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Don't worry, we can be a family without them - Ása (FB)
2 participants
Jasper Strandgaard
Jasper Strandgaard
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
12 Mars 2024, milieu d'après midi - Höpital Sindri Sjukhus

Le mégot de la cigarette grésille alors que Jasper expire profondément la fumée tout en faisant négligemment disparaître ce qui reste du tube de nicotine. C'est dans la foulée qu'il se dirige vers l'entrée de l'hôpital, l'odeur de fumée le suivant doucement, signe clair qu'il était loin d'en être à sa première. Sa consommation de cigarettes a clairement explosé, ces dernières semaines - voire ces derniers mois. La première fois que les enquêteurs s'étaient présentés à sa porte, sombres et sérieux, il avoue sans mal avoir eu la peur de sa vie - est-ce qu'ils avaient découvert, pour lui ? Pour son trafic ? Est-ce que ça y était, c'était le moment où sa vie allait définitivement partir en morceaux ? - et avait réussi malgré tout à produire son meilleur masque de surprise et d'incompréhension.
Et puis ils ont commencé à lui poser des questions. Sur Ása. Sur son comportement. Son attitude. Ses réactions, ses changements de réactions. Ses relations à la famille. Tout des choses qui avaient inquiété l'archéomage sans qu'il ne puisse trouver de vraies réponses, de plus en plus écarté par Ása elle-même à chaque question qu'il tentait de poser. La période avait été douloureuse, avait réveillé pas mal d'angoisses bien ancrées au fond de lui. Et au fur et à mesure, Jasper a commencé à comprendre. La colère s'était réveillée, la haine envers sa famille - assourdie par l'éloignement qu'il s'auto imposait avec la plupart des membres qui la composent - avait explosé.
Il avait dû ronger son frein, aider l'enquête du mieux qu'il pouvait, ne pas pouvoir avoir réellement accès à Ása tant que les procédures étaient encore en cours. La frustration avait été intense, ça avait été compliqué pour lui de pouvoir se concentrer sur autre chose mais il avait bien fallu. Ironiquement, la vie continuait même si celle de sa cousine était entre parenthèses. Il ne rêvait que d'aller coller son poing dans la gueule de son oncle encore et encore et devait pourtant se contenter d'aller gentiment au travail chaque jour, tout en répondant aux convocations des enquêteurs - ce qui le rendait toujours très mal à l'aise, l'inquiétude que l'on creuse un peu trop dans son propre passé étant bien présente.

Alors bien sûr, dès qu'il avait su qu'il était possible de la visiter, il n'avait pas hésité. On se trouvait en pleine semaine, il était censé travailler mais après quelques mots avec son Directeur, il avait eu l'autorisation de prendre son jour à la dernière minute, lui permettant de se retrouver ici. Il s'était renseigné, Ása devrait être autorisée à sortir sous peu - peut-être aujourd'hui, peut-être dans quelques jours, les médecins avaient refusé d'être plus clair avec lui. Certainement que dans les conditions actuelles, être de la famille du patient n'était pas vraiment d'une quelconque aide. C'était frustrant, ça l'avait mis en colère mais il ne pouvait pas vraiment dire que ça le surprenait.
La marche dans les couloirs trop blanc avait au moins permit de calmer un peu son esprit trop bouillonnant, trop à fleur d'énervement. Quand il arrive devant la chambre de sa cousine, il est un peu plus détendu. Juste un peu. Parce que tout est encore dans un coin de sa tête et il a du mal à ne serait-ce que songer à autre chose. Mais Ása n'a sans doute pas besoin de le voir dans cet état. Elle n'a certainement pas besoin de subir sa colère même par ricochet. Il frappe une série de coups sur la porte aussi blanche que le reste du couloir et entre après en avoir reçu l'autorisation. Un sourire qu'il n'a pas besoin de forcer étire alors ses lèvres dès que son regard tombe sur la jeune femme. « Est-ce que ça n'est pas ma cousine préférée ? » Lâche-t-il, refermant la porte derrière lui. Au sol, Vidar sous une forme lupine - assez révélatrice de l'état intérieur de Jasper, d'ailleurs - agite doucement les oreilles, semblant hésiter à approcher. « Ne dit rien aux médecins, j'ai dû passer en douce pour venir te voir, ils en avaient marre de mon harcèlement. » Il plaisante - évidemment - mais n'approche pas malgré tout, attendant de voir si la jeune femme accepte sa présence malgré son envie de faire les trois pas qui les sépare pour l'enfermer dans une embrassade sans doute trop serrée mais tellement nécessaire.
Ása Strandgaard
Ása Strandgaard
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
https://thedoomsday.forumactif.com/t2418-asa-a-garland-in-the-seahttps://thedoomsday.forumactif.com/t2491-asa-a-garden-in-the-past#53856https://www.pinterest.fr/laurawho_/rpg-ása-strandgaard/https://open.spotify.com/playlist/79JWYnGMiGzlVhJuznXOAY?si=541540a4fbd14b4c&pt=82cd5dd21a19cd532c28a8a9ae377752
DON'T WORRY,
WE CAN BE A FAMILY WITHOUT THEM


I'd never ask who was better 'Cause she couldn't be More different from me, Happy and free. @jasper strandgaard (sarasvati)


La chambre d’hôpital lui paraît étrange, vue de cet angle. Elle n’a pas l’habitude d’être celle assise sur la chaise, celle à dormir dans le lit, celle à recevoir la visite des médicomages. C’est elle qui porte la blouse, studieuse et attentive, quelques jours plus tôt. Quelques années plus tôt, se dit-elle, réalisant encore que ses souvenirs les plus récents ne le sont pas vraiment. Ils ne lui paraissent pas si frais à vrai dire, passés et imprécis, érodés par le temps qui est passé malgré tout. Mais ce sont les derniers qu’elle a, son esprit la pensant encore en 2021, son esprit plaçant les évènements d’il y a des années dans son passé proche. Elle doit s’habituer à la nouvelle date, aux deux ans et quelques qui se sont écoulés, à l’animal qui l’accompagne partout à présent. Le loup lui a montré également sa forme de loutre, plus petite et douce, et celle, brumeuse, du wakwak, terrifiant, créature mythique des contes que lui racontait sa mère quand elle était enfant. Elle ne devrait pas être si étonnée de le voir, le compagnon des vampires et des sorcières depuis la nuit des temps, ses griffes et ses ailes acérées dématérialisée par la forme brumeuse qu’il se force à conserver. Il a essayé, la première fois, de se montrer normalement, comme il l’aurait fait en loup ou en loutre, mais la fatigue magique qui a frappé Ása au même moment les a découragés de retenter l’expérience. Il lui dit son nom, Eskil, bien qu’il ne soit pas capable de lui dire comment il le sait. Lui n’a pas de souvenirs, contrairement à elle qui a encore ceux d’avant, ses deux premières années d’existence passées sous l’emprise et la contrainte. Iels sont incapables de savoir quelle relation iels ont entretenu, tout ce temps mais Ása se promet de poser la question à son entourage sur les conversations qu’iels auraient pu avoir en public, pour répondre un peu mieux à la question. Elle n'ose pas le toucher, encore mais Eskil dort au pied de son lit d’hôpital et Ása a l’impression de se sentir rassurée, par sa présence.
Elle s’installe depuis deux matins à la table de sa chambre, s’installe dans le fauteuil pour lire, ne pouvant pas faire grand-chose de ses journées à part voir les médicomages qui l'évaluent avec des questions bien précises et attendre qu’iels veulent bien la laisser rentrer. Son ventre se tort à cette pensée, réalisant qu’elle devra retrouver sa belle-mère, en tête à tête, entre les murs qu’elle déteste tant. « Tu crois qu’on pourrait trouver un endroit où vivre avant que je puisse partir d'ici ? » demande-t-elle à Eskil, son livre demeurant fermé sur la table, ses yeux se fixant sur la fenêtre à côté d’elle et les rues de Göteborg qu’elle peut apercevoir. Elle a tiré les rideaux de sorte à empêcher les rayons du soleil de rentrer et de toucher sa peau, ne laissant que les endroits encore ombragés de la vitre découverts. « Peut-être, si tu as toujours accès à tes économies. » Elle hoche la tête, se demande combien elle a gagné en deux ans, ses stages ne lui rapportant malheureusement pas grand-chose. Elle oublie encore une fois qu’elle a avancé, dans sa carrière, qu’elle a passé près de six mois en internat. Elle oublie, encore, que sa vie a continué sans elle. « Ça va être un peu court si on me laisse sortir demain, ceci dit, » laisse-t-elle remarquer, l’angoisse la prenant soudainement à nouveau. Le lendemain, elle n’aurait pas d’autre choix que de rentrer chez elle, n’ayant nulle part d’autre où aller.
Un coup retentit à la porte, et elle se lève, par réflexe. « Oui ? » A son plus grand soulagement, son cousin entre dans la pièce, un sourire aux lèvres et même si elle a l'impression de l’avoir vu quelques semaines auparavant, elle ressent une vague d’émotions la frapper alors qu'elle pose les yeux sur son visage. « Est-ce que ça n'est pas ma cousine préférée ? » Elle sourit à son tour, s’avance dans la pièce. « Jasper ! » s’exclame-t-elle pour toute réponse, continuant de s’avancer. Il semble hésiter de son côté, peut-être par peur de la brusquer. « Ne dit rien aux médecins, j'ai dû passer en douce pour venir te voir, ils en avaient marre de mon harcèlement. » Elle lui laisse à peine le temps de finir sa phrase, ouvrant finalement les bras pour le serrer contre elle. Elle ne comprend pas l’impression qu’elle a qu’il lui ait manqué, inexplicable, et elle est prise d’une envie de fondre en larmes quand elle pose sa joue contre son épaule, ses bras passant dans son dos. « T’as bien fait, » dit-elle, le retenant un peu avant de finalement s’écarter. « J’ai demandé de tes nouvelles mais on m’a dit que je ne pourrais pas te voir avant de sortir. » La seule personne de son entourage qu’elle avait pu voir était Aleksandar, aidé seulement par son statut d’auror. Il avait fait de son mieux pour lui donner le maximum d’informations mais celles-ci avaient fini par s’emmêler dans son esprit sans prendre beaucoup de sens. « Je suis contente de te voir, » reprend-t-elle. « Je… Je suis pas vraiment sure de comprendre encore bien ce qui s’est passé. Tu es au courant, non ? Tu étais là, au procès ? » Elle s’interrompt, les questions passant ses lèvres sans qu’elle ne puisse vraiment les contrôler. « Désolée, je veux pas t’assomer de questions à peine arrivé. Comment tu vas ? » reprend-t-elle, se souvenant de ses formules de politesse. Elle se recule à nouveau vers la table et se rassoit, relevant le regard vers son cousin pour qu’il vienne s’installer en face d’elle.


you see the sea breathe in shuddering breaths and look to his lover lit by the sun’s rays, and you’ll think this is the true story. the true love. not between icarus and the sun, but between something of the sky and the depth of the sea.