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Topic du groupe ᛉ
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Gunnar Mørk
Völuspá
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Völuspá
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UKJENT Alla vill ha välstånd, men få vet hur de kan njuta av det
La tourDoomsday
Sur l'île où trône Durmstrang, une colonne discrète a fait son apparition. Les fylgjur des professeur.e.s  @Viktor Brynjolf,  @Toni Mørk,  @Shandar Blomgren et  @Gunnar Mørk les attirent vers son seuil.

Les personnages arrivent dans une salle carrée, sol de marbre et murs de pierre. Des fenêtres, ou plutôt des ouvertures ovales, leur révèlent qu'iels se trouvent à plusieurs dizaines de mètre au dessus de la surface du sol, dans ce qui ressemble à une immense tour. La pièce n'a pas de portes par lesquelles iels pourraient sortir pour explorer les environs...

Explications et règles
Flood
Gunnar Mørk
Gunnar Mørk
LÆRERTEAM Den som talar mycket säger sällan vad som är bra
Il n’était plus Kommander de la marine. Chaque jour semblait s’amuser à lui rappeler les effets ravageurs du temps sur les habitudes d’une personne. Ici, l’habitude en question qu’il avait prise, c’était d’avoir réponse à ses questions, quelles qu’elles soient. Et l’habitude avait tendance à s’accrocher, car il recevait encore, de temps à autres, certaines nouvelles du royaume, inaccessibles à d’autres. Mais même son passé, ses contacts et son statut social ne pouvaient pas rivaliser avec la fidélité des officiers du renseignement du moment en ce qui concernait l’interdiction absolue de parler des faisceaux lumineux. À moins, bien sûr, qu’ils n’en savaient pas plus que lui, mais même dans ce cas, ça aussi, ils devaient le garder secret.

C’était à la fois rassurant et excessivement frustrant.

Gunnar avait ressenti le besoin de revenir à Durmstrang plus tôt. Il n'aurait su dire exactement pourquoi, il n'aurait pas su mettre le doigt sur la raison exacte, elle s'échappait dès qu'il tentait de la formuler à voix haute. Tout ce qu'il savait, c'était qu'il avait besoin d'y être, maintenant, le plus rapidement possible. Hafgufa semblait partager son excitation, à moins que ce fût lui qui partageait son excitation…En ce moment, faire la différence semblait à la fois futile et impossible. Et lorsque ses pas (ou ceux de sa Fylgia) les menèrent devant le faisceau lumineux qui était apparu sur l'île, cela ne l'étonna pas le moindrement, comme si, bien sûr, c'était là qu'il devait se rendre, quelle question. Il avait peu réfléchi et encore moins hésité avant de s’aventurer près de la lumière. Dans la lumière. En fait, c’était plutôt la louve qui l’avait traversée en premier.

Il était peu prudent de s’aventurer ainsi dans l’inconnu, et jamais un Kommander de la marine ne se serait aussi aveuglement jeté dans ce qui aurait pu représenter un certain danger.

Mais il n’était plus Kommander de la marine.

C’était à la fois déroutant et excessivement euphorisant.

La première chose qu’il vit, lorsque la lumière s’estompa, fut le ciel, puis la fenêtre ovale l’encadrant, puis le mur de pierre la supportant, puis le sol de marbre sur lequel il était construit. Il était seul. L’absence apparente de porte visible fit battre son cœur quelques instants, aussi s’approcha t’il de la fenêtre, comme pour y trouver un certain réconfort, ou encore, un indice de l’endroit où il avait atterri. Mais le spectacle qu’il découvrit n’offrit aucun réconfort, et encore moins d’indice, car il ne put voir que les bâtiments en ruines de ce qui avait dû être une ville d’une certaine taille, ville qu’il ne put identifier, soit qu’il ne reconnaissait pas les ruines, soit qu’il ne reconnaissait pas la ville qui aurait, normalement, dû s’ériger à la place de celle-ci. Il sortit sa baguette magique, puis se retourna, convaincu qu’il n’était plus seul.


Résumé:
Völuspá
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Shandar Blomgren
Shandar Blomgren
LÆRERTEAM Den som talar mycket säger sällan vad som är bra
« Je maintiens que c’est quand même un peu excessif d’interrompre notre séjour pour ça. » Le maître des potions esquisse une moue boudeuse, mais n’insiste pas davantage. Après tout, il aurait pu rester à se prélasser dans la piscine de leur logement de vacances s’il l’avait vraiment voulu. Mais l’idée de laisser Toni retourner à Durmstrang toute seule pour vérifier l’état de la serre ne lui plaisait pas.
« Dis plutôt que tu ne supportes pas de ne pas être le centre de l’attention et que tu étais jaloux des plantes. » Ricane Athimar, perché sur l’épaule de son sorcier sous sa forme de mante orchidée. Shandar lui lance un regard en coin réprobateur mais ne daigne pas lui répondre, ça lui ferait trop plaisir.
Les couloirs déserts et bien trop silencieux de l’institut à cette période de l’année l’ont toujours mis mal à l’aise. Comme si les quelques semaines précédent la rentrée scolaire appartenaient à une réalité alternative qu’il n’est pas censé voir.
Planté devant la porte de la serre, une cigarette entre les lèvres, il attend patiemment que Toni ait fini de faire le tour de ses nombreuses protégées végétales. Elle n’en a probablement plus pour longtemps, ce n’est qu’une minuscule parenthèse dans leur périple estival et iels retourneront bientôt à leurs vacances. Loin de Durmstrang et de la rentrée qui se rapproche à grands pas.
Mais c’est sans compter Athimar qui, comme souvent, n’est pas disposé à obéir à son sorcier. Shandar le trouve étrangement agité, depuis qu’ils sont de retour sur l’île. Il ne tient pas en place et semble guetter quelque chose. Quoi ? C’est un mystère. Athimar a beau être la représentation physique de son âme, ou quelque chose du genre, il n’a pas la moindre idée de ce qui passe dans la tête de cet animal.
Et, comme pour illustrer ses pensées, c’est le moment que choisit la mante orchidée pour s’envoler de son épaule à travers le parc. Le professeur lache un juron et se lance à la poursuite de son fylgia, bien malgré lui.
« Qu’est-ce que tu fabriques ?! Toni ne va pas tarder, reviens ici ! » Peine perdue, Athimar continue son chemin, jusqu’à ce qu’ils se figent tout les deux derrière un bosquet au fond du parc. Devant eux se dresse une colonne de lumière blanche, aveuglante dans la pénombre des arbres. Elles sont arrivées jusqu’ici, même Durmstrang n’est pas à l’abris de cet étrange phénomène.
« Athimar. Ne t’approche pas de cette chose. C’est pas le moment de‒ Oh je vais le tuer cet idiot. »
Il n’a pas le temps de réfléchir, obligé de s’engouffrer à son tour dans la lumière avant que trop de distance ne le sépare de son fylgia. Ébloui par l’éclat de la lumière il ne distingue rien de ce qu’il y a autour de lui, si ce n’est que l’herbe humide du parc a laissé place à un sol de marbre.
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call me a snake, that makes you the prey - - i'll pour cholula on your heart and limbo like a sinner, you like me 'cause i'm not the kind of nothing you know
DOOMSDAY
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'Dé du hasard' : 5
Völuspá
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fylgia solitaire
Vous vous retrouvez face à un gigantesque rapace, perché sur le rebord de l'une des fenêtres. Il émane de son plumage émane une douce lueur bleue qui vous rappelle celle de votre propre compagnon animal sous sa forme immatérielle. Un.e fylgia sans humain.e ? Iel n'a pas l'air agressif.ve. Peut-être qu'iel pourrait vous aider à trouver une issue.

Toni Mørk
Toni Mørk
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De l'autre côté de la brèche
*** quelque part durant l'été 2022
« Je maintiens que c’est quand même un peu excessif d’interrompre notre séjour pour ça. »

La voix de Shandar semble étrangement lointaine à Toni, alors même que son ami n’est qu’à quelque pas, stoppé à l’entrée de la serre. Perdue au milieu de ses mastodontas gargantuae, elle s’affaire, et rien ne peut venir déconcentrer son geste précis, son attention maternante. Ses grandes dames à la croissance irrégulière avaient pour coquetterie de ne pousser que lorsque l’on daignait bien vouloir épousseter leurs larges feuilles quotidiennement. Autant dire que depuis son départ en vacances ses protégées n’avaient pas gagné un centimètre, de quoi fendre le coeur de Toni qui s'efforçait tant bien que mal de colmater l'absence.

« Et bah voilà mes belles, ça va vous faire du bien ça hein » marmonne-t-elle entre ses lèvres, comme elle en a tant l’habitude lorsqu’elle est avec ses plantes. Soudainement, quelque chose cloche, quelque chose a changé. L’odeur de la cigarette a disparu en même temps que les complaintes de Shandar. Toni relève la tête. Plus personne. Elle sort à son tour précipitamment de la serre, tablier pendu autour du cou, chiffon dans une main, sécateur dans l’autre. Au loin elle aperçoit le maître des potions courant derrière sa fylgia aîlée. En arrière-plan, une drôle de colonne lumineuse sortie de nulle part. Sans prendre le temps de rien, sans véritablement comprendre ce qu’il se passe, poussée par un pur réflexe de survie, Toni se lance à son tour à leur poursuite, criant à tue-tête pour gagner en courage, « Shannnnnnnnnnndar ! Qu’est-ce que tu fous ?! Par les Douze, attennnnnnnnds moi merde… »

Mais courir n’est plus de son âge, et le professeur a pris trop d’avance, trop loin à présent pour entendre ses cris effarés. Et comme si cette course folle n’était déjà pas suffisamment éprouvante, Toni voit Athimar disparaître dans le halo de lumière généré par la colonne. Shandar n’hésite pas un seul instant et se perd à son tour à l’intérieur de la bizarrerie.

Lorsque Toni arrive devant à son tour, elle marque un temps d’arrêt. Il est évident qu’elle ne compte pas laisser son ami à l’intérieur de cette chose. Pour autant elle est prise par un drôle de sentiment, une sensation désagréable, un présentiment embrouillé…

***

La luminosité finit par s’estomper. Rien autour d’elle ne lui est familier. Le sol est dur sous son pas. Autour, des murs qui lui paraissent froids. Elle sent la présence d’autres personnes. Des personnes familières. Beaucoup trop familières. Mais elle n’a pas le temps de les distinguer clairement.

Déjà un rapace à l’envergure démesurée et à l’air inquiétant, perché sur le rebord d’une fenêtre, la regarde. Fixement. Toni cherche sa baguette, avant de réaliser que dans ses mains sont toujours présents le chiffon et le sécateur. Dans la panique, elle décide d’agiter le premier dans un balai absurde, avec la ferme intention de faire décoller ce gros pigeon inquiétant le plus loin possible d’elle.

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Gunnar Mørk
Gunnar Mørk
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Gunnar a l’impression, soudainement, d’être tombé en pleine mer, englouti. La lumière du jour devient de plus en plus lointaine et il se sent oppressé par les ténèbres et la pression de l’eau qui s’accumule au-dessus de sa tête. Ses poumons se vide, l’eau glacée s’infiltre dans sa gorge, emplit son corps, le fait couler. Premier choc : il vient de voir apparaître sa femme, chiffon et sécateur à la main, et pendant un instant, il se demande s’il ne vient pas de trouver sa cachette, si elle n’était pas ici, dans cette tour, tout ce temps, prisonnière ou fugitive. Puis il réalise qu’elle est arrivée en même temps que Shandar, par la brèche, comme lui. Qu’ils étaient probablement ensemble. Qu’elle va très bien (du moins, aussi bien qu’Antonia peut aller lorsqu’elle va bien). Et l’air retrouve son chemin dans ses poumons, mais pas assez pour pouvoir émettre un son, pas même le classique « Antonia » qui lui sert de salutation cordiale et habituelle. Mais ne vous inquiétez pas, nous aurons amplement de temps plus tard pour parler de leur réunion.

Deuxième choc : Hafguga s’est mise à grogner. Confus, pendant un instant, Gunnar a cru qu’elle grognait contre Antonia, mais sa fylgia se transforma plutôt en cygne et, dans une tentative de protection, se mit entre Antonia et la raison pour laquelle sa femme venait de se mettre à agiter frénétiquement le chiffon qu’elle tenait à la main plutôt que sa baguette. Ce geste ne lui était pas destiné, contrairement à ce qu’on aurait pu avoir envie de penser, mais était destiné à l’immense rapace qui venait de se poser contre l’une des fenêtres. Sauf que ce n’est pas qu’un simple animal, à en juger par sa teinte bleutée. C’est une flygia, il en est presque sûr. Et si c’est une flygia, il doit y avoir un sorcier, non?

-Antonia arrête, attends!

Et sur ces paroles, Gunnar sait qu’elle n’arrêtera probablement pas, ou qu’elle se permettra un commentaire du genre « Tu ne me dis pas quoi faire ». Gunnar se retourna vers le rapace, pas prêt à l’attaquer, mais prêt à répliquer si celui-ci décidait de le faire. Même s'il ne semblait pas particulièrement agressif, il aurait été tout à fait compréhensible qu'il s'offusque de l'accueil qu'on venait de lui faire.

Donc:
DOOMSDAY
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'Dé double-face' :
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