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i can feel it in every single thing that you're not saying (jasper)
Ina Falkenberg
Ina Falkenberg
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
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i can feel it in every single thing
that you're not saying


Tell it to my heart, i can't keep guessing, If it's me you're missing. Tell it to my heart, The sound of silence is the place we're dying. @jasper strandgaard (sarasvati)


Elle se faufile entre les gens, la foule toujours aussi dense en soirée après quelques jours de festival, l’odeur de Sable Chaud, dont elle s’asperge continuellement depuis qu’elle a gagné le parfum, la suivant tout le long. Un sourire aux lèvres, elle essaye d’apercevoir le bar de l’Asgard, là où elle a promis à Markus de leur ramener des verres pour qu’iels puissent profiter de la soirée sur la plage. Dépassant un large groupe, elle parvient à regagner un espace plus dégagé, avant d’être confrontée à la queue devant le bar, où elle se glisse avec un soupire. Eldrid est glissée dans la poche de son short, sa tête de salamandre dépassant pour lui offrir une vue sur les allers et venues des festivaliers. Elle patiente en les regardant elle aussi, comptant le nombre de sorcier.es palmé.es, tandis que sa fylgia compte celleux dont la protection solaire s'est mise à briller. Assez vite, elle parvient au comptoir, posant ses mains dessus pour se pencher en avant et bien se faire entendre. « Deux whiskey pur feu, s’il-vous-plaît, avec de la glace, » dit-elle assez fort, avant de déposer sa monnaie et de se décaler pour attendre sa commande. A sa droite, un sorcier visiblement éméché attend également, les coudes appuyés sur le comptoir, tanguant dangereusement. Elle l’ignore au départ, se tournant vers le bar et regardant avec intérêt les barmen et barmaids préparant les différents cocktails, se demandant si ça aurait été elle, au stand du Triskèle, si elle y avait toujours travaillé. Elle est interrompu quand le sorcier, ivre, penche un peu trop vers elle et manque de lui tomber dessus. Elle tend ses mains en avant mais a un mouvement de recul, rentre dans la personne derrière elle avec force alors qu'elle essaye de retenir le sorcier ayant trop bu de s'écraser sur elle ou par terre. Gênée, elle repousse gentiment l’ivrogne et tourne la tête vers la personne qui s'est surement mise à côté d'elle à sa suite pour attendre également. « Désolée ! Je… » Ses mots restent en suspens, figés, la phrase incomplète, alors que son regard se pose sur son voisin. Sans le réaliser, elle s’est complètement retournée vers lui, lâchant l’autre sorcier, sans se soucier de vérifier que son ami l’ait bien récupéré, sans entendre les excuses bredouillées. Elle a un geste de recul pourtant, immédiat, met quelques pas à nouveau entre eux, alors que son cœur se serre dans sa poitrine. Elle est incapable de déchiffrer l’émotion qui la traverse, alors qu’elle fixe Jasper, sans voix, le revoyant pour la première depuis qu’elle a quitté leur appartement près d’un an et demi auparavant. Son corps parle pour elle, ses yeux brillants d’une lueur rouge, ses cheveux, contradictoires, prenant une teinte bleue, foncée. Elle n’y prête même pas attention, trop distraite, les sourcils froncés. Elle l'a aperçu, pourtant, le soir de l'ouverture, véritable première fois où elle a reposé les yeux sur lui. Mais elle est loin à ce moment là, détourne le regard rapidement, ignore la teinte violette de ses cheveux, trop familière, trop significative. Elle ignore l'information que cela lui donne, qu'il est passé à autre chose, sans doute sans problème. Elle peut fuir sans qu'il la voit, ce soir-là, au lieu de se retrouver plantée devant lui, l'un comme l'autre ne pouvant pas prétendre ne pas s'être vu.es. Dans les mois qui suivent leur rupture, elle imagine à de nombreuses reprises ce que ça ferait, de le revoir, de lui parler. Elle imagine les mots qu’elle lui dirait. Elle imagine les mots qu’elle s'attend à ce qu'il prononce, différents des mots qu’elle espère entendre. Elle s’imagine prête, ayant pu se préparer à ces retrouvailles, à des explications. Elle ne s’imagine pas lui faire face à un festival en plein été totalement par hasard, la sueur brillant sur sa peau, ses cheveux emmêlés par le vent, incapable de trouver ses mots. Elle ne s’attend pas à devoir lui faire face si vite, ne sait pas même si elle est arrivé au point où elle a envie d'avoir une conversation, ne sait même pas si elle y arrivera un jour.


i'm only whatever you make me
and you make me more and more a villain every day. well, if you're a hater, then hate the creator, it's in your image i'm made.