attention à l'arb...Laisse tomber (Markus)
5 participants
Markus Falkenberg
hekseri
muggler
Gif :
Âge : Toujours jeune dans son coeur (quarante ans, laissez-le dans le déni)
Statut de sang : Pur
Statut civil : En train de comprendre qu'il n'y a aucune différence entre bf et bff.
Occupation : Professeur d’Art du combat magique à Durmstrang et auror à temps partiel
Fylgia : Ours noir d’Amérique, siamois et mouffette, qui s'est renommé Drøm.
Alignement : Pro-Régence
Particularité : Métamorphage
Pseudo : Cappuccino
Serment le : 12/11/2022
Parchemins : 516
Noises : 735
Gallions : 0
Double : Andy Samberg
Crédits : nightgaunt
Multi-comptes : Fred, Dax et Angelo
Markus FalkenbergI don't want to be a hero.
(c) Shiya et Renegade
Markus Falkenberg
hekseri
muggler
Gif :
Âge : Toujours jeune dans son coeur (quarante ans, laissez-le dans le déni)
Statut de sang : Pur
Statut civil : En train de comprendre qu'il n'y a aucune différence entre bf et bff.
Occupation : Professeur d’Art du combat magique à Durmstrang et auror à temps partiel
Fylgia : Ours noir d’Amérique, siamois et mouffette, qui s'est renommé Drøm.
Alignement : Pro-Régence
Particularité : Métamorphage
Pseudo : Cappuccino
Serment le : 12/11/2022
Parchemins : 516
Noises : 735
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Double : Andy Samberg
Crédits : nightgaunt
Multi-comptes : Fred, Dax et Angelo
HistoireLet me go, I don't wanna be your hero, I don't wanna be a big man
- Lettre:
Lettre à Elsa – 11 novembre 2022
Chère Elsa,
Où es-tu?
Tu me manques.
« Vous vous enfermez encore dans votre bureau? Vous devriez sortir un peu Falkenberg, prendre l’air… » Il ne lui répond pas, mais lui jette un bref coup d’œil. L’iris pâle s’assombrit brusquement, en même temps que sa chevelure se teinte d’un noir incandescent. Son collègue toussote et reprend : « Ou pas d’air. Bonne soirée. » Il disparaît rapidement au bout du couloir, forme imprécise qui n'a plus d’importance.
Markus se tourne pour entrer dans son bureau ; il se prend la porte, qu’il a oublié d’ouvrir. Il ne jure pas, ne soupire pas, ne réagit pas. Il se masse simplement le front, glisse la clé dans la serrure, tourne la poignée, et referme derrière lui. Lentement, il se dirige jusqu’à son fauteuil, devant l’âtre allumé, et s’y laisse choir.
Il desserre sa cravate, sans retirer son veston. Il ne dit rien, pas un mot, rien du tout, pas même à son chat qui le guette sans oser s’avancer.
Il est muet, figé, glacé.
Ce soir, son cœur refuse de battre normalement.
Ce soir, il a mal.
Les souvenirs sont douloureux et trop nombreux. Ils s’assemblent, se mélangent, se séparent et se confondent, avec des éclats de voix et des explosions d’images. Il la revoit, dans ses transformations physiques successives, il se revoit, dans des années qui se sont écharpées avec précipitation.
Et sa voix, son parfum, son contact… Ses mains tremblent. Il ferme les yeux, comme si ce geste était suffisant pour effacer des images qui n’existent que dans sa tête.
Le geste n’est pas suffisant.
Les souvenirs sont les plus puissants et il accepte de perdre cette lutte.
« Ne nous fait pas honte, cette fois.
-Compris.
-Et contrôle mieux ton don. Si tes cheveux prennent encore une teinte pivoine pendant le dîner, je serai affreusement gênée. »
Il retient un rictus amusé, tout en sachant qu’il ne devrait pas l’être. Du haut de ses courtes jambes, il arque le dos et regarde droit devant lui, avec une assurance qu’il ne possède pas. Il n’est jamais parvenu à avoir confiance en lui, trop conscient d’être un maladroit, un problème, un enfant qui ne fait que décevoir ses parents. Il essaie fort, très fort pourtant, d’être à la hauteur de leurs attentes.
Vainement.
Il a cette pression familiale pour être quelqu’un alors qu’il n’est personne. Il a cette pression pour réussir, quand il ne rêve que de galopades dans la forêt et de promenades nocturnes. Il est une tête brûlée, une tête sauvage, une tête inventive, une tête qui rêve et qui s’envole. On dit de lui qu’il est constamment sur les nuages, mais il sait bien que c’est faux : il est partout ailleurs, dans les prés, dans les rassemblements joyeux, dans les chants et les festivités, dans la beauté sous toutes ses formes. Il aime créer, imaginer, penser, errer, aimer, oui, tout aimer. Les animaux, la nature, les gens, et même les méchants. Trouver les qualités dans les défauts, les perles dans les vices et l’or dans les immondices, c’est ce qu’il préfère.
Mais on ne le laisse pas faire. On le refrène. Il est le plus vieux de la famille et il est aussi le seul mâle. Il y a cette pression, l’horrible pression, qui courbe ses épaules tout en les redressant, qui lui fait pencher cette tête tenue haute, qui fait tressaillir sa peau dorée. Alors il se fait docile, il fait une croix sur ses idées, il met un cadenas sur son cœur aimant. Il dit adieu à ses champs, à ses créatures de rêve, aux fêtes imaginés. Il joue au fils parfait.
Il noue une cravate à sa tenue et prêt à recevoir les invités, il sort à l’extérieur.
Il ne croise pas d’invités, mais plutôt un putois.
- Lettre:
Lettre à Elsa – 12 décembre 1996
Chère Elsa,
Je suis nostalgique, aujourd’hui. C’est peut-être la neige ou l’arrivée de Noël : je n’aime pas vraiment cette fête. Te souviens-tu de notre première rencontre? C’était le lendemain du réveillon familial, après que j’aie accidentellement mis le feu au cadeau de Konstance en voulant rapprocher le bougeoir. J’avais fugué dans la forêt à côté du manoir, là où je me réfugie tout le temps. Et tu étais là…Pourquoi, d’ailleurs? J’étais tellement concentré sur ma peine que je n’ai jamais songé à te demander ce que tu faisais là.
Ils révisent ensemble leurs notes pour l’examen de demain. Distrait, il pose sa tête sur son épaule, tout en tapotant sa baguette sur ses genoux. Il lui arrive des trucs invraisemblables et absurdes, mais lorsqu’il a sa baguette en main, tout va bien. Lorsqu’il lance des sortilèges, il est précis. Lorsqu’il contre une attaque, il ne rate pas son coup – il a seulement brisé quelques fenêtres jusqu’à présent. Il se sent léger, heureux, paisible. Et puis, il a Elsa avec lui. Sa meilleure amie.
Elsa qui fait sourire les fleurs, Elsa qui fait pleurer le soleil, Elsa qui illumine les nuages, Elsa fantasque et fière, Elsa furieuse et guerrière, Elsa la forte, Elsa la faible, Elsa qui promet monts et merveilles, Elsa aux nattes rousses et aux yeux clairs, Elsa qui rit comme si elle voulait faire trembler le tonnerre, Elsa qu’il aime, en toute douceur, fraternellement, Elsa qui lui a promis qu’elle sera encore là à ses quarante ans. Elsa qui le couvre, lorsqu’il rencontre un chat sauvage trop affectueux ou lorsqu’il trébuche sur un caillou. Elsa qui raconte des salades à sa mère pour expliquer le nez qu’il s’est cassé parce qu’il n’a pas vu l’arbre devant lui ou pour justifier qu’il a oublié son livre dans une flaque d’eau.
Depuis qu’ils se connaissent, ils traînent toujours ensemble. Elle n’est pas bien née, mais il s’en fout. Et il a bien fait comprendre à ses parents qu’elle devait être l’exception dans leurs règles, s’ils voulaient qu’il fasse des efforts pour être un fils convenable. Ils ont accepté et ne font aucun commentaire, lorsqu’ils la voient dans les parages. Mais pour combien de temps? Du haut de ses treize ans, il sent trop bien que les batailles gagnées ne garantissent pas qu’il remportera la guerre.
- Lettre:
Lettre à Elsa – 9 février 1994
Chère Elsa,
Je te demande pardon pour ce que ma mère t’a dit aux dernières vacances. Je sais très bien que tu ne m’en veux pas, mais…Pardon tout de même. Tu m’as déjà demandé ce que j’aimerais faire, si je n’étais pas né dans cette famille. J’y ai réfléchis l’autre soir, juste avant que la branche sur laquelle j’étais perché ne se casse. Je crois qu’il est inutile d’imaginer ce que pourrait être nos vies dans des circonstances différentes. Ce n’est pas comme si on pouvait réellement y changer quoi que ce soit.
« Tu sais que ta famille est remplie d’enfoirés, Markus?
- Tu sais que je suis obligé de te balancer un sort pour cette phrase, Hans?
- T’oserais pas. Vous êtes tous des lâ… »
La phrase n’est pas achevée. Le gosse s’écroule sur le sol, immobile, alors que Markus abaisse sa baguette. Les quelques curieux lui jettent un coup d’œil en coin, sans intervenir directement. Il aura probablement des problèmes avec les professeurs pour le sort lancé, mais il s’en soucie peu. Il a fait ce qu’il devait faire, rien de plus. On doit toujours défendre sa famille, qu’importe le prix…Même si la famille en question ne mérite pas toujours d’être défendue. C’est son rôle, pas vrai? Les Falkenberg d’abord, le reste ensuite.
Ses pupilles se teintent d’un voile de pitié alors qu’il passe à proximité de son adversaire. Il lève le sort, sans s’excuser. Il a parfois l’impression de n’être qu’une statue figée. Pas de personnalité, pas de qualités, pas de défauts trop apparents. Un croquis dessiné par un autre, sans intérêt. Ses parents l’ont façonné et il n’a pas tenté de redéfinir qui il est. Il suit le courant, il fait ce qu’on attend de lui, il étouffe ses rires, ses blagues, sa douceur, sa joie de vivre. Il se sent parfois plein d’une envie de courir loin, il se sent parfois plein d’une envie de sourire, de chanter, de chahuter. Il se retient. C’est ce qu’il fait le mieux.
- Lettre:
Lettre à Elsa – 1er juillet 2001
Chère Elsa,
J’apprécie que tu me juges suffisamment digne de confiance pour me raconter tes escapades amoureuses dans la grange, mais crois-moi, je n’avais pas besoin de savoir ce que tu as fait avec cette fourche. Ici, rien de nouveau. Je me concentre sur mes cours, que j’aimerais bien envoyer balader parfois.
« Je t’aime, Markus.
- Frøydis.
- Je sais, tu vas dire que tu n’es pas un type pour moi, que je pourrais trouver mieux, mais c’est toi que j’aime.
-Je ne suis pas un type pour toi et tu pourrais trouver mieux. »
Et pourtant, il l’aime aussi. Il aime sa voix qui goûte le sel et le sapin, il aime ses traits anguleux et son visage fin, il aime sa bonté, sa générosité et son amabilité. Il aime ses gestes le matin, après la nuit commune, entre des vêtements froissés et un premier café. Il aime tout, mais ne peut rien aimer.
« Je ne t’aime pas, Frøydis…C’étair clair dès le début. Je ne suis qu’un amant. Un ami, à la limite, mais rien de plus.
- Je ne te crois pas.
-Je ne te demande pas de me croire. »
Il aimerait pouvoir lui dire je t’aime aussi. Il ne le peut pas. Il est fait pour la lutte, il n’existe que pour la gloire de la famille. Rien d’autre.
Il ne sait que se contenir, se retenir, ne rien dire, se mentir, s’oublier, s’oblitérer, se contrôler, encore, toujours.
Étouffer.
Respirer, pour mieux reprendre le même chemin. Se lier les mains, serrer les lèvres, bloquer les mots, se dominer, rester maître de soi. Ne perds pas le contrôle, Markus. Vient un moment où l’on s’est tellement effacé qu’on ne sait plus ce que l’on tente de contenir.
- Lettre:
Lettre à Elsa – 9 mai 2009
Chère Elsa,
J’ai tenté de fuir, hier. J’ai dit à mes parents que j’en avais marre des Falkenberg, marre des normes, marre des règles, marre d’être sérieux, marre de jouer au type convenable. Je leur ai dit que je voulais être auror, voyager partout et vivre dans un petit coin au fond des bois, où je pourrai rêver devant le lever du soleil et prendre un thé à l’hibiscus. Je leur ai dit que j’étais un idéaliste, un optimiste, un mec qui veut croire encore à la bonté et qui ne veut arrêter des criminels que pour les réhabiliter ou assurer une vie meilleure aux autres. Je leur ai dit que je me foutais de la puissance, du pouvoir, de l’héritage, de l’argent et de leurs préjugés.
Mon père ne m’a pas menacé de me déshériter, contrairement à ce que je croyais. Il m’a simplement pointé ma mère du menton, qui pleurait. Il m’a dit que j’étais un foutu égoïste, un rêveur, un incapable et m’a rappelé que si je n’étais pas suffisamment doué pour parvenir à mettre en valeur le blason familial, j’avais au moins le devoir de ne pas le déshonorer. Le message était clair…Je regrette d’avoir pensé à moi d’abord.
Ses pieds touchent le sol en même temps que retentissent les exclamations enthousiastes de ses coéquipiers. Ils atterrissent un à un, sourire aux lèvres, ébouriffés par le vent et enflammés par le triomphe. Il est heureux, envahi par cette énergie brûlante qui glisse dans les veines après un effort éprouvant. Ses yeux ont pris une teinte d’un bleu ardent, sans qu’il ne l’ait même remarqué. Ils brillent comme un ciel d’été, comme un ciel de bonheur et d’éternité, comme lors d’une journée où l’on croit que rien de mal ne peut nous arriver. Markus n’a jamais su camoufler sa joie et n’y parviendra probablement jamais.
S’il voit bien le joueur de l’équipe adversaire s’approcher de lui, il ne se méfie pas. Il a serré les lèvres pour se maîtriser, pour ne pas trop montrer son exaltation, mais tout le trahi, de ses joues colorées d’un rose enfantin jusqu’aux racines de ses cheveux, qui prennent presque des allures d’arc-en-ciel. Le type qui doit mesurer deux mètres le toise avec une satisfaction visible, avant de finalement se pencher à son oreille :
« Profite de ta victoire, Falkenberg. J’en ferai une aussi, ce soir… »
Il suit son regard jusqu’aux estrades, apercevant Elsa, qui regarde avec intérêt l’homme avec lequel il parle. Elle lui avait bien parlé la veille d’un type, qui lui plaisait bien, et qu’elle avait invité à venir en catimini dans son dortoir après le match…C’était donc celui-là? Ses sourcils se froncent, son sang bouillonne, sa peau rougit davantage. Éprouve-t-il de la colère, comme le prévoit sans doute son adversaire? De la jalousie? Va-t-il se servir de cette batte qui repose sur son épaule pour asséner un foudroyant coup au géant qui insinue très clairement qu’il va se taper sa meilleure amie?
Il tente de se contenir. Il serre les poings, inspire, arque son dos, pince les lèvres. Camoufler ses émotions, ne pas tout montrer, demeurer neutre… C’est plus fort que lui, plus fort que ses bonnes intentions. Il lève – littéralement – les yeux vers l’homme goguenard et, sans plus se contenir davantage, laisse tomber sa batte sur le sol. Son rire éclate au milieu des célébrations, tonitruant, incontrôlable.
Il a imaginé le mec qui tente de rentrer subtilement dans le dortoir d’Elsa, en se planquant derrière une plante ; pieds qui dépassent, tronc recouvert de feuilles vertes et tête qui apparaît largement. Il adorerait assister à ce spectacle : sa meilleure amie devra absolument lui raconter comment elle est parvenue à faire rentrer secrètement ce géant dans son dortoir.
- Lettre:
Lettre à Elsa – 12 novembre 2016
Chère Elsa,
Tu exagères. L’équipe de Quidditch du Pérou est bien meilleure que celle de Norvège, qu’importe tes allégeances. Et pour répondre à ta question, oui, j’ai pu sortir vendredi. Je suis allé visiter une ferme moldue, avec des lamas, des chèvres, des poulets et même deux veaux. C’était génial.
« Monsieur…? Votre arcade sourcillère, elle est… »
« Restez concentré sur votre baguette, Stevenson.
Lundi matin, huit heures. Stevenson semble hésiter, mais obéit et se concentre sur le sortilège cuisant qu’il est sur le point de lancer à son partenaire. Markus soupire, tout en l’observant attentivement. Il sait très bien ce que son étudiant allait déclarer. Son arcade sourcilière est fendue, parce qu’il y a eu une bagarre, l’autre soir au pub. Il n’y participait pas, mais il a eu la chance de se prendre à la tronche le verre à bière lancé par l’un des adversaires alors qu’il allait s’interposer. Rien de très glorieux.
« Monsieur…? Vos phalanges, elles sont…?
- Restez concentré sur vos sortilèges, Stevenson. »
Mercredi après-midi, treize heures. L’auror camoufle ses mains dans les poches de son blouson, tout en errant dans sa classe, l’œil attentif. Il bossait à l’extérieur de Durmstrang la veille, et tout s’est plutôt bien passé. Ils ont fait une descente avec des collègues, qui s’est clôturée par plusieurs arrestations. Le problème ne s’est présenté qu’au moment de son départ : il est tombé accidentellement dans un puit peu profond qu’il n’avait pas vu, alors qu’il s’apprêtait à quitter les lieux de l’intervention. Rien digne d’un professeur.
« Monsieur?...Vos lèvres, elles sont…?
- Restez concentré sur le mouvement que vous effectuez, Stevenson. »
Vendredi, dix-huit heures. Il pince les lèvres, même s’il sait ne pas pouvoir camoufler la coupure qui orne l’une d’elles. Le rappel de sa nuit passée auprès d’une agréable personne aurait pu être satisfaisant, s’il n’était pas tombé en bas du lit au pire des moments. Rien digne d’un amant.
« Monsieur…? J’ai obtenu mon diplôme. Merci.
- Soyez heureux dans ce que vous faisez, Stevenson.»
Un sourire, bref, qui camoufle l’émotion sincère d’un homme qui tente de ne rien montrer. Parce que dans ces mots parfois bourrus, dans cette attitude fermée, il y a ce cœur toujours prêt à explorer, cette douce affection pour tous ses étudiants, cet amour porté même sur les criminels qu’il arrête et dont il aimerait comprendre le motif des actions. Il a toujours été un tendre, malgré le masque, et ne sera probablement jamais rien d’autre.
- Lettre:
Lettre à Elsa – 20 août 2022
Chère Elsa,
Je t’emmerde. On avait joint les petits doigts, on s’était dit que c’était pour la vie. T’avais pas à jouer sur les mots. Je t’emmerde, bordel, tu sais pas à quel point. Tu m’as laissé seul avec tes souvenirs, tu m’as laissé seul avec ta voix dans tous les recoins, tu m’as laissé seul avec une douleur que je ne pourrais gérer qu’avec toi.
Reviens. Ne me laisse pas.
Il a interdit l’accès à son bureau, en prétextant une migraine.
Il n’a pas appuyé son front contre ses bras, n’a pas ouvert une bouteille de rhum pour noyer son chagrin, n’a pas pleuré, n’a pas crié, n’a lancé aucun objet, n’a frappé personne, n’a lancé aucun sort.
Il n’a rien fait.
Il est demeuré immobile, assis dans son vieux fauteuil, sans bouger. Il fixe sa photo sur le dessus de la cheminée, il fixe sa photo dans son âme, il fixe sa photo dans tous les souvenirs qui affluent sans qu’il ne puisse les contrôler.
Ses pupilles sont d’un noir de ciel de tornade, ses cheveux ont la même teinte. Ses mains ne remuent pas, sa bouche ne se crispe pas. Son torse se soulève au rythme de ses inspirations à un rythme régulier, sa mâchoire est détendue, sa nuque est souple.
Le siamois à ses côtés ne parle pas ; il respecte son silence, ce silence tétanisant qui est trop plein, ce silence qui est pire que les mots.
Il ne change pas de position. Il a l’impression que s’il bouge, s’il craque, s’il cède, tout s’écroulera. Tant qu’il reste fort, tout tient encore.
Tant qu’il reste fort, elle est encore là.
Vanja Brynjolf
hekseri
muggler
Gif :
Âge : 24 ans
Statut de sang : mêlé
Statut civil : couple improbable
Occupation : bassiste des lucky people + vendeuz à erfi
Fylgia : chien:carlin noir + dragon holographique
Alignement : Sans-Nom
Allégeance : brunhilde
Particularité : chiante (apprentissage occlumancie)
Pseudo : lou
Serment le : 24/10/2019
Parchemins : 2810
Noises : 277
Gallions : 23
TW : pyrophobie
Double : hunter bgette schafer
Crédits : ava:morte de vivre / signa:siren charms
Multi-comptes : bo + chao-xing + gaston + hana + nayir
Sujets : satan's first kiss + cosme + satan in paris + rune&seraph + sebastian + fredrikke + asa&rune + alf&vence + quidditch + sans noms + yule / vanja utilise la grammaire neutre proposée par al pheratz
rebienvneue à la maisoooon
pk l'histoire a l'air si triste wesh, je veux pas la lire
(me suis permis d'éditer ton histoire pour ajouter les balises manquantes avant que tout le forum soit cassé )
pk l'histoire a l'air si triste wesh, je veux pas la lire
(me suis permis d'éditer ton histoire pour ajouter les balises manquantes avant que tout le forum soit cassé )
Sebastian Prince Amundsen
hekseri
muggler
Gif :
Âge : 26 ans, né le 31 Octobre 1997
Statut de sang : Pur, héritier d'un sang étranger
Statut civil : Célibataire
Occupation : Deuxième Année de CHIEN en Justice
Fylgia : Une caracal malicieuse et insolente, qui est la forme que prend la Fylgja le plus souvent au côté de son sorcier. Elle semble prendre un malin plaisir à dire à haute voix tout ce que Sebastian retient à l'intérieur. Elle n'hésite pas non plus à jouer les provocatrices, révélant par la même un peu du caractère que le Sang Pur garde dissimulé. A l'occasion, elle aime beaucoup se transformer en Chouette Huhul toute noire, notamment pour voler avec son sorcier. Elle est plus silencieuse sous cette forme, mais il ne faut pas s'y fier, elle reste très observatrice et prête à intervenir à tout moment. Elle se nomme Hooligan. On se demande bien pourquoi.
Alignement : Autre
Allégeance : Clan Trobbel, il a donné son allégeance à Loki.
Particularité : Animagus, il se change en panthère noire.
Pseudo : Malloreon
Serment le : 09/02/2020
Parchemins : 3030
Noises : 715
Gallions : 14
Double : Richard Harmon
Crédits : Aloa
Multi-comptes : ♥
Rebienvenue
Beaucoup trop efficace
Je lis ta fiche très vite Et liens
Beaucoup trop efficace
Je lis ta fiche très vite Et liens
Ozymandias Mørk
hekseri
muggler
Gif :
Âge : 37 ans (01/11/86).
Statut de sang : pur.
Statut civil : marié à heid mørk, couple goals de la famille. / polyamoureux transi.
Occupation : archéomage et briseur de sorts au musée de Göteborg.
Fylgia : Andromaque, panthère des neiges protectrice, et plus rarement souris des moissons quand elle se retrouve seule avec son sorcier. elle n'a pas de limite de formes, mais ce sont celles qu'elle semble préférer.
Alignement : Autre
Particularité : métamorphomage, possède autant de visages différents que d'amants.
Serment le : 18/06/2022
Parchemins : 948
Noises : 1055
Gallions : 2
TW : alcoolisme, ptsd, mentions d'homophobie, nsfw sometimes.
Double : eamon farren.
Crédits : myself (ava + icons), magma (signa).
Multi-comptes : kai, titus, shandar & val.
Sujets : dax, alfhild, toni, jasper, markus, angelo, jasper #2, nyx, alfhild & jasper, fredrikke #3, magni #4, ying yue, sebastian, arsinoe, jasper #3
ok ce personnage est beaucoup trop adorable
et l'histoire ???? ça va pas du tout, j'étais pas prêt pour les feels
re bienvenue à la maison
et l'histoire ???? ça va pas du tout, j'étais pas prêt pour les feels
re bienvenue à la maison
all your faith, all your rage, all your pain, it ain't over now /// it's the cruel beast that you feed, it's your burning, yearning, need to bleed through the spillways of your soul.
Vigga Mørk
hekseri
muggler
Gif :
Âge : 45 ans (20 décembre 1978)
Statut de sang : Sang-Pure, consciente du privilège sans y être profondément attachée.
Statut civil : Divorcée, culpabilité qu'elle commence à supporter, elle est restée en excellents termes avec son ex époux, Andres Hammarskjöld, lequel l'a toujours soutenue dans les heures les plus sombres. En tant que Mère, en revanche, elle ne sait toujours pas comment renouer le contact avec sa fille Thora, qu'elle a si longtemps délaissée.
Occupation : Auror, nouvelle carrière commencée il y a un an, dans laquelle elle se lance avec détermination. Ancienne Major au sein de l'Armée de l'Air.
Fylgia : Hector - iel/ielle - Prend majoritairement l'apparence d'un.e Polatouche de Sibérie ou d'un.e Chien.ne Basenji, plus rarement celle d'une Chimère où le loup, l'aigle et le reptile se mêlent - Tempérament calme, silencieux, aux colères rares et imprévisibles.
Alignement : Pro-Régence
Allégeance : Autrefois saluant Hel, son ancêtre psychopompe, par fidélité enfantine et filiale, elle a fini par se détourner de la déesse de la famille. Elle prie davantage Thor, dieu dont elle envie la force et, Lofn, déesse des amoures perdues, en préférant en ignorer la raison profonde.
Particularité : Animagus - Aigle de Mer, une échappatoire salvatrice, issue d'un long travail dans sa prime jeunesse, l'accomplissement dont elle est le plus fière. Rapace immense, planant au seuil de l'empyrée, elle aime se perdre dans ces plumes et cette enivrante liberté.
Pseudo : ju-siloni-lowe (Ju' / Elv)
Serment le : 08/02/2020
Parchemins : 1741
Noises : 1643
Gallions : 9
TW : famille dysfonctionnelle, relations toxiques, parents mal-aimants, comportements auto-destructeurs, angoisses abandonniques, souvenirs traumatiques, acephobie intériorisée, psychophobie par honte, consommation et addiction liée à la cocaïne et à l'héroïne, overdoses et sevrages répétés...
Double : Rosamund Pike
Crédits : laserquest
Multi-comptes : DC de Calysta Byggvisson. Ancien compte de Elv Sång. - Anciens MCs : Erling Baardsen & Liu-Chun Amundsen.
Félicitations, tu es validé.e !Doomsday
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