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A warm meal to comfort rough thoughts | Einar
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Alfhild Mørk
Alfhild Mørk
TRØBBEL För att nå toppen av trädet måste du sikta mot himlen

A warm meal to comfort rough thoughts

 [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] - Fin novembre - Milieu de la nuit



La nuit noire ne laisse filtrer aucune étoiles. Alfhild a beau se tordre le cou dans tous les sens par la fenêtre ouverte de son dortoir, elle ne distingue rien d'autre que les formes arrondies des nuages qui se succèdent les uns aux autres dans des nuances de gris et de noirs plus ou moins marqués. Le vent souffle pourtant, les prémices d'une tempête qui l'avait décidée à ne pas rejoindre son campement de fortune cette nuit, mais à préférer l'abri des murs du dortoir. Ca et sa dernière altercation avec un professeur lors d'une tentative de sortie après les heures de couvre-feu. Malgré son amour du calme reposant de la nature, elle tient à ses études Alfhild, aussi espace-t-elle plus ses nuits à l'extérieur pour éviter le blâme qui commence à lui pendre au nez. Et puis elle a trop de choses à gérer ces derniers temps. Comme l'année dernière à l'approche de Yule, ses journées sont suffisamment pleines pour qu'elle ne trouve plus le temps de tout faire. Mais cette fois, par sagesse ou par habitude, elle est mieux préparée qu'elle ne l'avait été l'hiver dernier. La surcharge de travail est mieux répartie entre le Musée de Göteborg, ses devoirs et ses tâches d'assistantes de Jasper et Ozymandias, ses cours et ses examens de plus en plus difficile au fur et à mesure que ses dernières années d'études s'écoulent, et ses activités annexes comme la confection d'amulettes et de bijoux pour le marché de Yule. Rien de tout cela n'a résolu ses problèmes de sommeil effiloché, mais au moins, elle ne s'écroule plus de fatigue, les nerfs à fleur de peau, à chaque fin de journée.

Aujourd'hui pourtant elle s'est laissée distraire par une longue lettre de Jasper au sujet d'un artefact pour lequel elle a mené une série d'enquête aux confins de la bibliothèque de l'institut. Même si cette dernière est moins pointue que celle du centre ville, elle regorge d'ouvrages uniques qui se sont déjà révélés utiles pour la découverte de minuscules éléments qui avaient réussi à débloquer des questionnements de leur petite équipe d'archéomage. Tant et si bien, que la sorcière, prisonnière des rayons de la pièce aux douces odeurs de parchemins poussiéreux et de cuirs râpés, avait dépassé l'heure du repas. Seule la personne en charge de la bibliothèque avait réussi à la faire sortir de sa bulle de recherches pour la mettre dehors à grand coup de sermon sur les dangers de manquer les heures réglementaires de vie de l'Institut. Ou quelque chose comme ça. Alfhild n'est plus tellement sûre parce qu'elle n'avait pas réellement écouté, la tête encore prise dans de vieilles histoires et de légendes sur des sorciers d'un autre temps qui trouvaient amusant de créer des objets aux propriétés étonnantes.

« Alfhild on se l'est caille, ferme cette putain de fenêtre. » Le grognement qui déchire le silence de la nuit la fait sursauter et s'exécute dans une grimace. Elle oublie trop souvent qu'elle n'est pas seule, et c'est bien la problème avec elle, elle oublie toujours les choses importantes. Le front contre le verre de la fenêtre, il n'est plus question de chercher la lueur des étoiles désormais, et son ventre se manifeste un peu plus clairement que précédemment pour lui rappeler ce à quoi elle était en train de penser juste avant : son dîner manqué. Même Dreymir commence à s'impatienter, ce qui est plutôt rare quand elle est sous sa forme de renarde, et cela suffit à tirer un léger rire à la jeune Mørk qui l'étouffe dans ses mains pour ne pas déranger plus amplement sa voisine de dortoir. D'un mouvement souple la sorcière saute de son lit et enfile un large et long gilet d'un vert sapin un peu passé et s'enroule dedans pour affronter le froid glacé des couloirs non chauffé de Durmstrang avant de filer par la porte. Il lui semble entendre une remontrance exaspérée de cette même voisine de lit qui lui fait remarquer qu'elle ferait mieux de rester dans son lit, mais Alfhild n'écoute pas. Elle a recommencé à manger, vraiment, depuis presque un an, et elle fait particulièrement attention à ne pas manquer trop souvent de repas pour éviter de retomber dans le cercle d'un trouble dont elle essaie de se détacher pour de bon.

Habituée à se faufiler un peu partout de nuit, Alfhild connait les us et coutumes nécessaire à trouver son chemin jusqu'aux cuisines en évitant l'écueil des surveillances nocturnes du corps enseignant. Elle n'y parvient pas toujours, mais celle nuit guidée par son estomac et Dreymir tout aussi affamée qu'elle, elle pousse la porte de la pièce qui vibrent toujours d'odeurs délicieuses à toute heure du jour et de la nuit. Son sourire s'élargit quand elle tombe sur la lumière tamisée dévoilant les trésors de cette pièce magique qui ne dort presque jamais. A cette heure, personne ne fait tourner les ustensiles dans les immenses marmites qui reposent, plus propre que propre, dans tout un tas de placards et de support. Mais malgré l'absence de présence humaine - à part la Mørk affamée - les possibles de repas de manquent pas. D'un pas presque volant, elle s'active rapidement, ouvrant un frigo, plongeant sans tête à l'intérieur avant d'en ressortir, les joues rosies et un fromage de chèvre entre les mains. L'envie de toast chauds la submerge en même temps qu'un désir de soupe chaude dans laquelle se rouler comme dans une immense couverture chaude. Du moins en image, l'idée de plonger dans la soupe n'étant qu'une métaphore pour imager son désir de chaud et de rondeur qu'une soupe de courge peut lui apporter. D'un coup poignet elle s'empresse de sortir sa baguette magique pour se lancer dans la confection du met tant désiré. Rouvrant le frigo elle sort la demie-courge entamé précédemment aperçue, dépose le tout sur un des îlots central de la cuisine, et s'active à la trancher en petit morceau tandis que derrière elle, le feu allumé commence à faire bouillir un fond d'huile qu'une spatule mollement active, remue un oignon qui grésille. Emportée par ses envies sans se poser la moindre question de l'heure et du repas entier qui germe dans son esprit, Alfhild redonne vie aux casseroles endormies comme si elle était dans sa propre cuisine à la colocation.


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Einar Bråthen
Einar Bråthen
SKJERME Förtroende som beviljas utesluter inte uppmätt misstro

Avec un nouveau soupir, Einar se retourne dans son lit. Il a travaillé une bonne partie de la journée, espérant arriver à boucler son papier au plus vite. Ses professeurs lui ont demandé un premier rendu pour vérifier l'avancée de son travail et une fois celui-ci remis, il aura enfin un peu de répit… Il ne devrait pas se plaindre, il a conscience de sa chance : malgré son retard par rapport aux autres, les professeurs l'avaient autorisé à continuer au sein de l'Institut il y a quelques années. Mais entre Varða, les Lucky People, la tournée, l'album, l'apprivoisement de son don, ses amix et les études, il n'avait peut-être pas autant assuré qu'il l'aurait voulu. Et si ce retard ne l'avait encore jamais dérangé avant, il lui pesait maintenant : Einar se retrouvait assez seul durant cette dernière année, essayant d'obtenir un diplôme dont il n'était même pas sûr de l'utilité finale tout en ayant l'impression de ralentir le groupe, alors que leur tournée venait de se terminer et qu'iels gagnaient en popularité… Un pincement lui serre la poitrine et il s'efforce à respirer calmement et profondément comme il l'a appris. Ses proches lui avaient toustes dit la même chose : s'assurer d'un diplôme, c'est s'assurer d'avoir un parachute en cas de souci. Mais malgré cela, il a du mal cette année… et l'impression de passer à côté de tant de choses !
Il se tourne à nouveau et ébouriffe ses cheveux avec agacement, incapable de calmer son cerveau qui semble plus décidé à turbiner à 1000 à l'heure qu'à dormir. Il finit par se redresser sur son lit et jette un coup d'œil en direction de ses camarades de chambrée : apparemment il n'a encore dérangé personne. Heureusement… Ces derniers sont déjà suffisamment tolérants pour ne rien dire au sujet de ses mauvais rêves et de ses marmonnements nocturnes, autant ne pas en rajouter. Clairement le sommeil ne viendra pas tout de suite, aussi décide-t-il de se lever discrètement. Il considère un instant mettre ses bottes avant de hausser les épaules et de partir en chaussettes, emportant avec lui un plaid en grosses mailles qu'il a lui-même crocheté et dans lequel il s'enroule avec un soupir de joie. Non pas qu'il soit très frileux, au contraire, mais la sensation d'être emmitouflé l'a toujours rassuré. Myr le suit avec un grognement de frustration.

Iels sortent en silence dans les couloirs et commencent à marcher comme à leur habitude. Ce n'est pas la première fois qu'iels se promènent de nuit dans Durmstrang : insomnies, cauchemars, visions… A force, les couloirs et les recoins où se cacher en attendant qu'un surveillant soit passé leur sont devenus bien familiers… tout comme les tours de rondes de ces derniers ! Perdu dans ses pensées, Einar avance en silence. Sa filgya finit par briser le silence : « Tu sais où on va ? ». Son sorcier se fige et lui jette un coup d’œil avec un sourire triste en réalisant la route qu'il suivait inconsciemment. Il oublie souvent que Séraphin n'est plus à l'Institut. Ou plutôt, il le réalise sans cesse, plusieurs fois par jours, encore et encore. C'est étrange, il avait pris l'habitude de toquer à son dortoir et de chercher sa compagnie dans ces moments nocturnes. C'est presque un réflexe pour lui. Mais depuis la rentrée, son ami ne vit plus ici et il ne le voit plus que les week-ends, souvent lors des répétitions communes. « Oh... Pas vraiment... » Il laisse un moment de silence avant de tourner les talons, subitement inspiré : « Que dirais tu d'un thé ? Et peut-être une tartine ? Un goûter de minuit, c'est pas mal non ? ». Oui, à la réflexion, c'est une excellente idée ! Rassuré à l'idée d'avoir un plan, Einar reprend sa route avec un enthousiasme un peu forcé, suivi de près par sa fylgia. C'est moins la faim que la perspective de se tenir occupé avec quelque chose de réconfortant qui le pousse. Quoi qu'il en soit, iels atteignent rapidement la porte des cuisines, sans croiser âme qui vive –une chance ! Le sorcier pousse la porte sans ménagement et entre suivi de près par Myr. Un mouvement dans son champs de vision le fait sursauter avec un cri de surprise.

Il ne lui faut qu'une poignée de secondes pour reconnaître la figure qui se tient dans la cuisine, visiblement en pleine inspiration culinaire : « Alfhild !, lâche-t-il avec un petit rire de soulagement. Bon sang, j'ai eu peur, je pensais qu'à cette heure-ci... » Il ne termine pas sa phrase et s'avance vers l'îlot central en souriant, jetant un œil aux préparations de la jeune femme tout en essayant de ralentir son rythme cardiaque qui venait de s'emballer. « Wow, tu as vu les choses en grand à ce que je vois, commente-t-il simplement. Je vais faire bouillir de l'eau pour nous faire un thé, ok ? ». Et sans plus s’embarrasser, il commence à attraper le nécessaire pour leur préparer ladite boisson chaude. Myr s'installe sur un banc et salue joyeusement la fylgia de la sorcière avant de s'intéresser aux fanes de carottes qui dépassent d'une cagette posée non loin. Franchement, il aurait s'agit de n'importe qui d'autre, Einar se serait senti extrêmement vulnérable, avec son allure pyjama-grosses chaussettes en laine-plaid-cheveux en pétard. Mais heureusement pour lui, il s'agit d'une de ses plus anciennes amies et il sait très bien qu'elle se contrefiche de l'apparence qu'il peut bien avoir. Pas plus qu'il ne réagit au fait qu'elle prépare une soupe en plein milieu de la nuit. C'est l'avantage de leur relation : aucun des deux ne se juge, iels sont juste là pour l'autre en cas de besoin, sans poser de question.
Tout en préparant l'eau chaude de la façon moldue (une habitude qu'il trouve très tranquillisante et dont il n'arrive pas à se détacher), il regarde son amie et essaie de décrypter son air. Puis il demande tranquillement : « Fringale nocturne ou insomnie ? ». Il a l'impression de ne jamais la croiser ces derniers temps, à son grand regret. Mais il sait aussi que beaucoup de choses se passent dans sa vie et n'osait pas la déranger lorsqu'il l’apercevait perdue dans ses pensées. Malgré tout, passer du temps avec elle lui a manqué et il se réjouit de son inspiration soudaine à aller en cuisine au beau milieu de la nuit.


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Alfhild Mørk
Alfhild Mørk
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A warm meal to comfort rough thoughts

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Elle chantonne Alfhild, tout en coupant son oignon d’un couteau qu’elle a trouvé dans un tiroir sans être certain qu’il soit le meilleur pour cuisiner. Elle lutte un peu avec la peau juteuse pour parvenir à faire des cubes qui ne soient pas trop grossiers tout en cillant le moins possible pour éviter à ses yeux de se répandre en larmes de brûlures. Toute concentrée qu’elle est, Dreymir roulée en boue près de la cheminée rallumée précédemment, tant pour avoir une source de lumière douce que pour son effet de chaleur, la sorcière n’entend pas la porte qui s’ouvre. Elle ne sent pas plus le courant d’air frais provoqué par l’appel d’air vers l’extérieur, et ce n’est que lorsqu’un cri de surprise résonne dans le silence d’un feu crépitant que la Mørk sursaute en poussant à son tour un cri de surprise. Telle une réponse de volatile à travers le brouillard d’une aube forestière. « Alfhild ! »  Son prénom complété par un rire de soulagement fait naître un sourire enthousiaste sur les lèvres qui n’ont même pas eu le temps de blêmir sous l’effet de surprise. La voix associée au visage qui se tient face à elle suffit à chasser toute l’adrénaline qui avait commencé à se déverser dans ses veines. « Bonsoir Einar ! » Sa propre voix marque le soulagement mêlé de joie qui la traverse de part en part, couteau levé et yeux légèrement rouge d’irritation. « Bon sang, j'ai eu peur, je pensais qu'à cette heure-ci... »  Les cuisines seraient désertes. Elle ne peut pas lui en vouloir, Alfhild s’était faite la même réflexion, bien qu’il lui soit déjà arrivé de croiser d’autres personnes en de rares occasions au cours de ses – désormais – nombreuses années d’études à Durmstrang. Alors elle se contente de pouffer de rire, très heureuse de constater que cette fois elle ne risque pas de se retrouver avec une retenue de plus, mais bien d’écoper d’une soirée inattendue avec un de ses derniers amis encore à l’institut. Einar s’approche, et Alfhild penche à nouveau sa tête vers son oignon tandis que le crépitement de l’huile qui chauffe l’averti qu’il serait temps qu’elle y verse ce qu’elle découpe avant de toute faire brûler. « Wow, tu as vu les choses en grand à ce que je vois, commente-t-il simplement. Je vais faire bouillir de l'eau pour nous faire un thé, ok ? »  Sa langue tirée sous la concentration qui est sienne, la sorcière ne répond pas avec des mots, mais sa tête acquiesce fermement à la proposition tandis que ses doigts terminent de couper l’oignon avant de le jeter délicatement dans la casserole bouillante. Dans un même mouvement son ami s’est empressé de prendre ses aises avec les casseroles et de prendre part à l’activité merveilleuse qu’est la préparation d’un repas agrémenté de thé, au beau milieu de la nuit. L’image extérieure qu’elle a d’eux la fait rire doucement tout en retournant finir de couper la courge sur laquelle elle travaillait avant de songer à faire revenir un oignon en premier. « Fringale nocturne ou insomnie ? » La langue toujours tirée par la concentration qu’elle met dans une tâche à laquelle elle n’est pas la plus habituée, Alfhild relève ses yeux vers Einar d’un air rêveur. Elle se rend compte alors qu’il est habillé dans sa plus belle tenue nocturne pour affronter le froid des couloirs, tout en aillant l’air d’être à moitié la tête dans l’oreiller, et elle se demande si sa propre tenue est aussi parlante que l’est celle de son ami. Probablement. Son gilet vert sapin à grosses mailles est largement déformé par des heures porté dans toutes sortes de positions grotesques, ses cheveux défaits de toute coiffure, électrisés par le contact de la laine et du froid se dressent à certains endroits en épis fantomatiques, et ses yeux rougis par l’oignon soulignent trop clairement la pâleur de son teint cernés. « Les deux ! J’ai oublié de manger ce soir, j’étais prise par mes recherches dans la bibliothèque pour le Musée et j’ai zappé l’heure. Et je n’arrive pas à dormir. Sans doute que la faim y est pour quelque chose cette fois. En tout cas Dreymir était de cet avis. Et en regardant ce qu’ils avaient laissé dans le frigo, j’ai vu cette belle courge orange et l’envie de soupe à submergé celle du casse-croûte. Tu aimes la soupe ? Il y aura pour nous deux si tu veux. »  La cuisine n’est pas dans ses plus grandes compétences, et elle gère très mal les proportions. Au début de la colocation elle avait du mal à faire des quantités suffisantes pour une seule personne, maintenant elle a tendance à en faire pour dix, incapable de trouver le bon ajustement des dosages. Mais à la réflexion, elle préfère cette nouvelle réalité que la première. Cela lui convient mieux. « Je garanti pas qu’elle soit délicieuse ceci-dit, je suis pas une très bonne cuisinière, mais j’essaie. Ca m’aide à mieux travailler sur mon alimentation. Tu savais que c’est plus agréable de manger quand on a nous-même préparé le repas ? J’ai découvert ça récemment. C’est un chouette concept. »  Elle sourit Alfhild, sincèrement heureuse de tout son chemin parcourut cette dernière année pour reprendre goût aux saveurs et parvenir à se laisser tenter par l’envie d’un repas, même au beau milieu de la nuit. Une chose qui ne lui serait jamais venu à l’esprit il y a encore six mois de cela. « Et toi alors ? Qu’est-ce qui t’amènes ici au beau milieu de la nuit ? » Prise dans sa conversation, elle délaisse complètement sa courge et ses oignons qui commencent à brunir un peu trop dans la casserole au son du crépitement de plus en plus fort de l’huile tout à fait asséchée. « Tes oignons vont brûler Alfhild. » La douce voix de la renarde qui avait relevé son museau pour saluer Myr quand celle-ci était venue la voir, résonne doucement et attire in extrémis l’attention de la sorcière vers les dits oignons. « Oups ! Bon, peut-être qu’il sera plus sage que tu te contentes d'un thé. J’ai trouvé des noix aussi, si tu préfères ? » D’un signe de tête elle montre le bocal encore fermé placé sur l’îlot central, avant de baisser le feu sous ses oignons et d’ajouter les premiers cubes de courge déjà coupés, avant de terminer de préparer les autres. Ce n’est qu’une fois son travail de découpe terminé qu’elle relève les yeux vers Einar avec un sourire. « C’est trop chouette de te croiser ici ! »  Ca la rend triste parfois de ne plus le croiser aussi souvent qu’avant. Mais elle sait qu’il est tout aussi occupé qu’elle, et Alfhild est sincèrement heureuse pour lui car elle sait qu’il vit son rêve de musique avec le groupe – et elle le sait car elle essaie de manquer le moins de concert possible – et que rien que pour cette raison, elle est prête à accepter de le voir moins souvent, ou de devoir monter des plans aussi improbables que des rencontres dans des cuisines en pleine nuit.


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Einar Bråthen
Einar Bråthen
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Dans un silence complice, chacun des deux amix se dédie à sa tâche. Einar jette des coups d’œil à la casserole dans laquelle son amie cuisine mais se retient de commenter, conscient qu'elle lui demandera de l'aide si elle en ressent le besoin. Un sourire se dessine néanmoins sur son visage, alors qu'il songe à l'image qu'iels doivent offrir :  entre leurs tenues et leurs volonté à préparer les choses façon moldue, il connaît plus d'une personne qui y trouverait à redire ou qui froncerait le nez. Mais cette image d'elleux leur correspond et le rassure en un sens : c'est une petite touche de stabilité et une preuve de leur proximité à ses yeux. Alfhi fait partie des rares personnes avec qui il ne s'est jamais senti mal de laisser sortir ses habitudes prises au monde moldu, ni même de parler de celles-ci et du fait qu'il a trop longtemps vécu éloigné du monde magique à cause de ses – complications familiales, si on peut les appeler ainsi.

« – Fringale nocturne ou insomnie ?  – Les deux ! J’ai oublié de manger ce soir, j’étais prise par mes recherches dans la bibliothèque pour le Musée et j’ai zappé l’heure. Et je n’arrive pas à dormir. Sans doute que la faim y est pour quelque chose cette fois. En tout cas Dreymir était de cet avis. Et en regardant ce qu’ils avaient laissé dans le frigo, j’ai vu cette belle courge orange et l’envie de soupe à submergé celle du casse-croûte. Tu aimes la soupe ? Il y aura pour nous deux si tu veux. » Il rit doucement en entendant le début de sa réponse et en retrouvant avec joie la manière si particulière et typiquement elle qu'à Alfhild de parler. « Dreymir a raison, comme souvent, précise-t-il avec un clin d’œil malicieux pour la fylgia.  En vrai j'aime bien la soupe, je prendrai peut-être un petit bol, pour goûter ! » Au vu de la quantité qu'elle est en train de préparer, il peut bien se permettre cette petite gourmandise. « Je garantis pas qu’elle soit délicieuse ceci-dit, je suis pas une très bonne cuisinière, mais j’essaie, reprend son amie avec enthousiasme. Ça m’aide à mieux travailler sur mon alimentation. Tu savais que c’est plus agréable de manger quand on a nous-même préparé le repas ? J’ai découvert ça récemment. C’est un chouette concept. » Il relève la tête vers elle et lui sourit. Il sait qu'elle a eu du mal ces derniers temps avec la nourriture et est rassuré de voir qu'elle a trouvé des moyens de se réapproprier la chose, à son rythme. Une pointe de fierté éclot en lui devant sa force et il hoche la tête, attentif à ses explications, tout en lui montrant deux boites de thés pour qu'elle choisisse. Sitôt qu'elle lui a indiqué sa préférence, il glisse quelques cuillères dans l'infuseur tout en répondant : « De manière générale, j'ai l'impression que tout est un peu plus agréable quand on l'a fait soi-même..? Ou peut-être qu'on a juste passé trop de temps dessus pour accepter que c'est bof » ajoute-t-il avec un petit rire en songeant à ses premières créations en crochet quelque peu informes mais qu'il s’obligeait à porter pour rentabiliser le temps passé dessus. Il jette un œil vers son eau et éteint le feu sous la casserole avant de venir remplir la théière avec précaution.

« Et toi alors ? Qu’est-ce qui t’amènes ici au beau milieu de la nuit ? » Il ouvre la bouche pour répondre mais son amie se fait délicatement rappeler à sa casserole par sa fylgia et il la regarde rattraper la situation avec une moue amusée mais affectueuse sur le visage. « Oups ! Bon, peut-être qu’il sera plus sage que tu te contentes d'un thé. J’ai trouvé des noix aussi, si tu préfères ? –  Non, je suis sûr que ce sera très bon. Mais je peux t'en ouvrir quelques unes si tu veux le temps que le thé infuse » propose-t-il en attrapant le bocal et un couteau avant de s'asseoir sur l'îlot central. Il réajuste un peu son plaid et commence à ouvrir les noix à la main, comme sa mère lui a appris des années plus tôt. Ce souvenir lui arrache un pincement au cœur et il réalise avec amertume que cela fait trop longtemps qu'il ne lui a pas parlé. Les choses sont encore… compliquées entre mère et fils. Iels marchent sur des œufs en permanence et l'impossibilité de sa mère de lui révéler un certain nombre d'informations crée des vides qu'aucun d'entre elleux ne parvient à combler.

Heureusement, la voix d'Alfhild le tire de ses pensées : « C’est trop chouette de te croiser ici ! » Il lui rend son sourire. « Oui, ça fait trop longtemps ! Et pour répondre à ta question… (il tapote sa tempe d'un doigt avec un sourire) J'ai encore du mal à éteindre suffisamment là-dedans pour dormir. ». Ce n'est pas faute d'essayer pourtant ! A coup de musique, de crochet, de création pour leur petite boutique d'amulettes, d'études... Mais malgré tout ses efforts, il continue à subir les effets de ce cerveau beaucoup trop capricieux. Il croque une des noix qu'il vient d'ouvrir avec un petit grognement de satisfaction avant de laisser tomber sa tête sur la table avec un soupir «  Comment ça se passe au Musée d'ailleurs ? Et ici ? J'ai l'impression de toujours t'apercevoir courir partout mais je n'ai jamais l'occasion de t'attraper au vol. Non pas que je te jette la pierre, en vrai je suis dans le même état il semblerait ! » Il rit doucement en réalisant à quel point iels sont similaires, à courir après le temps, toujours débordé·e·s mais parce que trop passionné·e·s. « D'ailleurs tu vas être contente d'apprendre que j'ai quelques pistes pour de nouveaux morceaux en train de se monter dans ma tête et dont on va parler ce weekend » ajoute-t-il avec un grand sourire. Il n'a jamais pu résister à lui donner des avant-premières sur le groupe, au grand dam de Séraphin – mais comment résister, elle suit le groupe depuis si longtemps et avec tant d'enthousiasme ! Néanmoins il pose un doigt sur ses lèvres et mime un petit ''chuuut'', les yeux pétillant de malice.

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Alfhild Mørk
Alfhild Mørk
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A warm meal to comfort rough thoughts

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Einar lui avait rendu la boîte de thé, et ses doigts avaient hésité quelques instants allant d'un thé à l'autre avant de s'arrêter sur l'un d'eux et de tapoter avec aplomb, un large sourire aux lèvres, tout en continuant de parler de son plaisir découvert de cuisiner ses propres plats. « De manière générale, j'ai l'impression que tout est un peu plus agréable quand on l'a fait soi-même..? Ou peut-être qu'on a juste passé trop de temps dessus pour accepter que c'est bof » Elle avait rigolé, Alfhild, mêlant son rire à celui d'Einar avant de filer s'occuper de ses oignons et de sa casserole.

C'est à cela qu'elle songe, tout en touillant distraitement ses cubes de courge qui crépitent dans le fond de la casserole. Admirative des capacités d'Einar à ouvrir les noix avec ses mains, elle se dit que ce serait un ingrédient parfait pour agrémenter sa soupe et que, vu que son ami à l'air d'aimer ce fruit à coque et qu'il compte prendre un bol de soupe malgré tout, il pourrait être intéressant de se laisser tenter d'y ajouter quelques noix. «Oui, ça fait trop longtemps ! Et pour répondre à ta question…J'ai encore du mal à éteindre suffisamment là-dedans pour dormir. ». Elle hoche la tête sans rien dire Alfhild, la tête déjà entièrement tournée vers sa recette, cherchant à déterminer du regard si elle doit encore attendre deux minutes ou si elle peut déjà rajouter de l'eau. Optant pour la première option, elle reporte son attention sur Einar quand il vient déposer sa tête sur la table dans un soupire. Un sourire amusé illumine les traits de la jeune Mørk face au spectacle qu'iels doivent donner à voir ensemble, dans cette cuisine. Décor d'étonnant dans la propreté immaculée des lieux, au beau milieu d'une nuit qui sera probablement trop courte pour les deux sorciers, et qui se fixera en couleurs sombres sous leurs yeux déjà probablement cernés. Surtout les siens, à Alfhild, ceux d'Einar lui semblent tout à fait acceptables. Mais il est inutile de comparer des fatigues différentes et similaires. Iels travaillent trop, dans tous les sens, de tous les côtés, avec un ordre désordonné qui leur correspond bien.  « Comment ça se passe au Musée d'ailleurs ? Et ici ? J'ai l'impression de toujours t'apercevoir courir partout mais je n'ai jamais l'occasion de t'attraper au vol. Non pas que je te jette la pierre, en vrai je suis dans le même état il semblerait ! » Ele rigole doucement avec lui, ça l'amuse de constater que les pensées de son ami se mêle parfois, ou même souvent, aux siennes, et elle l'écoute à nouveau avec beaucoup d'intérêt, oubliant momentanément, sa poêle et sa spatule de bois qui pend, inerte, au bout de sa main. « D'ailleurs tu vas être contente d'apprendre que j'ai quelques pistes pour de nouveaux morceaux en train de se monter dans ma tête et dont on va parler ce weekend » Ses yeux s'ouvrent en grand sous l'effet de la nouvelle qu'elle vit comme une annonce officiellement secrète. Elle pouffe de plus belle, Alfhild, sous le signe de silence qu'Einar pose sur ses lèvres d'un indexe espiègle. Rappelée à l'ordre par la très légère odeur de trop cuit qui commence à sortir de la poêle, la Mørk s'empresse de baisser le feu au minimum et d'aller chercher un grand verre d'eau qu'elle vide ensuite entièrement dans sur ses cubes de courge. « Des nouveaux morceaux ? Génial ! Je suis sûre qu'ils vont être trop bien. C'est quoi tes pistes ? Des sonorités ? Un nouvel instrument ? » Ses yeux pétillent de bonheur tandis qu'elle observe son ami avec une fierté pleine de douceur. Puis, se penchant vers les placards a la recherche d'un couvercle, elle reprend la parole de la même voix précipitée par l'enthousiasme : « Je sais, tu as pas le droit de dire, c'est secret. Mais je suis si impatiente de découvrir vos nouveaux sons. C'est tellement riche à chaque fois. Ça doit être vraiment des chouettes moments quand vous êtes tous ensemble à travailler autour de vos idées, à mixer vos rythmes, vos envies et tout. C'est beau. » Elle émerge soudain, un large couvercle en main qu'elle lève fièrement vers Einar en signe de victoire avant d'aller le poser sur sa poêle dans une petite vrille qui fait voler son large gilet passé autour d'elle. « Ça se passe vraiment bien au Musée. Enfin je crois. Ozymandias et Jasper sont adorables avec moi. Et c'est toujours drôle d'être avec eux. Ils sont incroyablement amusant à se disputer tout le temps comme des chatons. Mais le travail en lui-même est tout aussi bien. C'est passionnant de remonter dans les cultures et la civilisation de nos ancêtres au travers des artefacts que l'on trouve et qu'on doit étudier. J'apprends tellement plus là-bas qu'ici, et même si c'est beaucoup de travail, je ne regrette pas une seconde d'avoir continué à cumuler les deux. » Elle s'y plaît vraiment la sorcière, et en réalité, sa crainte, est de devoir dit adieu à l'équipe et au Musée l'année prochaine, n'étant pas certaine de pouvoir vivre seulement d'un petit revenu de vacataire temporaire, ni que le directeur ne soit d'accord pour débloquer des fonds suffisants pour la garder à temps plein. « J'aimerais bien faire un travail, un peu plus officiel, comme un article professionnel ? Sur les différentes utilisations d'essence de bois dans la conception des artefacts anciens et récents et sur leur influence dans les traces et la conservation des magies qui y sont stockées. Mais je sais pas si c'est une bonne idée de me lancer là-dedans. En plus de tout le reste. Et ça se trouve ce n'est même pas pertinent. » Sa voix s'est faite plus rêveuse tandis qu'elle pose ses coudes sur la table, profitant que sa préparation nécessite de mijoter tranquillement dans son coin avant de devoir s'en préoccuper de nouveau. C'est une idée qui traine dans sa tête depuis quelques mois, mais dont elle n'a osé parler à personne encore, et pas même Ozymandias ni Jasper. Elle a bien trop peur de leur réaction pour cela. « Ça te dit que je mette des noix dans la soupe ? » Demande-t-elle soudain en piquant un cerneau de noix dans celles ouvertes par Einar.


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Einar Bråthen
Einar Bråthen
SKJERME Förtroende som beviljas utesluter inte uppmätt misstro

Einar regarde son amie s'agiter dans la cuisine, rire avec lui, bavarder et il essaie de profiter pleinement de ce moment, même si une pointe de nostalgie monte en lui, sans aucune raison logique. Étrangement cette année, tout lui paraît plus fragile, plus précieux, avec la perspective de s'en aller prochainement. Il est partagé entre la hâte, la peur et un tas d'autres émotions qui le laissent un peu trop souvent éveillé ces derniers temps. La gorge légèrement serrée, il continue de bavarder avec elle l'air de rien, essayant de se concentrer sur la douceur de ce moment plutôt que sur toutes ses angoisses qui le menacent une fois encore. « – D'ailleurs tu vas être contente d'apprendre que j'ai quelques pistes pour de nouveaux morceaux en train de se monter dans ma tête et dont on va parler ce weekend...  – Des nouveaux morceaux ? Génial ! Je suis sûre qu'ils vont être trop bien. C'est quoi tes pistes ? Des sonorités ? Un nouvel instrument ? » Einar sourit de plus belle devant l'enthousiasme et l'air pétillant de son amie qui continue d'une seule traite : « Je sais, tu as pas le droit de dire, c'est secret. Mais je suis si impatiente de découvrir vos nouveaux sons. C'est tellement riche à chaque fois. Ça doit être vraiment des chouettes moments quand vous êtes tous ensemble à travailler autour de vos idées, à mixer vos rythmes, vos envies et tout. C'est beau.  – Et chaotique parfois, faut être honnête , précise-t-il avec un rire. Mais ces derniers temps j'avoue que c'est vraiment intenses les répétitions, je pense que la tournée de cet été nous a mis dans une dynamique... Ça et Séraphin qui est désormais manager à plein temps. Et qui me tuerait si je révélais nos pistes !  » plaisante-t-il avec un petit rire.

Il se plaint mais elle peut aisément voir que c'est juste pour la forme. Einar est vraiment reconnaissant à Séraphin de s'investir autant dans le groupe –parfois un peu trop peut-être ; il a l'impression de ne plus le voir que pour travailler sur leur musique ces derniers temps. Ce qui en un sens sens est logique : ils en font tous les deux partie et c'est quelque chose qui leur tient à cœur. Mais les petits moments à l'Institut tous les deux et leurs soirées en ville lui manquent un peu. Ça entre autres choses... Il repense à leur été en tournée, aux soirées blottis l'un contre l'autre à chuchoter pour ne pas réveiller les autres, aux lèvres de Séraphin contre les siennes, à ces moments bien trop réguliers pour que ça ne soit que des dérapages alcoolisés... A l'image du jeune homme au milieu des draps froissés. A toutes ses angoisses, à ce manque de mots posés sur ce qu'il y a entre eux... Et à la crainte qu'en mettre ne brise ce fragile équilibre dont il peut à peine se passer. Einar rougit en réalisant qu'il a totalement laissé son esprit divaguer et se reconcentre sur Alfhild, gêné, comme si elle avait pu lire ses pensées : « Je lui demanderai si tu peux assister à une répétition à l'occasion. Si tu en as envie bien sûr.  » Il essaie de masquer son trouble comme il peut. C'est ce qu'il fait depuis des mois, bientôt des années, et il a l'impression de bien donner le change. S'il fait abstraction des trop nombreuses blagues de Vanja..... et au fait qu'elle glisse très régulièrement des préservatifs et autre dans ses poches de veste. Einar secoue la tête, se penche vers Alfhild et chuchote d'une traite, avec un clin d’œil « Onvafairedesreprisesdetrucsmoldus ! ». Myr se tourne vers lui d'un air catastrophé et Einar se met à rire alors qu'elle lui donne un coup de patte dans la jambe.

Il regarde Alfhild continuer sa recette tout en l'écoutant parler de son travail et de ses collègues. Honnêtement, il est soulagé de voir que tout le monde prend soin d'elle et que cette voie lui plaît toujours autant. «   J'aimerais bien faire un travail, un peu plus officiel, comme un article professionnel ? Sur les différentes utilisations d'essence de bois dans la conception des artefacts anciens et récents et sur leur influence dans les traces et la conservation des magies qui y sont stockées. Mais je sais pas si c'est une bonne idée de me lancer là-dedans. En plus de tout le reste. Et ça se trouve ce n'est même pas pertinent.  » Il prend le temps de considérer le sujet avant de répondre, les sourcils légèrement froncés : « Je n'ai pas l'impression que ça soit un sujet si répandu que ça. Je veux dire, on s'était beaucoup posé la question pour nos amulettes et tu avais fait tout un tas de recherches déjà sur les essences de bois qu'il a fallu qu'on complète encore en faisant des expérimentations ; clairement c'est un sujet encore vague pour la plupart des gens, je suis certain que ça pourra intéresser ! » Il reste un moment pensif avant d'ajouter : « Non vraiment, je pense que tu tiens un truc. Je veux dire... le sujet n'est abordé que pour le bois des baguettes, mais pour des artefacts, des coffrets protégés, des balais ou même des instruments... Ça peut avoir tellement d'utilité, Alfhi, c'est une excellente idée ! » Il relève la tête pour lui adresser un grand sourire. Une fois de plus, son amie le surprend par son intelligence et sa capacité à penser en dehors des cadres habituels. « Après, clairement c'est du travail, mais peut-être pour plus tard ? Ça se trouve le Musée financera tes recherches, ça peut être tellement utile pour leurs problématiques de conservation, non ? Ou même le Ministère...?  ». Il est soudain très excité à l'idée de trouver un moyen de lui faire réaliser cet article. A deux doigts de rédiger lui-même un courrier pour vendre le projet et trouver des financements. A ses côtés, Myr tape lentement de la patte et il réalise qu'il est à Durmstrang, au beau milieu de la nuit, en pyjama, et que ce n'est peut-être pas la priorité pour le moment, surtout qu'Alfhild ne lui a pas encore répondu sur toutes ces idées. Il a un petit rire en direction de sa fylgia, qui soupire affectueusement avant de se blottir contre lui avec affection, son agacement d'un peu plus tôt disparu.

Alors qu'une petit silence se fait, son amie reprend ! « Ça te dit que je mette des noix dans la soupe ?  – Pourquoi pas oui. Et une montagne de fromage pour moi ! ». Il commence à mettre le couvert sur la petite table en attendant qu'elle termine, et s'accorde une gorgée de thé brûlante avec un petit soupir de contentement. 

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