Résumé a écrit:Elle s'engouffre en première, baguette en main, prête à défendre le groupe et elle-même, avant de s'émerveiller devant le jardin et s'y arrête. Elle a peur que sa fylgia fasse nawak au niveau de sa forme.

Val se sent étrangement détendu, pour quelqu’un qui s’apprête à traverser un portail magique d’origine inconnue  ̶  contrairement au nouveau venu qui se tient à côté de lui et examine le faisceau lumineux avec méfiance. Iels n’ont toujours aucune idée de ce qui a pu provoquer leur apparition, encore moins de ce qui se trouve de l’autre côté. Il n’y a qu’un seul moyen de le découvrir.
Lentement, il approche la main du faisceau et la lumière qui s’en dégage semble s’intensifier légèrement, réagissant immédiatement à sa présence. Il laisse le briseur de sorts examiner minutieusement la brèche, pendant qu’il tente d’analyser le flux d’énergie magique qu’il sent pulser au bout de ses doigts. Ni l’un ni l’autre ne parviennent à détecter une quelconque menace  ̶  pas dans le portail en lui-même, en tout cas.
« Ça m’a l’air suffisament sûr pour traverser, annonce-t-il en se tournant vers sa collègue Yazhu pour confirmer ses dires. Mais d’abord il faut qu’on soit sûrs de pouvoir revenir. »
Le briseur de sorts hoche la tête et sort de son sac deux pierres frappées de sceaux magiques, qu’il identifie aussitôt comme un fil d’Ariane. Après les avoir activées, il en confie une à l’un des brigadiers chargés de surveiller le portail, et glisse l’autre dans sa poche.

Val laisse celle avec le badge de la Brigade des Valkyries s’engouffrer la première dans la brèche, avant d’y pénétrer à son tour. Une étrange sensation de picotements l’envahit, alors que la lumière autour de lui semble l’envelopper tout entier. À son grand étonnement, ce n’est pas désagréable, c’est même bien moins pesant qu’un transplanage.
Le châtoiement lumineux laisse bientôt place à un vert profond et une odeur prononcée d’herbe coupée. Iels émergent finalement dans un couloir végétal ombragé. Val fait quelques pas sur l’herbe et s’arrête à l’entrée de ce qui semble être un immense jardin aux allées bordées de plate-bandes fleuries et de buissons parfaitement taillés. Mortimer est aussi ébahi que son sorcier et les deux sont incapables de faire autre chose que rester plantés là, à contempler ce paysage inattendu.

résumé:

« Merde. Trop tard. » Ozymandias fait immédiatement marche arrière en distinguant les membres de la brigade qui montent la garde devant la brèche. Le hibou de Yazhu ne lui est pas parvenu à temps. Il aurait voulu être le premier à y pénétrer et rapporter ses découvertes à Øyvind. Et, s’il est honnête avec lui-même, il aurait voulu ramasser tous les lauriers. Prouver une nouvelle fois à leur maître à penser qu’il lui est indispensable.
Comment passer ? Il n’est pas certain que son badge d’employé du musée ait une quelconque autorité ici. Plus qu’à attendre l’arrivée de Solfried, ou Yazhu. Ou n’importe qui d’autre avec plus de pouvoir que lui et les connexions adéquates. Il jure tout bas, les points serrés. Ça le fait enrager plus qu'il ne voudrait l'admettre, de se retrouver impuissant, à la merci du bon vouloir d'autrui. Il a horreur de ça.
« Au moins on n’aura pas attendu très longtemps, voilà Solfried. » Ronronne Andromaque en se frottant à ses jambes, apaisante.
Il se redresse, se compose une expression qu'il veut calme et posée, et vient se planter devant les brigadiers avec une assurance feinte, alors que son cœur tambourine dans sa poitrine. Heureusement, la simple vue du badge de Solfried et l'arrivée de Yazhu suffisent à les faire battre en retraite.
Enfin, la voie est libre, et maintenant qu’il se retrouve seul (ou presque) face à la brèche, il se surprend à hésiter. Ressaisis-toi, c’est pas le moment de flancher. Prudemment, il s’approche de la lumière et commence à tracer avec application son cercle de runes du bout de sa baguette. Absorbé dans ses calculs, il remarque à peine la présence du chercheur à ses côtés.
Mais peu importe à quel point il aimerait trouver quelque chose, n’importe quelle bribe d’information sur l’origine ou la fonction de ces brèches, ses runes ne lui indiquent rien qui sort de l’ordinaire. L’Américain semble aussi perplexe que lui, ce qui le rassure un peu.
Lorsque ce dernier déclare finalement leur traversée imminente, Ozy s’attend presque à voir son cœur sortir de sa poitrine à force de battre. L’excitation de la découverte de l'inconnu se mêle à ses angoisses pour former un cocktail explosif et il a bien du mal à tenir en place. Malgré ça, il s'efforce de garder un air détaché et sort de son sac une paire de pierres directionnelles. D'un coup de baguette, les sceaux magiques gravés s'illuminent et un filament lumineux les relie. Il en confie une à l'un des brigadiers et garde précieusement la deuxième dans la poche de sa veste.
Avec un sourire satisfait, il se range sagement à la suite de Solfried, suivi de près par Andromaque. Autant que ce soit sa belle-sœur qui y passe en premier, si jamais la brèche ne s'avérait pas aussi sûre qu'iels le pensaient.
Une main agrippée discrètement à la fourrure de sa fylgia, il pénètre à son tour dans le couloir lumineux, tous ses sens en alerte. Et puis plus rien.
La lumière éclatante du portail magique laisse place à une obscurité quasi totale. Il trébuche sur la queue d’Andromaque, perd l’équilibre et pousse un glapissement de surprise en sentant quelque chose lui chatouiller le visage. Une haie. Il vient de tomber dans une haie.
Lorsque ses yeux s’habituent enfin au changement de luminosité, il distingue alors les hauts murs végétaux qui les entourent. Il se relève prestement, les joues roses d’embarras et s’éloigne du groupe de quelques mètres. Au bout de cette allée déserte se détachent les couleurs vives de dizaines de massifs de fleurs soigneusement entretenus.
Et, plus loin, se détachent sur le ciel bleu les silhouettes biscornues de nombreux bâtiments en ruines. Étonnamment, cette découverte lui fait retrouver son calme, et même une certaine satisfaction. Les ruines, c’est son domaine, après tout. Cette mission ne sera peut-être pas aussi compliquée que ce qu’il craignait.

résumé:

La Völuspá invite la prochaine personne à poster dans ce topic à lancer par la même occasion le dé du hasard.

Elle est prise dans ses recherches Yazhu. Penchée au-dessus de sa table dans une position digne des plus grands contorsionnistes. « Tu vas finir coincé un jour ‘Zu ». C’est la voix d’Excelsior qui résonne. Oiseau de mauvais augure a la taille disproportionnée qui la regarde d’un œil bienveillant. « Tant que je peux encore avoir mes recherches sans les yeux, tout va bien X. »
Et bientôt l’expérience ultime, sa première entrée de la brèche. Elle en trépigne d’impatience Yazhu, intérieurement bien entendu. Une expérience qu’elle réalise plus pour sa curiosité sans bornes que pour les enfants. Un fait qu’elle a encore du mal à voir en face: à la croire, c’est pour sauver la société magique qu’elle se sacrifie.
L’heure passe à toute vitesse et bientôt elle s’impatiente devant le portail Yazhu. Un peu trop excitée de faire le premier pas dans un portail qui pourrait la mener à sa perte. Mais à l’image de son collègue qui se tient à ses côtés, le danger ne l’affecte pas vraiment. Surement un truc de scientifique.
Composée malgré son excitation, elle hoche la tête et affirme les dires de Percival. Pas besoin de long discours, il sait ce qu’elle en pense, les deux sorciers ont déjà passé plusieurs journées et nuits à étudier l’anomalie et ont discuté leurs théories.
Excelsior est à ses côtés sous sa forme brumeuse de lion guerrier. Il en impose et prévient Yazhu qui ferme la marche « reste prés de moi et regarde où tu mets les pieds et surtout… » Yazhu ne laisse pas finir son patronus et emboîte le pas à Ozymandia dès qu’il s’enfonce dans la brèche Elle l’ignore et traverse le faisceau lumineux avec une assurance qui vacille alors que son pied se prend dans une masse molle.Yazhu s’apprête à appuyer son juron d’un commentaire glaçant, mais la beauté du spectacle qui les entoure la coupe dans son élan outrancier.
Elle est happée par le spectacle végétal Yazhu et ne peut s’empêcher de flotter de détail en détail. « Percival, tu commences par l’autre côté, je fais celui là. » Une communication faites à moitié. Elle ne sait plus ou donner de la tête Yazhu. Prise par une envie de tout examiner, elle se saisit de sa baguette pour lancer le premier sort d’analyse qui lui vient à l’esprit.
Et puis elle le voit du coin de l’œil, ce deuxième portail qui se tient à quelques mètres d’eux. Baguette en main et sans un regard pour le groupe, elle s’avance.

résumé:

« Percival, tu commences par l’autre côté, je fais celui-là. » La voix de sa collègue le sort finalement de sa contemplation fascinée. Il se contente de lui répondre par un hmhm absorbé sans même tourner la tête vers elle.
Le scientifique s’avance d’un pas prudent parmi les rangées de massifs de fleurs, sa baguette nichée au creux de la main, juste au cas où. De l’autre, il sort de sa poche un calepin chiffonné et commence à prendre des notes. D'abord les informations basiques sur le lieu où iels viennent d'atterrir, avant de s’atteler à une analyse magique plus approfondie.
Il demeure en alerte, malgré le calme plat qui règne sur le mystérieux jardin, malgré les joyeux gargouillis de l'eau qui chante dans une fontaine à quelques pas de lui, et les senteurs de rose et de pin qui embaument l’air et lui donnent envie d’aller s’allonger dans l’herbe.
Un flash soudain de lumière lui fait tourner immédiatement la tête. À quelques mètres seulement de leur point d’arrivée, une nouvelle fissure lumineuse s’est ouverte, révélant deux silhouettes. Si leurs visages n’évoquent rien à Val, en revanche, les autres semblent les reconnaître. Surtout l’archéomage, qui se fige soudainement avec l’air effaré d’une biche prise dans les phares d’une voiture.

résumé: