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(fb) there is no future for us here (jasper)
2 participants
Ina Falkenberg
Ina Falkenberg
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
https://thedoomsday.forumactif.com/t1996-ina-my-heart-is-massive-but-it-s-emptyhttps://thedoomsday.forumactif.com/t2000-ina-maybe-i-could-be-a-better-human-with-a-new-namehttps://www.pinterest.fr/laurawho_/rpg-ina-falkenberg/https://open.spotify.com/playlist/2YBKxhiXKpGqOJe5yhWC1X?si=af022aa573b1415e
La conversation lui échappe. Jasper lui échappe, lui glisse entre les doigts, alors qu’elle a toujours sa main fermement dans la sienne, alors que ce contact devrait les rapprocher. L’un comme l’autre refuse de lâcher prise, pourtant elle le sent s’éloigner, encore et encore, alors qu’elle continue de parler. Elle observe ses réactions, terrifiée par ce qu’elle voit, par son hésitation, par ses lèvres pincées, par la couleur de ses cheveux et de ses yeux, trop sombres maintenant. Les siens reflètent la même chose, jusqu’à ce que ses cheveux prennent une teinte verte, foncée, profonde, sa peur, son appréhension reflétée par son don. Ce don, qui ne lui vient pas des dieux, qui ne lui vient pas de Loki mais qui est simplement un hasard de la nature, tout comme ses capacités magiques. Là où on lui a dit qu’elle était destinée par son héritage à être métamorphomage, elle découvre que c’est totalement aléatoire. Que ça ne veut rien dire. Elle cherche le regard de Jasper mais il l’évite, semble réfléchir, refuse de la regarder. « Ina, ce n'est… Tu sais que… tu sais… » Elle hoche la tête, vigoureusement, pose son autre main sur leurs doigts liés. « Je sais, je sais, » murmure-t-elle. « Jasper. » Elle l’interpelle, essaye de le forcer à la regarder mais il ne l’écoute pas, continue. « Comment tu peux dire que ça n'est pas si grave… Ina tu sais très bien ce qu'ils ont…Toi-même il n'y a pas si longtemps... Merde bien sûr que je sais que tu es la même personne, c'est pas la question, mais je … Tu es … Ça n'est pas une chance… Ça n'est pas du tout une chance. Merde, il vaudrait mieux… Il faudrait mieux… Née moldue ça n'est pas… » Son ventre continue de se tordre, alors qu’elle voit son fiancé glisser, incapable de trouver ses mots, incapable de rationnaliser ce qu’elle essaye de lui faire comprendre. Son cœur se serre, alors qu’elle observe la réaction qu’elle redoutait se mettre en place. « Je sais, » répète-t-elle. « Excuse-moi, ce n’est pas une chance, c’était une façon de parler, » s’excuse-t-elle, le ton plein de remords. Sur ses joues, les larmes ont passé ses yeux, sa gorge toujours étouffée d’émotion. « Mais… ça n’est pas forcé d’être une fatalité. Je… Je peux oublier cette histoire. On peut oublier cette histoire. Je n’en parlerais pas, à Markus ou qui que ce soit d’autre, si c’est ce que tu veux. Personne n’a besoin de le savoir. » Son ton est suppliant, plaintif mais elle ne sait pas quoi faire de plus pour l’empêcher de lui échapper à part l’implorer. « Je veux dire, on ne pouvait pas savoir, quand on s’est mis ensemble. C’est peut-être mon statut qui nous a rapproché mais ce n’est pas pour ça qu’on se marie, n’est-ce pas ? Et puis, si j’avais écouté les traditions familiales de mon côté, je n’aurais pas pu être avec toi. Mais je le suis parce que je t’aime. » Ses parents sont réticent.es, quand elle leur présente Jasper, embêté.es par son sang mêlé. Mais iels arrivent à les convaincre de leur amour, au fil des mois puis des années, au fait que ce n’est pas si grave, puisqu’iels ne font pas partie de la branche principale des Falkenberg et qu’elle n’aurait de toute façon pas gardé leur nom avec un sang-pur. Elle les convainc, parce qu’elle ne peut s’imaginer les choses autrement. « Et je sais que tu m'aimes aussi. Ça doit pouvoir compter pour quelque chose, non ? » Elle n’a pas de doute, sur ses sentiments, et sait parfaitement qu’iels n’ont aucune raison de se séparer, outre cela. Mais la peur la tient au ventre, alors qu’elle réalise qu’il sous-entend très probablement qu’iels ne peuvent plus être ensemble. Son cœur se brise, à cette simple pensée, et elle se raccroche à l’espoir qu’elle puisse le convaincre que les choses ne se passent pas toujours comme on l’aurait imaginé. Elle pose les doigts de sa main libre sur son menton, tire doucement son visage vers le sien, pour qu’il la regarde. Sa main rejoint sa mâchoire, son pouce caressant doucement sa joue. Elle refuse d’abandonner. « Je sais ce que ça veut dire pour toi, je suis désolée mon amour. Mais notre relation change les choses, non ? On a tellement plus que la nature de notre sang. On a tellement plus à perdre. » Sa voix est cassée, les larmes trop présentes, dans sa gorge, sur ses joues. Sa main droite continue de caresser la joue de son fiancé, l’autre serrant ses doigts entre les siens. « Jasper… S'il-te-plaît, ne fais pas ça. » Un murmure, ultime supplication.


i'm only whatever you make me
and you make me more and more a villain every day. well, if you're a hater, then hate the creator, it's in your image i'm made.
Jasper Strandgaard
Jasper Strandgaard
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
Il n'est pas un habitué de la perte de contrôle de soi-même. Même avec son don, avec les années il s'était entraîné dur pour qu'il en révèle le moins possible sur ses états d'âmes, sur ses pensées, ses émotions… Dans les milieux dans lesquels il joue, c'est bien trop dangereux de trop en révéler, surtout inconsciemment. Alors il s'est entraîné à se contenir, à réprimer les changements, à se contrôler jusque dans les moindres détails. Les seuls moments où il s'autorise réellement à relâcher un peu sa prise de fer sur son don - sur lui-même - c'est avec Ina. Elle est la seule avec qui il se laisse aller, la seule qui peut voir ses cheveux, ses yeux, sa peau changer de couleur au grès de ses émotions, au grès de leur vie. Elle est la seule qui connaît toutes ses couleurs, toutes ses nuances et qui sait les interpréter, les associer ensemble et tirer les conclusions qui s'imposent. Elle est la seule auprès de qui il n'a jamais ressenti le besoin de dissimuler la façon dont il se sent.
Jusqu'à aujourd'hui. Jusqu'à cet instant, jusqu'à ces révélations. Il sait ses couleurs, il n'a pas besoin de les voir pour les voir, il peut le sentir. Tout comme il sait qu'elles doivent blesser Ina à cet instant.
« Je sais, je sais, » son autre main se pose sur celles toujours liées si fermement et il fixe son regard dessus, incapable de la regarder, incapable d'entendre sa voix, de reconnaître ses mots. « Jasper. » Il ne relève pas la tête, non. Il ne peut pas. Il n'y arrive pas. Il arrive juste à débattre avec lui-même, à se lancer des arguments, des contre arguments sans pouvoir atteindre la bonne conclusion. Celle qui ne fera pas tout voler en éclat.   « Je sais, »  Il garde le regard braqué vers le bas, sa mâchoire jouant toujours un rythme nerveux après ses balbutiements pitoyables et crispés.   « Excuse-moi, ce n’est pas une chance, c’était une façon de parler, » Il hoche la tête, faiblement, mais ne dit rien. Ça n'était pas ça, le fond du problème. Ça n'était pas cet écart de langage qui rendait toute cette situation si volatile. « Mais… ça n’est pas forcé d’être une fatalité. Je… Je peux oublier cette histoire. On peut oublier cette histoire. Je n’en parlerais pas, à Markus ou qui que ce soit d’autre, si c’est ce que tu veux. Personne n’a besoin de le savoir. » Il ferme les yeux à nouveau, durement. Il ne sait pas ce qui est le pire à cet instant : la voix d'Ina qui laisse clairement entendre les larmes qui doivent avoir recommencé à couler et qui lui brise un peu plus fort le cœur ? Ou sa proposition de faire comme si ? Ça n'est plus possible. Maintenant il sait. Cette information sera toujours là, dans un coin de sa tête, à murmurer à chaque instant de leur vie. A murmurer son échec. Sa participation à leur déclin. Personne n'a besoin de savoir, mais lui non plus n'avait pas besoin de le savoir. Il aurait préféré ne pas le savoir. C'était égoïste. Purement égoïste. Ou peut-être pas ? Il ne sait plus très bien. Cette connaissance ou non connaissance de… De… De ça est ce qui met en balance tout le reste. Alors est-ce vraiment égoïste de souhaiter ne pas avoir su ? Vraiment ?
« Je veux dire, on ne pouvait pas savoir, quand on s’est mis ensemble. C’est peut-être mon statut qui nous a rapproché mais ce n’est pas pour ça qu’on se marie, n’est-ce pas ? Et puis, si j’avais écouté les traditions familiales de mon côté, je n’aurais pas pu être avec toi. Mais je le suis parce que je t’aime. » Un rictus douloureux lui vient en entendant ses mots et les premières braises de la colère commencent doucement à rougeoyer dans ses entrailles. Les traditions familiales. Ses parents. Ses … Ses futurs - ? - beaux-parents. Si hautains. Si désagréables au début. Si Mais enfin, Ina, il n'a même pas le sang pur, et cette famille…, tout ça pour après faire preuve de mansuétude en l'acceptant dans la famille, en acceptant qu'il prenne leur nom, en tournant cela comme une ultime et incroyable faveur qu'iels lui faisaient. Comment avaient ils pu oser alors que leur propre fille …? La blessure de l'ego se lie à la blessure de l'âme, à la blessure du cœur, rendant les choses encore pires maintenant que le prisme de l'hypocrisie était dévoilé. « Et je sais que tu m'aimes aussi. Ça doit pouvoir compter pour quelque chose, non ? » Il ne réagit pas, mais il entend ses mots. Bien sûr qu'il l'aime. Bien sûr que ça n'est pas à cause de son statut qu'iels se marient, bien sûr qu'il y a bien plus entre elleux que cela... Si ce n'était pas le cas, il ne serait plus ici depuis longtemps, il serait déjà parti, il le sait. Mais il l'aime. Il l'aime vraiment. Profondément. Mais… Mais les sentiments se battent avec les croyances, avec l'éducation. Et ça n'est que rarement un combat qui fini bien.

Les doigts d'Ina quittent leurs mains liées et viennent se poser sur son visage, sur son menton. Il ferme les yeux, profite du contact qui a un arrière goût de finalité, la laisse redresser sa tête. La main glisse sur sa peau, caresse sa mâchoire et Jasper rouvre les yeux, les plongeant dans les siens, les deux paires aussi tourmentées l'une que l'autre. « Je sais ce que ça veut dire pour toi, je suis désolée mon amour. Mais notre relation change les choses, non ? On a tellement plus que la nature de notre sang. On a tellement plus à perdre. » Il a envie de pleurer. Il a une intense envie de pleurer, de laisser le sel tracer son chemin sur ses joues, lui aussi. A l'image d'Ina en face de lui, qui lui arrache le cœur avec la vision qu'elle lui offre. Il a envie. Et il voudrait l'attirer à lui pour la serrer si fort contre son coeur. Mais il ne peut pas. Parce que tous les arguments, tous les mots de Ina, il les connaît. Il se les répète déjà depuis tout à l'heure. En boucle. Encore, et encore, et encore, dans l'espoir que ça change quelque chose. Que ça change le résultat.   « Jasper… S'il-te-plaît, ne fais pas ça. » La supplication résonne dans son crâne alors qu'il se redresse, lentement, douloureusement, forçant sa main à quitter son visage. « Je…» Sa voix est rauque des larmes qui ne coulent pourtant pas, bloquées par des barrages d'émotion trop intenses, « Je suis désolé, mon amour… Je suis désolé Ina…» Il murmure, il secoue la tête, prend une inspiration courte qui ressemble plus à un hoquet de détresse. « Je ne peux pas… Tu sais que je ne peux pas. Je t'aime… Les Dieux savent à quel point je t'aime mais je ne peux pas…» Il déglutit difficilement. « Tes parents auraient mieux fait de détruire les papiers… De se taire à tout jamais, parce que maintenant que je sais… Je ne peux pas désapprendre ça… Je ne peux pas l'ignorer. » Il ferme brièvement les yeux sous le brutal influx de colère qui ronge soudain sa poitrine, qui lui permettent de dire ces mots qui peuvent pourtant certainement être blessant au vue de la situation, « Quand je pense à leurs regards de dédain, à leur air si hautain face à moi et mon sang alors qu'ils savaient que tu es… A croire qu'ils profitaient juste de l'opportunité d'avoir un nouveau métamorphomage dans leur putain de rang. » Il inspire et expire profondément, secoue à nouveau la tête, sa voix tremblante de colère et de peine, « J'peux pas. Je ne dois pas. Tu sais pourquoi. Tu sais… J'peux pas attirer ma famille encore plus bas. Attirer encore plus leurs foudres sur nous. Sur moi. Il aurait mieux valu… T'aurais rien du me dire Ina. Si je n'avais rien su, peut-être... Mais là ? Je ne peux pas l'ignorer. » Il serre les dents, la contemple avec tristesse, avec angoisse, avec l'horreur de savoir ce qu'il est exactement en train de faire. Parce que dans la bataille mentale, les émotions, les sentiments, tout l'amour qu'il a pour elle n'ont pas gagné face à tout le reste ancré si profondément dans sa chaire et dans ce qu'il est. Ça n'a pas gagné. Et ça le rend malade.
Ina Falkenberg
Ina Falkenberg
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Sa joue quitte sa main alors qu’il se redresse. Il rompt le contact volontairement et elle sait alors qu’elle l’a perdu. « Je…» Son hésitation ne fait que confirmer ce fait et ses cheveux se teintent de nouveau de noir, ses iris également, d’une couleur si profonde qu’elle ne la voit que rarement. « Je suis désolé, mon amour… Je suis désolé Ina…» Elle secoue la tête, remet sa main libre sur leurs mains, toujours liées. Elle refuse d’en entendre d’avantage mais il continue.  « Je ne peux pas… Tu sais que je ne peux pas. Je t'aime… Les Dieux savent à quel point je t'aime mais je ne peux pas…» Les mots, précédés de ceux habituellement si doux, lui crèvent le cœur. « Arrête, » demande-t-elle simplement à mi-voix. Son cœur, brisé, coule au fond de son estomac et elle chute avec, perdant pied. A cet instant, je t’aime mais… a des sonorités d’adieu. « Tes parents auraient mieux fait de détruire les papiers… De se taire à tout jamais, parce que maintenant que je sais… Je ne peux pas désapprendre ça… Je ne peux pas l'ignorer. Quand je pense à leurs regards de dédain, à leur air si hautain face à moi et mon sang alors qu'ils savaient que tu es… A croire qu'ils profitaient juste de l'opportunité d'avoir un nouveau métamorphomage dans leur putain de rang. » Elle ne peut pas le contredire, est persuadée que c’est exactement ce qui s’est passé. Ses parents commencent à s’adoucir, quand elle leur révèle que Jasper est métamorphomage. Iels savent déjà que leurs petits-enfants seront sang-mêlés, quoi qu’il arrive. Iels finissent par accepter Jasper, parce que quitte à ce que ce soit le cas, autant avoir une chance de garantir que leur descendance sera métamorphomage. « J'peux pas. Je ne dois pas. Tu sais pourquoi. Tu sais… J'peux pas attirer ma famille encore plus bas. Attirer encore plus leurs foudres sur nous. Sur moi. Il aurait mieux valu… T'aurais rien du me dire Ina. Si je n'avais rien su, peut-être... Mais là ? Je ne peux pas l'ignorer. » La réalisation refuse d’arriver, les mots restant en suspens, Ina refusant de les comprendre, de les entendre. Elle secoue toujours la tête, les mots lui faisant défaut. Que peut-elle dire, maintenant, pour lui faire changer d’avis ? Pour le convaincre de la choisir, elle, plutôt que son sang ? Elle commence à sentir, à travers la tristesse déchirante, une pointe de colère, de sentiment d’injustice face à ce que son fiancé lui dit. « Tu peux, » dit-elle finalement. Sa main quitte la sienne, ses doigts venant essuyer ses propres joues, incapables pourtant d’arrêter le flot incessant. « Tu peux l’ignorer. Tu peux le désapprendre. » Elle baisse le regard et doucement, tire sa baguette de son étui accroché à sa taille. Elle relève les yeux mais ne pointe pas sa baguette vers lui, la serre dans sa main, posée contre sa cuisse. Elle prend une inspiration profonde, douloureuse. « Je peux t’oublietter. » C’est la seule solution, à présent. S’il ne veut pas l’information, elle peut le lui retirer. Ce n’est pas un sort qu’elle a lancé souvent mais c’est tout ce qu’il lui reste, à présent. « Et je m’oublietterais aussi. Ou je demanderais à mes parents de le faire, » annonce-t-elle. Sa voix est toujours chargée, ses jours trempées, mais elle parle avec assurance, sure d’elle. Elle secoue encore la tête, reprend sa main dans la sienne, plus doucement. « Je ne veux pas savoir non plus. Pas si c’est pour ne plus t’avoir dans ma vie. » Ses sourcils sont froncés, tournés vers le haut, à l’image de la peine qui l’étouffe, à la simple idée de le perdre. Elle ne relève pas le reste, ne voit pas l’intérêt de s’attarder dessus, s’il accepte sa solution. Iels peuvent oublier. Iels peuvent revenir à avant, quand tout avançait sans accroc, quand iels attendaient leur mariage avec impatience. « Je n’ai pas besoin de le savoir ou d’en apprendre plus. Je ne veux que toi. Je n’ai besoin que de toi, » ajoute-t-elle, dans un souffle, les sanglots bloquant les mots dans sa gorge.


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