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I'll speak loudly so you'll not hear my heartbeat - Ozymandias
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Jasper Strandgaard
Jasper Strandgaard
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
20 juin 2024 - Musée de Göteborg

« Je vais chercher votre collègue, essayez d'être patient avant de commencer, mh ?» Le directeur s'en va sans attendre de réponse - parce qu'il sait qu'il n'y en aura pas, il connaît bien ses employés et vu l'air déjà pleinement concentré de l'archéomage, il ne l'écoute déjà plus. Jasper, le nez dans les documents confiés par le Directeur quelques instants auparavant, fronce les sourcils à intervalle régulier, marmonnant pour lui-même et pour sa fylgja. Les feuilles résument un peu la situation de cette collection arrivée plus tôt que prévue mais, à sa grande satisfaction, pile au moment où lui-même se trouvait dans le labo. « Donc c'est un lot d'artefacts venant de France, apparemment nos… Charmants collègues français sont actuellement débordés de travail et veulent… mmh… En échange du prêt de la collection pendant un temps défini, ils demandent un coup de main pour l'expertise et l'examen des différents éléments de ladite collection.» Il relève le nez de la liasse de papier, jetant un coup d'œil au singe qui tourne autour de plusieurs petits artefacts déposés sur les longues tables blanches du labo du musée, les examinant avec beaucoup de curiosité. Derrière les tables, alignés soigneusement, d'autres objets particulièrement ouvragés - des meubles pour la plupart - attendent un examen approfondi. « Apparemment, il s'agit d'une collection privée offerte au musée Français. Ils disent que l'histoire des divers éléments de la collection est encore assez floue mais devrait s'éclaircir une fois les différents sorts posés dessus examinés, voire dénoués. Ils ont déjà daté les objets en eux-même, mais c'est tout. Ils supposent que certains, dont l'armoire, aurait été offert à des moldus connaissant le monde magique pour leur permettre de s'échapper durant une période particulièrement trouble ? Mais on a pas plus de précision. Les rois des résumés, vraiment. » Il renifle, dédaigneux, un main passant à travers ses mèches mi-longues, certaines ayant pris une couleur bleu flash depuis qu'il est arrivé dans la pièce et qu'il a constaté la présence des objets anciens, « En gros, ils n'ont rien fichu et nous laisse la majeur partie du travail sur les épaules. Comme toujours. » Jasper n'a que peu d'amour pour ses collègues français, leur arrogance lui hérisse poil. Et le fait qu'il soit lui-même des plus arrogants n'entre pas du tout en compte. « Enfin, moi ça ne me dérange pas, ce genre d'examen reste passionnant, tant pis pour eux, ils perdent tout le fun du boulot.»
Malgré sa voix ennuyée et ses mimiques dédaigneuses, il est heureux Jasper de pouvoir mettre le nez dans une collection d'objets Français et la couleur de ses cheveux en est une preuve plutôt évidente. Ça ne sont pas les genres d'artefacts qui passent le plus souvent entre leurs mains ici, et il a déjà hâte d'en apprendre plus. La France est connue pour avoir un passif historique assez conséquent et tout le monde sait que la noblesse sorcière ne pouvait pas s'empêcher de se mêler des affaires des moldus. Tout ça ouvrait beaucoup de portes en termes de recherche historique, ça aurait été bête de passer à côté. Et le fait que ça allait le distraire de ce mois catastrophique était un point positif non négligeable. Si ça peut lui éviter de penser à son cœur qui s'emballe trop facilement et à la lâcheté qui le pousse à fuir régulièrement à travers les couloirs… Essayant de mettre ces pensées de côté - et le manque, l'air de rien, qu'il ressent - il relève les yeux vers Vidar dans le but de lui poser une question mais se fige à la place. Parce qu'au lieu du singe, un paon aux magnifiques couleurs s'est posé sur l'un des tabourets de travail et lisse soigneusement ses plumes. Et si Vidar a décidé de changer de forme pour celle-ci en particulier, ça ne peut vouloir dire qu'une seule chose. La question qu'il se pose maintenant, c'est depuis quand il est arrivé ici. Se raclant la gorge, fusillant l'oiseau du regard - ce dernier se fichant largement de sa réaction, d'ailleurs - il finit par se retourner, ses yeux effleurant la silhouette du plus vieux avant qu'il ne les détourne un peu nerveusement. Par réflexe il vient frotter nerveusement une trace de brûlure datant d'il y a deux jours, sur son bras, comme si ça pouvait lui rappeler ce que sa distraction lui a valut comme punition. Trop pris dans l'excitation de possibles futures découvertes il a légèrement oublié qu'il n'allait pas travailler seul là-dessus. Et que donc, le mois dernier il allait se le prendre en pleine gueule. « T'es en retard, on a plein de boulot, Il est complètement de mauvaise foi, la collection était en avance, il ne pouvait pas savoir qu'il fallait venir ici avant que le directeur ne passe lui dire   tu… Enfin, tu sais de quoi il s'agit ou tu as besoin de…? » Il agite doucement les papiers qu'il tient en guise de conclusion à sa phrase pendant que, au milieu des mèches bleues électriques, des nuances d'un violet plus doux se forment lentement.
Ozymandias Mørk
Ozymandias Mørk
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L’archéomage referme la porte de la salle derrière lui, le cœur battant beaucoup trop fort à ses oreilles. C'est à peine s’il jette un œil aux diverses caisses d'artefacts réunies devant lui, son regard aussitôt happé par la silhouette de son collègue qui s’affaire déjà avec un enthousiasme évident.
Et son corps réagit aussitôt, avant même qu’il ait le temps d'y penser. Une armée de papillons s’envole au creux de son ventre, et il peut sentir ses cheveux changer peu à peu. Il n’a même pas besoin de vérifier pour savoir de quelle couleur ils sont, il devine sans peine le rose délicat des boucles qui ornent son front.
« T'es en retard, on a plein de boulot, »
Par réflexe, Ozymandias ouvre la bouche, prêt à lâcher une réplique bien sentie, avant de la refermer aussitôt. Pas sûr que ce soit la meilleure façon de séduire son crush. Il se contente de lever les yeux au ciel – plus amusé qu’agacé, cependant.
Il n’est pas en retard, il a simplement… pris son temps pour venir. La vérité, c'est qu’il est resté longuement à hésiter devant la porte. À se demander s’il devrait en profiter pour essayer de lui parler, ou bien abandonner l'idée et faire comme si de rien n'était.
Au fond, il connaît déjà la réponse. Il ne peut plus rester sans rien faire, ça le bouffe de l'intérieur. Depuis des semaines, depuis ce moment dans le bureau de Jasper, il essaye de prendre son mal en patience. De lui laisser de l'espace, de lui laisser le temps de réfléchir, de venir vers lui. Mais il ne se passe rien. C'est tout juste s’ils arrivent encore à se retrouver dans la même pièce sans que Jasper ne le fuie. L'arrivée inopinée de cette nouvelle collection est l’occasion rêvée, il ne laissera pas passer sa chance. Il ne laissera pas Jasper sortir de là sans avoir eu une vraie discussion avec lui.
« tu… Enfin, tu sais de quoi il s'agit ou tu as besoin de…? »
Son ton s'adoucit, alors qu’il agite une liasse de papiers devant lui. Ozymandias essaye de capter son regard fuyant, en vain. Il ne rate pas, cependant, les quelques mèches violet pastel qui se frayent un chemin dans sa tignasse d’un bleu électrique. Ni la forme de paon que Vidar arbore depuis qu’il est entré dans la pièce.
« Seulement que Paris vient de nous rajouter des heures supplémentaires. Je n’ai pas eu le détail. »
Un sourire malicieux vient étirer le coin de ses lèvres alors qu’il se glisse aux côtés de Jasper, un peu plus proche que nécessaire. Sa main effleure la sienne lorsqu’il s’empare des papiers, geste savamment calculé qui, il l'espère, aura autant d’effet sur Jasper qu’il en a sur lui.
Il se contente de lire le rapport en diagonale, bien plus concentré sur la présence de son collègue près de lui que sur la liste d'artefacts et leurs origines suspectes. Il finit par s’en désintéresser totalement, lorsque ses yeux tombent sur le bras de Jasper. Sur la cicatrice qu’il ne cesse de frotter nerveusement.
« Qu'est ce qu’il t’est arrivé ? » Il abandonne le dossier sur un coin du bureau et s’empare de son bras pour l’examiner attentivement, les sourcils froncés dans une expression soucieuse.


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Jasper Strandgaard
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Sous ses yeux, avant qu'il ne se retourne vers son collègue, Vidar lisse soigneusement ses plumes, une par une, les ordonnant méticuleusement, le paon arlequin visiblement très conscient de la présence d'Ozymandias. Visiblement bien plus conscient que lui, son sorcier, de ce qu'il devrait faire à la place d'agir comme un idiot, à la place de fuir, à la place d'esquiver son regard et de ne pas oser ne serait-ce que poser un oeil sur lui.
Le pire c'est qu'il sait qu'il agit stupidement. Il n'arrive simplement pas à faire autrement, à aller contre cet instinct qui le pousse à la fuite sans, pourtant, le laisser réellement réfléchir à la situation. Il est bloqué par lui-même. Pour quelqu'un qui aime tellement avoir le contrôle sur tout ce qu'il fait, c'est tout de même un comble. Un comble excessivement frustrant.
Alors il fait ce qu'il sait faire de mieux, à la base, du moins. Sortir la mauvaise foi, provoquer. Mais même ça, ça ne sonne pas vraiment juste et ça le laisse un peu désemparé au fond : Impossible de revenir en arrière parce que ça ne semble plus coller, ça n'est plus fluide, et impossible d'aller de l'avant, parce qu'il n'arrive pas à se décider à le faire. D'ailleurs Ozymandias ne réplique même pas, si ce n'est pas une preuve, en soit, que les choses déraillent sévèrement ?
« Seulement que Paris vient de nous rajouter des heures supplémentaires. Je n’ai pas eu le détail. » Il acquiesce simplement, ouvre la bouche pour enchaîner et donner les quelques infos supplémentaires et importantes qu'il a pu récupérer en parcourant le rapport, mais les mots se bloquent avant même d'avoir eu l'espoir de sortir de sa gorge. Ozymandias s'est rapproché de lui. Ozymandias s'est beaucoup rapproché de lui. Se glissant sans gêne dans son espace vital, il sent à chaque inspiration l'odeur, le parfum de l'autre homme et sous ses yeux, la main de l'archéomage vient s'emparer des papiers qu'il tient toujours, ses doigts effleurant les siens. Son cœur qui s'est accéléré et les frissons qui remontent le long de son bras, il ne peut pas vraiment les ignorer, tout comme il ne peut simplement pas ignorer la présence du plus vieux bien trop proche. Pourtant il ne bouge pas. Il reste parfaitement immobile, les yeux toujours sur les feuilles qui ont changé de mains, il essaie de se convaincre qu'il ne bouge pas tout simplement parce que ça n'est pas à lui de le faire, c'est à l'autre de s'écarter. Et pas du tout parce qu'ainsi il profite de sensations qu'il a fuit un peu trop ces derniers temps.
« Qu'est ce qu’il t’est arrivé ? » Surpris, il relève enfin les yeux alors que l'autre pose les feuilles à côté d'eux, et avant qu'il n'ait eu le temps de demander quoique ce soit, Ozymandias s'est emparé de son bras, chassant la main qui était toujours en train de frotter la brûlure s'y trouvant, nerveusement. Surpris par le mouvement, perturbé par le contact, il ne dit rien d'abord, son regard fixant son collègue franchement pour la première fois depuis un moment. Collègue qui est, de fait, encore plus proche qu'auparavant et dont il peut constater qu'il est toujours aussi… Peut-être même plus… Bordel. « Rien. Enfin, rien d'important.» Il finit par répondre lentement, voix nerveuse, incertaine, n'arrivant pas à se convaincre de lui arracher son bras des mains alors que c'est très certainement ce qu'il aurait fait auparavant. « Les… tablettes que l'on devait étudier… J'ai juste oublié de désarmer correctement certains sortilèges, avant hier. C'est rien.» Ça avait fait un joli boom, cela dit. Et ça piquait encore un peu, mais il soupçonnait que la majorité des picotements venaient surtout des mains chaudes contre sa peau. Il inspire profondément, finit par reculer d'un pas, tirant doucement son bras hors de la prise. Il s'esquive, lâche, contourne les tables de travail comme pour les mettre entre eux deux, lui tourne le dos et reprend la parole, essayant d'amener une fermeté dans sa voix sans réellement y parvenir. « Je propose qu'on travaille sur les plus grosses pièces en premier, j'ai l'impression que ce sont celles qui ont le plus à nous dire, ça pourra peut-être aider à cerner le reste de la collection.» Il essaie de se concentrer sur le travail à faire, essaie de se dire que s'ils se plongent suffisamment là-dedans, il arrêtera d'être perturbé par la simple présence, la simple odeur de son aîné. Le fait qu'il sente encore sa peau chauffer un peu trop là où il l'a touché, pourtant, lui fait doucement comprendre que ça sera un peu plus compliqué que ça.
Ozymandias Mørk
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« Rien. Enfin, rien d'important, marmonne nerveusement Jasper. Les… tablettes que l'on devait étudier… J'ai juste oublié de désarmer correctement certains sortilèges, avant hier. C'est rien. »
Ozymandias parvient enfin à capter son regard, l'espace d'un instant, trop court pour qu'il ait le temps d’y déceler quoi que ce soit. Rien d'important, hein... Ça lui parait quand même important, à lui, qu'il ait manqué de se faire sauter avec un artefact alors qu'il est d'ordinaire si méticuleux. Il ne peut s'empêcher de toucher la cicatrice du bout des doigts. Caresse aussi légère qu'éphémère, car Jasper ne tarde pas à se défaire de sa prise.
« Je propose qu'on travaille sur les plus grosses pièces en premier, j'ai l'impression que ce sont celles qui ont le plus à nous dire, ça pourra peut-être aider à cerner le reste de la collection. »
Il lui tourne le dos et s'éloigne avec un peu trop de précipitation pour être parfaitement naturel. Le sourire d’Ozymandias s’accentue légèrement. Il commence à se dire que… peut-être que Jasper ne le fuit pas parce que sa présence le gêne, finalement, mais bien parce qu'elle lui plaît. Une hypothèse qu’il s’empresse de vérifier en s’approchant à nouveau de lui, le frôlant au passage. Bien trop près pour que ça puisse sembler accidentel.
« Comme tu voudras. »
Une phrase qu'il n’aurait absolument jamais prononcée quelques mois auparavant, que ce soit parce qu’il trouvait les idées de son collègue stupides ou simplement par esprit de contradiction. Mais maintenant, il serait prêt à faire ou dire n’importe quoi pour que Jasper se montre moins distant. Et ça l’agace d'être aussi peu maître de ses désirs, aussi prompt à lui courir après. Mais il a toujours été incapable de résister à ce genre de petit jeu.
C'est pour ça qu'il prend soin d'être bien en face de lui lorsqu'il se penche pour examiner longuement l'armoire, histoire que ce dernier ait une bonne vue sur ses fesses. Peut-être que ça le décidera enfin à cesser de l'éviter, en voyant ce qu'il rate.
« Du pur style Directoire, effectivement, au vu des gravures, déclare-t-il en se redressant. Si tu veux venir vérifier par toi-même… »
Du bout de sa baguette, il vient tapoter la gueule de sphinx béante sculptée qui trône au centre des deux battants, révélant la serrure. Mais avant même qu’il ait le temps de se tourner à nouveau pour demander la clé à son collègue, un grondement sourd s'élève dans la pièce et le meuble tout entier se met à vibrer.


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Jasper Strandgaard
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Regards qui se croisent brièvement, Jasper le détourne rapidement, rendu nerveux par sa proximité, par son contact. Un mois et dix jours à l'avoir évité, et brusquement ils se retrouvent tous les deux très proches l'un de l'autre avec les mains d'Ozymandias sur sa peau, ses doigts effleurant la peau sensible de la cicatrice laissée par son manque de concentration. C'est un peu trop de sensation pour lui, un peu trop de frissons qui animent son épiderme et il s'écarte, tente de chasser ça de son crâne, tente de se recentrer sur le travail.
Il n'y a rien de plus important que le travail à cet instant, point. Dommage que se dire ça ne rende pas sa voix plus ferme, ses mouvements plus fluides, son attitude plus convaincante. Et dommage que ça ne lui permette pas d'ignorer royalement Ozymandias quand il se rapproche, l'effleurant alors que ça n'était clairement pas nécessaire - le labo est grand, tout de même - lui tirant de nouveaux frissons, attirant son regard sur lui. « Comme tu voudras. » Il cille, confus, ne s'attendant clairement pas à une réplique comme celle-ci. Ozymandias ne lui a jamais dit Comme tu voudras. Jamais. A tel point que Jasper a intégré depuis longtemps qu'il doit se battre systématiquement avec lui pour faire passer une de ses idées, une de ses suggestions. Tout comme l'inverse est vrai, d'ailleurs. Ils n'ont jamais su rendre les choses faciles pour l'autre, parce que ça n'était tout simplement pas aussi intéressant, aussi excitant que l'idée de devoir se confronter encore et encore, l'un à l'autre.
Sauf qu'apparemment, Ozymandias a décidé de changer les règles, déstabilisant un peu plus Jasper dans cette histoire. Il ne sait pas quel but il poursuit en agissant ainsi, mais ça le force à reporter plus clairement son attention sur lui, au moment où il se penche pour examiner l'élément le plus massif qu'ils ont reçu : Une armoire finement ouvragée, qui ne semble pas avoir souffert du temps malgré son âge certain. Ce sont les mots qui passent en boucle dans son crâne alors que son regard, lui, n'est absolument pas fixé sur l'armoire en question, mais bel et bien sur son collègue. Plus précisément, sur les fesses de son collègue, tendues vers lui d'une façon qu'il ne peut clairement pas ignorer. « Du pur style Directoire, effectivement, au vu des gravures, Il déglutit alors que l'homme se relève, redressant précipitamment son propre regard pour le poser sur ses épaules, endroit en théorie plus sûr mais qui lui permet surtout de constater que le Quidditch fait clairement du bien auxdites épaules et donc, que ça ne l'aide pas du tout à reprendre contenance. Par contre, ça développe clairement son imagination, et beaucoup trop d'image sont en train de passer dans sa tête. Directoire, oui, tout à fait. La sobriété des décors, l'acajou utilisé et les suppositions de l'équipe française semblaient en effet pencher sur ça.  Si tu veux venir vérifier par toi-même… » « Non, c'est bon…» Il lâche, troublé, avant de se secouer et de s'avancer légèrement, décalant enfin les yeux vers le meuble « Je veux dire, non, pas besoin, j'avais déjà pu remarquer ce détail dès le début.» Mais l'arrogance n'y est pas, la phrase est juste là pour garder la face.

Il observe Ozymandias faire apparaître la serrure au creux de la gueule du Sphynx, principale décoration de l'armoire, des silhouettes de la créature étant reproduites sur les portes notamment. Sans attendre une quelconque demande, il commence à se retourner lui-même vers les tables pour vérifier où se situe la clef nécessaire à l'ouverture des battants quand un grondement sourd s'élève, le faisant se retourner nerveusement, un peu inquiet de constater que l'armoire s'est mise à trembler sans discontinuer. « Tu devrais peut-être…» Il commence lentement, tendant la main vers son collègue, attrapant son bras dans l'idée de le forcer à s'écarter. Mais c'est à ce moment que le Sphinx s'anime, refermant la gueule sèchement, les yeux de la créature semblant subitement bien plus vivants. Il se fige dans son mouvement. Qu'est-ce que …? Ce genre de sorts étaient censés… Des mots semblant prononcés par la gravure s'élèvent dans une langue que Jasper soupçonne être du français. Le Sphinx semble attendre quelque chose, Jasper porte la main à sa baguette ayant dans l'idée de geler le sortilège avant qu'il n'arrive quelque chose, mais trop tard, le tremblement s'intensifie, une magie ancienne semble luire sur le bois brillant, puis un flash qui l'aveugle, il se sent brusquement bousculé par il ne sait quoi, puis le bruit de portes qui claquent, brutalement et son propre corps qui s'écrase sur un autre, lui coupant le souffle. Ses yeux s'adaptent après l'aveuglement, tout ça pour se retrouver dans un environnement entièrement noir et visiblement étroit. « … C'est une putain de blague ? Me dit pas qu'on est… dans l'armoire ?»
Ozymandias Mørk
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« Non, c'est bon… Lâche précipitamment Jasper. Je veux dire, non, pas besoin, j'avais déjà pu remarquer ce détail dès le début. »
Il devine, à la façon dont il garde les yeux obstinément rivés sur le meuble, que ce n'était probablement pas ça qu'il regardait, quelques secondes plus tôt. Et il ne peut pas s'empêcher de sourire, bien trop satisfait de son petit manège.
Mais comme souvent lorsqu’ils sont ensemble, ce qui n’aurait dû être qu’une simple tâche de routine se transforme bien vite en problème, lorsque l'armoire se met à vibrer de plus en plus fort.
« Tu devrais peut-être… »
La main de Jasper se referme sur son bras, au moment même où la tête de sphinx semble s’animer. Une voix désincarnée lance quelques mots dans une langue qu’il n’a pas le temps d'identifier, un flash de lumière l’aveugle, tout se met à tourner autour de lui, il se sent tomber dans le vide. Et puis plus rien.
Sa chute est amortie par quelque chose de mou et chaud, qu’il ne tarde pas à identifier comme étant son collègue. Son collègue, sur lequel il est actuellement étalé. Son collègue, dont il ne voit pas le visage dans la pénombre mais dont il peut sentir le souffle contre sa peau.
« … C'est une putain de blague ? Me dit pas qu'on est… dans l'armoire ? »
Il essaye vainement de se redresser, se cogne contre les parois de bois, s'écrase un peu plus contre Jasper. Cette satanée armoire est déjà à peine assez grande pour une seule personne, alors deux…
De l’autre côté des portes en acajou massif, il distingue un grattement frénétique contre le bois et le cri caractéristique de sa fylgia qui l’appelle.
« Andy, arrête ! Tu vas l’abîmer ! »
C'est la première chose qui lui vient à l'esprit. Ne pas abîmer l’artéfact. Qui sait comment ce dernier pourrait réagir ? Il n’a pas envie de le découvrir, surtout maintenant qu’ils sont coincés à l'intérieur.
« Je croyais qu'ils avaient désarmés tous les sortilèges de protection, avant de nous envoyer les objets ? Soupire l'archéomage, tout en tâtonnant autour de lui à la recherche d’un quelconque mécanisme d'ouverture. Ou de n’importe quoi d’autre. Même ça ils sont pas foutus de le faire correctement. »
Il n'irait pas jusqu'à dire qu'il n'aime pas leurs homologues français, mais il se serait volontiers passé d'eux et de leurs artéfacts qu’ils sont visiblement incapables de gérer.
« Au moins, reprend-il après un court silence, le bon côté des choses, c'est que tu peux plus m'éviter maintenant. »
Son éternel sourire malicieux refait surface au coin de ses lèvres et sa voix se fait enjôleuse, un brin moqueuse. Jasper n’a nulle part où aller, cette fois. Soit la perspective d'être coincé avec lui va le pousser à trouver une solution rapidement, soit… leur matinée d’inventaire pourrait prendre un tournant inattendu et particulièrement intéressant. Un petit rire lui échappe, alors que son nez effleure la mâchoire de l’autre homme.


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Jasper Strandgaard
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Un vague grognement de douleur lui échappe quand il atterrit - apparaît, est jeté ..? Aucune idée du processus qui vient de se dérouler mais le résultat est le même - dans l'armoire, puis un deuxième quand son collègue le suit de très près, s'écrasant sur lui.
Une main qui tente de trouver quelque chose, l'autre qui s'est par réflexe accrochée à Ozymandias quand il est tombé sur lui, il ne peut pas ne pas exprimer son incrédulité sur ce qui vient de se produire. Combien de chances y avait-il pour que ça se déroule comme ça ? Combien ? Il allait sincèrement finir par croire qu'ils étaient maudits tous les deux, que quelqu'un, un jour, durant une expédition, s'était trouvé outré par leur comportement et leur avait jeté une malédiction. A ce stade, c'était simplement la seule conclusion logique à toutes leurs aventures.
En plus maintenant ça les suivait au musée ! Avant ça se contentait de s'en prendre à eux quand ils étaient en mission ! Bordel.
Nouveau grognement, suivi d'un gromellement quand Ozymandias tente visiblement de se relever, tout ça pour mieux lui atterrir dessus. Encore. Il ne dit rien cette fois, pourtant. Il tente juste de bouger légèrement pour limiter le contact entre eux, parce qu'il en devient de plus en plus conscient maintenant que la brève panique l'ayant envahit disparaît.

Puis l'une des Fylgja semble réagir et tente d'appeler le plus vieux, s'en prenant violemment à la porte en même temps, faisant se redresser vivement Jasper en protestation, mais l'autre sorcier réagit avant lui, « Andy, arrête ! Tu vas l’abîmer ! » Il ne peut pas s'en empêcher, il rit, brièvement. C'est tellement… Ils sont tous les deux enfermés dans un meuble ensorcelé qui pourrait leur faire les Dieux seuls savent quoi et la seule chose qui leur importe, c'est qu'il ne soit pas abimé malgré tout.
« Je croyais qu'ils avaient désarmés tous les sortilèges de protection, avant de nous envoyer les objets ? Le soupire qu'il pousse atterri sur sa peau dans une série de frissons léger et Jasper pince doucement les lèvres pour essayer d'oublier tout ce qui n'est pas la seule volonté de sortir de là. Même ça ils sont pas foutus de le faire correctement. » Un reniflement dédaigneux lui échappe. Est-ce réellement surprenant ? Pas à ses yeux, non. « Au moins,le bon côté des choses, c'est que tu peux plus m'éviter maintenant. » Il se fige très nettement, subitement très affolé. Du moins c'est comme ça qu'il interprète la valse rapide que joue son cœur à cet instant. Il a parfaitement entendu les nouvelles intonations de la voix de son collègue, et même sans ça, il aurait été difficile - vu leur situation - d'ignorer ce qui pouvait se trouver sous ses mots. Son rire effleure ses oreilles en même temps que ses lèvres sa mâchoire et il tente de dompter le frémissement qui lui vient, l'envie - aussi - qu'il a de se rapprocher de son camarade d'emprisonnement.
A la place, et après un gros effort sur lui-même, il lève les mains et vient les poser à l'aveugle sur les épaules d'Ozymandias. A ce moment, il est censé le repousser, mais quelques longues secondes s'étirent avant qu'il ne fasse quoique ce soit d'autre que simplement laisser ses mains sur lui, posées trop doucement pour être une quelconque entrave. Puis finalement il le repousse, doucement et pas si fermement qu'il l'aurait souhaité. Ignorant la sensation de regret qui lui brûle le ventre, il se force à reprendre la parole, « Arrête. Je pense que l'on devrait plutôt… Chercher à sortir de là. Qui sait ce que cet objet est censé faire de ses prisonniers, au bout d'un moment… » Sa voix elle-même n'est pas aussi ferme qu'elle aurait pu l'être. Piètre excuse qu'il invoque pour tenter de refouler son envie de plutôt glisser ses doigts contre sa nuque pour l'attirer à nouveau proche de lui. « Et je ne vois pas pourquoi je t'aurais soi-disant évité, de toute façon.» Murmure plus faible qu'auparavant, très peu convaincant même pour lui. Comme une dernière tentative de se prouver que tout allait bien. Et ses mains sont toujours sur ses épaules, visiblement peu réceptives à l'idée d'abandonner le corps chaud - et qui sent incroyablement bon - pour tenter de trouver une quelconque solution.
Ozymandias Mørk
Ozymandias Mørk
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« Arrête. Je pense que l'on devrait plutôt… Chercher à sortir de là. Qui sait ce que cet objet est censé faire de ses prisonniers, au bout d'un moment… »
Les mains de Jasper viennent se poser sur ses épaules, et sa peau s’embrase sous les paumes dont il sent la chaleur à travers sa chemise. Il stoppe net son geste, recule légèrement son visage, sondant la pénombre à la recherche de son regard.
Il veut le voir dans ses yeux, il veut le sentir, clairement, que Jasper n’a pas envie de ça. Qu'il ne veut pas de lui.
« Et je ne vois pas pourquoi je t'aurais soi-disant évité, de toute façon. »
Sa voix n’est plus qu’un murmure incertain, et de nouveau la confusion s’empare d’Ozymandias.
« On a qu'à envoyer nos fylgjur chercher de l’aide. »
Il hausse les épaules, plus inquiet par la perspective que son crush ne soit pas réciproque que par le sort que leur réserve le sortilège de protection qui les tient actuellement prisonniers.
« Moi je crois que tu sais très bien de quoi je parle. » Reprend-il après un court silence.
Dans un geste hésitant, il vient poser ses mains contre celles de Jasper, qui n’ont toujours pas quitté ses épaules, et les serre doucement dans les siennes. C’est l’occasion ou jamais de lui dire ce qu’il a sur le cœur, avant qu’il ne recommence à l'éviter. Ou qu’ils ne se fassent désintégrer par cette satanée armoire.
« La dernière fois, dans ton bureau, j'ai pensé que, peut-être— qu’il se passait un truc entre nous. Que tu… m'appréciais ? Mais peut-être que j'ai mal compris. »
Il baisse les yeux. Se faire rejeter n'est pas quelque chose dont il a l'habitude. Il a toujours eu du succès. Et son don, le contrôle qu’il a de son corps, a toujours été son meilleur atout pour parvenir à séduire à peu près n’importe qui. Et il n’aime pas qu'on lui dise non. Il vit mal ce genre d'échec, l’impression d'être trop, ou pas assez. Surtout quand le désir s'accompagne de sentiments, quand il a plus à perdre qu’une simple nuit avec un inconnu.
« J'arrête, si c'est vraiment ce que tu veux. Mais juste… dis-moi clairement que t’es pas intéressé. »
Ses mains n’ont toujours pas quitté celles de Jasper, il n’arrive pas à se résoudre à briser le contact. Si c'est le dernier qu’il doit y avoir entre eux, il veut le faire durer le plus longtemps possible.


all your faith, all your rage, all your pain, it ain't over now /// it's the cruel beast that you feed, it's your burning, yearning, need to bleed through the spillways of your soul.
Jasper Strandgaard
Jasper Strandgaard
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
Ozymandias s'arrête et recule et Jasper se sent à la fois soulagé et frustré, mal. Il se dit que ça y est, ça va se terminer, cette parenthèse étrange dont il n'arrive pas à se décider quoi faire et qui a duré bien plus que ces quelques instants passés sous son bureau. Ça va s'arrêter, et la vie va reprendre son cours. C'est exactement ce qu'il veut. En théorie. En pratique, ses mains n'arrivent plus à lâcher les épaules de l'autre homme, se plaisant dans la douce chaleur qu'elles lui transmettent. En pratique, il aimerait bien pouvoir le regarder dans les yeux comme il avait pu le faire un peu plus d'un mois auparavant, et retrouver cette lueur douce et celle, plus chaude, qui apparaissait parfois.
En pratique, il a peur. De ce changement brusque dans leur relation. De ces … De ces sensations qui sont comme apparues de nul part, tout à coup, mais déjà tellement développé. Comme si elles étaient là depuis longtemps et qu'elles avaient tranquillement grandi en souterrain avant de se décider à se montrer au grand jour, un peu trop fortes pour qu'il sache comment les gérer. Il n'a plus l'habitude, Jasper, de ce genre de sentiments. De ce genre d'émotion. Et il n'aime pas être pris au dépourvu, déstabilisé. « On a qu'à envoyer nos fylgjur chercher de l’aide. » Effectivement, c'est une option. Mais il ne dit rien, n'appelle pas Vidar - qui se montre incroyablement silencieux, d'ailleurs, depuis qu'ils sont enfermés. Sa fylgja n'a pas hésité à lui faire savoir qu'il trouvait son comportement … Peu approprié. Pour rester poli. Mais il ne l'a pas forcé pour autant, le laissant essayer d'apprivoiser tout ceci… Sans grand succès.
« Moi je crois que tu sais très bien de quoi je parle. »  Le silence, à nouveau, pour seule réponse. Le silence et un lourd frisson quand les mains d'Ozymandias viennent se poser sur les siennes, serrant doucement. Sa gorge se noue un peu et, à nouveau, il se sent stupide. « La dernière fois, dans ton bureau, j'ai pensé que, peut-être— qu’il se passait un truc entre nous. Que tu… m'appréciais ? Mais peut-être que j'ai mal compris. » Il baisse les yeux, même si dans l'obscurité totale qui les entoure, ça ne change pas grand-chose. Il n'est pas le seul à avoir pensé ça. Mais apparemment, Ozymandias est plus capable que lui de gérer ça, sans paniquer. « J'arrête, si c'est vraiment ce que tu veux. Mais juste… dis-moi clairement que t’es pas intéressé. » Le silence, toujours. Il ne cherche toujours pas à se dégager de sa prise, un peu trop confortable comme ça. Il pourrait juste lui dire ça, et ça serait fini. Ozymandias passerait tranquillement à autre chose et lui pourrait… Pourrait… reléguer tout ceci dans un coin.
Il inspire profondément et ouvre la bouche, murmurant, « Tu n'as pas mal compris.» Il n'a clairement pas été très courageux, ces dernières semaines. Mais les mains chaudes et la voix douce lui donnent au moins envie d'essayer de mettre des mots sur tout ça. « Je… Il s'est passé quelque chose. Je crois ? J'en suis sûr. Ça a été un moment…» Il souffle, s'agace de son manque de capacité à s'exprimer. « Je t'appréciais. Je t'apprécie. Vraiment. Genre… Vraiment, tu vois ? » Il soupire, essaie de se redresser un peu, ses mains relâchent finalement ses épaules pour se baisser, mais il retourne la gauche pour capturer celle de l'archéomage, l'entrainant avec elle vers le bas et commençant à jouer nerveusement avec ses doigts. « Je suis… Désolé. De t'avoir fuis, ces dernières semaines. J'ai eu… » Le mot ne passe pas, il continue, « Je n'ai pas su comment gérer tout ça. Je pensais que, peut-être, moins je te verrais, moins ça... Serait là. Moins je le ressentirais. Ça faisait… Beaucoup d'émotions, qui tournaient uniquement autour de toi, aucune dont je n'avais l'habitude. Encore moins avec toi.» Il hésite à ajouter encore moins avec un homme, parce que s'il a pu vivre ça avec… Avec Ina, il ne l'a jamais ressenti envers un homme. Pas comme ça. « Je ne sais toujours pas comment gérer ça, en fait. Pas sans tout foutre en l'air. Encore.» Parce que c'est un peu ce qui se passe dans sa vie actuellement non ? Enfin, actuellement… Depuis toujours, en fait. Alors… Ouais. Peut-être qu'envisager un truc tout nouveau lui fout vraiment la trouille. Il aurait préféré le trouver juste sexy, avoir seulement envie de coucher avec lui, et voilà. Ça il connait, un peu mieux.
Ozymandias Mørk
Ozymandias Mørk
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« Tu n'as pas mal compris. »
Les mains de Jasper quittent ses épaules pour attraper la sienne, nerveusement.
« Je… Il s'est passé quelque chose. Je crois ? J'en suis sûr. Ça a été un moment… Il semble chercher ses mots, en vain, laisse échapper un soupir de frustration. Je t'appréciais. Je t'apprécie. Vraiment. Genre… Vraiment, tu vois ? »
Son cœur rate un battement dans sa poitrine avant de repartir de plus belle. Il l'apprécie. Vraiment. Il n’a pas rêvé. Il y a bien... quelque chose.
« Je suis… Désolé. De t'avoir fuis, ces dernières semaines. J'ai eu… Il hésite un instant, avant de reprendre. Je n'ai pas su comment gérer tout ça. Je pensais que, peut-être, moins je te verrais, moins ça... Serait là. Moins je le ressentirais. Ça faisait… Beaucoup d'émotions, qui tournaient uniquement autour de toi, aucune dont je n'avais l'habitude. Encore moins avec toi. »
Pas l’habitude ? Le cerveau d’Ozymandias fonctionne à plein régime, on pourrait presque entendre les engrenages qui tournent à toute vitesse alors qu'il essaye de comprendre, d’imaginer ce que Jasper ressent.
« Je ne sais toujours pas comment gérer ça, en fait. Pas sans tout foutre en l'air. Encore. »
Alors… c'est simplement ça ? Et dire que pendant tout ce temps, il avait cru que Jasper ne voulait pas de lui. Une vague de soulagement le submerge et il ne peut s'empêcher de porter sa main à ses lèvres pour y déposer un baiser.
« Tu veux dire que tu— t’as jamais… été avec un homme ? »
Pas de jugement dans sa voix, juste de l'étonnement. Il ne s'était jamais posé cette question, jusqu'à récemment. Pendant des années, Jasper avait été fiancé à une Falkenberg et il n’avait jamais laissé supposer qu’il était autre chose qu'hétéro. Et Ozymandias n’avait aucune raison de réfléchir à ce genre de chose, personne ne se pose de questions sur la vie sexuelle de son pire ennemi, n’est ce pas ?
Et puis le mois dernier, tout s'était précipité entre eux. Leur relation avait pris un tournant qu'aucun des deux n’avait anticipé. Et cet instant entre eux, sous le bureau… La façon dont il s'était laissé aller contre lui, les mots bien trop doux qu’ils avaient échangés… Il ne pouvait simplement pas faire comme si rien ne s'était passé. À vrai dire, il parvient encore difficilement à penser à autre chose.
« C'est pas grave, ajoute-t-il en serrant un peu plus fort la main de Jasper dans la sienne. Je sais être patient quand ça en vaut la peine. »
Ou, du moins, il est prêt à essayer de l'être. Il est prêt à attendre pour voir où ça les mènera, pour découvrir ce qui se cache sous sa carapace.
« Et puis, tu peux me parler, tu sais. Enfin, je suis pas un expert des relations amoureuses, mais je peux t’aider à y voir plus clair. Je crois ? »
Il arrive enfin à distinguer son visage, maintenant que ses yeux se sont habitués à la pénombre de l'armoire. Et il sourit. Il oublie qu'ils sont encore coincés dans un meuble ensorcelé et qu'ils n'ont aucune idée de comment en sortir. Tout ce qu'il arrive à penser, à cet instant, c'est à quel point il a envie de l’embrasser.


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