Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility
Le Deal du moment :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où ...
Voir le deal


Chaque particule renferme une galaxie | Sol
+6
Ása Strandgaard
Nyx Adelsköld
Einar Bråthen
Markus Falkenberg
Bo Ellingboe
Sol Yoonir
10 participants
Sol Yoonir
Sol Yoonir
LÆRERTEAM Den som talar mycket säger sällan vad som är bra
SOL DUCHENE YOONIRWe're at war with nature. If we win, we're lost.
Trigger-warnings Dépression - Eco-anxiété - Discrimination
(c) Artchie
Nom(s), prénom(s) Sol (Le soleil, condamné à s'éteindre d'avoir trop brûlé, dévoré par ses propres ardeurs) Sedna (Lune ou planète naine selon les avis de chacun, celle qui s'éloigne trop loin du soleil, trop froide pour abriter la vie) Duchêne (Le prénom du père, celui qu'elle a porté toutes ces années, celui qu'elle a porté là-haut. Celui qui est mort avec elle, resté de l'autre côté du monde sans magie. Yoonir (Celui de la grand-mère, celle qui lui chantait de regarder au-delà des nuages la lumière des dieux.)Âge, date et lieu de naissance 43 ans. Née le 25 mars 1980 à Pikine, Sénégal (bélier ascendant lion). Origines Sénégalaises et françaises Nature du sang Née-moldue Province Durmstrang les trois quarts du temps, parfois au Svalbard, de temps en temps dans un petit appartement de Breidablik Gade Statut civil et orientation Célibataire dans sa nouvelle vie. Mais de l'autre côté, elle a laissé un mari en deuil d'une femme qui ne l'a épousée que par convenance. Amoureuse des calculs, elle connait plus les relations platoniques ne laissant que peu de place aux expériences autres par manque de temps. Mais elle reste ouverte aux hasards, aux rencontres, aux découvertes intriguée par les astres en tout genre. Métier ou études Professeur d'astronomie à Durmstrang à temps plein depuis septembre 2022 après trois années à être l'assistante de son prédécesseur. Une consécration au regard de son origine, une évidence pour elle. Chercheuse en physique des particules et champs magnétiques pour le centre de recherche d'Oda Mørk depuis juillet 2019. Après avoir coupé avec le monde moldu, elle a rapidement trouvé un emploi auprès de ce centre de recherche, mettant ses connaissances au service d'une équipe dynamique et d'horizons multiples. En intégrant Durmstrang, elle a gardé un rôle de chercheuse menant en parallèle de ses cours des études spécifiques sur demande. Pour sa propre curiosité personnelle, Sol s'est lancée dans une étude approfondie sur la relation entre la lune et la lycanthropie.
A suivis sa scolarité dans la prestigieuse école magique française de Beauxbâtons, en double cursus avec des études en astrophysique spatiale. A intégré une école en astrophysique des particules à sa majorité, refermant les portes du monde magique pour se consacrer à l'étude des astres. Se spécialise dans l'étude des fluctuations des champs magnétiques et leur influence sur terre. Rapidement sa thèse la mène vers la perception des flux magiques si bien qu'elle dédouble ses recherches afin de ne pas contaminer ses écrits scientifiques moldus. En 2005 elle rejoint l'équipe de spationautes européens sélectionnés par l'Agence spatiale européenne dans le cadre d'une future mission de deux mois au sein de l'ISS pour étudier les ondes magnétiques selon les positions des planètes du système solaire et leurs influences. Elle intègre la Cité des Etoiles de Moscou en juillet 2008 et y restera jusqu'à l'envol de son équipage en 2018. Double Aïssa Maïga
Patronus Sol n'a pas tenté de lancer ce sortilège depuis des années lointaines, mais si elle devait le faire, il en sortirai un cerf aux longs bois portés vers le ciel. Baguette Bois de mélèze (douce couleur chaude qu'on lui a parfois envié, avant de se moquer de ses modestes réussites) - rigide (inflexion de son esprit tout aussi droit et pointé vers le ciel) - 27,3 cm (Si on lui demande, elle vous dira que c'est le nombre moyen de jours que met la lune à tourner autour de la terre) - Poil de centaure (Comme une prévision, étrange, déjà, de ce quelque chose, lié à la lecture des astres). Il s'agit là de sa première et unique baguette magique. Sedna l'a conservée pendant toutes ses années passées loin du monde magique, l'utilisant de temps en temps pour se faciliter le quotidien, retrouver des compas ou son alliance égarés. Malgré ses piètres réussites en terme de sortilèges complexes, la sorcière lui a toujours voué une certaine sympathie. Elle y songe avec affection et douceur, comme à un vieil ami un peu distrait. Qu'elle ne fut pas sa stupeur de constater, après son retour sur terre, que sa baguette se montrait plus coopérative et plus puissante dans ses sorts qu'elle ne l'avait jamais été. Comme si, en changeant d'angle de vie, le mélèze se trouvait enfin pleinement en accord avec sa propriétaire, dévoilant un nouveau univers des possibles.  Amortentia Le pain fraîchement sorti du four - la pluie d'orage - l'oxygène - la menthe fraîche - le bois coupé Miroir du Riséd Une sphère bleue, délivrée de sa ceinture de déchet spatiaux. Délivrée de ses nuages toxiques. Un monde préservé. Épouvantard Une sphère cerclée de nuage noirs sous lesquels vibrent les flammes incandescentes des grands incendies. Une terre dévastée, ravagée, dévorée.

Fylgia Ce n'était qu'une légère brume scintillante. Une nébuleuse monochrome aux reflets d'argent venue chatouiller le dos de sa main posée sur une carte du ciel. Un brouillard tendre, qui semblait déjà faire résonner ses doux chuintement d'univers. Neb, la nébuleuse, est apparue en toute discrétion, sans un mot, par une froide nuit de décembre. Elle a rapidement pris sa forme de bousier (Scarabaeus satyrus), scintillant coléoptère connu pour se déplacer en ligne droite sous la lumière de la voie lactée. Mais quand elle s'enflamme, quand la rage qui gronde déborde de sa boîte de conserve bien fermée, elle prend la forme d'un immense chien noir. Sinistros selon certaine croyance, Fenrir pour d'autres, mais pour tous, le dévoreur de soleil, le mangeur de lune, le glouton des mondes. Mauvais augures, ou juste gros chien-loup (tamaskan) un peu pataud qui a tendance à venir lui lécher les doigts et poser sa tête sur ses genoux.

Alignement Autre. Si le royaume avait une branche écologiste, il ne fait aucun doute qu'elle ferait partie. Foncièrement convaincue que la magie est la clé pour sauver la terre, elle considère que le secret magique devrait être levé et que les sorciers devraient prendre la gouvernance de la planète et changer dès aujourd'hui les habitudes néfastes qui mèneront tout le monde à leur perte.

Famille Duchêne : l'empire de cette famille repose sur Félicien, philanthrope à l'esprit vif, père enjoué bien que peu investi dans l'éducation de ses enfants, si ce n'est par le biais d'inscriptions coûteuses dans les meilleures écoles privées de France.
Astrid (née Yoonir) quant à elle, a porté la vie, trois fois, et donné naissance à trois œuvres majeures de la littérature jeunesse moldue.
Deux parents aimants à leur manière la famille qu'ils avaient voulu. Livrant par la connaissance les outils de construire leur futur et de pourvoir à leurs bonheurs. L'argent et l'éducation comme marche-pied vers une existence comblée.
Qu'auraient-ils pu avoir besoin d'autre ?
La magie a été un souffle glacé dans leurs convictions, un raz-de-marée qu'ils n'avaient pas prévu. Ils rêvaient de stabilité et d'avenir radieux, et Sedna les faisait entrevoir une brèche dans laquelle ils n'étaient rien. Pire, ils étaient inférieurs. Des non-élus, des moins que rien. Des moldus. Malgré leur ressenti personnel, Félicien s'est renseigné et n'a pas hésité longtemps à suivre sa même ligne de conduite que celle de toujours : trouver refuge dans l'argent pour palier à tout le reste. Alors il paya la meilleure école de sorcellerie de France, l'illustre Beauxbâtons et son uniforme digne de la haute couture. Mais il paya aussi des cours à distance plus classiques à Sedna. Parce que les choses doivent être bien faites. Et être comme elles doivent être. Une brèche, ça peut toujours se combler ou se refermer.
La carrière de Sedna les a conforté dans leurs choix. Ils ont fait les bons, elle a réussi au-delà de leurs espérances.
Les adelphes : Des trois filles, Sedna est la plus âgée. Celle qui veilla sur leurs nuits de nourrisson, qui prêta ses jouets et ses rêves. Un rôle qu'on lui attribua sans lui demander son avis, comme une évidence :Tu seras la grande sœur, tu dois t'occuper d'eux. Tu dois montrer l'exemple. Tu es responsable. Tant et si bien que son départ pour l'école magique en internant fut une période difficile pour leur sororité. Félicien lui reprocha même, en substance, que leur deuxième enfant choisisse de changer de prénom et de pronom pour lui ressembler à elle, Sedna, qui les avait délaissées. La réalité c'est que depuis toujours, elles étaient trois sœurs unies, belliqueuses entre elles, mais aussi nécessaire l'une à l'autre que les feuilles d'une même branche. Seule la magie les sépara, donc, et à son retour dans la vie moldue, les trois sœurs ont bâti ensemble une tour intouchable vers leurs rêves. Les étoiles, les fonds marins, et le fond des âmes humaines.  

Il n'y a pas de plus regrets dans la vie de Sol que de les avoir laissées derrière elle.

La famille perdue :
- Artiome Potemkine : scientifique aux douces paroles, ils devaient former un couple droit et 'fait l'un pour l'autre'. Deux amoureux des sciences et des chiffres, qui devaient passer leurs soirées à discuter de théorèmes et de théories. Mais il n'en n'était rien. Sol, ou plutôt Sedna, a accepté ses avances par manque de temps de le refuser. Une fortune qui s'ajoute à la sienne, des gens pour s'occuper de toute la préparation du mariage, et en moins de temps qu'il en faut pour calculer les trajectoires de Sedna autour du soleil, ils s'étaient passé une bague au doigt.
Ils auraient dû avoir des enfants, mais le manque de temps à jouer contre eux au début. Et puis les convictions de Sedna ce sont fait une place dans ses réflexions, elle ne voulait pas d'enfant. A quoi bon créer une vie de plus dont elle n'aurais pas le temps de s'occuper. A quoi bon, quand tant d'autres s'en charge à sa place. Artiome n'en fut pas embêté, un enfant à s'occuper c'est toujours des responsabilités en plus, et il en avait déjà bien assez.
Pourtant.
Malgré tout, à force d'habitudes et de quotidiens, un réel attachement tissa ses liens. Aujourd'hui il porte le deuil de cette femme brillante qui illuminait leur appartement russe de ses traits d'humour et de ses prises de position incongrues. Jamais il n'oubliera ses excentricités, et ses petits miracles qu'il ne pourra jamais expliquer, comme sa capacité à retrouver toujours tout type d'objet perdu en quelques secondes.

Allégeance Elle ne croit qu'en la théorie du Big Bang comme créateur de vie. A Durmstrang, elle montre pourtant sa sympathie à Odin, celui qui a regardé et qui a vu le monde.

Particularité magique Occlumens - Une façon de fermer son esprit plus efficace qu'aucun entrainement moldu n'est capable de le faire. Se fermer en soi, ériger des barrières si haute que le désespoir du monde vu d'en haut ne peut vous faire chavirer.
Dans sa longue préparation au sein de la Cité des Étoiles, la préparation mentale est essentielle, primordiale, vitale. Parce que s'enfermer pendant plusieurs mois dans une boîte en ferraille en orbite autour de la terre, c'est un challenge qui n'existe nulle part ailleurs. Un sous-marin peut remonter en catastrophe en cas d'avarie. Là-haut, personne pour venir vous apporter un café ou une bouteille d'oxygène, ni même un boulon manquant. Face à ces peurs, Sol a trouvé une parade supplémentaire dans l'occlumencie. Un long cheminement qui l'a conduit à enfermer des parties entières de son être derrière dans des boîtes hermétiques. Trop efficace.

Jusqu'à ce que Sol soit là-haut, que ses convictions se craquellent, que son monde s'ouvre et que la raison se fissure.
Depuis, elle a du mal à conserver la même aptitude qu'avant, ne parvient plus à bloquer entièrement ses pensées. Des fissures un fin ruisseau s'écoule toujours.

Trivia Parle français, russe et anglais couramment. Son suédois et son norvégien sont encore râpeux. Quand des élèves petits malins s'amusent à faire en sorte qu'elle ne comprenne pas dans une tentative de moquerie, elle fait cours en français, avec interrogation à la clé. --- Son humour grinçant n'est pas toujours très bien interprété, mais une fois qu'on en a compris les ficelles, il est hilarant. --- Sol a changé de nom en revenant dans le monde magique car elle voulait couper entièrement avec cette personne qu'elle n'est plus. Elle a simulé sa disparition, et même si elle a revendiqué ses écrits précédents lors de sa candidature à Durmstrang, elle ne parle pas de son expérience au spatiale. Il est probable que les étudiants ne sachent jamais que leur professeur est réellement allée titiller les étoiles. Cet anonymat lui convient bien pour le moment. --- Adopte des animaux en fin de vie dans des associations pour leur donner un environnement paisible : actuellement un donskoy gris sombre, chat sourd qui donne plus l'impression d'être une statue réaliste installée sur le bureau de Sol qu'un être vivant. Il se prénomme Souriceau. ---  A une très fâcheuse tendance à fredonner tout le temps des airs de musique et à chanter sous la douche. Elle a appris à jouer du violoncelle mais n'a pas reposé les doigts sur un instrument depuis sa coupure avec le monde moldu. Comme si cette musique ne lui appartenait plus. Ou simplement parce qu'elle n'a pas pris son vieil ami avec elle en disparaissant, et qu'elle aurait l'impression de le tromper.
RigideIntransigeanteCurieuseEntêtéeMilitanteStudieuseSolaireAltruisteAttentivePratique l'humour cassantRéfléchiePassionnée
Artchie Chaque particule renferme une galaxie | Sol 2689336249
Sol Yoonir
Sol Yoonir
LÆRERTEAM Den som talar mycket säger sällan vad som är bra
ChronologieL'espace est un corps imaginaire comme le temps un mouvement fictif
25 mars 1980 : Naissance à Pikine, Sénégal
Juin 1984 - 4 ans : Déménagement en France
25 mars 1991 - 11 ans : Révélation de la nature sorcière de Sedna
septembre 1991 - 11 ans : Première rentrée scolaire à Beauxbâtons et cours moldus par correspondance.
septembre 1996 - 16 ans : Sixième rentrée scolaire à Beauxbâtons et spécialise ses cours moldus vers un enseignement mathématiques et sciences de l'ingénieur.
Juin 1998 - 18 ans : Obtient son diplôme de fin d'études à Beaubâtons avec des résultats moyens et son baccalauréat moldu série S - SI avec les félicitations.
Septembre 1998 - 18 ans : Le monde magique encore marqué par la guerre ne lui correspond pas.  Sedna se réfugie dans le monde moldu et poursuis ses études dans un cursus universitaire à Toulouse centré sur l'astrophysique.
Septembre 2000 - 20 ans : Entre en stage au CNES (Centre National d'Etudes Spatiales) et commence un master en physiques des particules à Toulouse.
Septembre 2002 - 22 ans : Commence son doctorat sur l'étude des variations magnétiques en lien avec les positions des astres et les particules astrales présentent dans l'atmosphère terrestre.
Mai 2005 - 25 ans : Intègre le programme de l'équipe de spationautes européens sélectionnés par l'Agence spatiale européenne dans le cadre d'une future mission de deux mois au sein de l'ISS
Juillet 2008 - 28 ans : Arrive en Russie et intègre la Cité des Etoiles
Octobre 2010 - 30 ans : Rencontre Artiome Potemkine
20 juin 2012 - 32 ans : Mariage avec Artiome Potemkine
20 juin 2017 - 37 ans : Les époux adoptent leur premier chien, Phobos, pour leurs noces de bois
Juin 2018 - 38 ans : Lancement de la mission Phobos
Juin 2018 à Janvier 2019 - 38 ans : Intègre l'ISS
Janvier 2019 - 38 ans : Retour sur terre et début de son changement radical de carrière.
Avril 2019 - 39 ans : Première prise de position politique ouvertement pour le climat et dénonciation vindicative de la politique du gouvernement français et de l'inaction générale des gouvernements. Vive critique médiatique et désillusion.
1er Mai 2019 - 39 ans : Leur chien Phobos s'éteint et Sedna disparaît en laissant derrière elle une lettre à destination de son mari.
Juillet 2019 - 39 ans : Intègre l'équipe de chercheurs sorciers de l'Institut Oda Mørk dans l'archipel du Svalbard en Norvège.
Septembre 2020 - 40 ans : Est acceptée comme assistante du professeur d'astronomie de l'Institut de magie de Durmstrang.
Décembre 2021 - 41 ans Apparition de Neb, discrète et volatile qui a mis du temps à se stabiliser corporellement. Sol reprend son étude sur l'attraction lunaire et la lycanthropie.
Septembre 2022 - 42 ans : Se voit confier le poste de titulaire suite au départ à la retraite de son prédécesseur.


HistoireCette petite étoile, atome de phosphore,
Devenir par degrés, un monstre de rayon  
03/03/2004 - 3 ans et demi Plongée dans la nuit, elle écoute les étoiles chanter. Avez-vous déjà entendu cette mélopée ? Ce délicat tintement des astres qui traversent le néant dans un silence de légèreté ? Elle oui. Elle les entend depuis toujours, et ce son magnifique lui murmure qu'un jour, elle sera des leurs.

Ses parents l'emmènent loin demain, ce sera sous d'autres nuits étoilées qu'elle dormira bientôt. Les mêmes constellations, les mêmes soleils qui meurent, les mêmes galaxies qui s'étirent, mais d'un autre point de vu. Une nouvelle cartographie a apprendre par cœur et puis, peut-être, une autre mélodie ? Sedna est impatiente de découvrir la France dont on lui parle souvent. De commencer à rencontrer ses nouveaux camarades de jeu et sa nouvelle maison, immense, comme à dit sa maman. Avec un joli jardin vert et fleuri pour se promener au clair de lune. Sol à hâte de sentir l'odeur de la pluie dans l'herbe fraîchement coupée. C'est son cousin Léandre qui lui en parlé la dernière fois, ça avait l'air beau.

Sedna ferme les yeux, elle s'imagine scarabée capable de voler jusqu'au soleil et d'en entendre les paroles des chansons réchauffer son visage.

Secrètement, aux esprits Sérères de sa grand-mère, elle ose demander que sa petite sœur trouve facilement le sommeil pendant le long trajet jusqu'en France.

26/03/1991 Ses pupilles observent avec une attention soutenue le visage affable de la femme assise confortablement dans le fauteuil réservé aux invités de peu de prestige. Un siège légèrement râpeux, aux accoudoirs trop serrés et à la tenture un peu démodée. Monsieur Duchêne n'a même pas pris la peine d'apporter de quoi sustenter l'inconnue à l'étrange attitude. C'est par ailleurs cette dernière, plus que ces mots d'introduction, qui avaient décidé les époux à installer la personne dans ce siège plutôt que celui des invités de marque. Des gestes familiers, emprunt d'une bienveillance infantilisante qui avait tout de suite déplu. Sedna avait été demandée, l'enfant s'était donc présentée malgré le dérangement occasionné en plein devoir sur l'histoire de France. C'est une des choses qu'elle déteste le plus au monde, commencer à écrire une composition et être interrompue en pleine rédaction. Il est probable qu'à son retour dans sa chambre elle soit obligée de tout jeter et tout recommencer.
En attendant, Sedna se tient bien droite, debout dans son pantalon de lin et son chemisier sans manche d'un rouge éclatant. Ses longs cheveux tressés s'enroulent autour de sa tête dans une composition parfaite. Pas un cheveux rebelle ne dépasse, et ses gestes lissés ne trahissent aucune des émotions d'impatience qui fuient vers l'inconnue qui lui lance des sourires presque émus. Elle a l'impression qu'on vient lui annoncer qu'on lui a découvert une problème médical jusqu'alors invisible, le daltonisme peut-être ? Et que tous ses espoirs de carrière d'astronaute se referment aujourd'hui. Ce doit au moins être quelque chose d'aussi important pour que le silence qui s'étire se fasse chaque seconde de plus en plus pesant et les sourires de la femme de plus en plus emprunt de pitié. En effet Sedna est beaucoup de choses, mais elle n'est pas dupe. Derrière ces mimiques ridicules se cachent une effroyable condescendance. « Bien, bien, bien. C'est donc à moi de me lancer. Sedna, je suis ravie de te rencontrer. Je m'appelle Madame Rondfleur, déléguée du ministère de la magie et chargée de la prise en charge des sorciers issus de parents non magiques. » Madame Rondfleur guette avec une excitation mêlée de curiosité sensiblement avide, la moindre réaction de son annonce sur la jeune enfant de onze ans. Mais Sedna ne cille pas, seules ses mains croisées dans le dos ont enfoncé leurs ongles dans la peau l'une de l'autre tandis que sous le crâne mille pensées s'activent, imprimant les mots incongrus venus se loger dans le discours de présentation de la déléguée du ministère de la magie. Quoi que cela puisse bien vouloir dire. Un nouveau silence s'étire, mais face à l'absence de réaction de la famille, Madame Rondfleur est forcée de continuer en se tortillant légèrement sur sa chaise, pas si confortable que cela.  « Bien, bien, bien. Je comprends qu'une telle annonce laisse songeur. Je vais t'expliquer plus en détails ma chère petite. Il existe une société dans la société, nous autres sorciers vivons aux encablures de votre perception, jouant avec les illusions pour mener notre petit bout de chemin sans déranger les moldus, les nons-magiques comme vos parents. La magie se transmet dans les gènes normalement mais il arrive que, de temps en temps, de nouvelles fleurs éclosent hors du sentier, comme vous très chère, et il est de notre devoir de vous éveiller à cet univers qui sommeil en vous. » Elle cille sur le mot univers, le seul capable de susciter la moindre réaction immédiate. Pourtant, au fond d'elle, Sedna bouillonne. Son esprit logique ne trouve pas de réponse à chacune des questions posées, et elle n'écoute pas réellement Félicien et Astrid Duchêne protester véhément contre le discours de Madame Rondfleur. Elle n'entend pas la conversation qui parle d'elle comme si sa présence dans la pièce avait été oubliée. Non, l'enfant est concentrée sur les révélations excitantes qui viennent d'être faites. Si on se base sur le principe de sincérité de cette personne, et Sedna du haut de ses onze ans a encore une tendance forte à croire que la parole des adultes l'est nécessairement, donc elle accepte avec une facilité déconcertante l'hypothèse de cette société cachée dont elle pourrait être une fleur éclose hors du chemin. Bien qu'elle n'ait pas apprécié la façon qu'à la déléguée du ministère magique de lui parler, Sedna pose enfin un regard plus vivant sur la femme aux étranges habits. Un haut pastel avec une étrange cape qui s'arrête à la taille, attachée aux épaules, un chapeau plat fixé sur le côté d'un visage entouré de boucles brunes. Une jupe de tailleur entourée de tissus plus ample qui rappellent la cape, et des petites chaussures à boucle. Un accoutrement très loin des standards de l'époque, qui n'appartient à aucune mode portée à la connaissance de la jeune fille et qui la laisse perplexe. L'attention générale des autres protagonistes se reportent soudain sur Sedna avec un regard électrique, elle comprend qu'une question a été posée et qu'ils attendent une réponse qu'elle ne peut fournir n'ayant pas écouté l'interrogation. Un nouveau silence tendu s'étire, nouveau regard droit de l'enfant qui ne daigne pas concéder le moindre millimètre de terrain, et le soupire de Madame Rondfleur légèrement exaspéré qui filtre. « Bien, est-ce que tu peux nous dire, petite, que des évènements étranges ce sont déjà passés quand tu as des émotions fortes ? Colère, joie, tristesse ? » Le ton est plus grinçant, énervé, le sentiment de supériorité sous-jacent précédemment ressort désormais plus nettement. Sedna ne sait pas ce que ses parents ont dit, mais cela ne semble pas avoir été très bien reçu par la déléguée de ministère magique. « J'apprends à contrôler mes émotions comme toute personne devrait savoir le faire. Pourtant... » Cette fois elle cille plus franchement, regard rapide en coin vers Félicien et Astrid qui viennent de changer de visage, la rage retenue s'est transformée en surprise inattendue. Ce pourtant ouvre une première brèche dans leur chemin de vie idéal. Ils ne le savent pas encore, mais ils n'ont pas envie d'entendre ce qui vient après ce pourtant. « Pourtant il est vrai que des objets ont tendance à disparaitre quand je veux cacher quelque chose à mes adelphes. Ou qu'iels ce sont déjà retrouvé enfermés dans la penderie qui n'a pas de clé. Ou que XXX F a déjà vu plusieurs expérimentations inexplicables à force de me cotoyer pendant les heures d'études. J'ai quelques réactions enflammées lors des devoirs de mathématiques. Mais étonnamment, XXX ne s'en ait jamais montré surprise. Je commence à comprendre qu'elle doit être de parentalité magique. Dans ce cas-là je suppose Madame Rondfleur que vous saurez me dire ce que l'expression 'sang-de-bourde' veux dire ? Elle m'en gratifie quand on se fâche.  » La déléguée du ministère magique à pâli. Ses lèvres ce sont pincées et d'un coup sec elle a sorti un papier du sac pastel accordé à sa tenue. Mais ce n'est pas du papier ordinaire, toute la famille Duchêne le remarque immédiatement car Astrid a l'habitude de feuilleter et d'écrire sur toute sorte de papier qu'elle peut trouver. Celui-ci est épais, bruyant, lourd. Du parchemin. Les yeux de Sedna s'arrondissent, enfin la vraie excitation, la réalisation de cet univers, la frappe. Son âme d'enfant s'éveille, sa curiosité sautille et ses pieds se dressent sur ses pointes pour mieux voir les gestes et objets que Madame Rondfleur manipule. Une longue plume noisette imbibée d'une encre qui ne coule pas gratte dans un son agréable, quelques mots. Le nom de XXX F. s'étire entre plusieurs lignes qui sont ensuite repliée en lettre. Un nom et une adresse est écrite sur l'envers puis glissée dans le sac comme si ce n'était là que des éléments normaux. Et en effet, pour Madame Rondfleur, ils le sont.

Sedna ne devait découvrir que plus tard que la famille F. avait reçu un blâme dès le lendemain matin pour comportement inapproprié envers un citoyen de la communauté magique.

25/06/1995 Le silence n'est qu'une vague de murmures et de frottement de journaux froissés. Un silence lourd et pensant que personne n'ose encore rompre tout à fait. Les coups d'œil sont échangés avec rapidité : peur, incrédulité, questions. Les sourcils froncés Sedna repose son exemplaire sur la table du grand réfectoire, les hiboux matinaux ont déposés les nouvelles du Tournois des Trois Sorciers dans une ferveur collective comme à chaque fin d'épreuves depuis le début d'année. Sauf que les exclamations de joies ont vite laissé place à ce silence chuintant qui n'attend qu'un ordre pour exploser. Un des participants est mort. Cette information martèle le crâne de la jeune sorcière avec une affection particulière car, personne n'est sans savoir, qui participe au Tournois. Rien n'est dû au hasard sans une convergence d'éléments logiques. Or il se trouve que beaucoup de choses semblent manquer de clarté dans ce Tournois. Surtout pour ceux qui reçoivent les nouvelles au compte-gouttes depuis l'autre côté de la Manche.

Soudain, sans que l'on puisse réellement savoir d'où part la rumeur, elle enfle, roule entre les rangs, rebondi de table en table jusqu'à devenir assourdissante sous les voûtes de la salle en pierre blanche. Un frisson général qui fourmille comme un seul corps, on se lève, s'appelle, se cherche. On veut comprendre, mais aucune réponse ne surgit des quelques lignes des journaux froissés dans tous les sens.

Une seule chose est sûre, ce drame vient marquer le monde magique d'une fracture conséquente. Et Sedna redoute déjà la réaction en chaîne des particules déjà lancées, invisibles aux perceptions humaines. Son visage se fronce toujours plus tandis qu'elle se lève aussi, le regard grave. Son pressentiment est plus que nébuleux. Elle n'est pas de ceux qui croient à toutes sortes de chimères, mais dans l'étude approfondie des planètes Sedna a lu ce qu'on leur demande de lire. Les influences de Mars, alignée au trente-septième degré avec Saturne attise des tensions sur l'attraction solaire. Elle n'est pas certaine de comprendre encore comment tout cela s'influence, elle a fait une demande officielle pour qu'une audience auprès du troupeau de centaure le plus important de France lui soit accordé. Mais pour l'instant, sa sollicitation est restée sans réponse. Si elle se défait de toute logique scientifique, se contentant uniquement des calculs et des réflexions de ses prédécesseurs sur les conséquences des placements des astres les uns avec les autres, force est de constater que les années annoncées sont marquées par la guerre.

08/08/1997 L'école de magie de Beaubâtons est un endroit sûr, un havre de paix refermé sur lui-même qui ne laisse rien filtrer. A l'intérieur de ses murs, les tensions extérieures n'ont pas lieu d'être. Et toutes les écoles de magie se revendique de cette sécurité.

Mais dehors, Sedna se coupe du monde magique. Dehors, elle n'est qu'une sang impur à la magie peu coopérante. Distraitement, elle fait rouler son bois de mélèze entre ses doigts, se demandant pourquoi sa baguette l'a choisi pour se révéler être aussi peu efficace. Elle avait bien tenté d'obtenir une explication de la part du vendeur, mais ce dernier n'avait fait que répéter son mantra c'est la baguette qui choisi son sorcier. Il avait bien ajouté quelque chose à propos de l'état d'esprit du sorcier en question, mais Sedna n'avait pas saisi l'allusion. La jeune femme se trouve en adéquation avec ses valeurs, même si ces dernières ne le sont pas avec la société magique. La guerre ne l'intéresse pas. Elle sait pourtant que cela devrait car son existence même est au cœur de nombreux débat. Les pour et les contre. Mais elle-même qui s'intéresse aux flux magiques, voit bien que les sorciers, qu'ils naissent dans une famille ou dans une autre, sont surtout concernés par ceux-ci plutôt que par des histoires d'héritages. Les cracmols en étant la preuve même, elle a juste choisi de ne pas placer ses efforts dans des discours stériles. Elle n'a pas le luxe de pouvoir perdre son temps, si cette société n'est pas prête à l'accueillir telle qu'elle est, si sa baguette n'accepte pas son point de vu, cela ne l'intéresse pas. Son devoir de physique quantique en revanche l'est bien plus, et les examens complémentaires qu'elle tente de passer pour obtenir une bourse d'études à la rentrée sont particulièrement ardus.

Trouver du calme et de la solitude dans la maison familiale des Duchêne n'est pas facile quand les deux autres filles de la maison n'attendent que les grandes vacances scolaires pour vous sauter dessus. Et Sedna les attend probablement autant qu'elles. Le rire des deux plus jeunes résonnent dans ses oreilles avant même que la porte de sa chambre ne s'ouvre sur leurs corps qui se précipitent à l'intérieur. Son regard calme se lève de sa feuille pour se poser avec un acier tranchant sur les visages hilares de ses deux meilleures amies. « SEDNA ! VIENS AVEC NOUS LES DESPORTES SONT LA ! » Le regard essaie de paraître plus convaincant, mais les bras qui s'enroulent autour de ses épaules ne parviennent pas à faire durer la comédie plus longtemps et l'adolescente se détourne de son devoir, de sa baguette paresseuse, et se laisse emporter au loin par les bras de ses petites soeurs. Une de chaque côté, leurs coudes entremêlés, un trio gagnant qui s'élance dans le couloir du domaine paré de tentures, leurs longues tresses sautant derrières elles. Trois copies d'âges différents qui se retrouvent toujours, comme la lune fini toujours par se retrouver dans l'axe du soleil dans une révolution coordonnée inlassablement répétée.  

03/04/1998 L'insulte claque dans le vent qui s'engouffre par la fenêtre ouverte. Les rideaux de lins voltigent sous la bourrasque chaude qui n'apporte aucune fraîcheur espérée. Droite sur sa chaise dont l'assise en cuir collent à son tailleur, Sedna ne bronche pas. D'un battement de paupières maquillées de couleurs chaudes elle chasse les mots qui disqualifient son sang et sa candidature au poste de chercheuse qu'elle espérait. Aucun autre muscle de frémit sous sa peau, le contrôle est complet, statique, ferme. En face, la femme crache à nouveau ses mots acerbes comme si le silence passif de son interlocutrice lui avait donné le droit d'ouvrir les vannes et de déblatérer sa haine envers son espèce. Sedna attend que la diatribe s'assèche d'elle-même avant de lever un regard tranchant vers la directrice du centre d'études avant de tirer une sourire de porcelaine sur ses lèvres de jeune adulte. « Un non suffisait. Mêler mon arbre généalogique à votre refus manquait de pertinence Madame. »

Les refus et les insultes se succèdent. L'idée même de lutter l'indiffère. A cet époque de sa vie, elle rêve vers le haut et n'écoute les appels de ses semblables que lorsqu'il est question de prophéties. Elle est fascinée par cette science qui dépasse l'espace-temps. Elle est fascinée de savoir que c'est l'une d'elle qui a mené l'Europe magique dans un tel conflit guerrier. Sedna ne s'était pas sentie directement concernée, protégée par son argent et les murs de l'école, elle n'avait pas pris la mesure des choses. La jeune femme n'a pas le temps d'attendre que le monde magique soit prêt pour elle, alors elle se tourne vers les noms d'écoles prestigieuses moldues qui lui proposent des dossiers d'inscriptions au regard de ses résultats aux derniers examens.

11/11/2013Les deux regards se croisent, pétillant d'un enthousiasme contenu. Au coin des lèvres de Sedna, le sourire frémit sous l'injonction de neutralité qu'elle essaie de maintenir. Face à elle, Amantra contient avec difficulté ses gestes nerveux parasites. Un coup d’œil rapide qui suffit à faire comprendre à chacune qu'une même énergie incroyable les animent, avant de replonger dans la lunette étroite de leurs télescopes respectifs. « On a trouvé Amantra. On avait raison. » Un souffle, un murmure ténu qui ose enfin se prononcer sans risquer de voir le château de carte s'effondrer. Ce qu'elles ont sous leurs yeux confirme des années de calculs et de présupposés, de longues lignes de chiffres et de lettres sur des tableaux verts et des nuits blanches à tout effacer. Enfin, la preuve est là, sous leurs yeux humides d'émotion.
L'espace d'un instant, seul les stylos grattent le papier dans des mouvements de poignets fébriles. Les données sont récoltées, les conclusions inscrites noir sur blanc, et les observations minutieusement notées. Les photos et les vidéos de l'ordinateur viennent apporter le crédit visuel à leurs découvertes, et rien d'autre ne résonne autour d'elles que les battements précipités de leurs cœur qui cognent à l'unisson dans le dôme d'observation russe.
Ses doigts lèvent le stylo en suspension au-dessus du dernier point posé. Il reste là, à relire les phrases écrites sans parvenir à y croire totalement, avant que Sedna ne le dépose sur le bureau dans un bruit mat. L'aboutissement de toutes leurs recherches est là, sur un simple bout de papier volatile. De loin, tiré de ses entrailles, le besoin de le dupliquer vibre immédiatement dans ses fibres. Le sortilège qu'elle songeait presque avoir légitimement oublié claque dans son crâne comme une allumette. La scientifique s'étonne de cet incident peut courant ces dernières années. Elle pense de moins en moins à cette partie d'elle, ce qui était comme une évidence est redevenu une information annexe. Soudain distraite pour cette idée parasite, Sedna se perd dans la contemplation passive de ses doigts autour du stylo sans dire un mot. Une pensée en entrainant une autre, elle vient de se rappeler, soudain, une magie à laquelle elle n'avait pas songé depuis longtemps, et qui pourrait résoudre ses derniers soucis de rigueur mentale. L'ampoule qui s'est allumé dans son cerveau se fait plus lumineuse, éclairant des souvenirs restés trop longtemps dans l'ombre. Immédiatement, l'esprit photographie mentalement l'idée avant qu'elle ne retombe dans les limbes, et Sedna se redresse sur sa chaise. Au même moment sa collègue se lève d'un bond. Les deux énergies entrent en écho, l'éclat embué de la réussite perle dans leurs cils, et les deux scientifiques s'élancent, contournent le bureau qui les sépare, et s'enlace dans un cri de victoire. « On l'a fait Senda ! ON L'A FAIT ! » Les yeux d'Amantra pétillent, s'ancrent dans ceux de la française qui lui rend son sourire enthousiaste. Les masques tombent, leurs émotions vibrent dans tous l'espace de l'observatoire et d'une même pulsion, leurs lèvres s'embrassent. Baiser passionné, volé, entre deux femmes mariées par convenances qui palpitent à l’unisson depuis trois ans au gré des échecs et des avancées de fourmis.

Le reste ne sera rien d'autres que des fines poussières de souvenirs, des instants d'or aux éclats chauds, destinés à n'être que des rayons de lumière de passage.

20/06/2016 Il la regarde avec une sévérité qui ne lui est pas destiné. Mais Artiome ne sait pas exprimer autrement sa perplexité tandis que Sedna lui parle posément de son choix définitif. L'homme songe aux conséquences pour sa femme de la voir prendre une telle décision, mais il sait que lutter est inutile. Elle a son regard tranchant plus aiguisé qu'une griffe d'ours polaire. Pourtant il s'y connait en ursidé du genre car il a passé une bonne partie de ses années d'études dans la toundra glacée des terres du nord. Le silence s'étire tandis qu'ils se dévisagent avec gravité, deux intellects peu habitués à converser ensemble malgré les années de vie commune. Sedna ne dit plus rien maintenant qu'elle a exposé son idée, et l'attente dévient encombrante par les minutes qu'elle consomme inutilement. L'impatience fourmille dans ses veines, mais rien ne transparait. Elle pourrait presque étaler un sourire amusé si elle était d'humeur à mettre en pratique ses exercice de contrôle de soi et d'entente cordiale. Mais elle n'est pas d'humeur, la comète doit passer dans quelques heures et ses instruments de calculs ne sont pas encore tous programmés correctement. Chaque minute qui s'écoule et un immense gâchis de temps.
Artiome le sait, il a lui aussi des calculs qui attendent d'être relus et des ajustements de trajectoire à faire. Mais pour la première fois depuis longtemps il est face à un dilemme de conscience et il ne sait pas quoi répondre. Plus il observe sa femme, plus il réalise qu'il l'apprécie sincèrement, ses cheveux défaits de leurs strictes coupes attachés, elle est belle. Il regrette que leur relation ne puisse être plus profonde, tout en réalisant à quel point elle l'est. Sinon Sedna n'aurait jamais pu poser ce genre de question. Il est ému d'en prendre conscience et alors, la solution de l'équation se dévoile d'elle-même. Ses doigts s'allongent sur la table, il incline finement la tête en signe d'acquiescement. Les regards des mariés se croisent et des lueurs similaires s'y reflètent : amusement, respect, soulagement, compréhension.

Ils adopteront un vieux chien en fin de vie pour lui apporter réconfort et chaleur avant son grand voyage. Il s'appelle Phobos, comme le nom de la mission qui doit l'envoyer au-dessus de la stratosphère. Un vieux tamaskan au poil sombre aux pattes perclus d'arthrite. Comme un cadeau pour les noces de bois.

12/12/2018
[Extrait du journal de bord de Sedna Duchêne - Mission Phobos 12 décembre 2018]
Depuis que je l'ai vue, rien n'est plus pareil. En m'extirpant de la pesanteur terrestre, en touchant du doigt ces étoiles que j'ai toujours rêvé de rencontrer, j'ai découvert la lourdeur de notre vérité.
La solitude, non, l'exception de notre existence dans le vide.
Ce vide froid, vide. Vide. Vide.
Ce n'est même pas du silence, car il n'y a aucun bruit pour le nommer ainsi en opposition.
Dans cette immensité j'étouffe. Le craquement net de ma conscience a ouvert la brèche et libérer cet autre moi qui dormait paisible en attendant son heure.
Comment ne pourrait-on pas avoir envie de protéger cette terre après l'avoir si belle, si forte de porter tant de vies en son cœur. Et si fragile.

C'est l'été dans l'hémisphère nord. Incrédule, je vois les panaches ocres des incendies qui ravagent l'Amazonie. Je vois les nuages noirs qui enfument l'Asie. Mon âme brûle avec eux.

Je n'ai plus peur de mourir ici, seule et perdue dans l'espace. J'ai peur de ce mur vers lequel les sociétés nous font courir les yeux fermés. Je prends conscience de l'hypocrisie qui est la mienne, et la leur.

Je refuse d'appartenir plus longtemps à leur monde assassin.


01/05/2019 L'archet tire les sons graves avant de crisser vers les aigus. Penchée sur l'instrument, elle joue comme si c'était la dernière fois, plongeant dans les accords mélancoliques de la musique qui emplit la pièce de ses sonorités pleines d'angoisses. Sur la partition, la clé de sol a été entourée plusieurs fois à l'encre bleue. Plus l'émotion monte le long de sa gorge, plus elle plonge dans la frénésie de la musique, chassant les larmes qui voudraient monter dans la rage des pincements de corde. Ses dents ce sont serrées, son visage si lisse n'est que vagues d'émotions successives qui embrasent son regard noir. L'archet hurle la peine que ses mots ne peuvent pas dire. L'archet avoue la décision définitive qu'elle a prise dans des notes pleines de rage et d'implacable finalité. Sur la table posée à côté d'elle, la lettre encore ouverte dévoile les mots que de Sedna a réservé à son ami, époux et partenaire de vie de ces sept dernières années. Comme un dernier cadeau invisible, elle charge ses phrases écrite à l'encre noire de cette musique fiévreuse qui est la sienne. Une dernière symphonie pour un dernier adieu. Dans une heure, elle aura fermé définitivement l'enveloppe et les boucles de l'étui du violoncelle. Elle aura déposé l'alliance au creux de ses regrets exprimés dans sa plus grande simplicité, et de cette vie, elle n'aura emporté que trois photos : Les époux le jour de l'adoption de Phobos, les trois sœurs souriantes chacune devant leurs instruments de musique fétiche dans le creux de la bibliothèque familiale, une aurore boréale qui illumine la terre incurvée vue depuis l'espace.

Ce matin, Sedna a enterré son vieux chien, son ami au grand yeux noisettes, Phobos a éteint ses lumières et accompli sa mission.
Ce midi, Sol a fermé la porte sur l'arc Duchêne, laissant derrière elle un mari, un violoncelle, deux sœurs et une scientifique aveugle, pour ouvrir la voie de celui de la sorcellerie.
Ce soir, Sol Yoonir a pris ses quartiers dans la capitale magique du Royaume Scandinave, cœur palpitant qui vibrait à côté de sa vie d'avant.

Artiome Potemkine:

05/05/2019
Article de presse

L'éminente Docteure Sedna Duchêne portée disparue.

Revenue sur terre après une mission de six mois au sein de l'ISS dans le cadre d'une étude spatiale sur la diffusion des ondes magnétiques, la scientifique française avait à plusieurs reprises manifesté son changement de perception de notre monde. Elle s'était exprimée à plusieurs reprises d'une façon animée qu'on lui connaissait peu, apostrophant les gouvernements sur leur inaction climatique. On se souvient de la conférence de ce 18 avril dernier où la scientifique avait vertement apostrophé notre gouvernement ainsi que l'Union Européenne face à son inaction climatique suscitant un vif émoi dans l'assemblée présente. Son activisme s'était rapproché des sphères écologiques jugées "terroristes" de ces derniers mois jetant l'ombre du discrédit sur toute une communauté scientifique.
Ses proches collaborateurs parlaient de Madame Duchêne comme ayant été profondément changée par son expérience dans l'espace. Selon un des scientifiques de son équipe directe Monsieur Tolst elle était même « dépressive, renonçant à de nombreux projets scientifiques et tournant le dos à ses anciens travaux. »
A ce jour aucune information supplémentaire n'a été communiquée officiellement, mais un proche de Monsieur Potemkine, son mari et scientifique de renom, affirme que ce dernier est en possession d'une lettre d'adieu de sa femme.


02/07/2019 Son sourire doux répond aux regards froids de la sorcière qui la domine. L'estrade du bureau surplombe le fauteuil qu'elle occupe et Sol a compris immédiatement toute la mise en scène qui en découle. Une place qu'elle a accepté de reprendre et d'habiller sans en éprouver la moindre rancœur. Ses jambes délicatement croisées, chaussées d'escarpin dernier cri laissent deviner un niveau social en inadéquation avec son statut sociétal dans le Royaume. Sol sait qu'elle n'aurait pas eu les mêmes égards en France, mais son pays de naissance ne lui appartient plus. Couper avec Sedna, c'était également couper avec ces terres chères à son cœur. Elle ne cherche pas à prétendre valoir plus que la femme qui lui fait face, mais elle a tenu malgré tout à signifier qu'elle n'est pas n'importe quelle née-moldue de Scandinavie. Son double titre d'étrangère et d'inconnue lui donne le bénéfice du doute et lui permet toutes les extravagances. Elle n'a pas encore complètement statué sur le comportement de Sol face aux héritiers de Douze Familles dont elle découvre l'existence et l'histoire. Cela fait deux mois qu'elle arpente ce nouveau monde, une extase de choses à découvrir et de nouvelles données à interpréter. Mais aussi une nouvelle réalité qui la laisse songeuse. Elle a dévoré les livres d'histoire, découvrant l'implication des diverses familles dans les événements européens qui lui avaient fermé les portes de nombreuses ambitions à l'époque de sa scolarité. La sympathie des Mørk dont l'une des représentantes parcours attentivement son curriculum vitae lui est connue, et pourtant elle n'a pas hésité longtemps avant de venir frapper à la porte du centre de recherche d'Oda. Sol reste une chercheuse dans l'âme, et elle a repris des écrits et des études laissées trop longtemps en suspend ces vingt dernières années.
Les yeux de la sorcière quittent le papier pour rencontrer son regard et Sol devine qu'elle a touché l'intérêt de son interlocutrice. Imperceptiblement, son sourire s'étire un peu plus et sa poitrine se porte en avant, dos droit et maintien d'une posture qui traduit l'univers dans lequel elle a grandit. Un milieu qui fait écho à celui de la femme qui lui fait face. Deux statures qui s'observent de chaque côté du miroir. Oda Mørk reconnait les codes de Sol Yoonir et cela penche nettement dans la balance de son choix. La scientifique est sensible à ce qu'elle a lu des domaines de recherche de sa collègue née-moldue, et elle fini par se lever pour descendre l'estrade et se placer à ses côtés. Le pari est gagné, et Sol le sait déjà. Rare sont les personnes qui osent descendre de leurs rangs pour s'adresser, dans une fausse égalité, à une personne du dessous. Oda ne l'aurait pas fait hors de la sphère professionnelle de la science. Sol en a conscience, mais cela lui suffit. Dans les batailles, elle a l'habitude de remporter les bonnes victoires quand le monde auquel elle s'adresse, est prêt à recevoir ses discours.

19/07/2022 L'incrédulité fait hésiter sa main qui reste en suspens au-dessus de son carnet de note. Son regard se porte en arrière vers la brèche qu'elle vient de traverser dans un rayonnement de lumières flottantes. Se savoir sorcière est une chose, passer dans une autre ville en traversant un trait de lumière en est une autre. Sol n'est pas seule dans l'aventure, bien qu'à la base ce n'en soit pas une. Elle s'était installée à proximité de l'une d'entre elle avec quelques objets de mesure pour quantifier le flux de particules et la façon dont la lumière parvenait à la traverser. Mais rapidement la française s'était rendue compte qu'elle n'était seule proche de la brèche et que, un à un, tous finissaient pas se laisser happer. Neb n'avait pas résisté longtemps, volant avec désinvolture sans se soucier des appels de Sol pour la faire revenir.

Alors elle avait traversé aussi, tombant au beau milieu d'un étrange jardin fleuri. C'était là que, ébahie, elle avait cherché instinctivement le soleil le trouvant comme décalé par rapport à la position qu'il aurait dû avoir s'ils étaient restés à Göteborg. Un saut dans l'espace ? Dans le temps ? La maison face à eux semble différente elle aussi dans son architecture. Les fleurs ne lui sont pas familières, des formes qui lui évoquent une espace mais des pétales différentes. Sol a l'impression de regarder le monde qui l'entoure à travers des lentilles déformantes. Est-ce cela de voir à travers les yeux d'un autre ? Les questions sont nombreuses et noircissent rapidement les pages de son carnet tandis que le seul instrument qu'elle avait gardé en main s'agite sous la présence d'un flux magique en mouvement. Elle a tout juste le temps de chercher des yeux sa provenance qu'un cri résonne dans le petit groupe d'inconnus qui contemplent le jardin avec curiosité. Un hippogriffe les observe, sorti de l'ombre des quelques arbres qui bordent le fond du jardin. Son œil jaune est mauvais, ses ailes battent l'air, menaçant et la peur s'enroule autour des nerfs de la scientifique. Les mécanismes de défense se mettent immédiatement en place, dix années passées à s'entraîner à bloquer la moindre miette d'émotion ont suffit à en faire des réflexes presque archaïques. Son visage se marbre, le cerveau passe aux commandes et l'instinct pratique prend les choses en main. « Est-ce qu'il y a des personnes ici experte en animaux ? Un spécialiste des sortilèges calmants ? Un médicomage peut-être ? » Une voix s'élève, comme reanimé par la désignation qui semble l'appeler. Il se présente, Arthur, infirmier. L'hippogriffre s'est rapproché de quelques pas, lourds de menaces, tout en faisant claquer son bec. Sol s'occupe de la distraction frontale, elle a établi qu'elle est celle qui gère le mieux dans doute l'affrontement de regards. Une autre qui se débrouille pas trop mal en sortilèges selon ses dires prend position en miroir d'Arthur. Autrement dit, légèrement sur le côté, pas dans le champ de vision direct de la créature. Sol s'avance, elle lisse encore plus ses traits pour ne laisser transparaître qu'une douce neutralité. Son regard est devenu fier, tranchant, déterminé. Rigide. Elle ne cédera pas.

L'animal s'arrête, ébroue ses plumes, lance un cri perçant.

Sol de cille pas. Immobile, le regard plus dur qu'un trou noir.

Les sorts fusent en même temps, peu efficaces, l'hippogriffre se cabre, griffe l'air et déchire le dos de la sorcière la plus proche qui s'écroule dans un hurlement de douleur. Il fixe à nouveau son regard mauvais sur la scientifique qui elle, n'a pas bougé d'un souffle. Il renacle, lutte, fonce droit sur elle, s'arrête à quelques centimètres. Les portes mentales solidement fermées retiennent la terreur qui pulse dans les os. Elle est déterminée, mais pas téméraire. Lentement elle sort sa baguette de mélèze, celle-là même qui ne lui fait tant confiance que cela et qui préfère timorer sa magie. Sol lance un sort, en même temps que plusieurs baguettes qui réagissent, et cette fois l'animal s'immlbilise avant de s'effondrer dans un cri plaintif. Une lamentation déchirante qui fait vaciller les portes mentales de Sol qui s'écroule à ses côtés, les yeux ravagés de remords.

Elle a honte de l'avouer, mais Sol ne se souvient plus qui l'a remise sur ses pieds et forcée à regagner une autre brèche ouverte derrière les arbres du jardin.

Depuis, elle erre souvent près de ces rais de particules lumineuses, cherchant à comprendre ce vers quoi ils mènent. Cette réalité parallèle. Cette brèche dans l'espace-temps.

25/03/2023 Plongée dans la nuit polaire au sommet de la tour dédiée, elle écoute le silence des étoiles. Elles ont cessé de l'appeler de leur son mélodieux. Elle a entendu leur appel, elle est allée voir, et cette vision l'a profondément changée. Pourtant elle n'est pas croyante, derrière chaque vibration magique se cache un enchevêtrement de particules quantifiables. Mais elle ne s'explique pas cette sensation d'appel impérieux auquel elle a cherché à répondre toute sa vie. Elle ne comprend pas son absence et cette nouvelle idée que désormais elle sait ce qu'elle doit faire. Elle a vu et si elle n'en a pas sacrifié un œil, elle a perdu une partie d'elle tout aussi profonde.

En descendant dans l'immense château, Sol fait un détour par la statue d'Odin, pensive. Elle maîtrise mal leur histoire, leurs mythes et légendes, mais la sorcière tique sur les hasards désordonnés qui l'ont mené jusqu'ici. Elle qui n'a jamais voulu avoir d'enfant, voilà qu'elle se retrouve à se prendre de passions pour ceux des autres, de parfaits inconnus aux idées souvent éloignées des siennes. Même ceux qui la regardent de travers et murmurent en coin pendant ses cours, visage hautains marqués de dégoût. Même ceux-là, secrètement, parviennent à lui donner envie de faire les choses correctement et, un jour, leur ouvrir les yeux.
Bo Ellingboe
Bo Ellingboe
LÆRERTEAM Den som talar mycket säger sällan vad som är bra
le début de fiche fait déjà tellement rêver
also, lien avec Hana
ENFIN QQN QUI PARTAGE SES CONVICTIONS Chaque particule renferme une galaxie | Sol 1887480256

rebienvenue à la maison Chaque particule renferme une galaxie | Sol 1542468671 bonne rédaction slurp


- - to me where the wild things are is a place that exists in our minds ; it's a place of liberty and shamelessness. it can take a split second or a lifetime to find it but once you do, you'll be free
Markus Falkenberg
Markus Falkenberg
LÆRERTEAM Den som talar mycket säger sällan vad som är bra
Je plussoie, ça vend tellement déjà du rêve slurp
Trop hâte de découvrir la suite.

Rebienvenue Chaque particule renferme une galaxie | Sol 362035032
Einar Bråthen
Einar Bråthen
SKJERME Förtroende som beviljas utesluter inte uppmätt misstro
J'ai des étoiles plein les yeux devant ce début de fiche, elle a l'air TELLEMENT coool Chaque particule renferme une galaxie | Sol 1376595387
(étoiles, astronomie, i'm funny Arrow )

Bon courage pour la rédaction et rebienvenue à toi Chaque particule renferme une galaxie | Sol 362035032
Nyx Adelsköld
Nyx Adelsköld
UKJENT Alla vill ha välstånd, men få vet hur de kan njuta av det
Rebienvenuuuue Chaque particule renferme une galaxie | Sol 1376595387 Elle a l'air siiiiii cool ta curiosité Chaque particule renferme une galaxie | Sol 1031591426Chaque particule renferme une galaxie | Sol 2879786002Chaque particule renferme une galaxie | Sol 1887480256

Need Lien, t'as pas le choix Chaque particule renferme une galaxie | Sol 1380751274

Bon courage pour le reste de ta fiche j'ai bien trop hâte de la voir parmi nous Chaque particule renferme une galaxie | Sol 1887480256
Ása Strandgaard
Ása Strandgaard
SKJERME Förtroende som beviljas utesluter inte uppmätt misstro
Chaque particule renferme une galaxie | Sol 1887480256
quel perso omg Chaque particule renferme une galaxie | Sol 2343173580 j'aime déjà beaucoup ce que je lis Chaque particule renferme une galaxie | Sol 362035032
rebienvenue chez toi, c'est bien d'avoir craqué Chaque particule renferme une galaxie | Sol 2879786002 Chaque particule renferme une galaxie | Sol 2302509866


i have made oceans out of my sadness
and still i drown
Sol Yoonir
Sol Yoonir
LÆRERTEAM Den som talar mycket säger sällan vad som är bra
@Bo Ellingboe
Merci slsldkdkdk frogy
/me adopte Hana Chaque particule renferme une galaxie | Sol 2557418294 mais oui lien oblige Chaque particule renferme une galaxie | Sol 3581621498

@Markus Falkenberg Chaque particule renferme une galaxie | Sol 2689336249
Merci Chaque particule renferme une galaxie | Sol 1073100977 j'espère que ça sera pas trop messy surtout Chaque particule renferme une galaxie | Sol 2343173580

@Einar Bråthen Chaque particule renferme une galaxie | Sol 2879786002
Merci beaucoup Chaque particule renferme une galaxie | Sol 1073100977 je suis contente que ça te plaise pour l'instant Chaque particule renferme une galaxie | Sol 2557418294

@Nyx Adelsköld
/me regarde Nyx avec insistance et prend des notes Arrow
Merci à toi qlls'w' je veux plein de liens frogy

@Ása Ellingboe
Merci à toi frogy j'espère que la suite te plaira aussi Chaque particule renferme une galaxie | Sol 2343173580

Merci à tous vous êtes des pipous Chaque particule renferme une galaxie | Sol 3503528440

Je suis pas encore certaine d'avoir fait le bon choix en craquant mais sll'msllslsld
J'espère vraiment que vous la trouverez chouette Chaque particule renferme une galaxie | Sol 2689336249 j'ai plein d'idées de liens en tout cas Chaque particule renferme une galaxie | Sol 3076121147 Chaque particule renferme une galaxie | Sol 3581621498


A cette nébuleuse une autre nébuleuse
Succède, puis une autre en la mère onduleuse.
De l'impalpable éther, océan sans milieu
Dont blanchissent au loin les archipels en feu...
Ozymandias Mørk
Ozymandias Mørk
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
mais elle est si cool, je vais pas m'en remettre ??? Chaque particule renferme une galaxie | Sol 3618904216
trop besoin d'un lien avec Val, entre science buddies Chaque particule renferme une galaxie | Sol 824436727
re bienvenue à la maison Chaque particule renferme une galaxie | Sol 1189969833


all your faith, all your rage, all your pain, it ain't over now /// it's the cruel beast that you feed, it's your burning, yearning, need to bleed through the spillways of your soul.
Andres Hammarskjöld
Andres Hammarskjöld
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
JE????
MAIS
Chaque particule renferme une galaxie | Sol 2343173580 Chaque particule renferme une galaxie | Sol 2343173580 Chaque particule renferme une galaxie | Sol 2343173580
Encore une fois un perso trop parfait, je suis hyyyyper fan Chaque particule renferme une galaxie | Sol 362035032  J'aime beaucoup l'esthétisme choisi, toutes les petites références aux étoiles et son caractère Chaque particule renferme une galaxie | Sol 2302509866 Et le fait qu'elle donne son cours en français quand les étudiants font chier Chaque particule renferme une galaxie | Sol 1562835871 Je suis fan! Je veux trop qu'elle rencontre Andres Chaque particule renferme une galaxie | Sol 4243518508

Rebienvenue!
Contenu sponsorisé