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i tasted sunbeams (vence)
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Ása Strandgaard
Ása Strandgaard
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
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i tasted sunbeams

I ate up all the light, And it shone through my teeth, And I tasted sunbeams Emanating from me, From me, from me. @venceslas lund (sarasvati)


Elle regarde avec appréhension la roulette tourner, ralentir, s’arrêter. La flèche pointe vers une case entourée de lumières qui s’allument, un jingle victorieux se mettant à jouer. 50 gallions, lit-elle au milieu. « Quoi ? » Son sourire a quitté ses lèvres, alors qu’elle absorbe le choc, incapable de réaliser l’ampleur de ce qui se passe. « T’as gagné le gros lot, Asa ! On est riches ! » s’exclame Eskil en tournant autour d’elle sous sa forme de loup, sautillant, manquant de la renverser. « Mais je… Mais vous êtes sûr ? » demande-t-elle au gérant qui lui tend une bourse avec un sourire, la félicitant. Des inconnus la prennent par les épaules pour la féliciter à leur tour, passants attendant leur tour et elle retrouve enfin son sourire, immense, contagieux, s’autorise quelques exclamations de joie. Elle remercie le gérant un nombre un peu trop important de fois, avant de foncer vers le stand d’herboristerie. Le soleil se couche doucement sur le festival, le monde se faisant plus nombreux en soirée. Elle est déjà passée une dizaine de minutes avant pour saluer Vence, allant faire un tour patiemment en attendant sa pause. Celle-ci approche, alors elle sautille jusqu’au stand, courant presque, impatiente de lui montrer. Ce n’est pas tant la somme d’argent qui l’enthousiasme, même si elle est bienvenue maintenant qu’elle est se débrouille seule, c’est plutôt le fait d’avoir gagné un tel lot, une petite victoire personnelle qui la rend un peu trop fière. Le festival est une distraction bienvenue, un moyen pour elle de se détendre alors qu’elle entame un nouveau chapitre de sa vie, anxieuse de ce qui l’attend à présent. Il y a encore bien trop de doutes et de culpabilité qui l’écrasent, mais elle peut relâcher un peu la pression en constatant que les choses roulent, qu’elle a un boulot qui lui plaît et un endroit où vivre librement, loin de sa famille. Au-delà de tout ça, elle a retrouvé son frère, souhait inespéré, qu’elle n’imaginait plus pouvoir arriver. Les doutes et la culpabilité pourront bien attendre que l'euphorie des dernières semaines retombe un peu.
Elle arrive au stand, courant et sautillant à moitié, un sourire immense sur les lèvres. « Vence ! » crie-t-elle quand elle voit que la voie est libre et qu’il n’y a pas de client. « Vence devine quoi ! J’ai gagné le gros lot. » Elle baisse la voix sur la deuxième partie de sa phrase, se rends compte qu’elle ne devrait peut-être pas le crier trop fort. Personne ne semble lui prêter attention, ceci dit. Elle s’approche les bras tendus, les pièces tintant les unes contre les autres à l’intérieur de la bourse. Dans son élan, ses manches, longues comme à leur habitude, se relèvent, exposent sans qu’elle ne le veuille ses avants bras parsemés de cicatrices de brûlures et la marque qu’elle cache habituellement si soigneusement. Elle ne le remarque pas, trop occupée à se venter. « 50 gallions, tu te rends compte ? Ah, et une noise en chocolat. Tiens c’est pour toi, » ajoute-t-elle en ses mains vers elle et en sortant la friandise de son sac, y déposant la bourse bien remplie à la place. Elle tend à nouveau le bras, oublie sa marque et ses cicatrices, oublie ses manches, toujours trop relevées.


you see the sea breathe in shuddering breaths and look to his lover lit by the sun’s rays, and you’ll think this is the true story. the true love. not between icarus and the sun, but between something of the sky and the depth of the sea.
Venceslas Lund
Venceslas Lund
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« Tiens, n'oublies pas de réapprovisionner les potions anti gueule de bois, elles ont un succès fou, on se demande pourquoi.» Vence souffle avec amusement en entendant le ton ironique de son patron, et il lui jette un bref coup d'oeil avant de retourner à ce qu'il faisait :  « J'suis en train de le faire. J'ai remis des feuilles à mâcher contre la nausée, aussi. Et il faudrait remettre à jour la liste d'allergènes, je crois qu'on en a oublié quelques-uns.» Le Bien, bien de l'homme ne lui échappe pas, et l'herboriste le regarde cette fois d'un air suspicieux, comme à chaque fois qu'il commence à marmonner de façon louche - selon lui - dans sa barbe. Et selon lui, le féliciter pour un travail qu'il fait depuis quelque temps maintenant est louche.
Surtout si ça l'amène à lui laisser encore plus de responsabilités sur les épaules. Surtout si les responsabilités en question sont de la paperasse.
Un long frisson lui vient et il se détourne en secouant la tête, récupérant quelques boites vides pour aller les emmener dans le stock, inaccessible au public.
Quand il revient, Evald conclut une vente et Venceslas en profite pour se poser sur l'un des tabourets du stand, observant avec un sourire marqué les allées et venues des festivaliers. Il adore cette ambiance. Cela fait 5 jours que ça a commencé, et il est sûr et certain qu'il ne pourra jamais s'en passer, c'est clair. La musique en fond, les rires, les chants, les sorciers multi couleurs, les bulles qui s'élèvent de la bouche de pas mal d'entre eux. Un gloussement lui échappe et Rainbow Dash, sous sa forme de furet caméléon, lui grimpe sur l'épaule. V a d'ailleurs noté que sa Fylgja semblait être capable de rester sous cette forme là plus longtemps sans qu'il ne sache bien pourquoi : Est-ce le grand air qui lui fait du bien ? Est-ce que c'est l'ambiance qui recharge ses batteries et lui permet de fournir plus longtemps ses forces au petit furet ? Aucune idée, mais il aime bien le voir comme ça. «Il faudra qu'on aille à la roulette nous aussi ! J'ai hâte de voir ce qu'on va avoir aujourd'hui.» Il ricane et acquiesce : Lui aussi, il a hâte. Il aime beaucoup trop les gages de la roulette… Les lots aussi, hein, mais les gages sont beaucoup plus amusants à son goût.  « Il faut aussi qu'on voit pour louer une barque ou quelque chose, voir le prix et tout ça. Tu sais, pour aller dans les îlots avec Alfhi, enquêter sur la légende ! » L'excitation est clairement audible dans sa voix et le furet prend immédiatement une couleur bleue électrique en réponse, bondissant sur son épaule d'un air surexcité.
« Vence ! » Il tourne immédiatement la tête vers la jeune femme en entendant sa voix, bondissant hors de sa chaise pour aller à sa rencontre, ravi de la voir revenir alors que sa pause approche. « Vence devine quoi ! J’ai gagné le gros lot. » Il écarquille un peu les yeux en se rapprochant plus, essayant de comprendre ce qu'est exactement le gros lot. Les rumeurs parlent d'un Ukulélé, mais il se demande si ça n'est pas lui qui a lancé en partie la rumeur en voyant jour après jour Einar tenter sa chance avec la roulette dans l'espoir très visible d'obtenir le fameux instrument. Il a peut-être dit à quelques personnes que ça semblait être un lot très rare qui ne tombait presque jamais. Mais au vu des pièces qu'il entend tinter, non, ça n'est clairement pas un ukulélé. Il baisse les yeux vers la bourse, tout sourire, et tressaille inconsciemment en apercevant les cicatrices de brûlure. Comme un écho, son dos, ses bras, se mettent immédiatement à le démanger et il détourne les yeux l'air de rien, sans quitter son large sourire.  « 50 gallions, tu te rends compte ? Ah, et une noise en chocolat. Tiens c’est pour toi, » Il éclate de rire à la mention de la noise en chocolat,  « 50 ?! Ils se foutent pas de nous, les organisateurs, c'est une très belle somme.» Il lâche, adoptant en mimique le ton plus bas de la jeune femme, soulignant ses mots d'un sifflement admiratif. Quand elle tend à nouveau la main vers lui, il baisse à nouveau les yeux par réflexe et tend sa propre main pour récupérer la fameuse noise en chocolat, entrouvrant les lèvres pour signaler que le meilleur lot c'était quand même celui-là. Mais les mots ne sortent pas, son regard accrochant quelque chose en particulier sur  l'avant bras de son amie. Sans qu'il ne réalise ce qu'il fait, il change son mouvement, ignore la main, et vient attraper le poignet, sa propre peau soudain bien trop blême, le regard fixé non par sur les cicatrices mais bel et bien sur une marque… Une marque qui, si elle semble bien différente en apparence, n'est pourtant pas sans lui rappeler autre chose… Se rendant brusquement compte de son comportement il la lâche vivement, ramenant sa main à lui,  « Excuse-moi, je ne voulais pas…» Sa voix est nerveuse, tout à coup, son regard ne la fixe plus elle mais semble essayer de se poser sur autre chose sans réussir à s'y stabiliser. Ses cicatrices le grattent désagréablement et il porte nerveusement la main à son épaule gauche pour essayer de soulager la sensation, sans grand effet.  « Tu…C'est trop bien pour le gros lot, tu sais déjà comment tu vas l'utiliser ? Ou tu vas peut-être l'économiser? J'me dis qu'une tournée à l'Asgard, tu sais, ça peut être cool pour fêter ça.» Il semble soudain transformé en une boule de nervosité et ça n'est clairement pas habituel chez lui. Cette marque lui rappelle trop de choses. Sa propre agression, évidemment. Mais aussi la scène dans le bar avec Mørk. Sa frustration d'avoir perdu cette relation malsaine… Il s'écarte, recule, jette un coup d'œil à Evald pour s'assurer qu'il gère les choses et récupère la cigarette maison perchée sur son oreille, sa baguette suivant rapidement. Il jette un sort informulé pour l'allumer - il n'est toujours pas capable de dire le sort à voix haute, alors il a bien été obligé d'utiliser un subterfuge pour pouvoir continuer à fumer. - et inspire une première bouffée, profondément, offrant à son amie un sourire qui se veut parfaitement naturel, comme si rien ne venait de se passer.
Ása Strandgaard
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 « 50 ?! Ils se foutent pas de nous, les organisateurs, c'est une très belle somme.» Ása acquiesce avec enthousiasme, ne se rendant pas compte de ses gestes, tendant la noise au chocolat avec trop de vivacité. Elle voit Vence baisser les yeux pour la prendre mais il semble hésiter, finit par lui attraper le poignet à la place. Son sourire se fige, avant de commencer à s’effacer. Elle ne retire pas sa main tout de suite, baissant les yeux également, alors qu’elle sait parfaitement ce qui se trouve sur son bras, alors qu’elle sent que sa manche est remontée. Elle pose le regard sur la trace immonde que lui a laissé Freddrike Mørk, cinq ans auparavant et elle a finalement un mouvement de recul au même moment où Vence lâche son poignet, toustes deux ramenant leur bras à eux avec la même force.  « Excuse-moi, je ne voulais pas…» Elle secoue la tête mais ne sait pas quoi dire, se contente de baisser ses manches, les joues rouges. C’est la première fois qu’elle met ce haut, remarque enfin avec horreur que les manches sont trop légères, bien qu’agréables avec la chaleur. Elle voit Vence se masser l’épaule, visiblement nerveux, incapable d’interpréter sa réaction.  « Tu…C'est trop bien pour le gros lot, tu sais déjà comment tu vas l'utiliser ? Ou tu vas peut-être l'économiser? J'me dis qu'une tournée à l'Asgard, tu sais, ça peut être cool pour fêter ça.»  Il s’écarte du stand, allume une cigarette et lui sourit comme si il n’y avait eu aucune interruption dans leur conversation. Elle le regarde avec stupeur, la noise en chocolat toujours dans sa main, sans qu’elle ne sache quoi en faire. Elle essaye de se reprendre, lui sourit à son tour. « Je sais pas encore, je vais sans doute économiser pour l’instant. Mais je peux t’offrir un verre si tu veux. Je dirais rien à Evald, promis, » dit-elle à voix basse alors qu’iels s’éloignent du stand. Elle force à nouveau un sourire sur ses lèvres mais elle se sent subitement nerveuse, encore perturbée par l’échange qu’iels viennent d’avoir. Elle lui tend à nouveau la noise qui menace de fondre entre ses doigts, de son autre main, veillant tout de même à garder son bras près d'elle.  « Prends ton cadeau, » dit-elle finalement, prenant alors le chemin du stand de l’Asgard avec lui. Elle n’ajoute rien pendant un instant, son esprit essayant encore de comprendre la réaction qu’il a eu. Il n’a pas eu l’air simplement étonné de voir la marque sur son bras mais visiblement perturbé. D’autres personnes l’ayant aperçue ont supposé un tatouage et Asa n’a jamais démenti, préférant cette explication à la vérité. Elle se sent gênée, à l’idée qu’il ait pu l’observer avec autant de détails. Il a dû voir, la silhouette qui la représente, la main devant le visage, les yeux plissés, des cloques sur la peau, un cube l’enfermant. Elle ne sait pas comment elle peut prétendre que elle qui a choisi d’avoir ça sur sa peau, alors qu'il a vu avec précision de quoi il s'agissait. Iels arrivent rapidement au stand de l'Asgard et elle leur paye un verre chacun.e avec un nouveau sourire à Vence, se dirigeant vers la plage par habitude après qu'iels aient récupéré leur commande. Cependant, elle n'a aucune envie de sentir le sable sur ses pieds, maintenant qu'elle repense à Freddrike, avec elle, sur une plage également. Elle se sent bête de vouloir faire demi-tour, pourtant, alors elle ne laisse rien paraître. Iels s'installent sur le sable et elle ajuste sa jupe pour sentir le moins possible le contact sur ses jambes, bien qu'elle ne puisse rien faire pour ses pieds, les grains s'immisçant dans ses sandales. Au bout d’une ou deux minutes de silence qu’elle trouve insupportable, après qu'iels se soient échangé des banalités, elle décide de crever l’abcès, plutôt que de laisser la gêne s’installer. « Tu sais, ce que tu as vu sur mon bras… » commence-t-elle, incertaine de la meilleure manière de procéder. « Ce n’est pas un tatouage. » Elle marque une pause, ne sait pas réellement par quoi commencer pour lui expliquer son origine, ce qui lui est arrivé avant que Freddrike ne décide de la marquer à vie. « Quelqu’un me l’a... faite, sans mon autorisation. Et je ne peux pas m’en débarrasser. » Elle baisse le regard vers son bras, gênée, bien qu'il soit à nouveau couvert et qu'elle ne puisse pas la voir. Elle ne sait pas si elle en train de trop en dévoiler, si Vence aura envie d’aborder un sujet sérieux. « Je t’ai pas dit je pense, mais j’ai été brûlée aussi, deux ans avant toi je crois ? » Elle relève le regard vers lui, un sourire légèrement triste aux lèvres. « Par la même personne qui m’a laissé la marque, » ajoute-t-elle. Elle ne lui a jamais posé de question directement, sur ce qui lui est arrivé, mais elle sait de son dossier médical qu'il s'était agit de brûlures d'origine magique. Ce qui veut dire qu'il s'agissait probablement d'un sort, certainement lancé par une autre personne. Elle lui laisse le temps de répondre, ne sait pas si elle fait bien de s’expliquer autant, laissant le poids de ses mots peser dans l’air.


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