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Cours de combat magique (ouvert aux élèves de Coq, Chien et Loup)
5 participants
Markus Falkenberg
Markus Falkenberg
LÆRERTEAM Den som talar mycket säger sällan vad som är bra
Jouons dans les bois
*** Mercredi, 12 octobre, après le coucher du soleil, proche de la forêt de Durmstrang


Les torches qui brillent magiquement dans l’obscurité forment un grand cercle autour duquel sont réunis les étudiants. Ils ne sont pas des gamins, ils sont habitués aux exercices particuliers de leur enseignant, mais plusieurs sont malgré tout enthousiasmés par ce premier cours commun donné à l’extérieur, proche de la forêt. Markus attend que les voix se calment, que les formes soient plus immobiles et moins agitées, puis il les salue et explique la raison de leur présence ici : « Un ennemi n’attend pas que vous soyez en plein jour, dans une salle confortablement sécurisée, pour vous attaquer. Il ne s’assure pas non plus que vous ayez le même âge et le même niveau. Il agit, tout simplement, que vous soyez plus jeune que lui ou plus vieux, qu’il fasse noir ou soleil, que le terrain soit plat, accidenté ou marécageux. » Il leur a déjà dit, dans des cours précédents, mais il le répétera encore et encore : il faut toujours se tenir sur ses gardes, lorsqu’il y a une possibilité de combat. Et le cours de ce soir, plus pratique que théorique, vise à ce qu’ils gardent cette règle en tête en permanence et qu’ils aient la possibilité de s’entraîner avec des personnes qui n’ont pas forcément leur niveau ou leur âge. Il sait que certains de ses élèves plus jeunes, qui sont moins avancés dans leurs parcours, ont pourtant des compétences en combat supérieures à d’autres étudiants qui sont rendus plus loin dans leurs études, même s’ils ne connaissent pas tous les mêmes sorts. « Les arts du combat magique ne dépendent pas que du niveau et de l’âge : un bon combat dépend aussi de l’environnement, de votre capacité à vous adapter au climat, au lieu et à l’adversaire en face de vous. Le cours d’aujourd’hui sera principalement pratique. Vous serez groupé par paire de deux pour vous entraîner et les équipes seront fréquemment changées. Mais avant de commencer, comme vous êtes tous de degrés différents et que vous ne vous connaissez pas forcément, j’aimerais que vous vous présentiez brièvement, tour à tour, en venant piocher en même temps un objet dans le sac que je tiens. Nom, filière, le métier que vous voulez pratiquer plus tard et vous nommez aussi l’objet que vous avez pioché. Vous en aurez besoin, tout à l’heure. » Un large sourire s’étire sur les lèvres de l’enseignant, qui ne parvient pas à camoufler son amusement. Parce que ça l’amuse d’avance, d’imaginer la réaction de ses élèves, lorsqu’ils comprendront ce qu’ils doivent faire de ce qu’ils auront pioché – en espérant que ceux qui ont déjà suivi son cours de groupe dans les années d’avant n’aient pas vendu la mèche. Sans plus attendre, il fait signe à un étudiant d’avancer vers lui, agitant le sac de cuir qu’il a amené, agrandi à l’aide d’un sortilège, et dans lequel se trouve des objets variés.  


Informations sur le cours:

Liste des objets – Ne cliquez que si vous avez posté:

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Alfhild Mørk
Alfhild Mørk
TRØBBEL För att nå toppen av trädet måste du sikta mot himlen
Jouons dans les bois
*** Mercredi, 12 octobre, après le coucher du soleil, proche de la forêt de Durmstrang


Alfhild regarde les alentours avec une excitation emprunte d'appréhension. A ses côtés, Dreymir est tendue. Elle n'est pas tout à fait certaine que le cours de ce soir soit une bonne idée. La renarde aurait préféré qu'elles se fassent porter pâles, parce qu'elle n'est pas tout à fait certaine que sa sorcière soit prête à ce genres d'exercices qui sortent des clous. Surtout à la tombée de la nuit. Mais Alfhild est trop déterminée. Encore plus depuis cet été et ce qu'elle a vécu à l'intérieur des brèches. Cette trop étrange expérience qui n'a fait que révéler son manque cruel de discernement en cas d'attaque. Une nouvelle fois. Alors elle avait renforcé ses convictions la Mørk. Plus que jamais, elle se devait d'assister aux cours de combat magique. Même si c'était compliqué à caler dans son emploi du temps, et qu'elle ne faisait que se rajouter des heures de cours en plus de ses heures au Musée. Mais l'heure n'est pas aux raisonnements logiques. Parce que ce soir, Alfhild ne pouvait pas ne pas venir. Parce que c'est un cours inter-classes. Et cela veut dire que Jove est avec elle. Et rien que pour cette raison, elle se devait d'être présente, en forme et particulièrement excitée. Ils avaient fait le chemin ensemble depuis l'institut, elle parlant trop comme à son habitude dans ce genre de situation. A base de : Mais c'est génial on va faire un cours ensemble, je suis sûre que tu es l'un des meilleurs en plus. On va bien s'amuser. Mais une fois arrivés sur place. Une fois installés dans le cercle d'élèves, Alfhild avait senti son coeur se serrer, malgré tout. Si proches des arbres, les ombres s'étirent, dansant sous la lueur vacillante des torches allumées. Elle réprime un flash trop claire d'autres ombres dansantes sous la lueur brûlante d'un brasier. Involontairement, elle a saisi le poignet de Jove. Ses doigts se sont serrés sans même qu'elle le remarque. Parce que si elle avait remarqué, elle n'aurait jamais effleuré la peau du jeune homme.  « Un ennemi n’attend pas que vous soyez en plein jour, dans une salle confortablement sécurisée, pour vous attaquer. Il ne s’assure pas non plus que vous ayez le même âge et le même niveau. Il agit, tout simplement, que vous soyez plus jeune que lui ou plus vieux, qu’il fasse noir ou soleil, que le terrain soit plat, accidenté ou marécageux. » La grimace habituelle s'installe sur ses lèvres. Ce discours est beaucoup trop juste dans ses propos. Mais la sorcière force sa volonté. Elle a besoin de ce cours. Il faut qu'elle se forge des remparts solides. C'est nécessaire. Elle se fait violence, comme à chaque cours avec le professeur Falkenberg. Elle se fait violence et reste, serrant un peu plus ses doigts autour du poignet de Jove. « Les arts du combat magique ne dépendent pas que du niveau et de l’âge : un bon combat dépend aussi de l’environnement, de votre capacité à vous adapter au climat, au lieu et à l’adversaire en face de vous. Le cours d’aujourd’hui sera principalement pratique. Vous serez groupé par paire de deux pour vous entraîner et les équipes seront fréquemment changées. Mais avant de commencer, comme vous êtes tous de degrés différents et que vous ne vous connaissez pas forcément, j’aimerais que vous vous présentiez brièvement, tour à tour, en venant piocher en même temps un objet dans le sac que je tiens. Nom, filière, le métier que vous voulez pratiquer plus tard et vous nommez aussi l’objet que vous avez pioché. Vous en aurez besoin, tout à l’heure. » Une vague d'angoisse s'enflamme dans son corps, vite remplacée par une vague d'excitation. Elle trop curieuse Alfhild, pour ne pas se laisser prendre au jeu par les mystères du professeur. Ses yeux s'illuminent et elle se tourne vers Jove, se rendant alors compte qu'elle tient son poignet avec une certaine fermeté. Sa bouche s'entre-ouvre sous l'étonnement et elle relâche rapidement sa prise. « Oh pardon Jove, j'avais pas vu. » Son murmure est précipité par sa soudaine confusion. Elle se demande ce qui a bien pu lui prendre de faire cela. Son regard coule vers ses doigts ouverts, perplexe. Depuis quand sa main attrape des gens sans même que cela ne la gêne ? Incapable de trouver de réponse, la Mørk hausse les épaules et dans un nouvel élan d'enthousiasme, elle s'élance vers le professeur Falkenberg et son sac mystérieux, rompant la première les rangs des élèves. D'un pas presque sautillant elle s'élance vers l'homme, un trop large sourire sur le visage. Enfouir les angoisses derrière des émotions trop débordantes, si facile. Dreymir la suit, beaucoup plus calmement. Tout le corps de la renarde est sur ses gardes en réalité, son museau renifle chaque odeur avec attention, ne laissant rien au hasard. Une fois arrivée à la hauteur de l'homme, elle regarde rapidement autour d'elle, aperçoit Seb et préfère esquiver son regard pour le moment. Elle avait oublié qu'il serait là aussi, forcément. « Bonsoir ! Alfhild Mørk, je suis en deuxième année de COQ, dans l'institut des langues. Je viens ici en auditrice libre pour essayer de vaincre mon stress post-traumatique après Walpurgis et je souhaite devenir briseuse de sortilèges et briser les malédictions des Douze qui nous enchaînent à de prétendus héritages magiques. » Sa voix est enthousiaste quand elle parle, trop franche et dans un geste simple elle plonge la main dans le sac pour en sortir l'objet. « Oh ! J'ai pioché une bouteille de vin ! C'est pour la boire ce soir et oublier mes angoisses ? » Son regard se relève vers son professeur avec une lueur d'interrogation qui brille, mais voyant bien qu'elle n'obtiendra aucune réponse sur son utilité immédiate, la sorcière repart dans l'autre sens retrouver Jove et les autres élèves.


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Sebastian Prince Amundsen
Sebastian Prince Amundsen
TRØBBEL För att nå toppen av trädet måste du sikta mot himlen
Il est impatient, Sebastian. Pire que cela, même. Il se retient de trépigner sur place uniquement parce que ça ne serait clairement pas digne de lui, mais les mouvements nerveux et excités de Hooligan, à ses pieds, le trahissent de toute façon. Il a fini sa dernière période de stage juste avant la rentrée et a retrouvé les bancs de Durmstrang avec un brin de soulagement malgré tout – l'été avait été épuisant, entre les disparus, les brèches, les recherches, l'exploration des dites brèches... - cependant, maintenant que cela fait quelques temps qu'il a repris les cours et qu'il ne retourne au bureau des aurors que dans quelques semaines, il doit avouer que l'action à laquelle il a eut droit ces derniers mois lui manque déjà.
Il fait sombre, à l'orée des bois que Sebastian connaît presque sur le bout des doigts, et le sang pur, sans s'en rendre forcément compte, s'est rapproché instinctivement des torches pour rester au maximum dans les endroits les plus éclairés à sa disposition. Malgré cela, il ignore la nervosité qui lui sert l'estomac et concentre son attention sur le professeur qu'il connaît plus que la plupart des étudiants ici. Non seulement grâce au fait qu'il est l'un de ses référents durant son stage, mais aussi parce qu'il lui a clairement sauvé la mise l'année précédente. La pensée est éjectée dans un coin de son esprit alors que le Professeur Falkenberg prend la parole, captant toute son attention. S'il a beaucoup de mal à lui parler normalement et à ne serait-ce que le regarder dans les yeux, au moins se montre-t-il plus qu'attentif durant les cours qu'il dispense.  Un rictus lui vient à son discours et il bouge nerveusement une seconde avant de se forcer à nouveau à l'immobilisme. A la place, ses doigts viennent effleurer sa baguette, comme pour se rassurer. Les mots lui parlent beaucoup trop et le renvoient a des événements qu'il essaie tant bien que mal d'oublier. Ils ne lui rappellent que trop que lui a été incapable de s'adapter correctement au dit environnement, l'hiver dernier. Pire, que l'environnement peut désormais clairement le paralyser de peur.

Hooligan gronde doucement, il baisse les yeux vers elle et croise son regard, rassurant. Un bref sourire, il redresse la tête, jette un coup d'oeil à ses camarades de Justice auprès de qui il est resté en arrivant ici, puis reporte son attention vers la première élève qui se déplace vers Markus avec un enthousiasme débordant et... Si peu étonnant, quand il constate de qui il s'agit. Alfhild. Décidément. Elle esquive son regard et il s'en sent bizarrement soulagé. Il ignore le frisson qui lui traverse la colonne, à l'écoute,   « Bonsoir ! Alfhild Mørk, je suis en deuxième année de COQ, dans l'institut des langues. Je viens ici en auditrice libre pour essayer de vaincre mon stress post-traumatique après Walpurgis et je souhaite devenir briseuse de sortilèges et briser les malédictions des Douze qui nous enchaînent à de prétendus héritages magiques. » Son rictus s'agrandit en entendant ses mots. Il est tellement peu surpris. C'est tellement elle qu'il doit se retenir de rire, surtout en entendant les grondements agacés de ses camarades et amis autour de lui. Bien sur : La plupart sont des Sang pur des Douze. Il ne se sent pas concerné, lui et se permet d'en rire intérieurement, repoussant dans un coin la mention au Festival raté. Encore un traumatisme, tiens. L'objet qu'elle tire lui tire un souffle surpris mais il attend à peine qu'elle reparte vers sa place pour se mettre en marche lui aussi. Il ne prend pas la peine de réfléchir, ne regarde pas réellement Markus mais plutôt un point au dessus de son épaule : « Bonsoir. Sebastian Prince. » Il lâche, neutre, oblitérant volontairement et audiblement le nom accolé normalement au premier. « Je suis en Deuxième Année de CHIEN, en Institut de la justice. » Ses yeux vacillent vers le regard du professeur, brièvement, « Je voudrais devenir Auror, et j'espère que ce cours m'aidera à combler quelques...Faiblesses, qui m'handicapent un peu trop. » Sa voix s'est vidée un peu plus de n'importe quelle émotion en prononçant ces derniers mots et, sans rajouter quoique ce soit d'autre, il plonge la main à son tour dans le fameux sac, et en ressort « …. Un ballon...? D'une couleur...Charmante, en plus.  » Il lâche lentement en jetant, pour la première fois depuis très longtemps, un franc regard vers le Professeur. Franc et définitivement surpris. Très perplexe, l'item pioché soigneusement entre ses mains, il fait demi-tour, la caracal marchant à ses côtés en toisant n'importe qui les regarderait un peu trop à son goût.

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Noen
Noen
UKJENT Alla vill ha välstånd, men få vet hur de kan njuta av det
Jouons dans les bois
*** Mercredi, 12 octobre, après le coucher du soleil, proche de la forêt de Durmstrang
Elle prend une inspiration et relâche l’air par ses lèvres, aussi discrètement qu’elle le peut. Elle essaye de masquer sa nervosité, avec peine, les yeux fixés sur leur professeur qui se tient en face d’elleux, éclairé de manière sinistre par les torches magiques. Elle ne s’est pas encore habituée à ces exercices pratiques, en pleine nuit, en pleine forêt, bien plus confortable dans leur salle de classe habituelle. Dans ces moments-là, elle sait qu’elle devrait écouter sa famille et arrêter de s’obstiner. Elle n’a aucune obligation à suivre la vocation familiale, à devenir auror elle-aussi, au même titre que ses adelphes et leurs parents. Pourtant, elle en a envie, surtout quand on essaye de l’en dissuader, surtout quand on lui dit que ce n’est pas grave et qu’elle peut faire autre chose. Et si l’envie ne lui manque pas, à peu près tout le reste lui fait défaut. Elle n’a pas l’assurance de ses frères et sœurs, se retrouvent bien plus souvent angoissée et effrayée qu’elle ne le devrait, malgré l’expérience qu’elle accumule, bien que cela ne soit qu’en cours. Elle n’est pas particulièrement douée, ayant du mal à retenir les formules et gestuelles des différents sorts qu’on lui apprend au fil de l’année, ses trous de mémoire bien trop fréquents. Mais le pire reste sa magie, faible, impuissante, provoquant accidents et ratés plus souvent que des réussites. Les spécialistes chez qui ses parents l’avaient envoyée, enfant, avaient dit qu’elle se situait en-dessous d’un niveau magique moyen, plus proche de celui d’un.e cracmol.e. Elle n’a jamais rien eu pour lui prouver qu’elle puisse réussir en tant qu’auror, mais cela n’a toujours fait qu’amplifier son désir d’essayer.
Mais alors qu’elle se tient là, le cœur tambourinant dans sa poitrine, l’appréhension l’étouffant, elle se demande si elle ne devrait pas faire demi-tour, abandonner immédiatement. « Ça va bien se passer, » l’encourage Clyde dans un murmure. Elle sourit brièvement au hérisson perché sur son épaule mais ne détache pas ses yeux du professeur, qui prend finalement la parole. Son anxiété ne fait que grimper, alors qu’il explique ce qu’iels font là, quels sont les enjeux et ce à quoi iels doivent s’attendre. L’envie de s’éclipser discrètement grandit aussi, mais elle l’ignore, garde les pieds fermement plantés au sol. Une première élève s’avance et se présente, avant de dire quelque chose sur le fait de briser les malédictions des Douze. Heraclia n’a pas eu à se soucier de ces histoires, sa famille étant d’origine américaine, mais il est toujours intéressant de les observer de l’extérieur. Alfhild finit sa présentation en tirant une bouteille de vin du sac que le professeur Falkenberg tend. Hera fronce les sourcils, alors qu’un autre élève s’approche. Tout le monde semble plus vieux et assuré qu’elle, ce qui ne la rassure pas non plus. Il tire à son tour un ballon de baudruche rose, visiblement peu satisfait et s’écarte à nouveau, laissant la place au suivant. « Vas-y, » lui souffle Clyde, et elle doit se forcer à ne pas trop y réfléchir, à faire un pas en avant, pour se lancer. Son allure est sans doute trop rapide mais elle arrive devant le professeur, le cœur tambourinant encore plus fort. « Euh... Je m’appelle Heraclia. Graves. Mais juste Hera c’est bien, » bafouille-t-elle, un peu trop vite.  « Je suis en première année de COQS en institut de la justice et je voudrais aussi devenir auror. » Elle ne sait pas quoi dire, se tourne vers celui qui vient de passer et fait un geste vers lui. « Un peu comme Sebastian, en fait, je suis faible. » Son cœur rate un battement, douloureusement, alors qu’elle réalise ce qu’elle vient de dire. « Enfin, » reprend-t-elle, plus fort. « Je veux dire, » poursuit-elle sans savoir comment se rattraper, paniquée. « J’ai des faiblesses aussi. Et j’aimerais les combler aussi. Voilà. » Elle s’interrompt, regarde ses pieds, sent ses joues chauffer alors qu’elle entend plusieurs personnes rire ouvertement. Elle reprend une inspiration, se retourne vers le professeur et plonge une main tremblante dans le sac. « Une... licorne, » annonce-t-elle simplement en retournant l’objet en verre entre ses doigts et en le levant pour le montrer. Il manque de lui échapper et elle le rattrape de justesse avec son autre main. Précipitamment, elle retourne dans les rangs, en espérant qu’on l’oubliera bien assez vite.

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Noen
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Jouons dans les bois
*** Mercredi, 12 octobre, après le coucher du soleil, proche de la forêt de Durmstrang
Les herbes gelées crissaient sous ses pas et dans la pénombre s'élevait à un rythme régulier quelques nuages d'une brume chaude. Ses ongles s’agrippaient avec une urgence latente au col de fourrure de sa cape tandis que sous l'épais tissu, Helena Mørk réprimait un désagréable frisson. Quelle merveilleuse idée l'avait effleurée, quelle saugrenue ambition, l'avait menée dans le sillon de la justice magique ! Cela était précisément dans ces instants si ... si ... singuliers que la sang-pure sentait ses nerfs se tendre et sa maigre patience s’aménuiser encore plus quelle ne l'était. La sorcière s'estimait à son aise dans le savoir théorique des ouvrages, bien que ci et là elle se fendait de quelques prouesses armée d'une baguette...Helena avait en horreur les rixes de toute sorte. S'il y avait bien un mystère dont toute résolution lui semblait lointaine, cela était probablement quant à l'art de la guerre. Pinailler, se battre, se laisser aller à la violence, brûler son prochain, précipiter le voisin dans un fleuve avec les poings liés, rompre la nuque d'un..."Aïe !" Sa cheville s'était prise dans une ronce sauvage l'arrachant bien cruellement à ses élucubrations morbides. La Mørk poursuivait malgré tout son périple, mais un effleurement soudain lui arrachait un soupire d'agacement. Un bruit sourd plus tard Helena se retrouvait à chasser froidement la neige qui avait chuté de la branche qui elle-même lui avait agrippé les cheveux dix secondes plus tôt "Par Hel..." "Tu vas mourir ici." constatait le timbre monotone de sa Fylgia. "Oh merci trop aimable de me le rappeler" Horrible biche ! horrible soirée ! Horrible cours ! Devant ses yeux des torches flottaient en cercle et déjà des faciès familiers lui apparaissait. La sorcière baguette main contenait un soupire, mais ses yeux roulaient aux cieux étoilés. Le désintérêt et la révulsion naturelle qu'elle avait pour "l'art du combat" s'était amplifié sur l'instant, car probablement faisait-il écho à sa propre existence. Les dissensions et les conflits pouvaient prendre bien des formes et s'exprimer de bien des manières. Son regard azur s'arrêtait soudainement sur les traits bien trop familier d'une jeune femme. Horrible compagnie ! "Un ennemi n’attend pas que vous soyez en plein jour, dans une salle confortablement sécurisée, pour vous attaquer. Il ne s’assure pas non plus que vous ayez le même âge et le même niveau. Il agit, tout simplement, que vous soyez plus jeune que lui ou plus vieux, qu’il fasse noir ou soleil, que le terrain soit plat, accidenté ou marécageux". Un soupir de nonchalance. "Elle est là." Son palpitant se tord et loupe un battement, ses méninges s'agitent et son sang ne fait qu'un tour. Helena Mørk voit la femme qui occupe le plus clair de ses ruminations : Alma. "Les arts du combat magique ne dépendent pas que du niveau et de l’âge : un bon combat dépend aussi de l’environnement, de votre capacité à vous adapter au climat, au lieu et à l’adversaire en face de vous. Le cours d’aujourd’hui sera principalement pratique. Vous serez groupé par paire de deux pour vous entraîner et les équipes seront fréquemment changées. Mais avant de commencer, comme vous êtes tous de degrés différents et que vous ne vous connaissez pas forcément, j’aimerais que vous vous présentiez brièvement, tour à tour, en venant piocher en même temps un objet dans le sac que je tiens. Nom, filière, le métier que vous voulez pratiquer plus tard et vous nommez aussi l’objet que vous avez pioché. Vous en aurez besoin, tout à l’heure." Les noms ricochaient à son oreille excessivement distraite et les visages valsaient sous la lueur inégale des torches. Au-delà du caractère pénible de l'enseignement qu'elle s'apprêtait à subir, rien ne semblait vouloir la laisser en paix. Une bonne dose de contrariétés gâtaient d'hors et déjà manifestement sa soirée. Helena prenait une profonde inspire le ventre noué et une fraction de seconde semblait disposée à se reprendre. "Helena Mørk" Tout le monde connaissait les Douze et la tripotée de marmot qui en peuplait les rangs, à quoi bon se présenter franchement ? La jeune femme s'avançait pour s'emparer d'un objet. "Institut de la Justice Magique, deuxième année de chien." Ses perles azures laissaient transparaitre une préoccupation clairsemée d'une pointe d'irritation. "Me destinant à une carrière politique auprès d'un ministère" Combien de fois avait-elle déblatéré...Une licorne ? Ses sourcils d'or s'arquaient spontanément. Suspicieuse et déjà lassée de ce petit jeu, ses traits élégant s'abîmaient dans une mine outrée. Une saucisse ?? Elle était végétarienne !



Informations sur le perso:



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Einar Bråthen
Einar Bråthen
SKJERME Förtroende som beviljas utesluter inte uppmätt misstro
Einar grimace en accélérant le pas, sa fylgia sur les talons. Jove et Alfhild avaient parlé avec tant d’enthousiasme de ce cours et de la possibilité de le suivre ensemble qu’il avait fini par céder à la curiosité. Au dernier moment, évidemment. Heureusement que le lieu de rendez-vous avait été mentionné devant lui, parce qu’il débarquait un peu à l’improviste, ce qui pour une fois ne le dérangeait pas tant que ça. Il faisait peut-être des progrès finalement ! Distraitement, il se demande si d’autres de ses ami·e·s assisteront à ce cours, tandis que sa fylgia le suit en protestant :

« On n’a pas demandé si on pouvait être là, c’est pas très poli !
- C’est pas grave, il va pas nous refuser. Tout le monde en parle en bien de ce prof, et si on est suffisamment motivés, je pense que ça lui suffit…
- J’espère surtout pour toi, tu feras moins le malin si tu te fais blesser ! »

Il ne relève pas, mais une petite pointe d’angoisse lui vient. Et si elle avait raison ? Ce n’est pas du tout un combattant aguerri, il a quelques bases mais ne les a jamais mises en pratique… Après, il vaut mieux tester ici, sous le contrôle d’un professeur, quitte à se tromper, plutôt que de faire une erreur fatale lors d’un vrai combat ! Il hoche la tête, rassuré à cette idée, et presse le pas.
Le professeur Falkenberg vient de commencer son laïus lorsque le jeune homme atteint enfin le grand cercle de torches et se glisse derrière deux personnes, l’air de rien. Il commence à scanner la foule qui est là à la recherche de ses ami·e·s, mais le discours du professeur est captivant, si bien qu’il reste attentif tout du long. Au fur et à mesure que le professeur parle, les sourcils du jeune sorcier se lève de surprise. Ça a l’air beaucoup plus intéressant que ce qu’il pensait… et un peu stressant, il faut l’avouer ! Mais il comprend mieux l’engouement autour de ces cours !

Alfhild ouvre le bal et il la reconnaît bien là. Il essaie de lui adresser un petit sourire d’encouragement, mais le fait qu’il soit arrivé pile à l’heure fait qu’il est plutôt caché derrière d’autres personnes. Tant pis ! Cependant, lorsque des grognements d’agacement s’élèvent à l’annonce de sa volonté de briser la malédiction des Douze, il foudroie les personnes concernées du regard, une main sur sa baguette, avant de repositionner un masque neutre sur son visage. Iels ne réagissent comme ça que par ignorance ; beaucoup ne doivent pas subir le poids d’une malédiction familiale et ne pas en imaginer les conséquences… Alors que la jeune femme et lui ne le savent que trop bien ! À ses pieds, Myr se blottit contre sa jambe pour marquer son soutien, silencieuse mais bien présente.

Lorsque son amie tire une bouteille de vin du sac, Einar échange un regard confus avec ses camarades. Quelques rires s’élèvent et tout le monde retient son souffle en observant les suivants : Sebastian tire un magnifique ballon rose, Hera une licorne et Einar manque d’éclater de rire devant le regard outré de la fille suivante lorsque celle-ci tire une saucisse du sac. La praticité des objets semble descendre en flèche au fur et à mesure que les gens tirent, aussi Einar se lance-t-il juste après la fille à la saucisse :

« Bonsoir, je suis Einar Bråthen. Je suis en première année de CHIEN à l’Institut des langues et j’hésite encore un peu sur le futur, je vous avoue… ajoute-t-il avec une petite grimace gênée qui fait rire quelques personnes autour de lui. Bon, le moment de vérité alors ? »

Il enfonce sa main dans le sac et se fige un instant avant d’en tirer une petite poterie d’un rose assez criard. Un pot ? Un vase ? Il ne sait pas trop quelle utilité est censé avoir cet objet, mais un sourire amusé se dessine sur ses lèvres. Ne résistant pas à une taquinerie, il se tourne pour agiter l’objet vers Sebastian en lui lançant :

« Eh bien, on est assortis Seb’ ! »

Il assortit sa remarque d’un petit clin d’œil joueur et remercie le professeur avant de retourner dans le cercle, examinant avec curiosité l’objet tout en essayant d’imaginer ce que le professeur leur réserve… et de dessiner quelques scénarios possibles au passage, juste au cas où.


Spoiler:
Anonymous
Invité
Invité
Un cours en fin de journée, ça avait quelque peu le don de l'agacer, il préférait garder ces moments là pour réviser en général.
Mais bon, un cours était un cours, et il n'allait pas rechigner pour ça.

Toujours nerveux à l'idée de se joindre au milieu d'un groupe de personne, il sourit néanmoins en voyant Alfhid au loin, à qui il offrit un large sourire, Hetra ne pouvait se retenir de trépigner légèrement en sentant la joie soudaine de la petite personne.
Ce n'est qu'après qu'elle remarqua Seb, et là la ponette ne réagit pas de la même façon, observant le jeune homme les oreilles en arrière, ayant furieusement envie de lui arracher le bras.
Fao posa doucement sa main sur l'encolure de sa fylgia, comme un rappel discret de bien se tenir. Et dire que normalement c'était elle qui lui rappelait ça.

Il se fraya donc un chemin tant bien que mal pour prendre place, debout, aux côtés des autres, ne loupant pas la mains d'Alfhid qui avait attrapé celle de Jove. Son estomac se serra à la vision, la bribe de sentiments qu'il avait ressenti pour elle refaisant surface à cet instant. Ressentant cela, sa fylgia frotta doucement sa tête contre son épaule, décrochant un doux sourire à Faolan, qui lui gratta le chanfrein.

Vint alors le moment où il du avancer, accompagnée de l'imposante fjord, pour récupérer le dit objet.

"Faolan Hunter." Il tenta de reprendre son souffle, sa voix rayée par de minces tremblements. S'exprimer entouré de plusieurs personnes n'était pas son fort. "Deuxième année de coq en Justice". Il avait encore du mal à dire qu'il était en justice, se sentant comme un imposteur ici. Nouvelle inspiration "J'ai pour but de devenir auror."

Simple, il ne voulait pas tout dire, se contentant du minimum.

Il plongea alors sa main dans le sac, fronçant les sourcils en essayant de comprendre ce qui se trouvait entre ses doigts, avant de le sortir, et de lâcher un rire discret.

"Le comble pour un vegan. Un oeuf."

Au moins, elle n'avait pas eu de saucisse.

Le brun regagna alors sa place, remarquant que pour l'instant chacun des objets tirés étaient relativement fragiles, si chacun tombaient ou autre, ils risquaient de se briser. Alors, son cerveau tournait à vive allure pour essayer de comprendre, et si le but était de les protéger ? Non vraiment, il était impatient de savoir à quoi rimait tout ça.

Spoiler:
Noen
Noen
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Jouons dans les bois
*** Mercredi, 12 octobre, après le coucher du soleil, proche de la forêt de Durmstrang


Les mains dans les poches de sa veste, Alma écoute son professeur de combat magique avec un sérieux qui contraste avec certains de ses camarades. A la base, elle s'était fait une joie de ce cours inter-niveau, parce que cela lui aurait fait une occasion de passer un peu de temps avec Helena. Mais cette dernière avait laissé ses derniers hiboux sans réponse. Pourtant elle aurait été heureuse de venir avec elle, échanger quelques remarques sur le professeur Falkenberg, et se demander dans quelles situations embarrassantes il allait se mettre aujourd'hui. Railler quelques uns de leurs camarades, et sentir sa douce chaleur à ses côtés. Mais elle n'avait eu le droit à rien de tout ça Alma. Juste le silence et le froid d'une nuit d'automne. A sa droite, un de ses amis fait un commentaire moqueur sur le discours du cours et un rictus glisse sur ses lèvres. Elle est pleine d'amertume, malheureusement pour son professeur, il est peu probable qu'elle ait envie de se montrer compréhensive avec lui aujourd'hui.....Mais avant de commencer, comme vous êtes tous de degrés différents et que vous ne vous connaissez pas forcément, j’aimerais que vous vous présentiez brièvement, tour à tour, en venant piocher en même temps un objet dans le sac que je tiens. Nom, filière, le métier que vous voulez pratiquer plus tard et vous nommez aussi l’objet que vous avez pioché. Vous en aurez besoin, tout à l’heure. » Elle lève les yeux au ciel. Se présenter, génial. Comme si ils allaient retenir les prénoms de tous les élèves, elle avait déjà à faire avec ceux de sa classe pour s'embêter des autres. La première à rompre les rangs est une sorcière qu'Alma connait seulement de loin, la petite soeur de Helena. Forcément. Son intervention est à son image, décalée. Alma est cependant satisfaite, elle sait à quel point sa copine a du mal avec sa petite sœur. Ca lui apprendra à ne pas répondre aux hiboux. Son regard suit la blonde du regard lorsqu'elle rejoint sa place, et aperçoit alors Jove, son capitaine et essaye d'accrocher son regard pour lui faire un léger signe de tête. Puis les d'autres élèves se succèdent, Alma écoute à peine leurs noms. Dans la foule, elle a repéré le visage de sa chère et tendre et son cœur se serre. La petite chauve-souris qui volète autour d'elle vient se poser alors sur son épaule. « C'était sûr qu'elle viendrait. » Comme si elle l'avait entendue, la Mørk de l'autre côté de la troupe d'élèves, s'élance à son tour et le regard d'Alma est droit et dur, juste au cas où elle regarderait de son côté. Mais il n'en n'est rien. La blonde repart sans même un signe. Un reniflement énervé, et le visage d'Alma se détourne pour se reporter sur le cercle d'amis avec lesquels elle est venue. « Le comble pour un vegan. Un oeuf. » Alma entend la dernière réplique du sorcier debout face au Falkenberg, et elle ne peut s'empêcher de ce dire que ce cours promet d'être aussi stupide que nombreuses des idées farfelues de l'homme. Elle préfère largement les cours plus carrés de stratégie militaire. Mais on ne choisit pas ses professeurs, malheureusement. Autant arracher le pansement le plus tôt possible se dit-elle, et Alma s'élance à son tour, les mains toujours dans les poches de sa veste, haute silhouette trop droite, entourée du vol fébrile de la chauve-souris qui a repris son envol. « Flyverkonstabelelev Alma Skumren, deuxième année de Vison, armée de l'air. » Elle s'est présentée à la façon militaire, comme ce qu'on leur impose lors des revues à l'institut. Parce que ça lui semble plus approprié qu'une présentation décontractée et ridicule. « Je vise une carrière dans l'armée Monsieur. » Sans en dire plus, parce qu'on lui a appris à ne pas nommer ses ambitions trop clairement, pour ne pas subir ensuite les moqueries des camarades et des certains Major qui s'amusent un peu trop avec la jeunesse qui assume vouloir avidement leur prendre leurs places. Puis elle plonge la main dans le sac d'un geste assuré. Ses doigts se referment sur un objet rond. Parfaitement rond. Un cognard ?. La sorcière ne peut s'empêcher de penser à la balle de Quiddtich, même si le contact froid du verre laisse peut de chance à cette idée. Elle retire la main, avise la boule de cristal, lève les yeux vers son professeur, hoche la tête d'un geste trop militaire pour être autre chose qu'une habitude et elle repart se tourne vers la foule et regarde avec attention Helena, retournant volontairement vers son groupe d'amis plutôt que vers cette dernière tout en la gratifiant d'un long regard perçant.


Alma Skrumren:


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Markus Falkenberg
Markus Falkenberg
LÆRERTEAM Den som talar mycket säger sällan vad som är bra
Jouons dans les bois
*** Mercredi, 12 octobre, après le coucher du soleil, proche de la forêt de Durmstrang


Les présentations vont bon train, tout comme la pioche d’objets. Il s’amuse à observer les réactions de ses étudiants, tout en étant attentif à leurs réponses, qu’il agrémente de quelques commentaires simples. Ses propres expressions changent selon l’élève qui se présente, dans une déclinaison multiple. Un sourire lorsque Mørk pioche une bouteille de vin, le rictus d’une grimace retenue lorsque Prince mentionne ses faiblesses, un froncement de sourcil lorsqu'Heraclia se décrit de façon péjorative, un rire alors que l’autre Mørk tire une saucisse, un regard amusé tandis que Bråthen se retrouve avec une poterie, un nouveau ricanement devant l’œil de Hunter et des traits moqueurs devant Skumren. Cette dernière, il a bien hâte de voir comment elle va se débrouiller… D’autres élèves piochent à leur tour, dont Jove Lund, qui se retrouve avec une banane. Il laisse les sorciers dans la perplexité pendant quelques secondes supplémentaires, déposant le premier sac sur le sol, avant d’en prendre un second. Il plonge la main à l’intérieur, tout en reprenant la parole : « En duel, tout peut devenir une arme…Pour vous ou pour votre ennemi. » C’est une règle rudimentaire, mais combien d’aurors l’oublient fréquemment ? Il a déjà vu des duellistes expérimentés se faire blesser par des objets inusités, dont il n’avait pas anticipé l’utilisation. Si un sorcier s’attend à une attaque conventionnelle, il peut être déstabilisé – parfois d’une façon dramatique – par un élément de surprise.

Du sac, il extirpe une poignée de ballons magiques, qui reprennent leur taille normale aussitôt exposés à l’air libre, chacun attaché par une ficelle à la base. D’un sort informulé, il  envoie un ballon vers chaque élève. L'objet magique enroule sa ficelle autour du poignet de chacun, volant à ses côtés.  « Certains d’entre-vous ont l’habitude des duels standards, avec des sortilèges courants et des règles bien établies. Un vrai ennemi ne respecte pas ces règles et peut vous prendre au dépourvu. Vous combattrez en groupe de deux, un contre un. L’unique objectif : faire éclater le ballon de votre adversaire, en vous servant de l’objet que vous avez pioché. Pour y parvenir, vous pouvez lancer le sortilège que vous voulez. L’objet est ensorcelé et reviendra vers vous, dans sa forme originelle, qu’importe ce que vous en faites. » Oui, vraiment, il adore donner ce cours à chaque année, ne serait-ce que pour voir les expressions faciales de ceux qui réalisent qu’ils devront tenter de crever un ballon avec quelque chose d’aussi absurde qu’un mouchoir de poche ou une courgette. Il continue, pince-sans-rire, les traits neutres, mais les yeux pétillants :   « Pour vous défendre, vous êtes dans l’obligation de vous servir également de votre objet. Façon moldue ou sorcière ; j’avoue que je serais très impressionné de vous voir contrer un sortilège avec une saucisse, Helena. » Et de voir Prince éclater un ballon avec…un ballon. Ses iris bleutés se posent sur lui, nonchalamment, alors qu’il poursuit :   « La force et l’utilité de vos objets ne sont pas égales. C’est voulu. Une plume peut battre un briquet, avec un peu d’agilité. Il ne faut pas blâmer les dieux pour ce qu’on a pas ; il faut plutôt réfléchir rapidement sur ce qu’on peut faire malgré tout. Et ce qui peut être désavantageux dans un certain contexte peut devenir une force dans un autre. » Retiendront-ils tout ce qu’il dit ? Assurément pas. Les grands discours s’inscrivent moins dans la mémoire que l’application directe de la théorie. Il compte surtout sur l’absurdité de cet exercice pratique pour marquer leur cerveau et les aider à se rappeler des notions qui les auraient probablement emmerdés, en classe. Il a toujours considéré que capter et maintenir l’attention est aussi primordial que la matière enseignée ; pour y parvenir, il s’est toujours servi de l’humour et de la surprise. Un mince sourire s’étire sur ses lèvres, alors qu’il se retient de se moquer – il en aura largement le loisir pendant les combats – rajoutant : « Maintenant, je vous invite à vous diriger vers l’adversaire dont le ballon est de la même couleur que le vôtre. Au son du gong, vous pourrez attaquer. Si votre ballon éclate, il se reconstruira normalement à la fin du combat. Je changerai les couleurs après chaque manche ; vous n’aurez donc qu’à vous diriger vers votre prochain adversaire. Comme le but est d’exercer votre réactivité, votre capacité d’adaptation en contexte hostile, mais aussi votre créativité, il vous est interdit d’utiliser deux fois le même sortilège principal, même avec un adversaire différent. » Des exclamations diverses s’élèvent, allant du rire aux grognements de protestation. Quelques étudiants râlent, d’autres lèvent les yeux au ciel, certains rient franchement, mais la plupart se dirigent vers la personne dont le ballon est de la même couleur. Dans l’air frais du soir, le gong résonne. Les combats peuvent commencer.

Résumé:

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Sebastian Prince Amundsen
Sebastian Prince Amundsen
TRØBBEL För att nå toppen av trädet måste du sikta mot himlen
Il a peu prêté attention aux paroles du reste de ses camarades, et encore moins aux objets qu'ils ont eut le bonheur – à n'en point douter – de piocher à leur tour. Non, il est bien trop occupé à scruter le ballon de baudruche rose flash qu'il tient entre ses doigts, le tournant et le retournant en tout sens, comme si le mouvement de rotation allait lui révéler un quelconque secret profondément enfoui. Qu'est-il venu faire ici, déjà? Ça n'est pas qu'il ne fait pas confiance au Professeur, vraiment, mais là... là sincèrement, il a un peu de mal à voir quel est le but de toute cette mascarade au juste.
« Eh bien, on est assortis Seb’ ! » Le surnom lui attire un tic de nervosité agacé et il relève immédiatement le regard, fusillant Bråthen d'un air clairement peu amène. Ça n'est que la seconde d'après qu'il se rend compte de l'objet que l'autre étudiant agite dans sa direction et ce, avec bien trop d'enthousiasme à son goût. Sans qu’il ne puisse se retenir, il hausse un sourcil incrédule, marmonnant un what the fuck dans sa barbe inexistante. Sérieusement, qu'est ce qu'il se passe ici, au juste ?

Son attention se reporte sur leur très cher professeur alors que ce dernier dépose le sac ayant contenu leurs... Ces... Items tous bien différents les uns des autres, et le jeune homme plisse un peu les yeux lorsqu'il en prend un second, s'adressant finalement à eux dans la foulée,   « En duel, tout peut devenir une arme…Pour vous ou pour votre ennemi. » Les lèvres légèrement pincées, il hoche la tête. Effectivement, c'est quelque chose qu'il a déjà pu constater. Pour déstabiliser un ennemi, il est généralement plus simple de s'en prendre à l'environnement plutôt que de s'attaquer à l'adversaire directement. Alors que les ballons apparaissent et se dirigent vers chacun des sorciers présents, Sebastian ferme douloureusement les yeux, sentant venir le truc tout à coup. Évidemment. Et il a pioché un ballon de son côté. Bien sûr.
Il sent la ficelle s'enrouler autour de son bras mais ne daigne pas rouvrir les yeux alors que Hooligan commence à rire tout bas, sans visiblement réussir à s'arrêter. Traitresse. La suite du discours de Markus lui tire un grognement parfaitement audible et il fini par soulever les paupières, fusillant l'homme du regard. Le plus âgé le fixe à ce moment la et il ne peut pas s'emêcher de soulever son ballon – rose – et de lever le poignet pour désigner l'autre ballon en même temps, haussant un sourcil l'air de dire, Sérieusement ?   « La force et l’utilité de vos objets ne sont pas égales. C’est voulu. Une plume peut battre un briquet, avec un peu d’agilité. Il ne faut pas blâmer les dieux pour ce qu’on a pas ; il faut plutôt réfléchir rapidement sur ce qu’on peut faire malgré tout. Et ce qui peut être désavantageux dans un certain contexte peut devenir une force dans un autre. » Il doit bien avouer que l'utilité d'un ballon pour en exploser un autre... Il ne l'a pas encore découverte. Mais malgré les antécédents il fait confiance à l'autre homme... Plus ou moins. Dans une certaine mesure. A peu près.
Bref.

A l'annonce de comment sont formés les duo, ses yeux scrutent immédiatement le groupe d'élève à la recherche de son futur adversaire, son esprit tentant de réfléchir à toute allure à la façon dont il pourrait utiliser son objet. Il voit la bonne couleur, avant même de faire attention à qui possède le ballon en question, et puisqu'il s'agit ici de surprendre son adversaire, il ne prend pas la peine de s'annoncer et lance immédiatement un sortilège, le premier qui lui vient à l'esprit : Un sortilège de métamorphose qui change immédiatement son ballon en oiseau, se dernier étant censé se précipiter, bec en avant, vers le ballon adverse.
Censé, étant le mot approprié ici.

Spoiler:
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