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close encounters of the stupid kind (dax)
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Ozymandias Mørk
Ozymandias Mørk
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
« Je suis reconnaissant à ton moi du passé, mais j’aime aussi bien ton moi du présent. » L’homme lui adresse un clin d'œil, tout en enfilant le pantalon. Un peu trop long au niveau des jambes, mais c’était à prévoir, Ozymandias étant ce que la plupart des gens qualifient de grande perche.
« Ce n’est pas de la rancœur. C’est un mélange de respect et de hargne commune. Jasper est malin, je lui reconnais sans difficulté cette qualité ; mais il existe, je lui reconnais aussi ce défaut. » Explique-t-il avec un sourire.
Ozymandias hoche la tête d’un air entendu. Il se retrouve bien dans les mots de l’inconnu, c’est à peu près comme ça qu’il décrirait sa relation avec Jasper, lui aussi. De la hargne. Du respect, en revanche, pas tellement. Du moins, pas ouvertement.
C’est un bon archéomage, il ne peut pas le nier. Il leur arrive même d’avoir des discussions intéressantes, lorsqu’ils ne sont pas trop occupés à se bouffer le nez sur le moindre détail. Et son quotidien au musée serait sans aucun doute beaucoup plus morne, si son collègue n’était pas là pour l’embêter. Mais il ne l’avouerait pas à voix haute, même sous la torture.
« Tu connais un lieu sympa à proximité ? Idéalement pas dans le bureau des aurors, c’est moins mon type de bar, continue le cambrioleur. Je te proposerais bien chez moi, mais porter ton pantalon, c’est déjà pas mal intime comme première rencontre. »
Il le regarde ouvrir le pendentif à son cou et en sortir une paire de chaussures miniatures, qu’il agrandit pour pouvoir les enfiler. ingénieux. Il avait vraiment tout prévu. Enfin, tout sauf les vêtements.
« Chez toi ? Dès le premier soir ? Je suis pas aussi facile. » Un air faussement choqué et un sourire malicieux au coin des lèvres, Ozymandias s’approche de l’autre homme. L’absurdité de la situation l’amuse bien plus qu’il ne l’aurait cru.
« Ouais, ça fera l’affaire. » Déclare-t-il après l’avoir examiné de haut en bas. Sans doute pas la tenue la plus élaborée, mais largement mieux que s’il sortait simplement vêtu de ses baskets et de cet horrible caleçon à motif raton-laveur.
« Il y a un bar pas mal à quelques rues d’ici. Vu l’heure, on ne devrait normalement croiser aucun de mes collègues. »


all your faith, all your rage, all your pain, it ain't over now /// it's the cruel beast that you feed, it's your burning, yearning, need to bleed through the spillways of your soul.
Dax Tcherkassov
Dax Tcherkassov
TRØBBEL För att nå toppen av trädet måste du sikta mot himlen
J’ai toujours su apprécier les situations absurdes, quand elles ne mettaient pas en danger inutilement quelqu’un ou ne compromettaient pas mes plans. Je suis quelqu’un de méthodique et de calculé, qui suranalyse la plupart des interactions et des événements. Les moments imprévus, presque décalés, sont des éclats colorés dans un quotidien trop bien structuré. Et c’est un tel moment qui me fait sourire, alors que je referme le pendentif à mon cou après avoir enfilé mes baskets. Je ne sais pas de quoi sera constitué la suite de cette soirée, maintenant que ma mission est quasi achevée, mais quelque chose me dit qu’elle peut être divertissante. Après tout, on ne trouve pas fréquemment quelqu’un prêt à prendre un verre avec le type qui a dérobé un artefact dans son musée. Ce simple détail fait de cet Ozymandias quelqu’un d’intéressant. « Chez toi ? Dès le premier soir ? Je suis pas aussi facile. » Je note son sourire malicieux, qui étire mon propre sourire, tandis qu’il se rapproche de moi. Il semble tellement plus à l’aise dans cette situation, avec le vrai moi, plutôt que tout à l’heure avec Märtha. Pauvre Märtha. J’espère qu’elle n’a pas vraiment un crush sur lui, je suis quasi certain qu’elle n’aurait aucune chance. « Ouais, ça fera l’affaire. » Il m’a dévisagé de haut en bas et je me suis prêté à l’examen, sans broncher. Ce ne sont pas mes fringues, mais elles sont clairement plus confortables qu’une robe. J’avais envisagé que j’allais peut-être devoir courir, d’où les baskets ; je n’avais pas envisagé que j’allais carrément changer d’apparence, directement dans le musée. Une mince erreur. « Il y a un bar pas mal à quelques rues d’ici. Vu l’heure, on ne devrait normalement croiser aucun de mes collègues. » Tant que ses collègues ne sont pas des aurors, tout me va. Ceci dit, même des aurors ne seraient pas forcément dérangeants. Je me sens peut-être léger, mais je ne suis pas candide au point de n’avoir prévu aucun plan, s’il était en train de feindre de vouloir m’accompagner, pour ensuite se précipiter vers un membre des forces de l’ordre à l’extérieur. Cette option me semble très peu probable – l’homme ne semble pas du genre à feindre ou acter – mais je ne peux pas entièrement la négliger.

Je jette un coup d’œil à Styx, très peu nerveux, dont la large queue fouette le sol dans un signe clair d’enthousiasme. Le déroulement de la soirée l’amuse, lui aussi. Je reporte mon attention sur l’archéomage, un sourire moqueur s’étirant sur mes lèvres : « Y’a un truc quand même un marrant : tu ne t’es même pas informé de cette pauvre Märtha. Clairement ta personne préférée dans ce bâtiment. » Ou il n’a pas craint pour sa vie, à juste titre. Je ne devais clairement pas ressembler à un tueur à gages, avec ma robe et mes talons. Je rajoute aussitôt : « À titre informatif, même si tu t’en fous visiblement, elle va bien et cuve simplement une grosse gueule de bois, sûrement en compagnie de son chat. » Et elle arrivera peut-être en retard au travail demain. Le sédatif que je lui ai donné en prime ne provoque aucun effet secondaire, mais il est plutôt efficace. J’observe à mon tour l’homme de haut en bas, intrigué. J’ai l’impression nette qu’il sera beaucoup plus intéressant désormais que lorsqu’il devait se taper une conversation avec une collègue un peu trop bavarde. « Pas si facile hein…? Quelque chose me dit que c’était peut-être vrai tout à l’heure, mais un peu moins maintenant. » Ça aussi, ça me fait presque marrer, parce que ça aurait pu faire foirer une bonne partie de mon plan. Je ne doute pas qu’il m’a donné accès au bureau de Jasper à cause de sa relation avec lui, et non à cause des yeux animés de la rouquine. Je reprends d’un air entendu : « J’te suis. Sauf si tu veux que je passe devant, pour que tu puisses voir de dos si ça fait toujours l’affaire. » Un sourire ponctue ma réplique. Je ne blague qu’à moitié. Passer en premier ne m’embête pas, mais c’est toujours un risque, dans une telle situation.