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(fb) if karma's real, hope it's your turn (ying yue)
2 participants
Ina Falkenberg
hekseri
muggler
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Âge : trente ans, née aux alentours du dix-sept septembre
Statut de sang : s'est toujours crue sang-pur, en réalité née-moldue, adoptée par les falkenberg à sa naissance
Statut civil : célibataire, fuit les relations sérieuses
Occupation : batteuse professionnelle de quidditch pour les sparke de lofoten + joue de temps en temps du synthé pour les lucky people
Fylgia : eldrid, une salamandre qui se transforme parfois en chat et presque plus en vipère noire
Alignement : Autre
Allégeance : anciennement trøbbel, ne prête plus allégeance à rien ni personne
Particularité : métamorphomage
Pseudo : laura
Serment le : 23/11/2022
Parchemins : 313
Noises : 225
Gallions : 3
Double : grace van patten
Crédits : cosmic light (avatar)
Multi-comptes : ása
Sujets : markus + jasper + satine + fredrikke + magni + angelo + sebastian + sigurd + ying yue + jasper 2
if karma's real,
hope it's your turn
février 2023 - People say I'm jealous, but my kink is watching You ruin your life, you losing your mind, you dyeing your hair. People say I'm jealous, but my kink is karma. @ying yue amundsen (sarasvati)
La musique bat contre ses tympans, occultant toute pensée pouvant bien se former dans son esprit et elle ferme les yeux, se laisse porter par les vibrations de la basse. C’est le but recherché, qu’elle n’entende plus la moindre de ses pensées, qu’elle boive assez pour les diluer, qu’elle se crève suffisamment pour s’endormir dès que sa tête touchera l’oreiller. Elle a placé son cerveau en mode veille depuis des mois, refusant un autre mode fonctionnement que celui de l’automatisme, sa routine toujours la même, l’impulsivité la poussant à accepter le moindre plan se présentant à elle. Elle a suivi des collègues jusqu’à l’Asgard, son service terminé plus tôt ce soir-là et n’a compté ni les verres ni les heures depuis qu’elle est arrivée. Elle rouvre les yeux, se rend compte qu’elle a perdu la sorcière qui était contre elle quelques minutes plus tôt, ses lèvres sur les siennes, ses mains dans ses cheveux. Elle ne sait plus vraiment où sont ses collègues, non plus, peut-être déjà rentré.es. Elle se glisse entre les corps, s’extirpe de la piste de danse pour rejoindre les toilettes. La musique lui parvient étouffée, pulsant contre son mal de crâne naissant, alors elle allume le robinet, se passe de l’eau sur le visage. Elle ne ressemble plus à rien mais elle ne s’attarde pas dessus, se contente d’essuyer vaguement le dessous de ses yeux et le visage, avant de ressortir. Elle titube jusqu’à la salle et se retrouve sans s’en rendre compte du côté des tables à l’écart, là où il y a le billard et les fléchettes magiques. Alors qu'elle jette un coup d'œil général, une silhouette se distingue des autres, familière, et elle doit se rapprocher pour être certaine de ce qu’elle voit. Son estomac se noud, Ying Yue bien reconnaissable même en lui tournant le dos aux trois-quarts. Elle se retient de pousser un soupire de soulagement après avoir constaté que Jasper n’est pas avec lui et elle l’observe, un moment. Eldrid flotte au-dessus d’elle, chat brumeux. « Tu vas lui parler ? » Elle hausse les épaules. Elle a perdu les gens avec qui elle était, et elle ne lui a pas parlé depuis des mois, pas depuis… Son esprit ne s’attarde pas, passe à la pensée suivante. Iels s’entendaient bien, avant, appréciaient toujours la présence de l’autre quand iels se voyaient. Elle peut lui demander comment il va. Elle peut être polie. Elle s’approche, sent que l’alcool se fait un peu moins présent, dans son esprit, son dernier verre pris plus d’une heure avant. « Hey, Ying Yue, » l’interpelle-t-elle avec un sourire. « Comment tu vas ? » Elle n’enchaîne pas immédiatement, attend qu’il se retourne, attend qu’il la salue à son tour.
i'm only whatever you make me
and you make me more and more a villain every day. well, if you're a hater, then hate the creator, it's in your image i'm made.Ying Yue Amundsen
hekseri
muggler
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Âge : 29 ans • 25.03
Statut de sang : Pur
Statut civil : Célibataire
Occupation : Løjtnant - Enseigne de vaisseau de 2ème classe. Équipage du KNMM Ståltann - 8ème régiment, 1ère division, unité Sjøbjørn
Fylgia : Bølga • Tigre de chine dans la vie quotidienne - Loutre de mer plus discrète pour les moments de solitude ou jouer dans les vagues - Phoenix rouge non encore révélé
Alignement : Pro-Régence
Allégeance : Týr, Styrke • La conquête comme envie, la victoire comme drapeau, les Amundsen comme sceau, la meute comme racines.
Particularité : Loup-garou • Fierté de la condition, loup aux reflets rouge, griffes qui tapotent sur les bords de table comme une menace amusée.
Pseudo : Artchie
Serment le : 15/01/2024
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Noises : 2779
Gallions : 0
TW : Homophobie, blessures, classisme
Double : Qu ChuXiao
Crédits : Artchie
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If karma's real, hope it's your turn
tw : connard
@Ina Falkenberg • février 2023 - soir
Ils ne sont pas nombreux ce soir, une sortie à trois, pour débriefer de choses plus personnelles, pour et jeter des dés sombres sur un nom, et piocher dans les résultats les conséquences à tisser autour de lui. Un lieu public, des rires de façades et des paroles à double sens dont les oreilles indiscrètes n'ont pas les codes. Ilario, sa tête d'ange aux boucles noires illuminent la table haute de sa simple présence. Rien dans ses attitudes n'est capable de traduire la liste des possibles qu'il déroule avec un sourire aussi enthousiaste que s'il faisait une liste de ses parfums de glace préférés. Au lieu de glace, pourtant, il parle de partie du corps, et des parfums, d'outils et de sorts. « Tu es sûr qu'il pourra encore chanter après ce coup de froid ? » Jens à l'air de rire avec ses clins d'œil brillants, et Ilario hoche la tête doucement avant de se resservir un large verre du pichet qui trône au milieu de nos trois verres. Un cocktail sans alcool, pour une fois. Une soirée de pause dans une semaine d'entraînement bien chargée. Il est hors de question de devoir assumer et se ridiculiser demain avec une gueule de bois pâteuse. Ma première mission en tant que Løjtnant officiel, après des mois à faire trainer mon dossier malgré les notes irréprochables du LOUP de juin dernier. Malgré les faits d'armes tout aussi brillants. Malgré tout cela, la nomination a tardé. Comme toutes les précédentes. Cette sensation d'avancer au ralenti est insupportable et étouffante, mais au lieu d'éteindre le feu de ma rage, elle ne fait que l'alimenter. Fournaise de volonté qui fait roder une bête plus animée que jamais dans mes iris sombres. Ajouté à cela la déception encore fraîche, trop récente, de l'humiliation supplémentaire imposée par Li-Zhu, pendant ma cérémonie de Løjtnant. Son attitude froide, l'absence de regard, le refus du moindre mot, comme si ça ne valait rien. A défaut de pouvoir me venger sur ceux-là, il ne reste que ce nom dont Jens parle avec désinvolture. « Ça promet un bel opéra. Ça me rappelle celle de l'arbre. Tu te souviens Ying ? » Mon sourire s'étire, en coin avant de filtrer vers le regard interrogateur d'Ilario, avant de secouer la tête à la négative. « Oh si, s'il te plaît. Mon Løjtnant Amundsen. Dites-m'en plus. » Ses yeux se parent de supplications tendres avant que son épaule ne heurte la mienne, sa tête roulant presque dans mon cou m'arrachant un regard au ciel et un dégagement sec de son étreinte. « C'est bon, pas besoin de faire tes yeux de lapins en pleine lumière. » Jens ricane sous le regard satisfait de l'espagnol qui se penche, coudes en posé sur la table, menton dans les mains, comme il le fait si souvent quand nous sommes entre nous au coin du feu ou dans la soute d'un navire, à nous partager nos anecdotes. « Pas ici, ça se raconte avec des détails. » Éclats sauvages dans un regard qui s'ancre dans le sien, canine légèrement dévoilée. Non, c'est le genre d'histoire qui s'échange hors des oreilles Indiscrètes des civils, qui avouent des crimes qui n'ont rien à faire dans un bar et une conversation de soirée entres amis.
Un nouveau pichet de cocktail plus tard, l'atmosphère autour de nous a changé. Les autres convives sont plus éméchés, les conversations plus fortes et les attentions plus dispersées. Les mots entre nous trois sont légèrement moins voilés, profitant de ce flottement aux relents d'alcools pour parler entièrement sous couvert des secrets. Les décisions ont été prises, ne reste que les autours, les décors et les maquillages. Ce qui intéresse moins Ilario, mais anime mes veines des piqûres de passions des plans bien ficelés. « Ce sera plus complexe, mais je prends le risque de lui.... - Hey, Ying Yue, comment tu vas ? » Une voix s'interpose, que je devine souriante avant de me retourner. Malgré le bruit ambiant, et l'accent lent d'un alcool ingurgité, il me semble connaître la fille à qui appartient cette voix. Aussi je me tourne, avise le visage souriant de la brune qui s'est avancée vers moi. Volontairement ? Sans doute, elle n'aurait pas posé de question sur ce ton là. Mon regard glisse sur elle, le sourire s'éteint, le visage se lisse dans un désintérêt soudain. Ina n'est rien d'autre qu'un visage, une silhouette sur laquelle passer sans s'arrêter. A l'image du choix qu'elle a fait, une façade qui n'a pas besoin que l'on fasse l'effort de s'attarder. Il ne faut que quelques secondes pour revenir vers le centre de la table dans un silence éloquent, poussant l'audace au-delà de l'insulte, avant de reprendre ma conversation comme si rien n'était venu l'interrompre. « De lui en devoir une. Pour du noyer, ca vaut le coup. » Jens hoche la tête, son regard brillant dardé sur moi sans marqué la moindre gêne de la situation.
I remеmber how I'd find you, fingers tearing through the ground. Were you digging something up or did you bury something down? In your soul, I found a thirst with only salt inside your cup. |
Ina Falkenberg
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Quand elle prononce son prénom, elle sait déjà à quoi s’attendre. Ying Yue et Jasper ont toujours été si soudés que sa loyauté envers son ex ne fait aucun doute. Il ne serait pas le premier, à lui tourner le dos, à choisir l'autre côté de manière ferme, coupant toute ligne de communication avec elle. Il y en a d’autres qui la choisissent elle, peu, des personnes qui ont déjà une affinité avec elle plus forte et qui n’ont aucun mal à ne plus voir Jasper. Mais elle espère qu’au milieu de toutes les connaissances et ami.es qu’iels ont en commun, il y en aura au moins un.e qui sera un peu hypocrite. Une personne qui saura reste cordiale avec elleux-deux, les flattant toustes les deux dans leur égo et leur donnant la validation qu’iels recherchent sans même en avoir pleinement conscience. Elle est incapable de déterminer ce que ça lui apporterait, d’obtenir cela, peut-être simplement l’illusion l’espace d’une conversation que les choses n’ont pas changé et qu’elle est capable de retrouver un sens de familiarité, d'une manière ou d'une autre. Elle ne s’attend pas à quelque chose de sincère, espère simplement un peu de considération, un peu d’attention. Ying Yue n’est probablement pas la bonne personne à qui la demander, cependant, et elle s’en doute avant même de finir sa phrase. Il se retourne, pose son regard sur elle. Si il y a une lueur de reconnaissance dans ce dernier, elle n’a pas le temps de la voir, le désintérêt rapidement flagrant. Il la regarde sans la voir et se détourne presqu’aussitôt, pressé de retourner à sa conversation. Ina ressent une première vague de déception, alors qu’il reprend la phrase qu’il a interrompu comme si elle ne l’avait jamais salué. « De lui en devoir une. Pour du noyer, ca vaut le coup. » Elle a presque espéré, quand il a pris une inspiration pour reprendre la parole, qu’il allait lui dire quelque chose malgré tout, simplement sans la regarder. Mais il prétend qu’elle n’est pas là et ses deux amis en font de même, les regards rivés sur lui. Elle se sent invisible, insignifiante et un sentiment de honte mêlé à de la colère la traverse, la pousse à s’avancer. Elle pourrait laisser tomber, rentrer chez elle et prétendre ne pas avoir été ridiculisée ainsi. Mais à ce moment-là, elle ne supporte pas l'humiliation, ne peut s’empêcher de se planter à côté de la table, se retournant vers Ying Yue, tournant le dos aux deux autres. Elle pose une main sur la table, devant lui, pour espérer l’inciter à relever le regard. « Je te parle, » annonce-t-elle simplement pour commencer, son ton posé mais sec, cassant. « On ne vous apprend pas les bonnes manières chez les Amundsen ? » Elle aurait pu laisser tomber, ou réessayer plus calmement. Elle sait déjà qu’elle n’obtiendra rien de positif en insistant comme elle le fait, mais elle n'admet pas que c’est ce qu’elle cherche, au fond. Elle n’admet pas que c’est ce qu’elle fait depuis des mois, depuis sa rupture, provoquant des disputes qui n’ont pas besoin d’avoir lieu, brisant des amitiés et des relations qui se seraient au pire essoufflées, au mieux fragilisées. Elle ne s’attarde jamais dessus, se convainc qu’elle a raison et que ce sont les autres qui ont tort, parce que les choses deviennent plus supportables comme ça. Elle ne veut pas repenser pas au venin qu’elle crache, ignore la culpabilité qui la ronge quand inévitablement, les phrases qu’elle a prononcé à Jasper, à Sigurd, à tant d'autres lui reviennent en tête, la tiennent éveillées. Ying Yue ne sera pas pareil. Iels n’était pas ami.es, de simples potes parce qu’elle était avec son meilleur ami. Une relation conditionnelle, sa fin sous-entendu dès lors que Jasper et elle se sont séparés.
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@Ina Falkenberg • février 2023 - soir
Je peux presque sentir la tension nerveuse monter d'un coup dans mon dos. De la jeune femme, je ne connaissais que ce qu'elle était avec Jasper : une sang-pur, bien dans sa condition et à l'acidité facile envers ceux qu'elle jugeait inférieurs. La force des choses lui a donner tort, elle n'a pas su profiter de ce que l'on proposait. J'avais aimé le chaos apporté par ses décisions de tout plaquer pour embrasser une nature qu'elle regardait de haut trois jours avant. Une hypocrisie de rédemption trouvée sous un feuillet d'adoption. Une connerie sans nom. Je sens aussi que le regard de Jens a changé, légèrement surpris, curieux et attentif à la moindre de mes réactions. Ilario n'a pas bougé d'un cil, en apparence. En réalité je le soupçonne à raison d'avoir fait le détail de la jeune femme en quelques secondes précédemment et d'avoir déjà établi de sa meilleure prise en cas de besoin, pour lui faire cracher son souffle par la gorge. J'ai entièrement conscience de l'insolence de mon geste, de mon attitude, de ce que la situation renvoie. Et si aucun des deux Sjøbjørn ne connait Ina ni notre histoire derrière, ils savent tous les deux que je n'agis pas ainsi sans raison. Aussi, attendent-ils patiemment la suite, une lueur amusée dans le fond des yeux. Derrière moi, son corps bouge, une partie de moi espère qu'elle fera le bon choix pour elle, et repartira dans la foule anonyme à laquelle elle appartient. Une autre partie de moi espère qu'elle fasse l'erreur de rester, pour le plaisir mauvais de voir le chaos initié chez les Douze, prendre vie sous mes yeux. Elle bouge, donc, et choisi la deuxième option dans un léger frémissement de lèvre à peine perceptible. Ce sera le chaos.
Sa main posée sur la table ne fait émerger aucune réaction si ce n'est un léger tracé de doigt le long de la goutte fraîche qui coule sur mon verre. « Je te parle, » Ton sec comme un orage d'été, trop attendu. Elle réagit mal à l'indifférence, surprenant pour quelqu'un qui a fait le choix de se laisser glisser dans cette sous catégorie de la population. Une seule chose m'étonne encore dans toutes cette histoire, qu'elle ne se soit pas encore défait de son nom aux yeux du monde. Comme si elle refusait malgré tout de couper ce dernier fil qui la retient vers le haut. « On ne vous apprend pas les bonnes manières chez les Amundsen ? » Énième erreur conséquente de sa part, s'en prendre au nom des Amundsen pour régler ses petits soucis d'ego. Acceptant, de lui accorder une infime part d'attention qu'elle cherche avec tant de finesse, mon nez se plisse alors que j'hésite quelques secondes supplémentaires sur l'attitude que j'ai envie d'adopter. Le doigt remonte jusqu'au sommet du verre pour en effleurer le bord d'un cercle lent. Mes iris traînent avec paresse sur mes ongles simplement encrés d'un paterne de fleurs ocre dans un vol de particules d'or soulevé d'une brise invisible. Beauté simple d'un champ de fleurs du Svalbard observé au petit matin d'une annonce de la perte de l'un des nôtres. Étrange coïncidence de la voir débarquer elle, qui s'est sacrifiée seule, sur l'autel de fausses bonnes consciences. Le sourire illumine lentement mes lèvres, le choix est fait. Ce sera ce connard là que je lui offrirai. Celui désinvolte qui sourit, trop sûr de lui et de sa supériorité. Ilario adapte ses propres expressions en réponse, son visage d'ange juvénile se pare de son sourire lumineux qui lui donne route l'innocence qu'il n'a plus depuis trop longtemps. « Au contraire, petite, mes bonnes manières savent reconnaître quand une situation ne nécessite pas d'y faire honneur. » Lentement, mes doigts serrent le verre pour les porter à mes lèvres et en avaler une courte gorgée par-dessus laquelle mes yeux se posent - enfin - sur les siens. Éclat amusé qui cache la pointe acérée de la canine prête à se planter dans son égo offert en pâture. « Mais tu as un certains sens du chaos. En l'honneur de celui, magnifique, que tu as laissé derrière toi chez les Falkenberg, je veux bien prendre le temps de rafraîchir ta mémoire sur les bonnes manières que tu as si rapidement oubliées. » Le sourire s'étire, le verre trouve la table dans un son mat. « Déranger et insulter un Amundsen sans raison, n'est pas très courtois, pour une jeune fille. » J'insiste, comme si elle était l'enfant que je veux lui faire sentir être. Quand bien même elle ne l'est pas tant, petite. Considérant que nous sommes de la même année. De l'autre côté de la table Jens savoure l'échange, sa bière en main, légèrement reculé en arrière, trop heureux d'avoir une distraction pour rafraîchir ses pensées. « Qu'elle nouvelle idée étrange à bien pu germer dans ton cerveau si prolifique ? Ma curiosité est toute intriguée par ton potentiel d'auto-sabotage. » La voix est douce, joyeuse, masquant la moquerie glissée dans chacun de mes mots. Je pousse loin l'insolence, mais je ne crains rien d'elle. A peine ais-je un faible espoir qu'elle pousse en effet ce sabotage jusqu'à quelque chose d'intéressant. Un coup de poing, un sortilège, une bonne vieille bagarre de bar. Mais j'ai des doutes. Elle s'est révélée très décevante ces derniers temps.
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Elle sent une pointe d’agacement commencer à ronger les bords de son esprit, agacement qu’elle accueille cependant avec plaisir. Il y a quelque chose de cathartique, dans le fait d’aller provoquer une dispute avec l’un des meilleurs amis de son ex, en sachant d’emblée que ça ne se passera pas bien. Elle balaie l’espoir de trouver un peu d'empathie, rapidement oublié, se concentre sur le fait que si elle ne se sent pas encore capable de confronter Jasper, elle peut au moins confronter son entourage. Ying Yue et tant d’autres avec qui elle s’est pris la tête depuis son "départ" des Falkenberg représentent tout ce qu’elle a quitté. Tout ce qu’elle a piétiné, tout ce sur quoi elle a craché, claquant la porte derrière elle. Elle sait très bien qu’elle est jugée, ridiculisée pour ce choix, dans les sphères qu’elle fréquentait si régulièrement. Elle ne montre pas comment cela l’affecte, à part à ses proches, préfère l’offensive, préfère attaquer plutôt que de montrer qu’elle est blessée. C’est toujours comme cela qu’elle a fonctionné, bien plus facilement irritée ces jours-ci, et elle n’a pas encore réussi à trouver une autre manière de réagir. Elle ne cherche pas réellement, cependant, se contente de répondre à ses impulsions, espère que cela lui donnera suffisamment de dopamine pour les quelques minutes que dureront une dispute. Elle n’apprend pas encore que celles-ci ne font que systématiquement la faire se sentir pire, répète les mêmes schémas, ne réfléchit pas. Sa main posée sur la table, elle sait que Ying Yue va commencer le genre de jeu d’arrogance que tant de sang-purs affectionnent, surtout celleux qui se pensent au-dessus. Elle y a joué longtemps, connaît encore les règles. Elle le regarde l’ignorer un instant de plus, sait qu’elle devra se montrer patiente, pour ne pas lui donner ce qu’il veut : sa colère. Elle oublie que c’est déjà trop tard, puisqu’elle est celle à le provoquer, à réagir en premier. « Au contraire, petite, mes bonnes manières savent reconnaître quand une situation ne nécessite pas d'y faire honneur. » Elle sent l’agacement enfler, le terme petite venant la piquer pile là où il faut mais elle garde son calme, hausse un sourcil. Quand il daigne enfin la regarder, elle retire sa main, croise les bras, un sourire léger répondant au sien. « Mais tu as un certains sens du chaos. En l'honneur de celui, magnifique, que tu as laissé derrière toi chez les Falkenberg, je veux bien prendre le temps de rafraîchir ta mémoire sur les bonnes manières que tu as si rapidement oubliées. Déranger et insulter un Amundsen sans raison, n'est pas très courtois, pour une jeune fille. » Elle lève les yeux au ciel, déjà fatiguée des arguments qu’il choisit. Rien qu’elle n’a pas déjà entendu, rien de bien original. « Qu'elle nouvelle idée étrange à bien pu germer dans ton cerveau si prolifique ? Ma curiosité est toute intriguée par ton potentiel d'auto-sabotage. » Il lui offre un ton léger, moqueur et un sourire insolent qui lui donne des envies de violence. Et si elle est bien plus susceptible à ce genre d’impulsions maintenant qu’elle ne doit pas constamment faire attention à sa tenue, elle sait que ce serait lui donner raison d’attraper sa baguette, de réagir aux insultes avec des sorts. Non, ce qui le fera réagir lui, ce sont les mots. Elle pousse un petit soupire, penche la tête sur le côté. « C’est bon, tu te sens mieux ? » demande-t-elle d’un ton paternaliste, avec une moue boudeuse. « Ça vole pas très haut les arguments, hein ? Je sais que tu as besoin de te défouler pour te sentir important mais essaye de varier un peu, les insultes sexistes c’est dépassé, papy, » fait-elle remarquer en fronçant le nez. Elle remarque que les deux hommes qui l’accompagnent ne prononcent pas un mot, décidés à profiter du spectacle sans se mêler et elle décide de ne pas leur accorder plus d’importance également. « Enfin, je ne sais pas ce que je devrais attendre de quelqu’un qui accorde autant d’importance à ce que son père lui dit, ce n’est pas étonnant que tes opinions soient aussi archaïques. » Une idée lui traverse l’esprit, alors qu’elle réalise qu’elle est dotée d’une arme qu’il ne possède pas. Doucement, elle le contourne, passe derrière lui pour se positionner à l’opposé de la table. Pendant la poignée de secondes qu’il lui faut pour passer d'un côté à l'autre, elle change entièrement son apparence de sorte à ce qu’il ne puisse pas voir la transition, adopte celle de l’homme qu’elle a vu à de nombreuses reprises lors de réunions de sang-purs. Lorsqu’elle parle, ce n’est plus sa voix qui sort mais celle de Li-Zhu Amundsen, ses yeux à lui qui se posent sur le visage de Ying Yue. « C’est parce que tu n’as pas reçu assez d’amour de ton cher papa que tu es si insolent, Ying Yue ? » Elle ne voit pas Eldrid qui a repris forme matérielle, s’accrochant à elle, se transformant en serpent, symbole de Loki qu’elle répugne à présent. Elle ne voit pas qu’elle retombe exactement dans les mêmes mécaniques qu’elle s’était promise de fuir, incapable de s'arrêter, portée par l'orgueil.
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@Ina Falkenberg • février 2023 - soir
Elle roule des yeux, expire lourdement, l'air vibre presque de rage tant l'électricité palpite autour de notre petite table. Mon sourire amusé se délecte de ses réactions physiques si prévisibles. Joueur mauvais qui ne peut se considérer autrement qu'en vainqueur tant l'adversaire n'est pas de taille. L'était-elle seulement avant ? Non, mais elle avait son nom comme bouclier, et ma sympathie pour Jasper pour considérer sa personne avec un minimum de respect. Malgré sa condition de fille à marier à un Strandgraad. Un mariage d'amour, utile à l'homme, légèrement en-dessous de ce à quoi elle aurait pu prétendre à l'époque. C'était une victoire pour Jasper, un échec pour elle. Et au milieu de tout ça, une sympathie acceptable. Elle avait du répondant, elle savait rire, deux capacités qui semblent s'être effacées en même temps que son intelligence. Elle soupire, les bras croisés, dans une mimique d'exaspération exagérée qui me fait ourler plus acide la courbe de mon sourire. « C’est bon, tu te sens mieux ? Ça vole pas très haut les arguments, hein ? Je sais que tu as besoin de te défouler pour te sentir important mais essaye de varier un peu, les insultes sexistes c’est dépassé, papy. » Si prévisible. Un infime ricanement roule dans ma gorge, rire de loup, plus menaçant que chaleureux. Ainsi elle verse donc désormais dans la répartie de bas étage ? Elle se contente de retourner mes propres railleries pour en renverser les termes en espérant quoi ? Me faire rire ou bien faire exploser ma rage ? Un premier tintement de lassitude résonne dans ma tête, faisant bailler Bølga outrageusement assis à mes pieds. Le tigre pousse même l'audace jusqu'à s'allonger par terre. Signe clair qu'il juge la menace inexistante et la conversation sans intérêt. Pourtant, partie dans sa lancée la jeune né-moldue ne s'arrête pas là, reprenant de sa voix pincée par l'énervement « Enfin, je ne sais pas ce que je devrais attendre de quelqu’un qui accorde autant d’importance à ce que son père lui dit, ce n’est pas étonnant que tes opinions soient aussi archaïques. » A nouveau, elle prend l'angle d'attaque familial, laisser deviner - à mon sens - la blessure ouverte par les actes de son propre paternel envers elle. Le sentiment de trahison doit être fort encore, cuisant, et l'envie de m'en délecter revient donner un peu de relief à cette interaction qui en perdait déjà trop. Si la bête s'est secouée dans mes côtes, incapable d'entendre la moindre critique concernant les opinions de ma meute, je n'en laisse rien paraître. Glissant avec une habitude redoutable sur un sourire plus large pour mieux camoufler la grimace de dégoût qui aurait envie de s'y loger en réponse. C'est alors qu'elle se décide à bouger, quittant sa posture pour me contourner par-derrière dans un manège intriguant qui me fait tourner un regard oblique vers elle, vaguement intrigué, espérant presque qu'elle ait décidé de battre en retraite et de disparaitre.
Évidemment ce n'était pas son intention. Si Loki n'est pas son ancêtre, au moins a-t-elle gardé en mémoire quelques unes de ses fourberies. « C’est parce que tu n’as pas reçu assez d’amour de ton cher papa que tu es si insolent, Ying Yue ? » La voix qui résonne a mes oreilles me fait irrémédiablement dresser quelques poils sur l'échine. La rage court, frisson électrique, le long de ma colonne vertébrale. Un rapide éclair sombre dans les iris qui griffent les siennes - celles de Li-Zhu - avant de disparaitre dans une reprise de contrôle aussi dure que sévère. En face, Jens s'est légèrement tendu, sentant mieux que quiconque quand des lignes sont franchies. Et elle vient d'en franchir une que peu de sorciers s'autorisent. « Tu es une idiote... » Je laisse trainer ma voix comme cherchant un nom à associer à ce constant, prononcé d'une voix d'un calme tranchant. « Comment on doit t'appeler maintenant ? Juste Ina ? » Je force ma voix à avoir l'air réellement soucieuse. Question au combien légitime et terrible dans ce que je mets derrière. N'est plus que ça, un prénom vacant, voguant au gré de la moindre brise, une anonyme dans la foule. De ceux que l'histoire oubliera. Qu'elle a déjà oublié. « Ina, donc, tu es devenue bien idiote. Cette supercherie aura au moins eu le mérite de libérer Jasper d'une telle connerie. » Mes yeux quittent ceux de Li-Zhu, trop mouvants et chargés de tics nerveux qui ne lui appartiennent pas pour être réaliste. Portant mon verre à mes lèvres j'avale une gorgée pour chasser l'acidité mauvaise que son petit tour ridicule laisser en arrière goût dans ma gorge. Qu'elle ait osé prendre les traits d'un Amundsen me dégoûte. L'insulte est vive et profonde. « Je trouve cela étonnant de t'entendre parler d'amour paternel. Venant d'une personne qui n'en n'a pas. Par ailleurs, cela fait si longtemps que tu as craché sur les Falkenberg ? Ce cher Li-Zhu ne porte plus cette coiffure depuis des mois. Ça manque de précision pour une tentative de...quoi au juste ? » Je lève un sourcil, exagérément interrogateur, jouant avec mon verre d'une main distraite. « Tu crois qu'un simple tour de passe-passe de si basse qualité va me faire perdre mon sang froid ? Allons, un peu d'effort de réflexion. Je suis un marine, Ina. J'ai déjà ouvert une cage thoracique à main nue dans un calme minutieux. Ce sont pas tes railleries de gamine qui vont me faire sortir les crocs. » Le ton glisse à nouveau vers la joie pétillante, titillant avec une insolence salée la sensibilité de la jeune femme. Habile dans le jeu, habitué à faire sauter les plombs des autres - au plus grand désespoir de Sebastian - je n'en suis pas à mon coup d'essai. Et elle a ouvert le champ des possibles, avec sa propre usurpation d'identité. Le sourire joyeux découvre cependant les dits crocs, une autre menace a peine voilée de ce vers quoi elle est en train de foncer si elle se décide à continuer sur sa la lancée. « Je salue cependant l'idée. Il est vrai que tu as plus de poids sous les traits d'un homme que ceux d'une femme. Ravi que nous soyons raccord sur ce point. » Dernière pique qui se termine dans un autre ricanement lupin qui roule dans la gorge, d'un lourd velours peu engageant.
I remеmber how I'd find you, fingers tearing through the ground. Were you digging something up or did you bury something down? In your soul, I found a thirst with only salt inside your cup. |
Ina Falkenberg
hekseri
muggler
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Âge : trente ans, née aux alentours du dix-sept septembre
Statut de sang : s'est toujours crue sang-pur, en réalité née-moldue, adoptée par les falkenberg à sa naissance
Statut civil : célibataire, fuit les relations sérieuses
Occupation : batteuse professionnelle de quidditch pour les sparke de lofoten + joue de temps en temps du synthé pour les lucky people
Fylgia : eldrid, une salamandre qui se transforme parfois en chat et presque plus en vipère noire
Alignement : Autre
Allégeance : anciennement trøbbel, ne prête plus allégeance à rien ni personne
Particularité : métamorphomage
Pseudo : laura
Serment le : 23/11/2022
Parchemins : 313
Noises : 225
Gallions : 3
Double : grace van patten
Crédits : cosmic light (avatar)
Multi-comptes : ása
Sujets : markus + jasper + satine + fredrikke + magni + angelo + sebastian + sigurd + ying yue + jasper 2
Le réflexe est venu presque trop facilement, l’instinct encore trop présent. Elle ne réalise pas encore qu’elle trahit les principes qu’elle s’est promise de tenir, en changeant son apparence ainsi. Elle ne pense pas au fait qu'elle s'est juré d’arrêter de se servir de son don comme on lui a toujours appris, pour manipuler, intimider, contraindre. Le simple fait de savoir qu’elle peut tirer une réaction de son interlocuteur qui lui a manqué de respect lui suffit pour se donner raison et ne pas se questionner d’avantage. La culpabilité pourra venir après, si elle peut le faire redescendre ne serait-ce qu’un peu. La réaction arrive sans tarder et elle ne retient pas son sourire à ses mots. « Tu es une idiote... Comment on doit t'appeler maintenant ? Juste Ina ? Ina, donc, tu es devenue bien idiote. Cette supercherie aura au moins eu le mérite de libérer Jasper d'une telle connerie. » Elle ne laisse pas son sourire se décomposer sur la fin, se délectant de la réaction initiale, bien trop agressive pour prétendre être de l’indifférence. Elle sait qu’elle a visé juste. « Je trouve cela étonnant de t'entendre parler d'amour paternel. Venant d'une personne qui n'en n'a pas. Par ailleurs, cela fait si longtemps que tu as craché sur les Falkenberg ? Ce cher Li-Zhu ne porte plus cette coiffure depuis des mois. Ça manque de précision pour une tentative de...quoi au juste ? » Elle ne relève pas, se souciant peu de savoir si sa représentation est exacte ou non. Elle est suffisamment proche, elle n'a pas besoin d’avoir la coupe de cheveux précise pour avoir l'effet voulu. « Tu crois qu'un simple tour de passe-passe de si basse qualité va me faire perdre mon sang froid ? Allons, un peu d'effort de réflexion. Je suis un marine, Ina. J'ai déjà ouvert une cage thoracique à main nue dans un calme minutieux. Ce sont pas tes railleries de gamine qui vont me faire sortir les crocs. » Elle ne retient pas son pouffement suivi d'un ricanement, moqueur et désobligeant, bien plus sonore grâce aux poumons de l’homme qu’elle incarne. Elle continue de le fixer bien qu’il ait détourné les yeux. « Je salue cependant l'idée. Il est vrai que tu as plus de poids sous les traits d'un homme que ceux d'une femme. Ravi que nous soyons raccord sur ce point. » La remarque ne la fait pas ciller, se doutant qu’il essaye simplement de se rabattre sur un point qu’il sait maintenant être agaçant pour elle. Elle se contente de sourire, espérant que l’air suffisant qu’elle porte sur lui avec les traits de son père continue à l’énerver. « Tu parles beaucoup, pour quelqu’un qui est soi-disant si peu affecté. On dirait presque que tu as quelque chose à prouver, avec tes grands mots. Je devrais avoir peur ? » se moque-t-elle. « Je peux continuer, si tu penses que ça a si peu d’effet sur toi. Peut-être que tu seras plus marqué par ton frère ? Ta sœur ? Sebastian ? » Elle ponctue chaque énumération en changeant son apparence pour la personne nommée. Elle revient à sa propre apparence un instant pour se reposer des nombreux changements, sachant qu’elle pourra revenir à sa mère, décédée tragiquement, un peu plus tard. « Non, moi je pense que la corde sensible, ça reste ton père, parce que dans ton esprit obtus, c’est le seul dont l’opinion a de la valeur. » Elle réfléchit, un nouveau sourire se dessinant sur ses lèvres. « Tu sais, c’est fou ce qu’on entend, quand on peut se faire passer pour n’importe qui, aux soirées que nos aînés affectionnent tant. Leurs langues se délient facilement quand ils pensent être entourés uniquement de personnes de confiance. » Elle le scrute un moment, son sourire malsain ne lâchant pas ses lèvres. « Je pourrais être clémente et te faire entendre les mots dont tu as toujours rêvé, de sa voix. Mais ce serait mentir. Tu sais ce que j’ai appris, de la bouche de ton père ? » Elle se penche en avant, prend garde à ne pas le toucher mais rapproche suffisamment ses lèvres de son oreille pour que son souffle lui chatouille la peau, quand elle reprend la parole. Quand elle rouvre la bouche, elle a repris l’apparence de Li-Zhu, laisse sa voix prononcer les mots, assez bas pour que seul sa cible l’entende. « Tu es une déception, Ying Yue. »
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and you make me more and more a villain every day. well, if you're a hater, then hate the creator, it's in your image i'm made.Ying Yue Amundsen
hekseri
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Âge : 29 ans • 25.03
Statut de sang : Pur
Statut civil : Célibataire
Occupation : Løjtnant - Enseigne de vaisseau de 2ème classe. Équipage du KNMM Ståltann - 8ème régiment, 1ère division, unité Sjøbjørn
Fylgia : Bølga • Tigre de chine dans la vie quotidienne - Loutre de mer plus discrète pour les moments de solitude ou jouer dans les vagues - Phoenix rouge non encore révélé
Alignement : Pro-Régence
Allégeance : Týr, Styrke • La conquête comme envie, la victoire comme drapeau, les Amundsen comme sceau, la meute comme racines.
Particularité : Loup-garou • Fierté de la condition, loup aux reflets rouge, griffes qui tapotent sur les bords de table comme une menace amusée.
Pseudo : Artchie
Serment le : 15/01/2024
Parchemins : 861
Noises : 2779
Gallions : 0
TW : Homophobie, blessures, classisme
Double : Qu ChuXiao
Crédits : Artchie
Multi-comptes : Alfhild - Magni - Sol
If karma's real, hope it's your turn
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@Ina Falkenberg • février 2023 - soir
Je suis peu compréhensif envers ceux qui font preuve d'une bêtise humaine uniquement dictée par leurs émotions mises à mal. Les réactions d'Ina ce soir font partis de tout ce qui m'exaspère dans les relations sociales déséquilibrées et non intéressantes. Elle surréagit, saute sur la première attaque facile, rayant ce qu'elle pense être de défauts sans réaliser qu'elle pointe du doigt des réalités qui ne font que souligner son amertume de les avoir perdues. Par sa propre faute. Sa propre bêtise. Si elle avait agit avec moins de hargne sentimentale, usée de moins d'attaque acide envers ma famille, peut-être que j'aurais pu la juger digne de faire des efforts pour elle. Mais le combat qu'elle propose ne m'intéresse pas. Il ne parvient pas à faire vibrer la moindre fibres d'enthousiasme dans mon esprit pourtant friand de chaos, et facilement embrasé par celui-ci. Quand elle décide de jouer de son don pour prendre les traits de Li-Zhu, la rage et la colère de l'outrage font gronder la bête en moi, enfonçant plus loin la déconsidération que j'éprouve envers la jeune femme. Fût un temps, de plus en plus lointain au fur et à mesure où elle multiplie les faux pas, où je l'appréciais sincèrement. Les résidus de cette sympathie parvenait à la prémunir d'attaque directs, la plaçant uniquement dans la zone grise des personnes qui naviguent autour de moi. Mais ses paroles et ses choix de ce soir braquent sur elle une lumière froide et glaciale qu'il aurait mieux valut qu'elle cherche à fuir. Me connait-elle donc si mal que cela pour penser que me venir me titiller l'égo devant mes proches soit une bonne idée ? Quel que soit le scénario final, même si elle parvient à m'agacer suffisamment pour avoir envie de lui éclater la tête sur mon verre à moitié plein, à quoi s'attend-elle ensuite ? Que je l'oublie ? Que je laisse l'outrage fait impuni ? Sa stupidité me surprend, me déçoit même. Une ultime sensation de trahison de sa part qui vient planter une première graine de de vengeance pleine d'idées prêtes à germer. Aussi, quand elle maintient son faux sourire sous mon rire grave, quand elle reprend la parole en essayant vainement d'avoir l'air sûr d'elle, les premières possibilités se mettent à fleurir, dessinant des lueurs sincèrement amusées dans mes iris sombres. : « Tu parles beaucoup, pour quelqu’un qui est soi-disant si peu affecté. On dirait presque que tu as quelque chose à prouver, avec tes grands mots. Je devrais avoir peur ? Je peux continuer, si tu penses que ça a si peu d’effet sur toi. Peut-être que tu seras plus marqué par ton frère ? Ta sœur ? Sebastian ? » La première partie de son discours vient en réalité confirmer ce que son rire précédant avait soulevé dans mon âme. Elle croit que j'exagère. Elle ne craint pas l'homme, ni le loup. Deux erreurs qui pourraient lui coûter quelques surprises. Mon regard croise ceux de Jens et Ilario. Le premier a effacé les sourires de ses lèvres pour ne laisser percer qu'un avertissement muet adressé à Ina. Un attention qu'elle ne semble pas vouloir entendre, lancée telle qu'elle est vers le précipice qu'elle a elle-même dessiné sous ses pieds. Le deuxième sourit plus radieux que jamais, je crois deviner qu'il espère que si elle continue ainsi, il aura le droit de s'occuper d'elle à son tour. Pour laver l'honneur qu'elle souille de façon si grotesque. La fin de sa tirade me fait dresser un regard plus ferme et tranchant sur les visages qui se succèdent dans un changement que la métamorphomagie rend ridicule. Chaque adelphe représenté est une insulte supplémentaire qui déploie d'infinie ramures aux tiges de vengeance devenues tapis d'arbustes épineux. Peut m'importe de réagir clairement à sa provocation. Une fois de plus, elle dépasse les limites, les piétines, et elle a glissé hors de la zone grise de mes relations sociales. Peut-être bien, oui, que je devrais lui apprendre à avoir peur. « Non, moi je pense que la corde sensible, ça reste ton père, parce que dans ton esprit obtus, c’est le seul dont l’opinion a de la valeur. » A raison, qu'elle trouve cela obtus ne me surprend pas, au vu du manque de respect flagrant qu'elle a eu pour le sien, pour les deux parents qui l'on élevé, pour les siens, pour son nom, la société et pour le Royaume. Je n'ai rien à attendre d'une personne capable de cracher au visage de ses parents de façon aussi grossière comme une gamine en plein caprice. Le manque de discipline et de reconnaissance sont deux traits de caractère qui me déplaisent chez les autres et que je juge avec une dureté de fer. De la même façon que je juge avec sévérité les jeunes matelots qui se croient meilleurs qui leurs instructeurs et qui se permettent de le faire savoir. Cette conversation aura eu le mérite de nimber le souvenir d'Ina d'une déception suffisante pour effacer son visage de ma mémoire. « Tu sais, c’est fou ce qu’on entend, quand on peut se faire passer pour n’importe qui, aux soirées que nos aînés affectionnent tant. Leurs langues se délient facilement quand ils pensent être entourés uniquement de personnes de confiance. » J'attends la suite, sans rien dire, buvant une nouvelle gorgée de mon verre dans un visage calme et placide, uniquement illuminé des billes sévères de mes yeux. Jens s'est redressé, légèrement, en prévision du coup mauvais que le sourire de la jeune femme laisse deviner. Autour de la table, le silence faussement pensif est devenu lourd, Ilario joue distraitement avec l'une de ses clavicule, rêvant déjà aux points faibles qu'il pourrait exploiter, et Bølga faussement endormi tapote en silence le bout de sa queue contre le sol. « Je pourrais être clémente et te faire entendre les mots dont tu as toujours rêvé, de sa voix. Mais ce serait mentir. Tu sais ce que j’ai appris, de la bouche de ton père ? » Je ne bouge pas, me délectant en revanche des informations qu'elle me donne. Je ne doute pas que Li-Zhu sera ravi de savoir qu'une née-moldue s'est permise de le tromper pour se moquer de lui. Il me tarde de voir la légère inflexion de ses sourcils contrariés se tendre et le nom de Ina se parer du poison rouge des bannis. C'est dans cette pensée que j'écoute le murmure filtrer de ses lèvres jusqu'à mon oreille. « Tu es une déception, Ying Yue. » Bien que sachant Ina derrière la voix de Li-Zhu, la phrase n'en reste pas moins grinçante de réalisme. Le verre retrouve la table dans un glissement doux, ma main caresse lentement la surface en se retirant, hésitant une fraction de seconde à concrétiser l'image de sa tête heurtant le verre, avant de remettre l'idée pour plus tard. Elle a vu juste, de façon logique et enfantine, mon admiration pour mon père n'est un secret pour personne, pas plus que sa déception marquée quand il m'avait vu rejoindre les marines plutôt que de suivre ses pas dans l'armée de terre. Rare sont ceux qui, pourtant, osent user de cette réalité contre moi de manière aussi frontale. Mais peut-être reprocher à quelqu'un dépourvu de bon sens de commettre une erreur aussi grossière ? Jens, qui n'a pas entendu, a néanmoins croisé les bras en désapprobation. Incapable de rester muet plus longtemps face à l'insulte faite à la famille dont la sienne est vassale, sa voix claque, sèche et lourde dans l'air tendu de notre petit groupe : « Tu devrais t'arrêter avant de te créer plus de problème. » J'hoche la tête, doucement, jouant avec la boucle ronde qui pend à mon oreille, avant de reprendre la parole d'une voix calme. Beaucoup trop calme, pour ne pas être menaçante pour ceux qui me connaissent. « Pardonne-là, Jens. Tu vois bien que mademoiselle n'a pas toute sa tête. Si j'étais clément je dirais que les transformations à répétition lui brouille l'esprit. Mais ce serait déformer la réalité. Non, je crois simplement qu'elle me prend réellement pour un gentil petit chien qui renifle le derrière de Li-Zhu en remuant la queue. Elle n'a pas tout à fait tort, je fais beaucoup d'effort pour être à la hauteur de sa renommée. Je ne m'attends pas à ce qu'elle comprenne cela-dit, il ne faut pas attendre grand chose de ceux qui n'ont de respect pour personne, pas même pour ceux qui l'ont élevée. On aurait pu croire que l'adoption ait été un élément qui la rapproche de Loki et vienne consolider un lien légitime. Non, je ne m'attends pas à qu'une telle personne puisse saisir la force et l'intérêt d'un sentiment aussi délicat que la loyauté. » Jens ricane dans un souffle lourd et réprobateur. Il ne fait aucun doute qu'il ne l'aime pas, et qu'il porte un jugement tout aussi négatif que le mien sur Ina. Son attitude, plus expressive, transperce d'un regard noir le visage de la jeune femme déguisé sous les traits de Li-Zhu. « Moi je suis pas un gentil chien, et j'aime pas ses façons de faire. Appelle-moi quand faudra lui éclater la tête sur le trottoir. » Je reprenant mon verre, désormais presque vide, je le fais tourner doucement entre mes doigts tandis que Jens attrape le sien, vide, dans un signe clair d'aller faire un tour au bar. « Je pensais plutôt lui éclater le nez sur mon verre, mais le trottoir est une bonne idée aussi. Tu en penses quoi ? Tu as envie d'aller prendre l'air ? Tu as l'air passablement dévastée par l'alcool qui se dégage de ton haleine. Le nez se plisse très légèrement, comme par réflexe, à cette évocation. Et tu as l'air d'avoir perdu tout sens des réalités. Peut-être bien, oui, que tu devrais avoir peur Ina. Si tu cherchais une excuse pour sortir d'ici sans payer tes consommations, fallait le dire tout de suite. Je me fais toujours un plaisir de raccompagner dehors les connards sans cervelle dans ton genre pour leur régler l'addition. » Reprenant son geste, je me suis penché vers elle pour lui glisser dans une voix presque cajoleuse mes dernières phrases, avant de rire une fois de plus de ce rire de loup guttural, avant de reprendre ma position d'origine, de finir mon verre d'une traite et de rajouter dans un soupir : « Dire que que c'est mon éducation que tu insultais, alors que tu ne trouves rien de mieux qu'humilier toute ma famille en espérant...? Je ne sais toujours pas. Tu ne peux pas réellement avoir besoin de sortir d'ici sans payer ? Si ? Qu'est-ce que tu cherches à te prouver ? Que tu vaux mieux que moi ? » Mes yeux glissent sur elle, la détaillant de haut en bas dans un pincement de lèvre dégoûté, avant de reprendre « C'est très réussi. Félicitation, tu es une plus grosse impertinente capricieuse, malsaine et fourbe que je ne pourrais jamais l'être. Une digne descendante de Loki dans tous ses meilleurs côtés. » Derrière elle, Jens s'est accoudé au bar, une bière pleine en main, le regard toujours aussi noir posé sur son dos. Ma propre rage palpite sourdement dans mes côtes, prêt à déchainer mes muscles sur elle, la baguette fourmillant doucement dans son étui, quémandant presque à venir ravir ses murmures empoisonnés de sa gorge.
I remеmber how I'd find you, fingers tearing through the ground. Were you digging something up or did you bury something down? In your soul, I found a thirst with only salt inside your cup. |
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