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Freyda Stavanger
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Sol Yoonir
Vigga Mørk
Freyda Stavanger
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Freyda Stavanger
Freyda Stavanger
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
Freyda Stavanger« In a society that profits from your self doubt, liking yourself is a rebellious act. » • Caroline Caldwell
Trigger-warnings /
(c) Spooky
Nom(s), prénom(s) Freyda Stavanger, c'est le nom qu'elle s'est choisi. A l'état civil, si ses papiers n'avaient pas été falsifiés à l'aide de quelques sortilèges de son cru, vous pourriez découvrir son identité de naissance : Meriem Lamptey. Âge, date et lieu de naissance 40 ans • 25 mars 1983 Origines difficiles à définir. Elle aime à dire qu'elle est de partout, et de nulle part à la fois. Elle a peu d'attaches, bien que ses capacités d'adaptation fasse de son point de chute un foyer provisoire. Freyda est presque certaine d'être née en France, quelque part dans le Mercantour, et d'avoir passé une bonne partie de ses jeunes années non loin de Londres, comme en peut témoigner son accent principal. Enfin, quand elle est suffisamment fatiguée, ou en confiance, pour le laisser affleurer.Nature du sang née moldue Province Freyda est nomade. Elle est chez elle partout...et nulle part. Statut civil et orientation elle a toujours eu du mal à accepter de se définir en un mot, comme en cent. Il lui semble que se coller une étiquette ne fait que l'enfermer, elle qui est tellement éprise de liberté. Mais comme je vous imagine curieux·euse, disons que pour l'instant, il n'y a personne d'officiel dans sa vie, mas que son lit ne ferme ses portes à personne, seulement aux abrutis. Métier saltimbanque. Maîtresse de cérémonie du cirque Stavanger. Elle s'est attribuée comme patronyme le nom du cirque quand elle en a pris la tête, en 2012. Le cirque Stavanger est une compagnie itinérante et hétéroclite, composée d’artistes de toutes les origines. Ah, et c'est un cirque moldu. A 99%. Double Freema Agyeman
Patronus Freyda ne sait pas produire de patronus corporel. Baguette sa baguette actuelle (elle en est à sa septième) est en bois d'érable, avec un cœur en plume d'hypogriffe. Grande défenseuse de la cause animale, elle a toujours refusé que sa baguette contienne un élément impliquant la mort d'une créature. Et, oui, si vous avez choisi ce genre de composant, elle est capable de vous en tenir rigueur.Amortentia un mélange de fève tonka, de fleurs de frangipanier et de myrtilles écrasées. Chacune de ces odeurs possède une histoire. Peut-être qu'un jour vous les racontera-t-elle. Quoi qu'il en soit, l'odeur de cette potion lui plait tellement qu'elle essaye d'en faire un parfum. Par défaut, il n'est pas rare qu'elle prépare un filtre d'amour rien que pour déposer cette effluve sur sa peau. Elle est alors la seule à profiter de cette fabuleuse alchimie de senteurs, mais après tout, n'est-ce pas à cela que sert un parfum ? A se faire plaisir ? Miroir du Riséd le cadre ressemble à Holi, la fête -moldue- des couleurs en Inde. On y chante, on y danse. On y croise surtout des gens qui lui ressemblent. Une famille de sang. Une famille de cœur. Freyda n'a jamais croisé la route de ce reflet-là. Si elle l'avait fait, force lui serait de constater qu'une grande part de ses actions au quotidien tendent vers cet objectif : construire une communauté aux liens forts, animés par une même joie de vivre et une rage de mordre la vie à pleines dents. Épouvantard un nain de jardin. Animé et gigantesque. Freyda est nanopabulophobe. Prière de ne pas rire.

Fylgia le fylgia de Freyda, Goldsworthy, ne possède à sa connaissance, qu'une seule apparence. Celle d'un nestor kéa, ou perroquet des montagnes. Leur relation  est assez complice, sinon fusionnelle. Son fylgia se fait souvent la voix de la sagesse, bien que Freyda ait tendance à se moquer gentiment de son opinion...en apparence du moins. Elle ne l'avouerait probablement jamais, mais Goldsworthy semble être tout à la fois le gardien de sa raison et la flamme de son émerveillement qui ne s'est jamais éteinte.
La présence de Goldsworthy à ses côtés s'est révélée un atout plutôt qu'un inconvénient, même dans l'univers moldu. De par son appartenance à la grande famille des saltimbanques, nul ne s'étonne de la présence d'un animal dans les alentours immédiats de Freyda. Et s'il s'avère que l'oiseau laisse échapper quelques paroles, n'est-ce pas là le propre de son espèce d'être doué pour imiter les humains ? Certes, les kéas ne sont pas supposés posséder ce talent mais les gens sont en général incapables de différencier un perroquet d'un autre.

Alignement Même si la Scandinavie n'est pas son unique lieu de vie, de part les racines de son cirque, et peut-être aussi par goût personnel pour ces grands espaces, Freyda s'est trouvée à passer plus de temps sur ces terres, au cours des dernières années. Suffisamment pour être plus qu'une personne de passage. Suffisamment pour prêter l'oreille aux conflits et tensions sous-jacents qu'abritent la communauté sorcière du Nord. Elle qui n'a jamais vraiment été à sa place dans la société, parce qu'elle était femme, parce qu'elle était métisse, parce qu'elle était fille-mère, parce qu'elle était une sorcière née dans un monde moldu... parce que, aussi, elle refusait de se couler dans un moule. Éprise de grands idéaux comme la liberté, l'égalité et de le respect, elle n'a pu se montrer insensible à l'appel des Sans-Noms, dont les combats font écho à ses propres démons intérieurs.
Pour l'heure, elle est sympathisante plus que militante. Mais il suffirait de trois fois rien pour la faire basculer.

Famille Freyda est la fille naturelle d'Amina Lamptey, une moldue d'origine ghanéenne qui fut un temps serveuse en France puis au Royaume-Uni, avant de rejoindre la troupe du cirque Stavanger comme cuisinière. Le père de Freyda ? Un immense coup de cœur passager, probablement. C'est un peu la spécialité de sa mère : rencontrer  le nouvelle homme de sa vie tous les six mois. Elle y croit à chaque fois. Se lasse vite. Et part sans laisser d'adresse pour ne garder que les bons souvenirs. Une fois sur deux, elle embarque en son sein un peu plus qu'un souvenir : un enfant. Bon, une telle remarque relève de l'exagération. Peut-être plutôt une fois sur cinq. Quoi qu'il en soit, jusqu'à la disparition de sa mère, Freyda se comptait déjà quatre sœurs et frères, tou·te·s plus jeunes qu'elle : Malaki (né en 1985), Moyra (née en 1986), Mikal (né en 1990) et Mathiaz (né en 1991). Oui, sa mère avait une petite passion pour la lettre M.
Freyda a, à son tour, eu deux enfants, des jumelles, Astrid et Sierra, à l'âge de seize ans.

Allégeance Freyda n'a pas suivi de cursus scolaire sorcier conventionnel. Ni à Durmstrang, ni ailleurs.
En tant que résidente intermittente de la Scandinavie sorcière, j'imagine que Freyda est une Göteborg.


Particularité magique /

Trivia comme cela sera expliqué plus bas, dans sa chronologie, Freyda a été formée à la magie, non pas en institut, mais par des professeur·e·s improvisés qui ont tenté de lui transmettre quelques bases et des valeurs. Autodidacte, elle a continué à étudier comme et quand il lui plaisait. Il en résulte de fortes lacunes dans certains domaines. Elle se débrouille, par ailleurs, de façon convaincante dans d'autres : la métamorphose et les potions sont des univers qu'elle a exploré plus profondément. Ça et la magie émotionnelle. Si elle devait avoir une spécialité, ce serait celle-ci : altérer/enrichir les émotions d'autrui par le biais d'incantations ou de potions.

Freyda est végétarienne.

Elle aime se parfumer à l'amortentia. Il n'est pas exclu que cela ait un certain effet sur son vis-à-vis ces jours-là.
enjouéesuperstitieusecyniquemanipulatricegourmandeautodidactesourianteindépendantetêtuerancunière
derrière l'écran ici Kookie. J'ai coutume de dire que passer 30 ans, on ne compte plus ! J'aime le chocolat, le rp et les arcs-en-ciel. Et parler de moi n'est pas vraiment mon sport préféré...
Freyda Stavanger
Freyda Stavanger
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
Freyda • Extraits« “Be yourself; everyone else is already taken. » - Oscar Wilde
• 1983
Naissance de Meriem, le 25 mars.
Elle aimerait raconter que ce jour-là, le ciel faillit s'ouvrir en deux sous un orage d'une force exceptionnel...ou encore que les oiseaux entamèrent une cacophonie grandiose pour saluer son arrivée sur Terre. Mais non, sa naissance n'avait rien de remarquable, si ce n'est qu'elle constituerait un argument imparable pour sa mère afin de lui faire faire tout et n'importe quoi. Des années plus tard, Meriem entend encore sa voix lui servir un de ces énièmes « Neuf mois à grossir comme una calabaza (sa mère se mélange parfois la langue entre ses différentes idiomes), neuf !! Et qu'est-ce que je gagne comme reconnaissance ? Une fille ingrate qui ne veut même pas faire la vaisselle... » Mantra à décliner avec toutes les variantes possibles ne range pas sa chambre / ne dépense pas le moindre sou pour la Fête des Mères / vomi sur mon tapis tout neuf ».

• Les années 80
Contrairement à ce que le paragraphe précédent pourrait laisser entendre, l'enfance de Meriem fut tout sauf catastrophique. Pas vraiment idyllique non plus. Des années relativement normales, marquées néanmoins par des voyages et des déménagements incessants, qui répondaient au dernier coup de cœur de sa mère. Ils s'appelaient Matthieu, Isaac, Wyatt ou Sloan, apparaissaient un beau matin, la bouche en cœur, jouaient au beau-père idéal quelques petites semaines avant de se faire effacer de l'horizon familial par un nouveau départ impromptu vers de nouveaux cieux.
Meriem vivait ces aléas avec une relative bonne humeur. Enfant curieuse, chaque destination était une nouvelle découverte et l'occasion de vagabonder et tisser de nouveaux liens. Certes, même à l'époque, dans le secret de son cœur, elle aurait parfois aimé rester un peu plus longtemps quelque part, avoir le temps de construire des amitiés plus longues et durables. Mais elle ne connaissait pas d'autre façon de vivre, et essayait très fort de ne pas comparer sa vie avec celles des autres enfants.
Et puis, en chemin, elle gagnait parfois un nouveau compagnon de jeu, en la personne d'un petit frère ou d'une petite sœur. De tou·te·s, c'est Malaki, né deux ans après elle, qui est son préféré. Même si elle a été plutôt jalouse de lui lors de leurs premières années ensemble.

• Un nouveau monde
Une nouvelle étape dans le périple incessant de l'étrange famille Lamptey, alors que son frère Mikal commençait à installer ses quartiers dans le ventre de leur mère. En quittant son homme du moment, Amina se retrouva une nouvelle fois sans logement fixe, sans travail...sans grand chose, sinon une poignée d'enfants à nourrir. Elle était comme ça, Amina : quand elle mettait les voiles, elle faisait table rase de l'intégralité de son passé pour repartir à zéro...encore une fois.
Dans le petit coin d'Irlande où elle échoua, le mois de septembre fut exceptionnellement frais, et difficile. Elle qui comptait sur un petit job saisonnier pour renflouer sa bourse vide se retrouva à mendier à moitié pour le gîte et le couvert. Ce fut sur une petite route de compagne qu'une troupe de baladins au cœur plus grand qu'eux croisa leur chemin...et leur fit une petite place. Les Stavanger n'avaient pas encore atteint la notoriété qui serait la leur une décennie plus tard et ils peinaient à joindre les deux bouts, mais cela ne vient que conforter le fait que les gens les plus pauvres sont souvent les plus généreux. Leur hospitalité, qui ne devait être qu'une soirée passée à se requinquer auprès d'un feu et d'une peu de chaleur humaine, s'étendit aux semaines puis au mois qui suivirent. Très vite, le talent de la mère de Meriem pour la débrouillardise (et pour une cuisine plus que simplement comestible) fit gagner à la petite tribu une place de membres honoraires dans cette compagnie de troubadours modernes.
Meriem se trouva très vite fascinée par la vie des Stavanger, et plus encore par cette deuxième peau qu'iels semblaient enfiler, dès qu'un public parsemait leur horizon. Tout ne semblait plus alors devenir que rires et couleurs, enthousiasmes et galéjades.
Enfin, elle put commencer à tisser des relations qui ne semblaient pas avoir de date de péremption ! Et ce nouvel espace de vie lui offrait non seulement les leçons magistrales de Ms Greta (des langues, des mathématiques, des contes et des légendes) mais aussi une nouvelle façon de canaliser son enthousiasme et sa, hum, turbulence. Plusieurs membres de la troupe l'initièrent à leur art, mais ce furent les trapézistes qui firent basculer son jeune cœur : voltiger, se soustraire à la pesanteur et soudain avoir l'impression de n'être plus rattachée à rien ! C'était magique !! Ça ressemblait à la liberté véritable. A sept ans, Meriem sembla trouver ce qui la faisait vibrer au plus profond d'elle-même.
Rapidement, Jia et Gunther, lesdits trapézistes, la prirent sous leur aile pour commencer à la former et, doucement, l'inclure dans leur numéro. Le sourire de Meriem, le premier soir où elle entra sur la piste !!

• La bascule
Il paraît que notre vie à tou·te·s s'articule autour d'un point de bascule, qui marque clairement un avant et un après. Celui de Meriem survint quand elle avait à peine plus de neuf ans.
Jia, Gunther et elle avaient commencé à roder un numéro il y avait de cela quelques semaines, et ça y était, ce soir était le grand soir ! Trac, boule au ventre et vague nausée. Mais aussi un costume de folie (comprendre que sa mère avait brodé un vieux body en coton de mille sequins et paillettes). Quand on a neuf, ça a tendance à équilibrer la balance.
Le public était peu nombreux, ce soir-là, dans la petite commune de Żywiec (Pologne) mais leurs quelques applaudissements à son entrée suffirent à allumer une douce et belle flamme dans le cœur de Meriem. Un sourire fleurit sur ses lèvres et elle s'élança avec une confiance nouvelle dans les airs. Sa prestation était minimale, mais elle arracha des ooooh et des aaaaah aux spectateurs·trices épars·e·s. Une exclamation bien plus sonore accueillit sa chute. Pour Meriem qui tombait, ce n'était qu'un bruit de fond qui annonçait sa mort certaine. Les bras de la Grande Faucheuse lui parurent doux, comme une immense matelas de plume. Elle ne bougea plus, attendant la suite. Quelqu'un, quelque chose, devrait bien être là pour lui souhaiter une forme de bienvenue ? Ou un quelconque psychopompe pour lui faire visiter les contrées sauvages de l'autre monde ?
Jamais elle n'aurait cru que la Mort ressemblerait autant à Ms Greta qui la regardera avec une combinaison improbable d'inquiétude et de ravissement sur le visage.

Il faudrait à Meriem un peu de temps pour remettre tous les événements dans l'ordre.
Du temps, et les explication passionnées de Ms Greta.
Elle était bel et bien tombée. De très haut. Mais quelque chose en elle avait, semblait-il, altéré la réalité. A son contact, le sol s'était fait souple. Très très souple. Au point de laisser sa peau indemne de la moindre ecchymose. De la magie, disait Ms Greta. De la vraie magie magique, loin des tours de passe-passe des frères McLaren. Elle était une sorcière, et peut-être tenait-elle cette particularité de son père, cet inconnu. Toujours était-il que sa magie avait agi comme une protection instinctive face au danger, jusqu'à laisser une marque permanente dans le sol, qui ne retrouva jamais sa stabilité (Malaki s'y amusa pendant ce qui parut être une éternité. A ce jour, il lui semble encore entendre son rire ravi).
L'inconvénient ? Ce n'était pas vraiment d'une discrétion exemplaire. Il fallut amnésier le public et la troupe toute entière, à l'exception de la famille directe de Meriem qui eut droit à un topo complet sur la magie, les baguettes, les dragons et autres mandragores. Les plus jeunes affichaient un visage extatique. Leur mère, elle, avait le regard vide, comme si tout cela était trop à encaisser d'un seul bloc.
C'était probablement le cas. Deux matins plus tard, Meriem se réveillerait seule dans la petite tente de la famille Lamptey. Sa mère avait disparu dans la nuit, avec ses cliques, ses claques, et ses quatre benjamins. Meriem ne les reverrait pas avant de nombreuses années.

• Éducation magique
Ms Greta, qui, comme vous l'avez peut-être deviné, était une sorcière, exilée d'elle-même dans le monde moldu, prit une Meriem éplorée et perdue sous son aile. Plus qu'une mère de substitution, elle devint un véritable modèle pour la jeune fille, un modèle fascinant, dont elle était bien déterminée à découvrir tous les secrets.
Greta poursuivit son éducation conventionnelle, mais à ces heures officielles, s'ajoutaient de nombreux moments, imprévus et irréguliers, consacrés à de tout autre sujet. A sa façon, elle guida sa jeune protégée dans le monde magique qui s'ouvrait à elle. Ce fut elle qui lui offrit sa première baguette magique, ce fut elle qui l'encouragea à chaque échec, ce fut elle qui l'amena dans son premier pub sorcier.
Consciente de ses propres limites et de la nécessité d'élargir l'horizon de Meriem, Ms Greta, à chaque escale ou presque, dénichait un sorcier local ou une sorcière de passage, pour venir compléter d'une heure ou deux son éducation. Certain·e·s firent preuve d'une grande pédagogie, d'autres furent rasoir au possible. Mais chacun·e apporta une petite pierre à l'édifice que Meriem se construisait.
Bien sûr, cette foule de perceptrices improvisées et de professeurs amateurs fut loin de lui prodiguer un enseignement complet et parfait. Mais, aujourd'hui encore, la sorcière qu'elle est devenue regarde avec beaucoup de tendresse ces années d'apprentissage farfelues et erratiques. Ses connaissances sont très imparfaites et, surtout, incomplètes. D'autant plus que passés les premiers temps, Meriem consacra l'essentiel de ses efforts et de son attention à ce qui lui plaisait le plus : les potions et la métamorphose. Plus tard, elle apprendrait d'autres subtilités, en autodidacte, notamment tout ce qui touche à la magie émotionnelle, qui est désormais son sujet de fascination...et son gagne-pain, du moins, en partie.

• Appelez-moi Freyda
Après les premières semaines à pleurer beaucoup, et à rager tout autant, Meriem prit la résolution de ne plus jamais prononcer le nom de sa mère. Tout comme elle se fit la promesse que dans un an ou dans cinq, elle mettrait tout en œuvre pour retrouver ses sœurs et frères et les arracher à cette parente indigne qu'était Amina. Ses plans, souvent plus échevelés et irréalistes les uns que les autres, étaient ce qui l'aidaient à tenir, et à garder espoir dans l'avenir.
Aujourd'hui, elle serait incapable de dire quand, précisément, lui était venue cette idée, mais elle fut appliquée le jour de ses 10 ans : désormais, elle reniait l'identité que sa mère lui avait donnée et se choisissait la sienne propre. Son nom de sorcière, son nom de femme. Elle s'appelait Freyda, et elle était de la grande (humph) famille des Stavanger. Freyda Stavanger. Ça avait un certain cachet.

• Astrid & Sierra
Tout était joué d'avance. Lui, des yeux bleus à faire pâlir le ciel, une jolie collection de tatouages, et quelques années de plus. Elle, tombée sous le charme dès son premier sourire. Ce n'était pas son premier crush, mais personne avant lui ne l'avait faite autant chavirer. Au point d'en oublier toute prudence..et précautions.
Et quand il tourna les talons pour se diriger vers un autre horizon, il laissa à Freyda un peu qu'un souvenir doux-amer:un ventre qui n'aurait de cesse de s'agrandir, une sorte de tanière extensible pour un petit être humain en formation.
Peut-être était-elle finalement un peu la fille de sa mère.
Freyda avait alors à peine plus de seize ans mais n'eut pas un seul instant l'idée d'abandonner l'enfant. Peut-être par fierté, peut-être par fatalité. La pensée de fonder sa propre famille avait quelque chose de séduisant. Elle avait certes sa famille de cœur, au sein du cirque Stavanger, mais avoir à ses côtés quelqu'un·e lié·e à elle par quelque chose d'aussi fort que le sang...
Elle avait probablement rêvé à tout ça un peu trop fort, parce que, le jour J, ce ne fut pas un bébé mais deux qui vinrent au monde. Des jumelles, aux yeux aussi bleus que leur père. Elles allaient s'appeler Astrid et Sierra.

Dans l'ensemble, Freyda estime ne pas s'être trop mal débrouillée en élevant ses deux filles (elle n'a pas eu d'autres enfants). Elle a fait son lot de boulette, nourrit quelques regrets, mais aucun remord. Elle est assez fière des personnes que Sierra et Astrid sont devenues. Oh, elle a bien conscience de n'avoir fait que les guider sur le chemin de la vie, mais tout de même, elle n'a pas dû être si affreuse comme modèle maternel ! Il faut dire que Freyda ne les a pas élevées seule. Dès les premiers jours, les piliers de la troupe l'ont entourée et épaulée, et ce fut au final toute une flopée de parents d'honneur qui ont participé à leur éducation.

L'une comme l'autre se sont révélées être des sorcières, dans des circonstances moins dramatiques. Sur l'impulsion et les conseils de Katarzyna, elles ont toutes deux étudié à Durmstrang.
Aujourd'hui âgées de presque 24 ans, Astrid travaille dans une petite boutique sur le Urdarbrunn Boulevard mais songe de plus en plus à enseigner, tandis que Sierra se qualifie pour l'instant de grande aventurière. Cette dernière cumule les petits emplois le temps de se constituer un pécule avant de disparaître six mois dans un coin reculé de la planète pour y découvrir un art de vivre oublié, auprès des populations locales.

• Katarzyna
Elle a été la femme de sa vie pendant une douzaine d'année.
Désormais, elle est sa confidente et son amie la plus proche.
Freyda a croisé la route de Katarzyna, une sorcière norvégienne, en mai 2003, alors qu'elle faisait relâche quelques jours dans un petit port au nom imprononçable. Assise au comptoir d'un pub qui avait connu des jours meilleurs mais dont les tarifs étaient tout sauf prohibitifs (ce qui était une qualité autrement plus importante, à l'époque), elle bataillait à se faire comprendre du barman. Polyglotte, et douée d'une grande capacité à gesticuler dans tous les sens pour communiquer avec les êtres humains de tous les continents, Freyda ne semblait pas réussir à trouver un langage commun avec cet individu, qui avait probablement un ours mal léché dans son arbre généalogique. Le patois du type était juste incompréhensible, et il semblait très peu sensible aux efforts de Freyda. Une voix mélodieuse s'était alors élevée, avec un bon gros sourire amusé à peine dissimulé sous ses intonations chantantes. Par l'intermédiaire de cette interprète tombée du ciel, Freyda avait fini par collecter son whisky...et de la compagnie pour le siroter.
Les deux jeunes femmes sympathisèrent sans effort, se revirent le lendemain alors que Katarzyna s'offrait de lui faire découvrir les environ, avant que Freyda ne reprenne la route. Quelques hiboux se firent les porteurs d'un semblant de correspondance, de plus en plus erratiques à mesure que la vie et ses trépidations reprenaient leurs droits.
Elles ne se revirent que quelques années plus tard, un peu au hasard (le genre de hasard qui reçoit un sacré coup de pouce de la part de l'une des protagonistes). L'une avoua qu'elle avait quand même un peu pensé à l'autre, quand elle était au loin. Ladite autre sourit avec un joli rouge aux joues, en confiant qu'elle n'avait pas oublié non plus. Il leur fallut une poignée de semaines de plus avant d'inaugurer une aventure qu'elles se promettaient sans lendemain. Freyda ne voulait pas s'attacher. Sorcière itinérante avec deux enfants de neuf ans, elle ne pouvait pas se le permettre. Elles se quittèrent un petit millier de fois, renouèrent à peu près aussi souvent et finirent par convenir que la séparation, ce n'était pas trop leur truc. Elles vivaient leur vie chacune de leur côté, mais deux ou trois fois par semaine, par la grâce d'un transplanage impromptu, d'un portloin bien ajusté ou d'une bonne dose de poudre de cheminette (oui, Freyda avait une cheminée dans sa roulotte), elles se retrouvaient, pour passer une heure, une nuit ou quelques jours ensemble avant de s'en retourner à leur vie respective. Astrid et Sierra finirent par l'adopter et lui donner du « Mam's », et Freyda une place dans sa roulotte. Après tout, quand on est une sorcière, peu importe où l'on vit !

Ce furent de belles années que celles passées en sa compagnie. En parallèle le cirque prospérait.

Et puis, quoi ? Le temps, la routine, les envies qui doucement bifurquent ? Alors qu'elles étaient désormais proches géographiquement, une autre distance finit par s’installer entre Katarzyna et Freyda, insidieusement. Du genre que l'on perçoit mais dont on se dit que l'on s'en occupera plus tard. Il y a toujours plus urgent...jusqu'au jour où il est déjà trop tard. Elles finirent par se séparer, sans haine et sans (presque) reproche. Pas sans larme. Depuis, Freyda n'a jamais tissé de relation sur la durée.

• le Cirque Stavanger - grandeur et décadence
Since 1974 peut-on lire en sous-titre, sur les affiches du cirque.
A l'origine, un couple, Eira et Knut Stavanger qui plaquèrent un beau matin leur emploi dans un bureau tout ce qu'il y avait de plus respectable, pour renouer avec leur passion d'enfant et s'aventurer sur les routes pour offrir sourire et divertissement. Iels furent bientôt rejoint·e·s par quelques troubadours des temps modernes : deux musiciennes, un jongleur et une danseuse vaguement contorsionniste. Aucun·e d'entre elleux n'était professionnel. Iels étaient même à peine plus que des amateurs. Autant dire que leurs premiers spectacles n'avaient rien de franchement extraordinaire, si ce n'était l'enthousiasme débordant de leur petite troupe qui contaminait les rares spectateurs et spectatrices de leur bonne humeur.
Au fil des années, l'équipe du cirque Stavanger s'étoffa joyeusement, gagnant deux nouveaux membres à chaque départ. Si leurs shows étaient encore loin d'être méticuleusement spectaculaires, le bouche-à-oreille, modeste, vantait l'exubérance simple et joviale de la troupe. Il y avait toujours un peu de public au rendez-vous. Parfois un chouïa plus qu'un peu. Parfois, c'était tout juste si iels n'étaient pas plus nombreux·ses en piste que sur les gradins. Mais qu'importaient, iels vivaient leur rêve.

Freyda vit la joyeuse bande du Stavanger évoluer doucement vers une petite notoriété, mais, pour être honnête, ce fut quand elle se retrouva à la tête du cirque que leur réputation prit véritablement son envol.
Oh, ce ne fut pas un hasard si elle fut désignée l'héritière des Stavanger. Disons, en tout cas, que ce ne fut pas une surprise pour elle. Elle œuvrait déjà depuis un an ou deux, en coulisse, pour diriger Knut et Eira dans cette direction. De façon très officielle, bien sûr, se portant toujours volontaire pour un coup de main, un remplacement de dernière minute. Par ailleurs, elle était, au fil des ans, devenue le visage public du cirque. Sa grande aisance à l'oral, son sourire indélébile et ses très bonnes qualités relationnelles avaient fait d'elle l'égérie naturelle de leur troupe. De façon officielle, donc, mais également de manière tout aussi officieuse. Avec les années, Freyda avait nourri une fascination et un attrait de plus en plus grands pour tout ce qui touchait aux émotions, et comment les étouffer ou au contraire les exalter à l'aide de la magie. Sortilèges, potions... tout était un prétexte à découvrir et à expérimenter. Quoi de mieux que s'entraîner sur son entourage, dont elle pouvait voir les effets et conséquences à court, moyen et long termes ? Et pour ne pas avoir l'impression de travailler dans le vent, autant se donner une direction, une destination à atteindre. Insidieusement, elle s'était rendue indispensable, mais aussi envoûtante...avec juste ce qu'il fallait de mystère pour intriguer, mais aussi pour passionner. Aux yeux des autres, elle n'avait pas sa pareille pour apaiser les tensions au sein de l'équipe, enjouer la foule ou maintenir les enfants éveillés le soir par ses histoires trépidantes.
Mais tout n'était pas lié qu'à ses seules aptitudes magiques, elle se le jurait au plus profond d'elle-même : elle était aussi responsable, têtue, charismatique, et dotée de ce petit grain de folie qui semblait capable de transformer l'impossible en possible. De par son éducation, sa curiosité et un petit talent naturel, elle était douée en langues, parlant couramment le français, l'anglais, le norvégien, l'allemand, accompagnés de solides notions en espagnol, italien, ainsi que des bribes de russe et de swahili.

En 2012, Freyda devint donc officiellement la leader du cirque Stavanger, où elle officiait en maîtresse de cérémonie, ainsi qu'en cuisinière. Ce dernier titre était un bien grand mot : dans les faits, elle était chargée de préparer snacks et en-cas qui seraient vendus au grand public. Des sucettes au pop-corn, en passant par les cornets de frites et les glaces, tout était made by Freyda, avec sa petite touche très personnelle. Il n'était pas rare que les gourmandises en question soient légèrement imprégnées d'un élixir d'euphorie. A dose homéopathique. Juste assez pour influer très légèrement sur la sensation de bien-être des spectateur·trice·s. Conjuguée, de temps à autre, quand la nécessité s'en faisait sentir, d'un sortilège d'Allégresse d'une subtilité magistrale. Oui, Freyda était depuis longtemps passée maîtresse dans l'art d'altérer – Merlin, qu'elle aurait détesté ce terme -, disons d'enrichir les émotions d'autrui. Élixir d'euphorie et sortilège d'allégresse avaient certes sa préférence, mais sa panoplie ne s'arrêtait pas là, et, dans ses meilleurs jours, elle était capable de composer un symphonie de sensations et de sentiments, à faire pâlir d'envie les plus grands chefs d'orchestre.

Sous l'impulsion de Freyda, le cirque Stavanger vit sa notoriété croître lentement mais sûrement.
Une des premières grandes décisions prises lors de son arrivée à la tête de la troupe fut de cesser l'exploitation des animaux dans les différents numéros. Ils furent confiés aux associations compétentes pour finir leurs jours sous de meilleurs cieux.

Vigga Mørk
Vigga Mørk
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
Euh pardon, déjà Freema Freyda Stavanger 362035032 (whovian ? Freyda Stavanger 3076121147) et ensuite ce début de fiche (j'ai lu que la première partie, je lis vite mais tu écris encore plus vite apparemment ->), je suis déjà fan du perso Freyda Stavanger 4243518508 je veux déjà un lien /meurt

Hésite pas si tu as des questions et bienvenue !
Freyda Stavanger
Freyda Stavanger
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
Un grand merci pour ton message de bienvenue .
Avec plaisir pour un lien -je vais aller me renseigner un peu sur ton personnage).
En ce qui concerne ma fiche, à priori, elle est terminée. J'espère ne pas avoir écrit trop de bêtises. Mais il n'est pas exclu que je revienne avec quelques questions !
Sol Yoonir
Sol Yoonir
LÆRERTEAM Den som talar mycket säger sällan vad som är bra
We need un lien frogy
(Genre la date de naissance Freyda Stavanger 3076121147)
Ta fiche est fantastique Freyda Stavanger 2557418294 j'adore tellement ton personnage, son histoire, et tout ce que tu en as fait !

Bienvenue par ici ! J'espère que tu te plaira parmi nous Freyda Stavanger 362035032


A cette nébuleuse une autre nébuleuse
Succède, puis une autre en la mère onduleuse.
De l'impalpable éther, océan sans milieu
Dont blanchissent au loin les archipels en feu...
Angelo Borghese
Angelo Borghese
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Le personnage et cette fiche Freyda Stavanger 2343173580
J'adore tout ce que j'ai lu et j'ai hâte de venir te poker pour des liens Freyda Stavanger 362035032
Bienvenue ici Freyda Stavanger 1376595387
Nyx Adelsköld
Nyx Adelsköld
UKJENT Alla vill ha välstånd, men få vet hur de kan njuta av det
Waaaaaw.

Ce personnage m'a l'air très intéressant, j'aime beaucoup ce que j'ai lu Freyda Stavanger 2879786002


Si on peut avoir un lien ça serait avec grand plaisir Freyda Stavanger 1031591426
Ozymandias Mørk
Ozymandias Mørk
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
ce choix de fc Freyda Stavanger 23957341 ça me rend si nostalgique de DW (et Sense8 frogy)
bienvenue parmi nous Freyda Stavanger 1189969833 j'adore déjà ton personnage Freyda Stavanger 1376595387


all your faith, all your rage, all your pain, it ain't over now /// it's the cruel beast that you feed, it's your burning, yearning, need to bleed through the spillways of your soul.
Vanja Brynjolf
Vanja Brynjolf
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
excellent choix de faceclaim et date de naissance parfaite Freyda Stavanger 362035032 jedispasçaparcequec'estmonanniversaire
le personnage a l'air hyper intrigant, trop hate de pouvoir me poser pour lire Freyda Stavanger 2206732289
bienvenue sur doomsdayyyy Freyda Stavanger 1542468671 n'hésite pas si tu as la moindre question ! Freyda Stavanger 1073100977


life if beautiful - - I know that it hurts sometimes, but it's beautiful Workin' every day, now you bleedin' through your cuticles Passin' through a portal as you're just sittin' in your cubicle
Freyda Stavanger
Freyda Stavanger
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
Un immense merci à toutes et à tous pour votre accueil.
Je suis ravie que le personnage de Freyda vous plaise !!

@Sol Yoonir, c'est un hasard total mais maintenant que la coïncidence est là, évidemment qu'il faut s'en servir ! Elles sont multilingues toutes les deux, avec un petit penchant pour la sauvegarde de la nature... il y a moyen de trouver quelque chose !

@Angelo Borghese, encore merci pour ton enthousiasme. Je guette ton poke, du coup Freyda Stavanger 2879786002 !

@Nyx Adelsköld, ça fait très plaisir à lire. Et à nous deux, je ne doute pas que nous trouvions une idée de lien passé ou futur assez fracassante !

@Ozymandias Mørk, aaaaah, Sense8 Freyda Stavanger 4243518508 . Moi, je l'ai redécouverte dans New Amsterdam. Boubadaboum, coup de cœur. De mon côté, c'est de ton pseudo dont je suis fan. Ozymandias, c'est juste génial !

@Vanja Brynjolf, ahaha, hasard total, là aussi ! Mais je tâcherai de m'en souvenir pour fêter ça dignement ! Merci pour ton accueil et ta proposition d'aide. Il n'est pas exclu que je te prenne au mot !
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