Patronus elle n'a réussi que tard à produire le sort, brumeux, et sa forme animale lui est restée inconnue; elle n'a plus réussi à le lancer du tout pendant plusieurs années et n'a pas retenté l'expérience depuis. Baguette sa baguette est en bois de bouleau et contient de la cendre de phénix en son cœur; elle mesure vingt-huit centimètres et demi et est particulièrement souple. Amortentia l'odeur de l'orage sur le point d'éclater, mêlée aux effluves salées de l'océan, et aux douces notes de jasmin. Miroir du Riséd pendant longtemps elle s'y serait vue, une blouse médicale sur le dos, des écailles sur sa peau miroiter aux rayons du soleil, son père fier à ses côtés, désir mensonger, fabriqué. désormais, elle s'y verrait telle qu'elle est, seule, une blouse de chercheuse en botanique sur les épaules. Épouvantard son père également, inévitable.

Fylgia Eskil lui est d'abord apparu sous la forme d'un moineau, avant de fixer rapidement son apparence sur celle d'une loutre de mer. Il a fallu plusieurs années pour qu'il révèle une deuxième forme, celle d'un wakwak, un corbeau géant vampirique de la mythologie philippine, et quelques années de plus pour qu'il révèle, il y a quelques mois, celle d'un loup gris. S'il l'a beaucoup influencée à écouter sa famille les premières années, il s'en veut énormément à présent et ne donne jamais de forte opinion sur ce que veut faire Ása, la soutenant dans chacune de ses décisions. Iels ont un lien extrêment fort et complice, bien que difficile au départ, ni l'un ni l'autre ne se souvenant avec précision des deux premières années qu'iels ont passé ensemble.

Alignement Si elle a manqué d'intégrer les Enfants de Völuspa l'année passée sur l'influence de son père, elle y a échappé de peu et se retrouve aujourd'hui bien plus dans les valeurs des Sans-Nom.

Famille Un éteau, un boulet, une prison. Pendant longtemps, sa famille l’effraie, l’oppresse, la contraint. Le père, froid et distant, ne rêve que d’une chose : récupérer l’héritage qui lui a été injustement dérobé. Frustré d’en avoir été écarté en l’absence de la malédiction de Rán chez lui, il nourrit l’espoir dès son plus jeune âge de récupérer le titre grâce à ses futurs enfants, espérant vicieusement qu’il arrivera malheur à ceux de son frère. La mère, héritière d’une grande famille de sang-pur philippins, l’épouse par intérêt, le lien aux Solheim dans sa généalogie ignorée, toutes les chances mises sur la puissance de l’ancêtre divin. Il lie alors également une amitié d’intérêt avec le frère de sa femme, l’oncle qui lui restera fidèle des années durant. Mais lorsque sa fille montre très jeune des signes de vampirisme, le père n’essaye pas de cacher son dégoût et sa déception. Il signe des papiers de divorce presqu’immédiatement et épouse peu après une autre femme, sang-pur également. Elle lui donne un autre enfant qui fait toute sa fierté au départ, le petit frère finissant par révéler la malediction familiale. Mais il déchante rapidement quand cet autre enfant s’avère aussi peu intéressé par l’héritage que la première, ses deux enfants ne voulant pas de cette couronne salie qu’il convoite tant, mal à l’aise autant l’un.e que l’autre dans cette famille austère et malsaine.

Allégeance Elle a prêté allégeance à Heimdall, son ancêtre, quand elle était à Durmstrang, faisant sa scolarité chez les Skjerme. Elle ne peut se résoudre à rejoindre les Trøbbel et vénérer Rán, son autre ancêtre, alors que celle-ci lui a refusé son don. Son père ne dit rien, concentré sur son héritier préféré, celui dont les écailles brille déjà sur la peau, mais elle sent parfaitement sa déception, perpétuelle.

Particularité magique La malédiction entâche sa famille, lui est présentée comme une honte, depuis son plus jeune âge. Elle ne dit jamais à personne, en grandissant, qu’elle est demi-vampire, prétendant que la déception et le mépris de son père vient simplement du fait qu’elle n’est pas demi-sirène. Elle ne jalouse pas pour autant son frère, qui écope de toute l’attention paternelle, pour qui on prévoit une vie plein de grandeur et de triomphe. Son frère ne supporte pas la pression non plus, fuit sa responsabilité, la laisse aux griffes familiales. La malédiction continue de faire honte, d’être murmurée, pourtant elle observe avec étonnement le rapport qu’entretient son père avec son oncle, demi-vampire lui aussi. Il est apprécié pour ses capacités, félicité pour ses qualités, là où elle a toujours été méprisée. Et alors que la honte ne la quitte jamais vraiment, on l’incite à son tour à goûter au fruit défendu, à planter ses crocs dans le cou d’un autre humain, elle qui n’a toujours tiré son alimentation que de faux plasma. Elle se perd dans le jeu, succombe à la sensation de puissance qu’elle découvre en gouttant du sang pour la première fois, passe plus d'un an enivrée par ce dernier, s’adonnant à tous les vices et manipulations que sa nature lui procure. Elle ne sait pas tout de suite qu’elle est manipulée, elle aussi, influencée par oncle pour être à l’image de ce dernier, de son père, de cette famille qu’elle détestait tant. L’illusion finit par être brisée et elle jure ne plus jamais toucher à une goutte de sang humain, la culpabilité suffisant pour qu'elle n'en ait plus envie.

Trivia (un) elle se découvre une affinité et fascination pour l'océan dès l’enfance, à cause du cadre et de la famille dans laquelle elle grandit, affinité décuplée lorsqu'elle est aux philippines avec sa mère. elle se réfugie désormais sur les côtes atlantiques lorsqu’elle le peut, le simple bruit des vagues l’aidant à s’apaiser. elle passe ses étés à s'y baigner, sous les étoiles. (deux) ses années à l'institut de la nature ont réveillé en elle une passion pour les potions et la botanique, mais son père a préféré qu’elle s’oriente vers la médicomagie, pour laquelle elle n’a pas le même intérêt. ce n’est que depuis qu’elle a pu déménager qu’elle a trouvé un poste qui lui convient d’avantage que celui qu’elle occupait en tant qu’interne à l’hôpital. (trois) elle a déjà été amenée à pratiquer la magie noire, sous l’influence de son père et son oncle; cela a affecté sa capacité à produire des formes de magie plus pures pendant un moment. elle garde un penchant et une curiosité morbide pour cette forme de magie, n’allant pas dans l’excès mais expérimentant souvent sans doute un peu trop. (quatre) elle est bilingue en norvégien et en bisaya, cette dernière étant la langue natale de sa mère, dans laquelle elle lui a parlé depuis qu'elle est bébé. elle parle couramment suédois, et a quelques notions en danois.