Patronus mante orchidée. Baguette taillée dans du bois d'aubépine, elle mesure vingt-trois centimètres et renferme en son cœur quelques gouttes de venin de basilic. Amortentia humus, cannelle, confiture de violette et pink mojito. Miroir du Riséd lui-même entouré de ses proches, de ses enfants, comme il les appelle affectueusement. Souriant.es, en bonne santé. C'est la seule chose qui lui importe réellement. Épouvantard le caveau familial au cimetière de Göteborg, où les noms de la fratrie Solheim s'ajoutent à ceux de ses parents.

Alignement neutre. Il n'a jamais ouvertement exprimé son aversion pour la monarchie actuellement en place ni milité activement pour l'égalité de tous.te.s dans la communauté sorcière. Il s'est toujours contenté de s'adapter, de tourner les choses à son avantage, de faire en sorte que ses proches et lui ne manquent jamais de rien.
Malgré ça, il n'en demeure pas moins en accord avec les valeurs originelles qui caractérisent les Blomgren. Depuis l'attaque de Sörensen au festival de Walpurgis, il commence lentement à remettre en question sa façon de fonctionner.

Famille fils unique de Armin et Saira Blomgren (née Harun), les souvenirs qu'il garde de ses parents sont ceux d'une enfance heureuse, d'un cocon  douillet où le gamin insouciant qu'il était n'avait à se préoccuper de rien.
Et puis il y a eu les enfants Solheim, confié.es aux Blomgren après l'arrestation de leur père. Éléments perturbateurs venus s'immiscer dans sa bulle. Il les a très vite adopté.es, intégré.es à son quotidien comme s'iels avaient toujours été là, lui qui n'avait pourtant jamais rien partagé avec qui que ce soit.
Et puis il y a eu l'attentat de juin 1998. Celui qui visait Heidi Baardsen, emportant Armin et Saira avec elle. Laissant derrière eux Shandar, tout juste âgé de dix-sept ans, tout sauf prêt à devenir adulte et à porter sur ses épaules le poids du deuil et des responsabilités.

Allégeance skjerme, comme ses parents avant lui et bon nombre d'autres personnes de sa famille. Par souci de suivre les siens autant que par conviction, il a prêté allégeance à Sif, divinité de la terre et de la fertilité avec qui il partageait son amour pour la nature et les plantes.
Malgré les années qui passent et les changements qui se sont opérés en lui, il garde toujours une certaine affection nostalgique pour la déesse qui a accompagné ses jeunes années et sa famille. Il lui arrive encore de lui laisser des offrandes, de temps en temps. Mais si c'était à refaire, son état d'esprit actuel le pousserait sans doute à rejoindre les Trøbbel.

Particularité magique C'est tombé sur lui comme ça aurait pu tomber sur n'importe quel autre membre de sa famille, il n'est pas le premier et sans doute pas le dernier à posséder de nombreuses caractéristiques propres aux vélanes.
Si ses proches n'ont jamais eu de problèmes avec ça, il a vite compris à son entrée à Durmstrang que ce ne serait pas le cas de tout le monde. Naviguant tant bien que mal entre déceptions amoureuses et amitiés intéressées, essuyant brimades et discriminations, il essayait de survivre à la terrible période de l'adolescence.
Qu'il le veuille ou non il attire les regards, perturbe les esprits, attise les désirs et la jalousie. Bien souvent, il ne le veut pas. Peu importe à quel point il maîtrise l'usage de sa grâce ensorcelante pour obtenir ce qu'il veut, la sensation de pouvoir et de contrôle est grisante au début, et puis on s'en lasse. Avec l'âge, il réalise qu'il préférerait parfois passer inaperçu. Les avantages lui semblent de moins en moins en valoir la peine face aux inconvénients qui jalonnent son quotidien.

Trivia ○ il a étudié pendant un an à Poudlard lors d'un échange au début de son deuxième cycle et a été réparti pour l'occasion à Serpentard ○ à l'instar des vélanes dont il partage la magie, son apparence se transforme incontrôlablement lors de ses crises de colère (rares, mais spectaculaires). Sa peau devient translucide et prend des teintes tirant vers le rouge et le vert, tandis que des épines poussent le long de ses épaules et de ses bras et que ses doigts se changent en griffes, lui conférant une certaine ressemblance avec une mante religieuse. Ces transformations coûteuses en énergie le laissent toujours épuisé et ont un talent certain pour jeter un froid dans la conversation, voire traumatiser ses interlocuteur.ices.