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Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe
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Magni Hammarskjöld
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Magni Hammarskjöld
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MAGNI HAMMARSKJÖLD"Appris à l'école de guerre de la vie : ce qui ne me tue pas me rend plus fort"
Trigger-warningsDeuil, mort périnatale, violences, dépression
(c) True North
Nom(s), prénom(s) Magni Arjan Vargas-Hammarskjöld Âge, date et lieu de naissanceLe 8 août 1983 (lion ascendant bélier) en Colombie dans le domaine familial maternel Origines Norvégiennes par son père et colombiennes par sa mère Nature du sang Pur Province Östra Långvattnet, réserve naturelle de Göteborg  Statut civil et orientation Père célibataire. Bisexuel qui se prétend aromantique pour éviter tout problème sentimentaux. Métier ou études Auror. Ancien élève de l'institut martial de l'armée de l'air, sur les traces de son frère. Il était spécialisé dans le combat sur balais, mais a fini par quitter sa formation, trop indiscipliné pour une carrière dans l'armée de l'air. Parti en Colombie en quête d'identité, il est devenu auror là-bas et a poursuivit sa carrière en Norvège à son retour. Double Peter Gadiot
Patronus Un fjord immense qu'il ne peut s'empêcher de comparer à Gullfaxi et il a trouvé cela particulièrement stupide la première fois qu'il a réussi à lancer le sortilège. Baguette Bois de pin, 23 centimètre, souple, contenant une griffe d'augureyAmortentia Humus humide, café moulu, vanille et cette odeur innommable nichée au creux du cou de son enfant Miroir du Riséd Il est fier, une main sur l'épaule de son enfant vêtu des honneurs de la royauté. Père comblé d'avoir enfin remis un Hammarskjöld là où ils devraient être. Au sommet. Épouvantard L'enfant mort, un classique, mais une vérité qui pourrait lui faire perdre la raison.

Fylgia Mjöllnir, plus communément surnommé Mjöll. Aussi têtu qu'une tête de pioche, de marteau plus exactement. A la base c'était une blague entre eux, et puis à défaut d'autre chose, c'est resté. Le fylgia peut prendre toutes les formes qu'il souhaite, mais dans sa vie officielle, celle de tous les jours, au travail et en soirée, il est lézard bleu de Gorgona. Reptile aussi mystérieux que coloré, il aime se faufiler partout entre les dossiers de son sorcier, et celui des autres. Mais dans sa vie privée, celle du père, il est ours polaire. Force et protection. Rares sont les personnes à l'avoir réellement vu sous cette forme. Enfin, quant ils partent nager tous les deux, il oscille entre le dauphin rose et l'orque selon la température de l'eau.

Alignement Enfant de Völuspá depuis l'hiver 2020. Le massacre de Walpurgis a été l'électrochoc déclencheur. Même s'il sait que son auteur n'était pas envoyé par les Enfants, il a préféré choisir ce camp. Une façon comme une autre de s'assurer la protection de son enfant. Etre au centre d'un clan politique douteux, pour mieux prévoir les dangers qui le menace. Même s'l est loin de partager tout le fond de leurs valeurs, puisqu'il rêve de placer son propre enfant à la tête de la société magique, Magni a rejoint leurs rangs. Quant aux nés-moldus, il n'a rien de bien précis contre. En revanche, il a vu lui, de quoi sont capable les moldus. Il sait que briser le secret magique serait une très mauvaise chose.

Famille Hammarskjöld
La mère : Ana Vargas
Mother, I tried to do right by you
To do what you asked me to
I did wrong and I knew

Magni a toujours eu une bonne relation avec sa mère. Elle a toujours soutenu son départ en Colombie. Et lui il aime son caractère, et il a d'ailleurs tendance à reproduire le comportement social explosif de ses parents. Il s'est souvent caché derrière pour expliquer ses propres inaptitudes à suivre les ordres.
Le père : Halvor Hammarskjöld
Father, well I'll give my soul to you
I came in blind folded for you
It was all that I knew

Au fond de son être, il a toujours voulu le rendre fier. A sa mort, Magni s'est donné comme objectif de porter toujours plus haut le nom de Hammarskjöld. En devenant père, il a renoué contact avec Halvor. Ce dernier était l'un des seuls à avoir des échanges réguliers avec Magni.
Le grand-frère : Andres
Ils étaient si proches adolescents et ils sont devenus si lointains adultes, que cela paraît improbable. Et pourtant Magni n'a pris que très peu de contacts avec son grand-frère. Il a envoyé un cadeau à la naissance de Thora, s'est déplacé pour le mariage avec la Mørk - bien qu'il n'ait jamais compris pourquoi cette famille - mais n'a jamais fait aucun effort pour connaître sa nièce. En réalité ce n'était pas tant un manque d'intérêt, qu'une incapacité émotionnelle à le faire. Cependant comme il n'a jamais évoqué Avla et encore moins Syn avec Andres, ce dernier n'en sait rien. D'ailleurs Magni n'avait jamais envoyé de faire-part à la naissance de l'enfant, et ne l'avait jamais emmené lors de ses rares visites en Scandinavie. Andres ne l'a rencontré que lors de leur retour en Norvège. Depuis  Magni se comporte avec Andres comme ils étaient adolescents. Car il ne sait pas comment agir autrement, sans avoir à révéler des choses dont il ne veut pas parler.
La nièce : Thora l'inconnue
Encore aujourd'hui, Magni ne peut s'empêcher de voir Thora sans avoir un cruel sentiment de jalousie à son encontre. Il vit avec, sachant très bien que la jeune femme n'y est pour rien, et il ne lui fera jamais sentir. Mais cela l'empêche de chercher plus de contacts avec elle. Il préfère faire passer ça pour un désintérêt et une incompréhension face au choix du changement de nom de famille.
L'enfant : l'enfant
Magni, sans chercher à le cacher, n'a jamais annoncé sa naissance à ses proches restés en Scandinavie. Il est probable que ceux-ci en aient entendu parler de temps en temps par la famille Vargas, mais jamais de Magni lui-même. Encore moins depuis le décès de la mère de l'enfant donc il ne parle jamais. Jamais. Jamais. Sauf à l'enfant lui-même. Il lui a offert une pensine contenant tous les souvenirs qu'il avait d'elle.


Allégeance Clan Styrke, allégeance à Thor avec fierté et croyance profonde. Dévotion au dieu dont il porte le prénom du fils.

Particularité magique Legilimens. Prédispositions naturelle, il paraît. Un apprentissage long et rigoureux.
Magni s'est mis en tête d'apprendre la legilimencie très tôt. Il n'était même pas encore à Durmstrang. Le jeune garçon était jaloux d'Andres et de son don. Lui aussi, il voulait être un sorcier exceptionnel. Halvor lui a avait donné à lire pas mal d'ouvrages théorique à l'époque. Et si Magni montra, en effet, des prédispositions naturelles, il mit néanmoins de nombreuses années avant de maîtriser réellement ce don qu'il continue de pratiquer régulièrement pour ne pas "perdre la main". Il s'en est notamment souvent servis lors de ses infiltrations pour vérifier que son identité n'était pas démasquée.  

Trivia Ne parle jamais de son enfant avec ses collègues, aucun ne connait son existence. Pour eux, il est juste ce gars célibataire qui aime trop sa liberté pour se marier et fonder une famille + Magni est un grand sportif, il vous invitera probablement à venir courir avec lui un dimanche matin sous la neige + Même s'il a grandit en Norvège, il a désormais un léger accent qu'il a gardé de ses années en Colombie, accent qu'il cultive volontairement + Il est largement tatoué sur le corps. Un de ses tatouages étant visible sur son cou. Caché dans les nombreux dessins et recouvert le plus possible, le symbole d'un gang, vestige d'une infiltration un peu trop invasive + Il fume de temps en temps, et porte souvent des lunettes, un cliché. 
LOYALDETERMINEDRAGEURSPORTIFBRUYANTMENTEURCONQUERANTPROTECTEURTAQUINBAGARREUR
derrière l'écran Artchie  Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 1189969833



Although I felt like giving up It's not the road I chose
Magni Hammarskjöld
Magni Hammarskjöld
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Histoireune citation au choix

8 août 1983 Naissance en Colombie
1984 Déménagement en Norvège
1994 - 2002 Premier cycle à Durmstrang - intègre une équipe de Quidditch en tant que poursuiveur.  
2002 - 2004 Morse - Régiment de l'armée royale de l'air spécialisé en combat sur balais.
1er janvier 2004 (20 ans) Quitte l'armée et part pour la Colombie
Mars2004 Stagiaire auror à Bogota
Novembre 2005 (22 ans) Alva & Syn
Juillet 2008 (24 ans) Ocean
Début 2011 (27 ans) Naissance de l'enfant
Octobre 2014 (31 ans) Mort d'Ocean
Juin 2019 (35 ans) Retour en Norvège
Novembre 2020 Rejoint les Enfants de Völupsa


Août 2022
Attablé devant le dîner, mon regard s'arrête un instant sur les traits juvéniles de l'enfant qui parle avec un enthousiasme mal contenu. Sur son visage, des émotions si pures et simples. L'impatience, l’excitation, et une pointe d'appréhension. Demain sonne son entrée dans la cour des grands comme on dit. Le saut dans l'immensité inconnue de Durmstrang. Je me laisse gagner par son euphorie, autorisant un sourire à éclairer mon visage. Je comprends son impatience. Des souvenirs heureux j'en ai de nombreux de cette aventure-là. Et à leur mémoire je me laisse oublier, un instant, glisser dans la nostalgie.

*** C'était une chouette période en réalité, avec Andres nous avions l'avantage d'être proches en âge et d'aspirer aux mêmes études. Un duo de frères amical, lui le grand cœur et moi le turbulent. Lui attrapeur, moi poursuiveur,  lui ramenant les bonnes impressions, et moi les punitions. Le cliché parfait complétant une famille Hammarskjöl ordinaire. Sans doute que ma mémoire idéalise un peu le tableau. Que tout n'était pas en si bonne entente, qu'il devait y avoir quelques turbulences plus problématiques que d'autre. N'ais-je pas dû écourter mes études au sein de la prestigieuse armée de l'air pour quelques soucis de comportement ? Partir de moi-même avant de risquer de faire honte à notre nom ? Mais le cerveau préfère s'accrocher aux bons souvenirs. C'est toujours plus confortable pour les soirées assis dans son fauteuil à siroter un vieux whisky en se disant que, tout de même, c'était une belle époque.
J'aimais beaucoup Andres, enfant je n'avais attendu que de pouvoir le rejoindre à Durmstrang comme lui avait attendu de pouvoir rejoindre notre aînée. Au début je trainais avec lui, partageant sa bande de potes, je rêvais de suivre sa trace et d'intégrer l'armée de l'air. Je voulais faire honneur à notre nom, à notre héritage et rendre fier Thor lorsque je venais déposer des offrandes pour lui. Mais en grandissant j'ai rapidement pris le virage des conneries. J'ai goûté un peu trop souvent aux punitions des lieux et même si j'avais la chance de passer les diplômes avec des notes acceptables, je ne faisais pas d'effort pour être au plus haut. Je crois qu'Andres m'a couvert deux ou trois fois, et je crois que j'ai passé l'envie de se moquer de lui à deux ou trois personnes. En vrai, on savait tous déjà que l'armée ce serait soit une réussite soit un échec complet. Soit je m'étais toute mon énergie dans la réussite, soit dans le conflit. Mon père avait l'espoir, et moi aussi au début. Surtout que le service militaire c'était relativement bien passé. Mais j'ai fini par paniquer, j'étais vraiment incapable de me tenir et le conflit l'emporta. J'ai préféré partir avant de faire la blague pas drôle de trop. Le vieux Hammarskjöld ne l'a pas trop mal pris je crois ? Nos deux colères avaient fait trembler les murs de la maison, mais au final, il m'avait laissé partir dans la famille de ma mère avec bienveillance. Maman elle, elle était heureuse que j'aille passer un peu plus de temps de ce côté-là de la famille. Et en vrai moi aussi. Ca me faisait bien plaisir d'aller découvrir autre chose. Mais c'est aussi à cette époque que je me suis éloigné d'Andres et des autres. C'est presque impensable et pourtant, nous avons fait nos vies chacun de notre côté. Devenant presque deux inconnus.
Oui vraiment, ça avait été une belle époque Durmstrang.
Mais les vingts dernières années écrasent tout le reste. Le notion du temps est décuplée. Ma scolarité me paraît si loin, et en même temps, tout est passé si vite. Il suffit de regarder l'enfant face à moi laisser refroidir ses pommes de terre, pour se donner le tournis. Onze années. Déjà. Avec la sensation qui creuse un trou dans l'estomac, que ses premiers jours dans ma vie datent d'hier. Un frisson parcours mon être à l'évocation de ce souvenir. Période si heureuse et pourtant irrémédiablement teintée d'une profonde peine qui entache tout le reste. ***


L'enfant dort, j'entends sa respiration profonde depuis le couloir où je me tiens. Je m'arrête quelques instants, écoutant ce son familier et rassurant, avant de descendre profiter de notre dernière soirée. Demain l'enfant prendra la route de Durmstrang, et mes soirées seront plus solitaires qu'elles ne l'ont jamais été. Il ne me restera que sa chambre vide en attente de son retour. Le souffle rauque de Mjöll me fait lever la tête et j'échange un regard lourd de sens avec lui. « C'est bon me regarde pas comme ça. J'vais pas me morfondre tous les soirs après son départ. Promis je te fais pas le coup de la dépression d'un vieux sorcier au bout de sa vie. C'est derrière moi. Mais laisse-moi juste ce soir ok ? Et viens plutôt me servir de couverture, on s'installe sur la terrasse. » L'ours immense se dématérialise pour passer entre les portes sans emporter tout le mobilier de la pièce avec lui et me rejoint sur le banc en bois de notre chalet. Un joli petit coin sympa en bord d'un des nombreux lacs de la région. Des forêts de pins, des près, quelques autres chalets un peu plus loin. Un minuscule village tout confort à quelques pas de Göteborg dont on voit les lumières à l'horizon. D'un geste nonchalant je sors une cigarette qui vient grésiller dans l'air frais de ce début septembre. Calé au chaud contre le pelage de Mjöll, je laisse mon esprit divaguer, m'accordant une soirée de rétrospective déprimante. La première depuis longtemps.

*** Oh oui je me souviens du jour de sa naissance. Un bébé si petit, si doux et si chaud. C'était une belle époque que celle-ci. L'opulence de joies et de bonnes humeurs. Je croyais avoir donné ma part de malheurs à l'époque. Avoir payé le prix de mes conneries. Ocean partageait ma vie et son être était aussi fascinant que son prénom. Une sorcière au sang pur, car comment pouvait-il en être autrement désormais, qui rayonnait par son humour piquant et ses projets insensés. On voulait se marier plus tard, quand le bébé aurait grandit, pour que l'enfant puisse raconter tout plein de choses adorables sur la famille géniale qu'on formerait alors. Et puis un peu pour faire un pied-de-nez aux traditions archaïques du mariage qui voudrait qu'on se marie avant d'enfanter. C'était notre projet. Ca avait de la gueule dans nos cerveaux, et on était heureux de voir la tête outrée des grands-parents franchement offusqués de la situation et du scandale. Mais les scandales nous, ça nous amusait beaucoup. On risquait quoi au pire ? Personne ne ce serait risqués à déshonorer nos noms et nos familles. Et puis on savait bien trop de choses sur les petits secrets de tout le monde de toute façon, pour qu'ils risquent tous l'effondrement du château de cartes. Alors la famille se contentait de râler dans son coin, et nous à mener notre vie comme on l'entendait. Avec ce bout d'être humain qui avait la chance de pouvoir grandir et de passer les mois, puis les années, dans le plus grand de mes soulagements. Elle ne savait pas Ocean, le miracle que cela représentait pour moi. Pour le père que j'étais, et que je suis toujours. Elle n'a jamais su ce qu'il y avait eu avant elle. A dire vrai, personne ne sait. L'oncle qui savait venait de passé l'arme à gauche. Alors à quoi bon lui raconter une histoire dont personne ne se souviens.
On menait la belle vie, Ocean était une sorcière remarquable, passionnée d'Histoire, elle avait dévoré ma culture scandinave et respectait mes croyances avec fascination. Je l'aimais vraiment. Sincèrement. Notre vie ensemble c'était comme une tempête perpétuelle d'aventures passionnées. Herboriste, elle aimait les plantes et avait fait de notre demeure une serre tropicale que j'avais fini par trouver plutôt jolie. Cinq années de bonheur. C'est agréable de se rappeler ce temps-là, comme une bouchée d'oxygène dans un passé trouble. Mais le deuil, comme les années, embellit tout. Je sais que notre tempête quotidienne était jalonnée d'orages. Mais à quoi bon se souvenir de ceux-là quand sa présence manque désormais à l'appel. Nous n'avons pas eu le temps de nous marier finalement. Elle ne porta jamais ce nom scandinave qu'elle avait mis tant de temps à prononcer correctement, et rien sur sa pierre tombale n'indique la vie que nous avons partagée et créée ensemble. J'avoue qu'aujourd'hui encore ça me laisse parfois un petit goût amer dans la gorge. Surtout pour l'enfant. Alors j'avais fais changer son nom de famille, pour qu'il porte aussi le sien. Je lui devais bien ça. C'était le minimum que je puisse faire pour ce petit être qui venait de perdre sa mère dans un banal accident de randonnée en pleine nature, à la recherche d'une plante qui ne peut être cueillie que sous certaines conditions. Un drame d'autant plus injuste qu'on n'a personne contre qui se venger. Et pourtant j'en ai voulu à la terre entière ce jour-là. Est-ce que ma vie ne doit être que cela ? Une succession d'accidents qui vous frappent comme un éclair. Rapides et imprévisibles. A cette époque, je me suis laissé submerger par les flots, incapable de remonter à la surface. ***



Dans un soufflement je laisse ma tête tomber en arrière, mon regard embrasant le ciel particulièrement dégagé ce soir. C'est douloureux de remonter le fil de sa vie, pourtant je suis fier aujourd'hui de ce que l'enfant est devenu. Je ne regrette pas d'avoir mis ma carrière de côté pour m'occuper de son être à mi-temps jusqu'à son entrée à l'école primaire. Moi qui rêvait tant de gloire et de monter les échelons jusqu'au sommet, voilà que je me contentais d'horaires stables et refusais les infiltrations, pourtant ma prédilection jusque là. J'avais besoin de ça de toute façon. Je n'aurais pas été capable de m'en sortir sans cet objectif de vie : être un père pour cet enfant. Une famille de deux personnes, unie comme jamais. Viscéralement incapable de me séparer de sa présence, sans ressentir l'angoisse terrible de ne jamais revoir son sourire gourmand. C'est difficile d'être père d'un être vivant, quand on expérimenté la parentalité d'un être mort précédemment.
Mjöll pose sa lourd tête par-dessus mon épaule. Il existe des blessures qui jamais ne se referment. On dit que le temps guérit tout, mais c'est faux. C'est absolument faux. Le temps n'apaise rien. Le temps creuse la peine à travers le magnifique pouvoir de l'imagination et des « elle aurait eu 17 ans cette année ». Je sens mes mâchoires se contracter à cette idée. Stupide imagination.  


*** J'étais si jeune à l'époque, le début de la vingtaine, de fausses idées plein la tête sur qui j'étais et comment était le monde. A peine arrivé en Colombie, et déjà épris d'une femme, une collègue de travail. Un stagiaire auror qui tombe amoureux d'une collègue moldue sur une enquête conjointe et délicate. Sur le papier, ça semblait être le début d'un bon roman romantique à lire sur un coin de plage, avec des aventures et de l'amour passion qui donne l'illusion au lecteur de suivre quelque chose d'incroyable. Dans les faits, c'était beaucoup moins glorieux. Nous marchions sur des œufs constamment, une petite équipe d'envoyés spéciaux par le gouvernement pour venir épauler les autorités locales, complètement dépassées par des phénomènes étranges. Une collaboration bancale, qui manquait de virer au fiasco complet à la moindre bourde de vocabulaire de notre équipe de sorciers. J'avais la chance d'avoir un oncle au sang trop pur et au rang trop haut pour que ses soumissions soient remises en question. J'avais donc été lancé dans la sauce, jeune stagiaire venu de Scandinavie après une tentative de carrière dans l'armée de l'air. Heureusement pour tout le monde, je n'étais pas que pistonné, mais j'avais aussi quelques réelles compétences et une réelle appétence pour le métier, si bien que la mission ne fut pas un échec complet. On était même parvenu à des résultats presque concluants, le tout en préservant le secret magique. Et ça c'était déjà une énorme victoire. Malheureusement je ne m'arrêtais pas là, et nouais une relation intime avec l'une des policières. Une moldue donc. Mais peut m'importait à l'époque. C'était même enivrant. Ce secret immense que je devais lui cacher tous les jours, et moi je découvrais un monde incroyable. Elle me pensait agent secret d'une unité spéciale liée à l'armée. On s'aimait passionnément. Et sans trop se soucier des conséquences. Alors oui, pas Thor, j'avais eu le coup de foudre, j'y croyais dur que c'était l'amour de ma vie. Alors quand elle m'annonça la vie qu'elle portait, j'étais heureux. Vraiment. Je m'inquiétais pas une seconde du gouffre qui nous séparait. Je ne m’imaginais pas la haine que cela allait déclencher. Après tout, j'avais toujours été privilégié, sang pur dans notre culture, un nom respecté, un jeune homme apprécié, celui qui se fait facilement des potes, et qui trouve une place auprès des gens sans trop avoir à forcer. Elle fut belle la claque de la vie.
Il était devenu impensable pour moi de faire grandir une enfant dans le mensonge de sa véritable nature.
Alva devait savoir. Je m'étais déjà imaginé son admiration, son excitation face à ce nouveau monde qui s'offrirait à elle. Elle ne pourrait être que conquise par la magie et tout ce que cela changerait dans sa vie.
La belle affaire. Je ne sais toujours pas comment je pouvais être autant dans le déni à cette époque. Pourtant je savais ses propres croyances chrétiennes profondément ancrées. J'aurais dû écouter plus attentivement ses prières et la teneur de ses sermons. J'aurais peut-être compris avant, que ça risquait de ne pas passer. Peut-être que j'aurais fais les choses autrement. Quoi qu'il en soit, je lui ai tout balancé à quelques semaines du terme. ***



Mes paupières se ferment et les larmes coulent. Ce soir je les laissent faire. Ca fait du bien par Thor. De temps en temps, de les laisser passer par-dessus les digues, et déferler hors de mon âme.


TW : décès périnatal *** Alva avait accepté que je l'accompagne à la maternité malgré tout. Mais elle avait été clair, c'était juste parce qu'elle avait trop honte pour emmener quelqu'un d'autre dans cette histoire. Elle avait dit que cette enfant ne serait jamais la mienne. C'était déchirant. J'étais donc là, serrant les dents face à une douleur que je ne pouvais pas soulager. L'enfant à naître arrivait trop tôt. L'équipe médicale était sous tension. Il ne fallut pas longtemps pour comprendre que quelque chose n'allait pas. Je me souviens avoir proposé d'aller chercher un médicomage. Elle m'avait hurlé dessus que tout était de ma faute. Je crois que j'ai hurlé en retour que rien de tout ça ne serait arrivé si elle avait accepté d'aller à l'hôpital magique dès le début. La douleur est étroitement nouée à la haine. Et dans cette chambre nous nous sommes déchirés de douleur face à une réalité insoutenable.

On avait décidé de l'appeler Syn.

Pas un jour n'est passé sans que je regrette de n'avoir pas été capable d'attendre la naissance pour tout révéler. Ou même de ne rien révéler du tout et de garder le secret le plus longtemps possible. Pour éviter le choc émotionnel qui déclencha, peut-être, cette naissance trop tôt et cette étincelle de vie éteinte avant même de naître.
Si j'avais tenu ma langue. Si je n'avais pas été sur mon nuage doré incapable de voir. Si j'avais réfléchit plus loin que mon instant présent.

Peut-être, qu'elle aurait fêté ses 17 ans cette année.

Quant à Alva, ses peurs et sa colère se muèrent en dégoût et en haine. Dans sa douleur, elle balança tout à sa famille. Un tourbillon infernal de haine et de vengeance me tomba dessus. Je découvris la violence qui découlait de la peur et de l'intolérance. Heureusement pour moi, j'avais un oncle incroyable a qui j'avais confié toute l'histoire. Il m'empêcha de me mettre dans une situation plus compliquée encore, et à grand renfort de sortilèges, il oublietta tout le monde. Sauf Alva. Jamais je n'oublierais les paroles qu'il eut ce jour-là. Un discours dur et glaçant. Il me laissait le soin de m'occuper d'Alva moi-même. Pour que je mesure l'ampleur de mes erreurs. Que la leçon marque à vie ma rétine.

L'oublietter fût l'une des choses les plus difficile que j'ai eu à faire de ma vie. M'effacer de sa mémoire. Effacer sa douleur. M'emprisonner, solitaire, dans la mienne. Condamner à l'oubli, cette enfant qui n'existe plus désormais, que dans ma mémoire.

Personne ne sût jamais cette histoire. A part mon oncle qui s'occupa de moi avec une attention redoublée. Il transforma ma peine en force. Mon chagrin en aversion pour les moldus. Il pris même un malin plaisir à me confier les affaires en lien avec eux pour ancrer plus durement une opinion mauvaise à leur sujet. Pour me murmurer inlassablement « Regarde comme ils sont incapables de nous comprendre. Ils sont barbares et sans honneurs, prisonniers de leurs peurs et de leurs mentalités étriquées. » Je suis devenu convaincu que nos deux mondes ne pourraient jamais s'entendre. Au contact d'Alva j'avais appris leurs histoires, leurs guerres, j'avais été curieux. Mon oncle n'eut aucun mal à ancrer cette affirmation en moi. ***



Mjöll resserre son étreinte et je disparais pratiquement dans son immense fourrure. « Eh ! Mais ça suffit maintenant lâche-moi tu vas m'étouffer ». J'essaye de me dégager, mais l'ours refuse de bouger d'un iota. « C'est bon lâche-moi maintenant je t'ai dis. C'est loin derrière ça va ok. J'vais surtout aller nager un peu le temps est parfait ce soir. » Mjöll semble enfin se décider à me laisser me dégager ce que je fais non sans râler un coup après lui. « Non mais vraiment qui m'a mis une tête de pioche comme lui dans les pattes. »
Le lac qui borde le chalet n'est pas très grand, mais suffisant pour ceux qui apprécient les brassées nocturnes à la fraîche comme moi. Ca me rappelle mes entrainements dans le lac de Durmstrang. En voilà bien une chose qui m'avait manqué en Colombie. Les bons bains d'eau froide d'ici. Mais ce soir l'ours n'a pas envie. Il n'a envie de rien. Rien à part une bonne nuit de sommeil peut-être ? C'est désespérant. Je m'éloigne de quelques brassées, juste assez pour sentir le lien magique se matérialiser entre nous. « Mjöll sérieusement là, j'ai besoin de me dépenser un peu c'est pas cool ce que tu me fais. » Un grognement profond me répond. « Non mais j'y crois pas. T'es le pire. » Forcé de nager dans un périmètre restreint, je tire le plus loin possible jusqu'à esquisser une grimace de douleur sous un nouveau grognement fâché de l'ours. « Viens me rejoindre au lieu de faire ton ours mal léché ». Mais rien n'y fait. Une vraie tête d'enclume. Je plonge tout de même, savourant le silence aquatique. Quelques brasses, sentir le poids de l'eau tout autour, nager en harmonie avec pour avancer et remonter à la surface. Malgré le poids du corps qui nous tire vers le fond.


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« Papa regarde, je crois que c'est Thora là-bas. » L'enfant désigne  celle qu'il a pris pour ma nièce à quelques mètres de là. Dans la foule des élèves, sa silhouette se distingue à peine, rapidement avalée par le flot des nombreux sorcières et sorciers venus accompagner leurs progénitures pour une nouvelle rentrée. Un doux sourire effleure mes lèvres alors que je me mets à sa hauteur. « Aller petite tête, va te réserver une cabine avant qu'elles ne soient toutes prises par les plus grands. Et je te l'ai déjà dis, Thora n'est plus étudiante. Je crois. » A dire vrai je n'en sait rien, nous savons si peu de choses d'elle et de sa vie. L'enfant roule les yeux au ciel avec une moue déçue et s'empresse de prendre son sac puis d'esquisser un mouvement vers l’embarcadère. « Eh, attend ! » L'appel m'échappe, son visage se tourne vers moi et nos regards se croisent. Un être humain si grand déjà. Un sourire glisse sur ses lèvres et son corps s'élance contre mes bras ouverts. Une étreinte courte mais intense. « N'hésite pas. A chaque seconde, au besoin. » Murmure glissé dans ses cheveux soyeux. Dernière bouffée de son odeur.

Bientôt l'enfant s'engouffre dans le navire. Et l'angoisse emplit mon être. Aussitôt, je quitte mon rôle de père et Mjöll son apparence d'ours. Je ne m'attarde pas et rejoins immédiatement l'équipe d'aurors prête à partir pour escorter le bateau jusqu'à la plongée. Depuis l'attaque de 2020, la protection du voyage a été renforcée, et j'ai réussi à faire partie de la première équipe, mes compétences en terme de vols, et de combats, sur balai étant réellement appréciées pour l'occasion. Je sais bien que c'est ridicule, que Niklas est sous haute surveillance, mais c'est plus fort que moi. J'ai besoin d'être là, actif, à surveiller de loin. M'assurer personnellement que le début du voyage se passe sans encombre. Heureusement qu'aucun collègue de mon équipe ne connaît l'existence de l'enfant. Sinon j'aurais eu le droit à des moqueries pendant des mois.

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Le balai réagit à la moindre pression de mes doigts sur son manche. Il n'y a pas à dire, c'est une sensation grisante que d'être là-haut. J'esquive de justesse le sortilège qui frappe le sol dans une volée d'étincelles « Encore loupé ! Dit faudrait peut-être revoir ton entrainement Fizwi. J'ai l'impression que toutes ces années dans l'armée ton ramollies. Vous passez vos journée à jouer avec des sucreries ou vous montez de temps en temps sur vos balais ? » Ma raillerie manque de faire prendre le sortilège suivant. Sous mes rires moqueurs, la réponse ne tarde pas à fuser. « C'est pas pire que ton allure sur ton vieux bout de bois Bouclette, tu es devenu plus lent et lourd qu'un premier année. » Moi ? Lent ? J'accélère d'un coup, la baguette déjà ajustée pour le tir. Mais il parvient non sent mal à dévier mon sortilège. Derrière nos moqueries respectives, il faut bien admettre, qu'aucun n'arrive à avoir le dessus sur l'autre. Et ça me fait chaud au cœur. Ca m'avait manqué nos entrainements avec lui. Je suis bien heureux d'avoir été toquer à sa porte un bon matin de novembre. Et de l'avoir réveillé au pied du lit pour l'embarquer courir en guise de retrouvailles. Sacré Fiz. « Mais ma parole, il rêvasse le déserteur ! » Sa voix me frappe en même temps que son poing frappe mon épaule avec vivacité. « Ouais, j'étais en pleine réflexion sur la légalité de te faire tomber de ton balai à main nue. » Je l'empoigne alors par les épaules entrainant nos balais vers le bas dans un piqué magistral. Le vent siffle à nos oreilles, et nos regards sautent, du sol aux yeux de l'autre, des marques de défis sur nos visages respectifs. Je le gratifie d'un clin d'oeil équivoque. C'est à celui qui lâchera le premier. Un coup classique. Et une fois n'est pas coutume dans nos vieilles combines, on relève le nez de nos balais au dernier moment et on s'entraîne mutuellement au sol, chacun revendiquant le geste pour lui. On roule, marquant nos bras de quelques égratignures, pour le sport. Et lorsque nos corps s'arrêtent, il me maintient au sol par les épaules. « Alors, cette fois on dirait bien l'armée à le dessus. » Aussitôt je redresse la tête, emprisonne ses lèvres dans un baiser fougueux. Sous la surprise, il se recule, j'en profite pour renverser la situation, chassant ses appuis d'un coup de jambe. Il s'étale non sans un grommèlement rageur. « Bof, je vois surtout que tu es toujours aussi facile à déstabiliser Fizwi » « T'es vraiment qu'un sale con Magni. » Mon sourire est narquois répond au sien malgré tout satisfait, ma victoire totale. Il a même abandonné les surnoms d'ado pour mon prénom. Je savoure l'instant quelques secondes avant de l'aider d'une main à se lever. Debout, je ne lâche pas la sienne, l'obligeant à rester dans un contact rapproché. « C'est toi qu'est con à pas vouloir te laisser tenter plus loin, ce serait un super moment à passer. » Murmure glisser dans son cou avant de me reculer et de le gratifier d'un clin d’œil équivoque, encore une fois. Entre lui et moi, un jeu assumé depuis de nombreuses années. Des embrassades soutenues entre deux roulades, mais jamais plus loin. Mais un jeu que je sens devenu plus tendu depuis nos retrouvailles. Peut-être, finalement, qu'il a fini par vraiment se poser la question ? « Bon aller, c'est pas le tout mais il va falloir aller se doucher maintenant. » « Parce que tu crois que je vais te laisser mater mes fesses après ça ? » « Vraiment de pire en pire ton humour Fizwi. » Sa main vient claquer l'arrière de ma tête. Un vrai spectacle des gamins qu'on était. D'un accio je récupère mon balai et prends la direction des vestiaires d'un des terrains d'entrainements de l'armée . Je dois bien avouer que c'est pratique de pouvoir venir ici se défouler de temps en temps avec lui. Après toutes ces années, la déception de n'avoir pas mené à bien la carrière qui m'attendait ici ne s'est jamais complètement effacée. Même si tout le monde sait, que j'aurais passé plus de temps en corvée ménage qu'en mission.





Although I felt like giving up It's not the road I chose
Toni Mørk
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Salut Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 3993100605 Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 3993100605 Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 3993100605
Sympa le nouveau Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 2879786002 Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 3076121147
J'adore tout ce qu'il y a jusqu'à présent : le prénom, la bouille, le fait qu'il soit le frangin d'Andres, le job, la raison de son allégeance aux Enfants Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 23957341
J'ai franchement hâte de lire la suite Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 2302509866 Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 2456937745
Rebienvenue chez toi Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 2211158180 Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 3581621498


- - tu étais coucou, et tu vas devenir aigle mon frère. tu étais bousier, tu vas devenir pince oreille. tu n'étais qu'une petite entrée, tu deviendras plat principal.
Venceslas Lund
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BIENVENUUUE Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 1887480256

Depuis le temps que tu nous parles d'un DC je suis content de le voir arriver Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 2879786002 Et puis j'aime beaucoup ce que j'en lis Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 1887480256 Je pense que ça va être n perso très intéressant Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 1562835871

Courage pour ta fiche Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 1376595387
Ozymandias Mørk
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décidément que des bg chez les enfants de völuspá, on voit comment Øyvind les choisit Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 2903904342
re bienvenue à la maison Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 3581621498 hâte de lire la suite Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 3076121147


all your faith, all your rage, all your pain, it ain't over now /// it's the cruel beast that you feed, it's your burning, yearning, need to bleed through the spillways of your soul.
Vanja Brynjolf
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il a l'air trop intéressaaaaant Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 2206732289 et le combat sur balai, quelle classe Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 3742626859
rebienvenue à la maison Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 575574566 tu sais où nous trouver si tu nous cherches Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 2557418294


life if beautiful - - I know that it hurts sometimes, but it's beautiful Workin' every day, now you bleedin' through your cuticles Passin' through a portal as you're just sittin' in your cubicle
Vigga Mørk
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Ouuuh, petit cachottier m'avait pas dit que le DC était mon ex-beau-frère Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 1721194138
Trop bien, un Hammar de plus Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 1376595387
Et que des choses intéressantes Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 3076121147
Hâte de voir la suite Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 3581621498
Gunnar Mørk
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Ouiiiiiiiii Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 1376595387 Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 1376595387 Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 1376595387

Rebienvenue Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 3581621498 Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 3581621498

Ca me semble déjà bien intéressant (et bien beau) tout ca Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 2879786002
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Invité
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Je vais être originale: j'adoooore Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 1376595387

Hâte de lire la suite Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 362035032
Andres Hammarskjöld
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IL EST LÀ Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 2206732289 Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 2206732289 mon frère est un bg oh là là Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 3909608114
J'aime trop ce que je lis déjà, ça promet un lien intéressant avec Andres définitivement et je suis trop contente qu'on ait la chance de reprendre un rp pour compenser celui qu'on a pas fini avec alfi Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 1510892118
Bonne chance pour la suite, hésite pas à venir me voir si tu as des questions sur la famille Magni Hammarskjöld | Under the water we can't breathe 1189969833
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