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The daily life of the aurors (ouvert à toustes)
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Markus Falkenberg
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Jour 1
10 janvier 2023 – Devant le bureau de Sebastian - dix-neuf heures

Markus, les cheveux violet, la barbe rose, agite sa baguette devant le bureau du stagiaire. Sa dernière intervention s’est soldée par l’arrestation réussie d’un trafiquant de potion euphorique de contact. Le seul problème, c’est qu’il a oublié de protéger ses mains, au moment de ramener les preuves. Et qu’il est heureux, très heureux, dans l’immédiat. Il est décidé à laisser une petite surprise sur la table de Sebastian et tente donc de lancer un sort pour transformer en origami de chat l’un des rapports sur son bureau. Son enthousiasme flamboyant lui fait confondre Incendio avec le sort de transformation ; le rapport se transforme en torche, qui le fait éclater de rire : « Eh merde. Merde, merde, merde, merde. »  Il est joyeusement conscient que ses collègues vont encore se payer sa gueule et ne tente même pas un aguamenti qui vu son état, se solderait peut-être par une explosion. Il reste donc simplement sur place, un peu trop hilare, à regarder les parchemins répandre leur odeur énergique de cendres dans l’air du bureau des aurors.

Hors-jeu :
Magni Hammarskjöld
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The daily life of the aurors

Jour 2 | 30 janvier 2023 - Matin


Assis dans mon fauteuil, repoussé, les pieds sur le bureau, jambes et bras croisés, lunettes sur les yeux et sourcils froncés. Est-il besoin de préciser que je suis passablement d'une humeur massacrante ? Mes trois semaines de mission à l'étranger n'étaient pas passé inaperçues, et passées les inquiétudes, il ne reste que les moqueries et les questions intrusives sur le déroulement de mon enquête, du bon temps pris, et de la chaleur du climat. Et je suis pas du tout disponible pour rire avec eux ni parler vacances. Qui n'en n'étaient pas. D'ordinaire j'aurais suivis leurs blagues, insinué des retrouvailles galantes et des baignades au soleil. Mais je n'avais pas la tête à faire ce genre de choses. Pas aujourd'hui. La douleur des côtes a disparu, mais la fatigue est à peine étanchée par une nuit encore trop courte, trop hachée, trop mouvementée. Un délicieux mélange. Je ne devrais sans doute pas être là en réalité. Je devrais être sous ma couette à récupérer des heures de sommeil perdues. Mais je ne supportais pas l'idée de passer une journée de plus à ne rien faire d'autre que ressasser les derniers événements. Sur mon bureau, la troisième tasse de café fume doucement, la plume à papote parcours un parchemin dans un grattement énervé qui doit sans doute résulté un descriptif plein d'insultes qui ne sera bon qu'à être brûlé quand j'aurais enfin eu le courage de faire autre chose que grogner. Même Mjöll a préféré fuir sur un autre bureau, je l'aperçois de temps en temps, rapide éclair bleu électrique, qui soulève discrètement des dossiers pour se glisser dedans et lire quelques lignes avant de se faire chasser par des revers de mains excédés une fois découvert. Je sens que mon énervement commence à contaminer tout l'open-space mais j'en ai foutrement rien à faire et il est probable qu'ils sentent bien que le premier qui prendra la parole pour me faire une remarque risque de se prendre toute la foudre pour lui. A force, ils doivent avoir l'habitude j'imagine.



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Although I felt like giving up It's not the road I chose
Markus Falkenberg
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Jour 3
15 janvier 2023 – Devant le bureau de Sebastian, encore - huit heures

Cette enquête sur les artefacts métamorphosés en animaux est un peu trop palpitante.

Et agitée.

Il n’est pas très doué, pour les maintenir dans un espace sécuritaire sans qu’ils ne s’évadent. L’auror, sérieux et professionnel, est donc accroupi derrière le bureau de l’un de ses collègues, baguette en main. Il surveille une magnifique buse, perchée sur le dit bureau, qui semble bien décidée à aller voleter un peu plus loin quand elle aura terminé de donner de sauvages coups de bec à une pile de parchemin. Markus lance un sort discret pour ouvrir l’un des tiroirs, pour distraire l’oiseau et pouvoir ainsi le capturer. La distraction a une efficacité…étonnante. Ce qui arrivait arriva, directement dans le dit tiroir de Sebastian et l’auror s’empresse de refermer le tiroir d’un autre sort, se dirigeant vers son propre bureau en restant accroupit, mine de rien. Il ne se relève qu’à ce moment, faussement innocent, en jetant un coup d’œil à la buse toujours perchée sur la surface de travail du stagiaire : « Oh tiens, la buse est là. » Subtil et discret, comme d’habitude. Il trouvera bien quelqu’un à qui faire porter le chapeau.


Hors-jeu :
Sebastian Prince Amundsen
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The daily life of the aurors

Jour 3 | 15 Janvier 2023 - 10h00


Il entre dans l'open space, des dossiers sous le bras et Hooligan qui trottine sur ses talons. Coup d'œil dans la salle, quelques salutations aux aurors, esquive de celui qui le prend pour un garçon de café et il ralentit finalement en arrivant aux alentours de son bureau. « C'est moi où il y a comme une odeur dans l'air...?" Il plisse le nez : Il l'a senti aussi. Et le fait que la plupart de ses collègues - il aime bien les appeler comme ça même s'il n'est que le stagiaire - esquive soigneusement l'emplacement qu'on lui a confié pour la durée de son stage le renseigne aussi sur le fait qu'il y a définitivement un problème.
Méfiant, il s'approche du bureau en question et semble déjà plus ou moins rassuré de voir qu'au moins rien n'est en train de brûler. Il vient à peine de finir de réécrire les rapports partis en fumée cinq jours auparavant. Mais l'odeur y est plus forte. Les dossiers déposés, le nez froncé, il fini par ouvrir ses tiroirs avant d'enfin tomber sur le lieu du sinistre, accompagné de quelques plumes éparpillé au sol, "... Non mais sérieusement ? Est-ce que c'est une sorte de bizutage à retardement ?! Qui a fait ça ? " Il lâche à voix haute, incrédule, tirant quelques rires étouffés et un peu désolé des autres présents dans les murs. Mais bien sûr, aucune dénonciation. Il retient le gémissement dépité qui lui brûle la gorge et sort sa baguette, lançant un recurvite d'un ton blasé.
Echec.
Soupir profond. Bien sûr. Avec sa chance il fallait que ça soit des déjections magiques.
Il relève ses manches et tire le tiroir à fond, le déboitant pour le poser sur son bureau. Il a dans l'idée qu'il va en avoir pour un moment. S'il trouve le coupable, clairement, il y aura vengeance.

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Jour 4 | 8 Février 2023 - Courant de la journée


Sebastian hausse un sourcil incrédule en lisant le dernier courrier en date de celui qu'il a intérieurement surnommé comme étant La Balance. Sérieusement ? Il baisse les yeux vers Hooligan, nerveusement en train de ronger le coin de son bureau - l'ambiance de l'open space se ressent sérieusement sur elle - puis les relève pour considérer l'ensemble de la pièce.
Presqu'entièrement vide. Bien sûr. La plupart des aurors du bureau ont fuis et certains profitent de l'absence de réunion pour bosser dans la salle dédiée à la place de cette pièce ci. Bande de lâche. Sur son bureau, un dossier bouge soudain tout seul et, d'un roulement d'yeux, le stagiaire le soulève, considérant Mjöll avec une moue blasée. il ne râle pas - le lézard l'a bien aidé lorsqu'il était cantonné au tri des dossiers et autres papiers plus ou moins important, alors il aime à croire qu'ils ont développé un début d'amitié ; ou de respect respectif. A la place, il fait glisser le parchemin vers lui et lui pointe la phrase en question du bout de l'ongle. Ricanement du lézard, bien sûr. Pendant quelques instants il hésite, tapote le bureau puis soupire et prend son courage à deux mains. En espérant esquiver la taloche, cette fois.
En quelques enjambées il rejoint le bureau de Magni, pénétrant dans la bulle de mauvaise humeur et de tension qui englobe sa place, les épaules carrées. Il se racle la gorge et, après une brève salutation d'usage, il commence " Désolé du dérangement mais... Une certaine personne vient juste d'insinuer que l'attaque à la buse subit par mon bureau il y a quelques semaines, c'était vous. Nous sommes d'accord, c'est faux ? " Notamment parce qu'il n'était... Pas là. En train de tricoter, certainement. Du moins selon la certaine personne en question.



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Magni Hammarskjöld
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The daily life of the aurors

Jour 4 | 8 février 2023 - Journée


Ce jour trop calme est une plaie ouverte. A défaut d'avoir réussi à trouver quelque chose à faire en extérieur aujourd'hui, et d'avoir de rapport à finir le dernier trônant enfin sur le bureau de Blumenthal, après moultes parchemins brûlés, je me suis attelé à la lecture de ma pile de courrier. Le front se plisse au fur et à mesure que je détaille les lignes droites et impeccables de la directrice de Durmstrang. Pour qu'elle prenne le temps de m'écrire personnellement avec son plus beau parchemin frappé de la fière armoirie de l'institut, c'est qu'elle vient me demander des sous. Et cette perspective ne fait qu'alimenter mon énervement du jour. Un énervement légèrement différent de celui de la semaine dernière. Il est plus vivant, plus instable aussi. Je déteste cette journée. Sans doute que les hiboux du Falkenberg ont largement contribué à cet état bouillonnant. Absorbé dans ma lecture désagréable - ses fausses inquiétudes concernant ma dérogation exceptionnelle de week-end avec Aren en pleine période scolaire me laisse de marbre - je ne remarque Prince que lorsque sa silhouette pénètre brutalement dans mon espace vital. Les dents se serrent, le souffle se bloque et les yeux se posent sur la fameuse demande blablabla donation. J'en étais sûr. Le raclement de gorge me fait lever un sourcil froncé, la main plaque la missive, face cachée, contre le bureau et le torse se tourne légèrement vers l'intrus. « Désolé du dérangement mais... Une certaine personne vient juste d'insinuer que l'attaque à la buse subit par mon bureau il y a quelques semaines, c'était vous. Nous sommes d'accord, c'est faux ? » J'ai conscience de pas être de bonne humeur, et que je devrais faire un effort. J'aurais pu, mais l'allusion à peine voilée à Markus suffit à balayer l'idée d'un revers de main. Je renifle, me détourne, attrape une autre enveloppe moins compromettante - après tout je ne suis pas sensé recevoir de courrier de Durmstrang - et entreprend de la déchirer d'un geste sec. « Tu devrais continuer à bouffer tes patacitrouille plutôt qu'avaler les conneries qu'il écrit. Y a pas plus menteur que lui par hibou. » Suffit de voir les promesses de présence non abouties qu'il m'a faites. « J'ai foutrement aucune idée de quoi tu parles Prince. C'était quand ? - Autour du quinze janvier, d'après un rapport de propreté là-bas »  Mjöll, trop heureux d'apporter son expertise, suit l'échange avec enthousiasme. Le quinze, donc. Un rapide regard en coin chargé de colère derrière les lunettes adressé à Prince avant de replonger dans la lecture de l'entête de la lettre extraite de l'enveloppe en lambeaux. « J'étais trop occupé à casser la gueule à des dealers de merdia. J'avais autre chose à foutre que venir faire chier des piafs ici. Cabrón de Markus. Ni siquiera ahí y joderme. » La fin de la phrase n'est qu'un grognement vaguement audible avant le mutisme complet.



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Sebastian Prince Amundsen
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Jour 4 | 8 Février 2023 - Courant de la journée


Il ne s'attendait pas vraiment à se faire recevoir avec des fleurs, ça n'est pas pour rien qu'il a hésité un long moment avant d'aller le voir et qu'il a carré les épaules à ce point. L'aura autour de l'homme est particulièrement lourde et se répand dans l'open space telle une toile d'araignée. Elle capture chacune des personnes qui reste un peu trop longtemps dans les environs et leur insuffle peu à peu un état d'esprit de plus en plus négatif. Ou alors, c'est simplement l'empathie de Sebastian qu'il a encore une fois un peu trop étendu autour de lui et qui lui joue des tours peu agréable en s'alignant sur l'humeur de l'Auror. Et bien sûr Magni réagit au-délà de ses attentes. Mais pas réellement de façon positive. « Tu devrais continuer à bouffer tes patacitrouille plutôt qu'avaler les conneries qu'il écrit. Y a pas plus menteur que lui par hibou. » Il encaisse sans broncher, poker face sur le visage, un sourcil haussé, sans rajouter un mot. « J'ai foutrement aucune idée de quoi tu parles Prince. C'était quand ? Il n'a pas le temps de répondre, Mjöll - qui l'a suivi vers son sorcier - répond immédiatement, - Autour du quinze janvier, d'après un rapport de propreté là-bas »   Il se contente de hocher la tête en guise de confirmation. Ouais, un rapport de propreté parce que ça lui avait pris un bon moment pour se débarrasser de ça. Le sang-pur encaisse le regard chargé de colère qu'il devine dernière les lunettes noires avant que l'autre ne reprenne :  « J'étais trop occupé à casser la gueule à des dealers de merdia. J'avais autre chose à foutre que venir faire chier des piafs ici. Cabrón de Markus. Ni siquiera ahí y joderme. » Il plisse légèrement les yeux à cette réponse, faisant fi de ce qui ressemblait plus à un grognement façon Mjöll en ours qu'à des mots humains. Un grognement espagnol, en plus. Au moins, ça lui fait une insulte de plus à son répertoire.
Des dealeurs hein ? Il savait bien qu'il s'agissait d'une mission. Il hoche à nouveau sèchement la tête, faisant demi-tour. " Bien noté. Je vous laisse donc ruminer tranquillement au dessus de votre café, après tout loin de moi l'envie de vous déconcentrer dans votre brûlage de parchemin journalier." Il s'éloigne vers son bureau et rajoute en s'asseyant, sans regarder vers lui, "Et le sucre est un bon moyen de juguler le stress et la colère. Vous devriez essayer les patacitrouilles, vous aussi. Personnellement je préfère les bouffer elle que bouffer l'humeur de mes collègues. "

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Jour 4 | 8 Février 2023 - Un peu plus tard


Entre deux rapports à compléter - rapport de stage ou rapport en lien avec le travail, d'ailleurs, ça n'est pas une journée palpitante il faut bien le dire - Sebastian continue de s'offrir des mini pauses pour répondre aux hiboux de Markus, plaignant intérieurement les pauvres bêtes qui enchaînent les trajets comme s'ils étaient en train d'échanger sur quelque chose de capital.
Cela dit, ça sonne tout de même très capitale, il songe en lisant le dernier en date, son regard coulant vers Magni avec un air songeur. Il commence à envisager certaine chose sous un angle différent, revoyant les derniers mois passés dans cette équipe avec quelques... Informations supplémentaires. Heureusement qu'il y a des éléments un peu plus calme que ces deux là, sinon il plaint sérieusement leur patron, d'ailleurs. Genre lui, il est parfaitement calme par exemple.
Baissant à nouveau les yeux sur le parchemin, il grimace et écris la réponse avant de la renvoyer à son professeur, roulant intérieurement des yeux sur tout ce qu'ils sont en train de se dire, se demandant sincèrement comment ils en sont arrivés là. Il sourit brièvement en observant le dessin - qu'il n'a pas encore rangé dans son tiroir, oups - et, pris d'une inspiration subite, il se dégotte un nouveau morceau de parchemin, griffonnant quelques lignes rapidement avant de chercher sa cible du regard. Mjöll à peut-être senti la chose venir, ou alors il aime un peu trop l'observer, dans tous les cas il comprend rapidement et se faufile à nouveau jusqu'à son bureau alors que le jeune stagiaire pousse le parchemin vers lui, un sourcil haussé en questionnement.
L'agent Falkenberg parie deux gallions que je ne peux pas voler les lunettes de Magni sans me faire assassiner au passage. Moyen de négocier ? J'ai le droit de lui lancer un défi si je réussi !

Magni Hammarskjöld
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Jour 4 | 8 février 2023 - Journée


La pile de courrier n'existe plus. Mais l'ennuie est toujours là. L'agacement n'a fait qu'augmenter au fur et à mesure de la journée sous les allées et venues incessantes des hiboux. Qu'est-ce que le Falkenberg et Prince ont de si important à ce dire pour mener une véritable conversation depuis ce matin ? Ça a intérêt à être truc sérieux, une question de professeur à étudiant ou la préparation d'une mission. Au moins ça. Pour qu'il préfère lui répondre plutôt qu'à moi.
Une main passe dans les cheveux, tire un peu sur les mèches longues qui commencent à onduler un peu trop, avant de venir gratter la joue barbue. Signes que mes réflexions recommencent à prendre trop de place. Peut-être que si son hibou arrêtait de me narguer depuis l'autre bureau, ce serait plus facile de penser à quel point son absence me pèse.
Pense à autre chose Magni.
Les doigts tirent d'un geste sec un parchemin de la pile et je replonge dans sa lecture, sourcils froncés et lèvres pincées. Les mots convocatoria et investigación interna à l'encre rouge rappellent le caractère urgent du papier et me replongent dans des souvenirs moins Markesque, mais pas plus chaleureux pour autant. Je m'attendais à une telle missive cela-dit. Reste à savoir si on retrouvera un jour ce cabrón de Javier quelque part. En vie ou non. « J'ai une distraction à te proposer plutôt que contempler l'obscurité froide de ton café. » D'un geste lent je décroche le lézard impétueux venu se loger dans le cou pour me murmurer ses douces paroles. Complètement hermétique aux émotions de ma Fylgia je ne sens pas sa gaité, ni son enthousiasme. « Une petite vengeance sur Markus, deux gallions en jeu et la possibilité pour Prince de lui lancer un défi en retour. » Un soupire roule dans ma gorge. L'éclair qui file vers Mjöll est sombre. Il lui écrit pour lui envoyer des défis puéril ? Je dépose le lézard dans ma main plutôt que la tasse de café froid précédemment nommée en signe d'écoute dans un grognement latent. « Prince doit te subtiliser tes lunettes en échange de tout ça. » Évidemment, Markus et mes lunettes. « Et Il y a un dessin que tu devrais aller apercevoir négligemment sur le bureau. » Murmure à peine audible glissé au creux de l'oreille quand il revient de placer avec délicatesse à sa place favorite.
D'un coup de pied sec je recule mon fauteuil, attrape mon parchemin, et parcours l'espace qui me sépare du bureau de Prince d'un pas rapide. D'une claque je dépose les lunettes sur son bureau, l'ombre d'un rictus narquois sur les lèvres, avant de glisser un subtil regard en oblique vers les papiers présents face au jeune stagiaire. « T'as qu'à lui dire que j'étais parti voir Blumenthal - ce que je vais vraiment faire - et que je t'ai lancé un duel en salle d'entraînement pour l'outrage - ce que je ne vais pas vraiment faire. A la seule condition que tu me tiennes au courant de vos défis à venir. » Les yeux croisent son regard, iris trop sombres, gouffre sans fond de rage et de tristesses contenues sur un lit de marques de fatigues trop parlantes. « Joli dessin. » Je détourne les talons sans dire un mot de plus, en direction du bureau de notre supérieur. Après tout cette histoire de convocation le concerne un peu. Recevoir la visite d'une délégation du ministère colombien pour un interrogatoire d'un de ses aurors c'est sans doute le genre de choses dont je dois le tenir au courant.




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Jour 4 | 8 février 2023 - Journée


Du coin de l'œil il suit le trajet de Mjöll alors que celui ci repart vers son sorcier, un léger sourire aux lèvres, sourire qu'il s'empresse de faire disparaître alors qu'il baisse à nouveau les yeux vers ses parchemins. Ew. Puisqu'il faut s'y mettre.
Il a réussi à pleinement se concentrer sur le rapport de stage bien entamé qu'il doit rendre à la fin de l'année, quand le bruit sourd d'un fauteuil brusquement repoussé en arrière le fait tressaillir. Malgré tout et parce qu'il est tristement habitué aux mouvements brusques, aux exclamations soudaines, et aux jurons espagnols, il ne réagit pas immédiatement, préférant terminer la phrase en cours d'écriture avant toute chose. Sinon, il va s'arrêter en plein milieu, oublier ce qu'il voulait dire, et devoir repartir pour X temps de réflexions. Non merci.
Ça n'est pas la démarche rapide de son ainé qui l'alerte, mais le claquement sec des lunettes contre son bureau. Cillant, il les fixe le temps d'une demi-seconde avant de lever les yeux vers l'homme, effleurer son rictus narquois, pour finalement rencontrer le regard sombre au dessus de lui. Regard sombre délicatement posé l'espace d'un instant sur un certain dessin toujours pas rangé. Oh bah mince alors, quel idiot il fait... « T'as qu'à lui dire que j'étais parti voir Blumenthal - ce que je vais vraiment faire - et que je t'ai lancé un duel en salle d'entraînement pour l'outrage - ce que je ne vais pas vraiment faire. A la seule condition que tu me tiennes au courant de vos défis à venir. » Incrédule - il n'y croyait pas vraiment à sa tentative - il ne peut empêcher un sourire satisfait d'ourler ses lèvres, alors qu'il hoche fermement la tête pour accepter le terme du contrat qu'ils sont en train de passer. Les regards se croisent réellement et, en bon habitué des masques, Sebastian réussi à conserver son sourire malgré les sentiments facilement distinguable dans les yeux de son vis à vis. Intérieurement, par contre, le jeune homme ne peut pas s'empêcher de se demander ce qu'il pourrait faire pour distraire celui pour qui, il l'a avoué au Falkenberg quelques lettres plus tôt, il voue une sincère admiration. Il n'apprécie ou n'aime pas tant de monde que ça, l'Anglais. Et il aime bien savoir que les rares personnes dans ce cercle vont bien. « Joli dessin. » Léger rictus qui apparaît, il penche la tête sur le côté en le voyant partir sans un mot de plus. Il ne réfléchi pas plus longtemps avant de l'interpeler, « Je ne dis pas non, pour le duel.» C'est sorti tout seul, et il ne sait pas vraiment à quel point ça peut être ou pas une bonne idée. «Je veux dire, ça fait un moment que je n'ai pas été à la salle d'entrainement, alors ça me serait tout autant profitable...Si ça vous tente.» Ses mots restent en suspend. L'invitation est posée, il en fait ce qu'il veut.
D'un geste souple, il fait glisser soigneusement le dessin des deux ours au creux de son tiroir.

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Jour 5 | Samedi 1er avril 2023 - Matin : 10h24


Travailler le week-end n'est pas toujours le plus amusant à faire, sauf quand le jour en question est le 1er avril, et qu'on est le genre de type hilarant qui ne peut s'empêcher de profiter de l'occasion pour faire des blagues très intelligentes et pleines de bon sens. Affublé d'un magnifique haut vert en forme de sapin, installé nonchalamment debout derrière Pavlov concentré dans l'étude difficile d'une photographie prise lors d'une précédente mission de perquisition, j'attends avec la patience de l'auror en planque le bon moment pour surprendre ma cible qui n'a rien vu venir. Une petite blague que j'avais réservé à Markus, en hommage à l'une de ses premières mission au bureau. La fameuse mission du sapin. Un exploit devenu légende, tant et si bien que tout l'étage, si ce n'est le ministère, connait le récit de cette magnifique apparition du Falkenberg-sapin dans un salon de thé. Je n'étais pas encore revenue en Scandinavie à cette époque, malheureusement, et mon plus grand regret restera à jamais l'absence de témoignage visuel de cette transformation. Vraiment dommage. C'était donc mon idée du jour, superposée au défi d'Aren d'oser réellement porter au bureau un t-shirt vert sapin agrémenté d'un sortilège d'illusion qui lui confère des branches plus vraies que nature. J'en suis donc là, après quatre cafés et autant de canulars surprises réussis auprès des collègues du département. Ma dernière cible est ce pauvre Pavlov qui n'était pas arrivé quand j'ai joué le même tour à Markus et qui, légitimement, ne se doute de rien.
Enfin, il se repousse sur sa chaise, visiblement perplexe par les photographies qu'il regarde, avant de rouler sa tête en arrière, paupières fermées dans un long soupire exaspéré. Je n'aurais pu rêver de meilleur angle d'attaque, d'un infime mouvement je me rapproche, me penche au-dessus de lui, pénétrant sans plus de cérémonie dans son espace personnel. Pavlov ouvre les yeux d'un coup, rencontre mon visage radieux derrière les épines vertes, et hurle entre surprise et terreur, faisant sursauter la tasse de café brûlant qu'il tenait entre ses mains, inondant nos deux corps de liquide brun.

La blague est plus que réussie.

Secoué d'un rire incontrôlable je ne prête que peu d'attention à la sensation de brûlure qui coule sur mon torse. Je recule de quelques pas, cherchant un souffle en m'appuyant contre le mur derrière son bureau, une main sur la poitrine. « Bravo Pavlov, tu remportes la palme de la meilleure réaction. Heureusement que tu es là pour rendre justice à mon magnifique déguisement. » Je parviens à articuler après avoir réussi à calme mon fou rire. « Je peux ranger cette bonne blague pour aujourd'hui, j'aurais pas mieux. » Et joignant le geste à la parole, je me défait du t-shirt à présent vert et marron sans la moindre gêne. Distraitement un doigt passe sur l'épiderme légèrement rosie par l'attaque du café à travers le tissu, avant de hausser les épaules et de taper celle de Pavlov d'une forte claque amicale. « Aller fait pas cette tête, je te rapporte un café. » Avant de me détourner et de partir en direction de la machine à café, toujours torse nu. Est-ce que j'ai pensé à prendre un t-shirt de rechange au fait ?




Récap des jours:



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The daily life of the aurors

Jour 6 | Lundi 6 mars 2023 - Après-midi - 13h44


Il a promis à Kai d’être sage pendant une semaine, pour le remercier de lui avoir accordé sa permission pour prendre son apparence. Pour expliquer sa demande, il a invoqué des raisons plus ou moins vraies : l’envie de jouer un tour à un collègue. Et la collègue en question détient quelque chose qui lui appartient, dans un tiroir verouillé par des sortilèges qu’il ne peut pas ouvrir. Il est donc particulièrement fier de sa ruse lorsqu’il s’approche du bureau de Sebastian Prince, sous les traits du directeur des aurors. «  Prince ? C’est le jour des vérifications de non-corruption sur le département. Ouvrez votre second tiroir, je dois y prendre un parchemin au hasard pour le faire parvenir à l’unité d’analyse des profils potentiellement pathologiques. Ne vous en faites pas, c’est une simple formalité, le parchemin vous sera rendu ensuite. » Une histoire terriblement bidon ; le but est de noyer le poisson sous l’illogisme de la chose. Il compte sur la nécessité d’être spontané dans un tel contexte, et le fait que le stagiaire n’aura probablement pas le temps d’analyser toutes ses paroles. De fait, il ouvre le dit tiroir et le faux Kai ne tarde pas à trouver le dessin fautif, qu’il enroule en un rouleau compact. Mission réussie. Il ne reste qu’une étape. Retenant son sourire, il rajoute en guise de salutation : « N’oubliez pas la journée pyjama de mercredi. Certains aurors du bureau le prennent très mal, lorsque leurs collègues n’y participent pas. Pour votre intégration, il vaudrait mieux que vous preniez part à cet événement stupide qui n’a lieu qu’une fois aux trois ans. » Mordra-t-il à l’hameçon ? Par-dessus son épaule, Pavlov s’est redressé, visiblement intéressé par la nouvelle – et vexé qu’on ne lui en ait pas parlé. L’enseignant contient son rire, puis s’éloigne en direction du couloir, où il reprend sa vraie apparence, enfouissant le dessin dans la poche de son pantalon.  




Récap des jours:
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