisser son flux de paroles et rougit à nouveau en réalisant qu’une fois de plus il est en train de noyer son interlocuteur. Mais en face de lui, Stieg n’a pas l’air de se formaliser, bien au contraire. Il rit et après avoir salué Myr commence à fouiller dans son sac tout en le rassurant : « Ça se passera bien, t’inquiète. Sinon, tu me le dis et je reprends mon chemin.  ». Lorsque Einar insiste que ça lui ferait plaisir, le regard ravi de l’artiste lui tire un sourire sincère. Il émane du saltimbanque une sorte de joie enfantine, de plaisir à performer qu’il reconnaît aisément, pour la retrouver chez ses amix musicien.nes. Déjà les fourmillement d’impatience à l’idée de jouer ensemble le traverse et il agite ses doigts pour essayer de chasser l’impatience.
« Je peux faire jongleur ou cracheur de feu ; t’en penses quoi? J’ai aussi des échasses, mais il vaut mieux les laisser là-dedans.  » Einar écarquille légèrement les yeux, curieux de demander comment ce sac fonctionne et les sorts qui y sont impliqués. Malheureusement, pour le moment c'est chose impossible au vu de leur public, mais il se note de poser la quesiton plus tard. « Euh je ne suis pas sûr de ne pas totalement paniquer en cas de flammes, du coup peut-être qu’on peut commencer par de la jonglerie ?  » finit-il par répondre avec un petit sourire. Wow, clairement Stieg ne plaisantait pas quant à son expérience ; honnêtement Einar est un peu curieux de cette histoire de cracheur de feu, mais il préfère d’abord voir comment ils arrivent à collaborer avant de se lancer dans des choses plus périlleuses. A ses côtés, Myr semble valider ce choix, s’il en croit ses mouvements d’oreilles qui se calment en l’entendant décliner pour le moment. Toujours aussi prudente, celle-ci, songe-t-il avec affection. Stieg continue : « Pour les recettes, je suggère que tu gardes tout, comme je n’étais pas au courant de ces histoires de créneaux, mais que tu me paies à boire ensuite. Prêt à jammer? »
Avant que le plus jeune n’ait le temps de protester, il lui tend la main et se relève avec son aide, avec le sourire satisfait de quelqu’un qui vient d’arriver à une décision. Einar a un petit rire et capitule, sentant que de toute façon l’artiste refusera toute négociation sur le sujet. « Comme tu veux… » finit-il par répondre, passant subitement au tutoiement. Il jette un œil vers Stieg pour vérifier que cela ne l’offense pas, tout en faisant tourner son violoncelle sur lui-même. Un mouvement un peu inutile, purement pour flexer, qui arrache quelques petits applaudissements à la foule devant eux, visiblement intriguée par la tournure que prennent les évènements. « T’arrives à improviser ? Je peux jouer n’importe quoi ou t’as des préférences ? » Il sourit, confiant, et ajoute avec enthousiasme : « Ou alors tu commences et c’est moi qui essaierai d’improviser en fonction de tes gestes, ça peut être marrant ça !  » Petit à petit, son appréhension et sa timidité laissent place à une joie enfantine. Il a confiance en ses capacités musicales, c’est quelque chose qu’il maîtrise, qu’il aime faire et dont il espère un jour vivre –rêve fou qui deviendra peut-être réalité, si on en croit l’acharnement de Séraphin pour faire décoller la carrière des Lucky People. Son esprit fourmille d’impatience ; il tire quelques notes au hasard sur son instrument, des notes joyeuses, des trilles qui laissent entendre sa joie, sa curiosité, son impatience à créer ensemble. Le petit défi que ça représente aussi, en un sens. Il n’a jamais fait ce genre de collaboration, n’en a jamais vu même ! La nouveauté et le petit challenge l’intrigue. Tandis que Stieg sort les quilles et s'installe à ses côtés, il met bout à bout ces notes pour les faire devenir progressivement des airs, faisant arriver la musique petit à petit tandis que le spectacle se met en place
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