Better to die fighting for freedom than be a prisoner all the days of your life - Ilhami
5 participants
Ilhami Aguadelo
hekseri
muggler
Gif :
Âge : 37 ans, né le 20 Juillet 1986
Statut de sang : Sang-Pur
Statut civil : Divorcé et célibataire, ne tient pas particulièrement à retenter l'expérience pour le moment, accroché à sa liberté comme un oiseau à ses ailes
Occupation : Détective privé à temps plein, avide de nouveaux paysages, de nouvelles rencontres, de nouvelles aventures. Tente désespérément d'apprendre à s'occuper d'un Mini
Fylgia : Büyüteç - Chauve souris à queue courte, Ornithorynque et léopard d'Anatolie (Un peu bedonnant oups)
Alignement : Autre
Particularité : Dyréand - Affinité avec les souris, il en possède toujours une avec lui.
Pseudo : Malloreon
Serment le : 01/02/2024
Parchemins : 46
Noises : 107
Gallions : 0
Double : Barış Arduç
Crédits : lotusgraphics
Multi-comptes : Un gros chat noir / le spécialiste des plantes / Un Archéomage / Un louloup boudeur
Ilhami Caleb Aguadelo***Rester, c’est exister. Voyager, c’est vivre. - Gustave Nadaud***
(c) lotusgraphics
Pourtant, depuis son départ précipité de Colombie, son épouvantard semble avoir un nouveau choix de transformation : Le corps immobile de son fils, pris pour cible parce qu’il s’est montré incapable à le défendre. Et des deux visions, c'est peut-être bien celle-ci qui le glace et le terrorise le plus.
S’ils sont majoritairement en accord presque parfait sur tout, il y a bien un sujet sur lequel ils se disputent, et pas qu’un peu. Son mariage, son propre comportement et surtout… Son attitude avec Izan. Littéralement tombé en amour avec le fils de son sorcier, il passait tout son temps dans ses environs dès qu’ils étaient en Colombie, invectivant bien souvent Ilhami pour qu’il passe plus de temps avec l’enfant. Les longues disputes qu’ils ont eut à propos de sa femme - pas que Büyü l’apprécie plus que ça, mais il ne s’appelait pas Loupe pour rien, il avait parfaitement conscience que Ilhami avait quelques tords dans la situation également - ont tendu leur relation à bien des reprises. Il n’a révélé sa dernière forme que très récemment : Le jour où ils ont du fuir leur appartement, Büyü se faisant un devoir de protéger le petit humain de ceux qui lui voulaient du mal, et se changeant ainsi en un massif léopard clairement pas prêt à négocier quoique ce soit. Arrivés en Scandinavie, le Royaume où à eu lieu le rituel les ayant fait apparaître, selon les dernières informations, Büyüteç tanne son sorcier pour qu’il enquête sur cet évènement, extrêmement curieux de ses origines.
Chestnut short-tailed bat, Carollia Castanea (Chauve-souris à queue courte)
Ornithorynque
Léopard d’Anatolie
Si jusqu’à présent il ne s’est jamais particulièrement posé en défenseur ou en militant quelconque, peut-être qu’il va finir par décider à prendre les choses un peu plus à coeur, qui sait…
Anson Aguadelo, grand Colombien au regard sérieux. Son père présentait toujours très bien, même dans les pires moments. C’est un peu l’une des seules images qu’il a encore de lui. Ilhami aimerait pouvoir dire qu’il est son modèle, celui qu’il prend pour exemple quand les choses vont mal. Il aimerait pouvoir dire qu’il a en tête les nombreux conseils qu’il a pu lui donner dans sa vie, mais la vérité c’est qu’il ne le connait pas. Qu’il ne lui a pas donné de conseil. Qu’il ne l’a pas réellement vu grandir. Les années en Turquie sont parmi les meilleures de sa vie, notamment parce que son père était présent. Mais tristement, il ne s’en souvient plus réellement. Il était jeune, trop jeune. Et après ça, son père passait plus de temps hors de la maison, à travailler, à accumuler les heures, à tenter de sortir sa famille de la misère pour pouvoir être présent dans ladite famille. Il ne le connait pas. Il ne sait pas ce qu’il aimait, il ne sait pas ce qu’il détestait. Il ne sait pas s’il aurait été fier de lui… Il sait seulement qu’il a disparu, un beau jour, peu après qu’Ilhami ait dévoilé les secrets du gang criminel dans lequel il a été enrôlé de force, faisant de lui et de sa famille des cibles privilégiées. Brisant la relation entre sa mère et lui.
Izan Aguadelo, le petit bout aux grands yeux verts, bien silencieux du haut de ses 4 ans tout rond. Silencieux et très sage, sans doute trop sage. Rêveur la journée, pour compenser les nuits agitées par les cauchemars. Quand Ilhami pense à son fils, il a honte. Honte parce qu’il ne le connaît pas, honte parce qu’il ne sait pas vraiment comment s’occuper de lui correctement. Honte parce qu’il ne sait pas comment lui parler. Comment agir autour de lui. Durant ses quatre premières années de vie, il ne l’a vu qu’en coup de vent, au grand maximum quelques semaines d’affilées, entre deux enquêtes, deux voyages. Et il a honte de se dire qu’il se justifiait en se disant qu’il n’avait pas été consulté, qu’on ne lui avait rien demandé, qu’il n’avait pas eu voix au chapitre pour son arrivée dans la famille. Parce qu’il se rend compte, maintenant, que ça ne change rien. Parce que son enfant non plus, n’avait pas été consulté pour venir au monde dans ces conditions. Et que ça n’est pas la faute d’Izan, si sa mère a décidé d’employer des moyens plus que limite pour essayer de retenir son père auprès d’elle. Ça n’est pas de sa faute si ses parents se sont mariés trop jeunes et n’ont pas su grandir et mûrir ensemble. Et maintenant elle est partie, sans un mot, sans une explication et Ilhami doit grandir pour de vrai, et il a peur de mal faire, peur de lui faire encore plus de mal, peur d’être incapable de changer et de changer sa façon de vivre. Et il est terrifié de constater que ses actes ont des conséquences sur des êtres qui n’ont rien demandé à personne.
Elle. Il refuse d’en parler. A peine admet-il avoir été heureux avec elle, à un moment. Il ne digère pas son départ. Il ne digère pas les yeux verts qui lui demandent où est sa maman, et il ne digère pas le fait qu’il ne peut pas lui donner de réponse. Elle n’est plus là, et il pourrait s’en vouloir de cette relation qui s’est effondrée, mais il préfère lui en vouloir à elle, parce que jamais elle n’a cherché à discuter, à le comprendre, à essayer de l’accompagner, pourquoi pas, dans ses voyages. De s’intéresser. Parce qu’elle préférait crier, ordonner, accuser et ignorer ses propres tentatives s’il ne daignait pas obéir d’abord. Parce qu’elle a voulu le brider, et que ça n’est plus quelque chose qu’il peut supporter. Et parce qu’elle a fait du mal aux yeux verts et que ça non plus, il découvre qu’il ne peut pas le supporter.
Dans le passé, alors qu’il était encore un enfant, à peine un adolescent, ce don lui a valu d’être utilisé par l’un des gangs sorciers de son quartier, ceux-ci ayant bien l’intention d’exploiter au maximum l’enfant qui pouvait contrôler les souris, et leur permettre d’obtenir de précieuses choses qu’ils pouvaient alors utiliser contre leurs ennemis et rivaux. C’était également très pratique pour faire le guet, durant certains échanges peu… Légaux.
Malgré cela, c’est ce don qui lui a permit d’obtenir sa liberté, des années plus tard grâces aux informations obtenues et soigneusement conservées, et surtout ce sont les souris qui lui ont permit de garder un peu de cette fameuse liberté alors qu’il devait obeïr aux ordres qu’on lui donnait. Elles sont un peu ses sauveuses, dit il souvent à leur propos.
Histoireune citation au choix
« La mort du Narcotrafiquant Moldu, Pablo Escobar, ayant eut lieu il y a plus d’un mois maintenant créée des remous aujourd’hui encore, même au sein de notre monde. Le soulagement de la disparition du dirigeant du plus important cartel de drogue moldus se fait pleinement ressentir dans les rues - sorcières comme moldues - mais nous ne pouvons que difficilement ignorer la crainte des - » « Eteint ça, tu veux. » Je sursaute et me rencogne dans mon coin, fixant avec une angoisse impressionnée la silhouette de maman qui se déplace rapidement vers le poste de radio, la voix du présentateur s’évanouissant dans la foulée. « Ridicule. J’espère bien qu’ils craignent les représailles, ces idiots. C’t’ait peut-être un moldu, mais il savait y faire c’gars la. Il avait tout compris. T’inquiète que - Aie putain tu fais mal !» J’entends maman renifler d’un air ennuyé - elle se laisse jamais impressionner, je sais pas comment elle fait, moi ils me font peur… « Si tu arrêtais de gigoter dans tous les sens je pourrais recoudre ça correctement. Vous ne rendez pas les choses faciles en vous lançant des sorts qui empêchent l’utilisation de la magie pour vous soigner…» Le plus discrètement possible, je me décale et me laisse glisser au sol, essayant d’en voir le plus possible dans la cuisine où ils se sont installés quand le monsieur blessé est arrivé. J’arrive à le voir, assis sur une de nos chaises, il marmonne des trucs que j’entends pas pendant que maman essuie du sang qui coule de son bras… Beaucoup. J’me recroqueville sur moi-même, mais j’arrive pas à arrêter de regarder, le seul bruit que j’entends, c’est le scratch scratch de mes ongles sur mes avants-bras que je gratte nerveusement. « Crois-moi, ils vont regretter de l’avoir buté. Grace à lui, on avait un paquet de portes ouvertes pour nos échanges.» Un ricanement et je frissonne, la crainte glissant dans mon dos dans des frissons gelés. « Faudra que tu te tienne prête, Aysel. T’auras du boulot bientôt. Un gros coup. Ça f’ra du dégât. » J'écarquille des yeux encore plus grands, les lèvres entrouvertes, essayant d’entendre tout ce que je peux. Ça a quelque chose de fascinant, d’écouter des choses qu’on a pas le droit, normalement. Je sursaute en entendant la voix de ma mère claquer brusquement, d’un ton colérique, « Tais-toi donc. J’appartiens pas à ton groupe, je ne veux rien savoir. Alors tiens donc ta langue ici.» Nouveau marmonnement de l’homme et maman quitte brièvement la pièce pour aller chercher je sais pas quoi. La curiosité est plus forte quand j'entends un battement d'ailes et, à quatre pattes, j’essaie de passer un peu plus la tête par l’entrebâillement de la porte, fixant avec intérêt un hibou sombre qui vient de passer par notre fenêtre pour déposer un message devant le sorcier. Mais Caby, il aime pas les hiboux. Et incapable d’arrêter la catastrophe, je vois le chat orange gronder du meuble où il était pour se jeter dans la foulée sur le hibou. Et tout à coup, y a plein de plumes partout, et le hibou à l’air super vexé et il s’envole en hululant très très fort, poursuivi par Caby, mais le papier qu’il voulait donner à l’homme s’envole aussi et atterri juste devant moi. Et j’peux pas m’en empêcher, je l’attrape, comme un réflexe, et je le lis rapidement. Rdv à 12. A l’endroit habituel. Attaque de fourgon. Libération prisonnier. 0 Survivants. Et le mot disparaît dans une gerbe noire.
Un hoquet de stupeur m’échappe, autant pour ce que je viens de lire que pour la disparition du papier, mais surtout pour la main qui s’est abattue violemment contre ma nuque et qui m’a soulevé du sol. « Qu’est-ce que tu fous la, le gosse? » L’espagnol est craché à toute vitesse, une colère sombre tordant le visage de l’homme. Une barbe en bataille, des tatouages terrifiants, des yeux rouges et sa voix, furieuse. Je sens mes lèvres trembler et j’essaie de toute mes forces de retenir mes larmes pendant que je me fais brutalement secouer, mon dos venant taper contre l’encadrement de la porte. « Y avait quoi de marquer gamin ? Tu vas répondre putain? » Les mots sortent de ma bouche, tremblant, entrecoupés de sanglots pendant que j’essaie de me débattre comme je peux, « T’as cru que tu pouvais fouiller dans mes affaires comme ça ? Tu veux savoir c’qui arrive aux gamins trop curieux, ici ? » Je secoue vivement la tête, espérant qu’il arrive à comprendre que je voulais pas du tout savoir, mais il baisse la sienne un peu plus proche vers moi et commence à murmure des mots, rapidement. Et j'peux pas m'empêcher d'imaginer les images qui vont avec. Je sais juste que je blanchis de plus en plus et quand ma mère entre dans la pièce en hurlant, je tombe sur le sol au moment où il me lâche, me blottissant contre le mur en fixant les deux adultes, absolument terrorisé. Avant de se faire chasser de la maison, il se tourne une dernière fois vers moi, pose l’index sur sa bouche et se passe un doigt le long de la gorge, un mime que je comprends parfaitement et qui est encore plus horrible parce que son bras saigne toujours et qu'il en a étalé sur sa gorge avec son mouvement.
Les bras de maman me réconfortant juste après et ses mots glissant doucement dans mes oreilles ne me font pas parler.
En fait, j’ai recommencé à parler seulement 3 ans plus tard. Et seulement devant quelques personnes, les inconnus me terrifiaient.
—-
« Elle était stupide cette idée.» Je siffle à Rylie et Cyrus, les deux autres enfants de mon âge grimaçant seulement réponse. « On va sortir comment, maintenant ? » J’insiste, mais ils secouent juste la tête d’un air aussi dépité que moi. Arrrrgh, qu’est-ce que j’ai fais pour en arriver là, sérieusement ? Grimaçant, je pousse un peu la porte du placard dans lequel on est enfermé tous les trois, et j’observe les alentours. Un groupe d’enfants plus vieux que nous fouille la maison abandonnée dans laquelle on a couru se planquer quand ils nous ont repéré. « Faut qu’on arrive à sortir de là.» « Merci Sherlock.» Je marmonne, secouant distraitement la main devant sa mine perplexe. Faudra que je lui prête un de mes livres, un jour. On peut pas être un de mes meilleurs potes et pas connaître le meilleur détective au monde ! Je fronce les sourcils très fort pendant que Rylie remue un peu à côté de moi. Je sais qu’elle arrivera pas à se retenir encore bien longtemps et je réfléchis le plus vite que je peux « Hé, il a peur des rongeurs non, Pablo ?» Si ils acquiescent tous les deux à voix basse. J’hésite une seconde, mais… Ce sont mes meilleurs ami.e.s… « Ok ! Vous allez voir un truc bizarre, mais faudra pas paniquer. J’vais arrêter de vous répondre, et j’vais paraître tout mou, mais faudra pas me secouer, ok ? J’vous promets c’est normal. J’vais nous sortir de là!» Je lâche en bombant le torse face à leurs regards inquiets. Je ferme les yeux et inspire profondément, forçant mon corps à se détendre et laissant mon esprit chercher une cible. Je sais qu’il y en a, j’ai vu des crottes de rongeurs dans le placard où on est - heureusement Rylie les a pas vu, elle - et je mets pas longtemps à sentir la présence voulue. Ça a été dur de réussir à faire ça, et j’y arrive pas toujours du premier coup avec les bestioles que je connais pas mais… Les souris, j’commence à avoir l’habitude. Un sourire me vient alors et je laisse mon esprit se glisser à l’intérieur de la tête de la petite bête. Immédiatement, je vois du sombre et du bazar, et je suis au ras du sol. Je comprends que j’ai réussi, et je m’adapte comme je peux au petit corps et à la façon de penser plus simpliste du rongeur. Rapidement, je me mets en marche, mes petites pattes se déplaçant sans bruits à l’intérieur du mur, et je mets pas longtemps à trouver la sortie de son nid. Je reconnais le salon dans lequel on est caché, et je vois les grandes silhouettes humaines se rapprocher du placard où on se trouve. Tout de suite, je repère Pablo et me précipité dans les jambes du grand dadais, à grand renfort de couinements aigui. Un hurlement perce, faisant se retourner tout le monde vers nous et je continue mon numéro, réussissant même à grimper sur la jambe du garçon avant de me faire éjecter plus loin par un de ses mouvements frénétiques. J’entends sa voix résonner fortement, mais c’est trop fort pour les oreilles de la souris et je comprends pas ce qu’il dit. Par contre, je le vois parfaitement tourner les talons, suivi par sa bande qui essaie de l’interpeler pour comprendre ce qu’il se passe. Le moi-souris échappe un couinement de rire et, épuisé, je lâche prise, laissant mon esprit se faire littéralement aspirer par mon corps. Quand je rouvre les yeux, ma tête tourne un peu, mais je rate pas l’air choqué et admiratif de mes deux amis. Les exclamations finissent par s’élever et j’éclate de rire, les entrainant derrière moi histoire qu’on puisse s’enfuir d’ici avant que les autres reviennent et nous bottes les fesses.
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Sautant d’une flaque à l’autre, je rentre à la maison avec les courses que maman m’a demandé d’aller chercher à l’épicerie du quartier, et je sais pas pourquoi, à un moment donné un frisson me descend le long du dos et je lève les yeux, perplexe. Plus loin, juste un peu plus loin sur le trottoir en mauvais état, j’reconnais un des gars d’un groupe adverse au notre qui semble parler à un adulte. Le frisson devient glacé, et sans vraiment m’en rendre compte, je ralentis nettement mon pas. L’adulte me dit quelque chose. Je creuse à toute vitesse dans mes souvenirs, et c’est quand il lève la tête et m’aperçoit que ça me vient. C’est un des sorciers que maman a soigné. Et si c’est un sorcier que maman a soigné, c’est un membre de gang. Mon ventre se tord tout de suite, et je sens la peur monter l’habituelle peur quand je croise des inconnus, mais en plus fort, beaucoup plus fort. Parce que je sais ce que cet homme la fait. Ce qu’il peut faire. La voix de l’autre homme résonne encore dans ma tête et je déglutis difficilement. Le garçon se retourne vers moi et me point immédiatement du doigt, « C’est lui ! Il les contrôle !» Un souffle choqué m’échappe, et j’attends pas de voir s’il me court après, je pars le plus vite que je peux, mes pieds frappant dans les flaques dans un bruit sourd, les sacs de courses se renversant au sol, là où je me trouvais juste avant.
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« Roh, arrête de flipper. Pourquoi ils s’intéresseraient à toi ?» Je fronce les sourcils et me rencogne un peu plus dans mon lit, jetant un regard noir à Rylie. Cyrus se tait à côté de moi, les sourcils froncés, inquiet. « Maman m’a dit que c’était un don rare, que je devais pas en parler ! Que les gens voudraient l’utiliser!» Je siffle rapidement, ma voix partant dans les aigus sous l’angoisse. Cyrus me bouscule un peu de l’épaule, comme pour essayer de me rassurer et je lui adresse un rapide sourire crispé. Ça fait juste quelques jours depuis que j’ai surpris la discussion entre les deux autres et que je suis rentré en courant à la maison, sans les courses, mais vraiment terrifié. Quand je lui ai raconté, maman à semblé très inquiète ce qui n’a fait que rajouter à mes propres angoisses. Je fronce soudain les sourcils et leur jette un regard inquiet, « Et j’en ai jamais parlé, d’ailleurs. Jusqu’à la dernière fois, dans la maison abandonnée, quand les autres nous cherchaient…» Tout de suite, Cyrus se redresse et porte la main à son coeur, très sérieux. « Je te jure que j’ai rien dis, Ilha’ ! T’es mon meilleur ami, je t’aurais jamais fait ça!» Il est toujours sincère, Cyrus, quand il jure quelque chose. Il dit que les promesses, ce sont les étoiles dans le ciel, et que si on les brise, les étoiles s’éteignent. C’est sa maman qui lui a dit. Je lui offre un sourire reconnaissant et notre attention se tourne vers notre meilleure amie, tout à coup silencieuse. Le silence s’étire un peu plus, et elle fini par regarder ailleurs, attirant un souffle choqué de notre part à tous les deux, « Rylie…? » « Oh ça va. J’ai rien dis… Enfin presque. J’en ai juste parlé à Enrico, c’est mon frère ! J’y peux rien s’il a été baver moi…» On éclate en imprécation tous les trois, se criant des insultes et des injures, à moitié sérieux, à moitié plaisantant. Pas vraiment conscient que cette trahison était bien plus importante que ce qu’on pouvait penser, et que ça venait de tracer une partie de ma vie.
—
10 Septembre 97,
Rylie, tu verrais cet endroit, c’est tellement génial ! Le château est vraiment doré, c’est si beau. Je me suis perdu seulement Trois fois en essayant de visiter, et il y a des endroits où je n’ai pas encoré été, je pense y aller cette nuit. C’est le seul moment où je peux le faire, la journée on est tellement occupé. Vraiment, les cours au quartier, c’est rien par rapport à ici.
On se lève tôt, on fini tard… Mais c’est trop cool! Ils ont un élevage d’Hypogriffe, ils sont semi-sauvages, ils vivent en partie dans la jungle, en partie dans le parc du château. J’ai envie d’aller les caresser, mais ils ont un croup de berger qui surveille et on a pas le droit de s’en approcher… C’est pas juste, non ? Enfin, j’dois te laisser on a cours dans 20 minutes, faut encore que je retrouve la volière ! Oh, Cyrus te passe le bonjour au fait.
Ilhami&Cyrus
Rylie, tu verrais cet endroit, c’est tellement génial ! Le château est vraiment doré, c’est si beau. Je me suis perdu seulement Trois fois en essayant de visiter, et il y a des endroits où je n’ai pas encoré été, je pense y aller cette nuit. C’est le seul moment où je peux le faire, la journée on est tellement occupé. Vraiment, les cours au quartier, c’est rien par rapport à ici.
On se lève tôt, on fini tard… Mais c’est trop cool! Ils ont un élevage d’Hypogriffe, ils sont semi-sauvages, ils vivent en partie dans la jungle, en partie dans le parc du château. J’ai envie d’aller les caresser, mais ils ont un croup de berger qui surveille et on a pas le droit de s’en approcher… C’est pas juste, non ? Enfin, j’dois te laisser on a cours dans 20 minutes, faut encore que je retrouve la volière ! Oh, Cyrus te passe le bonjour au fait.
Ilhami&Cyrus
4 Février 98
On est désolé pour ton frère, Ryry… Maman nous a dit la nouvelle dans sa dernière lettre… Elle a envoyé une lettre à la Directrice avec la maman de Cy’ pour demander une sortie exceptionnelle pour qu’on vienne te soutenir à l’enterrement. On pense fort à toi. Et tu sais, Cyrus et moi quand on sera plus vieux, on va devenir policier ! Comme ça, ceux qui lui ont fait ça, on pourra les mettre en prison. On va le venger, t’en fais pas!
On t’aime fort
Ilha’&Cy’
On est désolé pour ton frère, Ryry… Maman nous a dit la nouvelle dans sa dernière lettre… Elle a envoyé une lettre à la Directrice avec la maman de Cy’ pour demander une sortie exceptionnelle pour qu’on vienne te soutenir à l’enterrement. On pense fort à toi. Et tu sais, Cyrus et moi quand on sera plus vieux, on va devenir policier ! Comme ça, ceux qui lui ont fait ça, on pourra les mettre en prison. On va le venger, t’en fais pas!
On t’aime fort
Ilha’&Cy’
12 Avril ‘98
Maman,
Merci pour les gâteaux ! Ils sont toujours aussi bon. J’espère que toi et papa allez bien ! (Et mes souris, aussi ! Azùl a eu ses bébés ? Ils vont bien ? Je peux avoir une photo ? S’il te plaiiit ! )
Les professeurs disent que j’ai fait une très bonne année et qu’il faut que je continue comme ça, j’suis trop fier. Il paraît que l’année prochaine, j’aurais le droit de m’approcher des Hyppogriffes si je suis assez attentif aux cours de SACM. J’vous ai dis comme j’aime ce cours ? C’est si cool. Il y a tellement d’animaux différent dans le monde, c’est fou.
J’me dépêche, y a un match de Quidditch bientôt et on doit aller encourager nos amis avec Cyrus
J’vous aime fort,
Ilhami
Maman,
Merci pour les gâteaux ! Ils sont toujours aussi bon. J’espère que toi et papa allez bien ! (Et mes souris, aussi ! Azùl a eu ses bébés ? Ils vont bien ? Je peux avoir une photo ? S’il te plaiiit ! )
Les professeurs disent que j’ai fait une très bonne année et qu’il faut que je continue comme ça, j’suis trop fier. Il paraît que l’année prochaine, j’aurais le droit de m’approcher des Hyppogriffes si je suis assez attentif aux cours de SACM. J’vous ai dis comme j’aime ce cours ? C’est si cool. Il y a tellement d’animaux différent dans le monde, c’est fou.
J’me dépêche, y a un match de Quidditch bientôt et on doit aller encourager nos amis avec Cyrus
J’vous aime fort,
Ilhami
2 Septembre 98
Rylie,
Je t’écris si tôt parce que tu avais l’air bizarre en nous disant au revoir, hier. Tout va bien ? Je sais que c’est nul, de pas pouvoir aller à l’école ensemble, mais comme ça on peut en profiter encore plus à fond pendant les vacances !
Eh, tu veux que je t’envoie une plume d’Hyppogriffe ? Comme ça toi aussi t’auras un Souvenir de Castollobruxo !
Ilhami
Rylie,
Je t’écris si tôt parce que tu avais l’air bizarre en nous disant au revoir, hier. Tout va bien ? Je sais que c’est nul, de pas pouvoir aller à l’école ensemble, mais comme ça on peut en profiter encore plus à fond pendant les vacances !
Eh, tu veux que je t’envoie une plume d’Hyppogriffe ? Comme ça toi aussi t’auras un Souvenir de Castollobruxo !
Ilhami
10 Septembre 98,
T’en fais pas, ça fait pas siii mal que ça. Il m’a juste un peu griffé le bras. Je sais que Cy’ a prétendu qu’il me l’avait presque arraché, mais je te jure c’est pas vrai alors répète pas ça à ma mère hein !
Ilha’
ps. Et puis, ça me fait une cicatrice trop stylée.
T’en fais pas, ça fait pas siii mal que ça. Il m’a juste un peu griffé le bras. Je sais que Cy’ a prétendu qu’il me l’avait presque arraché, mais je te jure c’est pas vrai alors répète pas ça à ma mère hein !
Ilha’
ps. Et puis, ça me fait une cicatrice trop stylée.
3 Avril 2000,
Ry,
C’est ma dernière année ici. Maman vient de m’envoyer un hibou pour me l’annoncer… Ils ont fait ce qu’ils ont pu, mais ils ont pas les moyens pour une année supplémentaire…
J’ai envie de leur en vouloir mais… Je sais qu’ils ont fait ce qu’ils ont pu hein ? 3 ans, c’est pas si mal… Les professeurs sont gentils, ils m’ont donné plein de références de livres à étudier, pour plus tard… Ils disent que si je veux toujours devenir policier, je dois m’accrocher, mais que j’ai la capacité. C’est cool, hein ?
Cyrus est triste, lui aussi. Il dit que déjà, sans toi, c’était pas cool, mais si en plus je viens plus ça sera complètement pourri. (Mais je crois surtout qu’il était content d’avoir quelqu’un qui nettoyait le dortoir à fond, et que maintenant il va devoir se débrouiller tout seul. ) J’ai du le convaincre de pas demander à ses parents d’arrêter les cours à l’école ! Ils ont les moyens qu’il continue, faut qu’il en profite. Et qui me donnera des nouvelles des bébés Hyppogriffes s’il s’en va aussi, franchement ?
Allez, je te laisse. Faut que je profite à fond des derniers moments !
Ilhami
Ry,
C’est ma dernière année ici. Maman vient de m’envoyer un hibou pour me l’annoncer… Ils ont fait ce qu’ils ont pu, mais ils ont pas les moyens pour une année supplémentaire…
J’ai envie de leur en vouloir mais… Je sais qu’ils ont fait ce qu’ils ont pu hein ? 3 ans, c’est pas si mal… Les professeurs sont gentils, ils m’ont donné plein de références de livres à étudier, pour plus tard… Ils disent que si je veux toujours devenir policier, je dois m’accrocher, mais que j’ai la capacité. C’est cool, hein ?
Cyrus est triste, lui aussi. Il dit que déjà, sans toi, c’était pas cool, mais si en plus je viens plus ça sera complètement pourri. (Mais je crois surtout qu’il était content d’avoir quelqu’un qui nettoyait le dortoir à fond, et que maintenant il va devoir se débrouiller tout seul. ) J’ai du le convaincre de pas demander à ses parents d’arrêter les cours à l’école ! Ils ont les moyens qu’il continue, faut qu’il en profite. Et qui me donnera des nouvelles des bébés Hyppogriffes s’il s’en va aussi, franchement ?
Allez, je te laisse. Faut que je profite à fond des derniers moments !
Ilhami
Un bruit dans la rue déserte me pousse à me plaquer contre un mur, dans une petite ruelle adjacente et je retiens mon souffle, attendant. J’suis sorti en douce, tard, pour aller voir Ry’, pour passer un peu de temps ensemble… Et la je regrette presque, tellement mon coeur bat la chamade. Le silence s’étire et je me décide à sortir de la ruelle, jetant un coup d’oeil nerveux dans la rue… Pour me figer dans la foulée, le regard braqué sur la silhouette d’un homme, appuyé contre un lampadaire, juste à côté. « Salut gamin. Ça fait un moment qu’on te court après tu sais ?» La terreur froide me serres comme un poing dans mon estomac et je déglutis, reculant et me retournant pour tenter de partir en courant. Mais j’peux même pas démarrer, un autre sorcier se tient derrière moi, les bras croisés, silencieux. « On commence à connaître tes petites techniques, mh ? T’as un bon démarrage, mais faut penser à changer de temps en temps, sinon on peut te contrer. » « Qu’est-ce que… Qu’est-ce que vous voulez ? » L’homme souris et se détache du lampadaire, « T’offrir un petit boulot gamin… Rien de bien grave, t’en fais pas. »
—
Trottinant à travers les ombres, je me déplace aussi vite que possible. Le souffle court, le coeur battant la chamade dans le petit corps de la souris dans laquelle j’ai mis mon esprit, je fais de mon mieux pour arriver le plus rapidement que je peux à l’endroit qu’on m’a indiqué. Repérant un trou dans le mur, je me glisse à l’intérieur. Habitué à naviguer avec mes rongeurs, je ne mets pas longtemps à trouver la sortie et arrive enfin au lieu indiqué. Dressé sur mes pattes arrière, je profite de l’obscurité pour distinguer plus facilement les environs. Je me dirige vers le premier bureau, grimpant le long du siège et atterrissant sur la surface de travail, et commence à fouiller, les pattes de la souris faisant maladroitement glisser les feuilles de parchemin. Je dois en faire plusieurs avant de trouver ce qui semble correspondre à ce qu’on m’a demandé. Mentalement, je me fais une note de m’entraîner à plier des trucs en utilisant mon don, parce que c’est vraiment pas évident. Et apparemment, je suis coincé la dedans pour un moment.
Attrapant finalement la feuille, je décampe à toute allure et fait le chemin inverse en moins de temps qu’il me faut pour le dire. C’est seulement quand j’aperçois mon corps roulé en boule dans le fond de la ruelle que je romps le lien.
La seconde d’après j’ouvre les yeux et inspire précipitamment, toujours autant perturbé par le retour à la normal. Clignant des yeux pour chasser le tournis, je tends maladroitement la main vers Rojo, la souris grimpant immédiatement dans ma paume et y laissant tomber le parchemin demandé. « Tu gère ma belle.» Je murmure, laissant le rongeur se faufiler dans ma manche pendant que je déplies le parchemin, observant les informations dessus d’un air crispé. Voilà à quoi j’en suis réduits… Servir d’espion et de taupe à ces mecs. Pinçant les lèvres et ayant toujours en tête les menaces, l’air de rien, du patron envers ma mère ; On l’a connait bien, tu sais, ça serait si facile de la piéger…, ou même de Rylie, Ça fait un moment qu’on t’observe. Elle est un peu vif de caractère ton amie, non ? Il paraît que son frère s’est fait tuer dans un échauffouré… Triste destin, mh ?, je me dépêche de me relever et me dirige au point de rendez-vous, prêt à leur livrer les infos demandées.
—
« Je savais que nous faisions une bonne affaire en t’enrôlant, Ilhami.» La voix du patron me fait tressaillir et je garde les yeux au sol, sentant le rongeur qui m’accompagne aujourd’hui gigoter dans la poche ventrale de mon sweat. « Grace à ton aide, le dernier échange s’est très bien passé, et nous avons pu faire pression sur les points que tu nous as rapporté. Ça a été très… Fructueux.» Je hoche seulement la tête silencieusement, étudiant attentivement les détails du tapis à mes pieds. « Je laisse Andres t’informer de ta prochaine mission. Je pense que nous aurons besoin de toi pour vérifier une cargaison… Ils prétendent que ces animaux sont en bonne santé, mais je préfère que nous vérifions… Ils ont trop pris l’habitude de nous refourguer des bêtes malades, et pour les revendre après… Bref. Allez-y.» Je tourne les talons sans rien dire, marchant dans les pas du dit Andres, les dents serrées. Je m’en doutais déjà avant, avec les informations que j’ai récupéré, mais j’en suis sûr maintenant… Ce sont des animaux qu’ils trafiquent… Et ça m’écoeure d’autant plus.
Et qui j’veux tromper, la ? J’en fais partie aussi, non ? Ça fait quatre ans, maintenant. Quatre ans qu’ils m’ont recruté à coup de menaces plus ou moins subtiles. Quatre ans que je suis leur outil, pour récupérer des infos sensibles ou pour faire le guet discrètement. Quatre ans que j’ai l’impression qu’on m’a coupé les ailes.
Je réalise à retardement que l’aiguille ne vibre plus, et je relève les yeux au moment où on me claque une main dans la dos. « Alors gamin, heureux ? Tu fais officiellement parti des nôtres maintenant, c’est pas beau ça ? Pile poil pour ton anniversaire en plus. Beau cadeau, hein ?Bon moi je l’aurais mis à un endroit plus discret, m’enfin, tu fais comme tu veux hein…» Je ne réponds pas, fixant mon reflet dans le miroir, fixant l’épée bien droite dessinée juste à côté de mon oeil gauche, d’un noir presqu’éclatant. Je l’ai choisi là justement pour me rappeler dans quoi j’ai mis les pieds. Pour me rappeler que cette épée, elle m’a coupé les ailes. Et que j’ai pas l’intention de les laisser me retenir ici.
Ilhami Aguadelo
hekseri
muggler
Gif :
Âge : 37 ans, né le 20 Juillet 1986
Statut de sang : Sang-Pur
Statut civil : Divorcé et célibataire, ne tient pas particulièrement à retenter l'expérience pour le moment, accroché à sa liberté comme un oiseau à ses ailes
Occupation : Détective privé à temps plein, avide de nouveaux paysages, de nouvelles rencontres, de nouvelles aventures. Tente désespérément d'apprendre à s'occuper d'un Mini
Fylgia : Büyüteç - Chauve souris à queue courte, Ornithorynque et léopard d'Anatolie (Un peu bedonnant oups)
Alignement : Autre
Particularité : Dyréand - Affinité avec les souris, il en possède toujours une avec lui.
Pseudo : Malloreon
Serment le : 01/02/2024
Parchemins : 46
Noises : 107
Gallions : 0
Double : Barış Arduç
Crédits : lotusgraphics
Multi-comptes : Un gros chat noir / le spécialiste des plantes / Un Archéomage / Un louloup boudeur
Histoireune citation au choix
30 Aout 2004
La quinte de toux me prend et veut plus me lâcher, le gout ferreux envahissant ma bouche alors que je roule sur le dos, gémissant de douleur. Un nouveau sort me frappe et j’ai juste plus la force de retenir le hurlement qui m’éclate la gorge. J’ai envie de pleurer, et je crois que de toute façon, les larmes coulent sans mon consentement, me brûlant les joues, mon souffle se saccadant sous les sanglots. « Qu’est-ce que tu crois ? Que tu pouvais te pointer chez un flic pour venir balancer tout ce que tu sais ? Adorable. » Des pas se rapprochent, le sort cesse et j’ai à peine conscience que ma voix s’est brisée, à un moment ou un autre. On s’accroupi à côté de moi et une main rejette en arrière des mèches noires qui commencent à frisoter, un doigt appuyant à l’endroit où je sais que l’épée se trouve, me tirant un tressaillement. « Sache mon petit que le patron à la main longue. Arjan ne tolérera pas que tu essaie de te faire la malle comme ça, tu sais ? Il t’a offert tellement de chose… Un job stable, de l’argent… Sa reconnaissance. C’est bien, d’avoir sa reconnaissance, hein ? C’est un bon patron. Mais il aime pas qu’on le trahisse. » Un tutut sonore résonne et je n’ai même pas la force de bouger ou de m’écarter de son toucher alors qu’il lisse mes cheveux en arrière, presqu’avec douceur. « J’ai été gentil aujourd’hui, mais si j’apprends que tu as essayé d’aller voir un collègue… Je sais où tu habite. Et je pourrais vouloir informer le boss, aussi. Ça serait dommage, hein ? Allez, rentre chez toi. On va dire que le soleil t’as tapé trop fort sur le crane, mh ? On passe tous par là un jour, et puis on se rend compte qu’on est bien, tous ensemble. Comme une famille. » Il se relève et je l’entends s’éloigner, murmurer un sort pour briser la bulle de silence qui nous entourait, et juste… Partir, en transplanant. Je suis seul dans la ruelle, la tête vide et le corps douloureux, le sang qui bat à mes tempes quand il se fait pas la malle de mes veines. Je sais pas combien de temps on a passé ici, mais je suis presque sûr qu’il s’amusait beaucoup. Comme une famille hein ? putain de famille dysfonctionnelle, ouais.
Il me faut toute la force du monde pour réussir à me redresser et, sans même penser au danger que je cours, je transplane chez Ry’. Hors de question d’aller voir ma mère dans cet état. Rylie devrait pouvoir me raccommoder un peu, au moins. Alors que le crac résonne dans la ruelle, la dernière pensée qui me vient, c’est que je peux dire adieu à mon rêve de devenir policier. Hors de question de finir comme ces pourris.
10 Septembre 2004,
Salut mon pote !
Désolé, j’ai vraiment pas eu le temps de me poser pour répondre à ta dernière lettre. Mec, je suis si content pour toi, tu vas tellement gérer comme flic !
Bon, faut que tu finisse l’école, mais j’te connais, tu vas y arriver haut la main, t’as ça dans le sang depuis toujours !
Moi écoute, ça va super. J’suis en pleine forme, comme toujours, tu me connais hein ? Je sais que t’as été déçu que je sois pas accepté à l’Académie mais, hey, que veux tu… T’es meilleur que moi, voilà tout ! J’vais profiter de cette année pour me poser un peu et réfléchir à ce que je veux. Une année sabbatique on appelle ça, il paraît. Maman dit que je vais juste glander pendant un an, mais tu la connais. Elle te passe le bonjour d’ailleurs ! Des fois j’ai l’impression qu’elle te préfère à moi, soit disant que tu fais moins de conneries que moi. C’est juste que tu te faisais pas prendre ouais !
Ecoute, j’ai pas trop le temps de développer là, on m’attend pour un truc urgent, mais réponds moi vite hein ! Je vois tout savoir de ta nouvelle école. Tu vas me manquer mon pote.
Eh, surtout… Promets moi que tu resteras comme tu es. Une vraie promesse, ok ? Reste toi même. Ils ont besoin de gars comme toi, dans la police.
Ilhami
Salut mon pote !
Désolé, j’ai vraiment pas eu le temps de me poser pour répondre à ta dernière lettre. Mec, je suis si content pour toi, tu vas tellement gérer comme flic !
Bon, faut que tu finisse l’école, mais j’te connais, tu vas y arriver haut la main, t’as ça dans le sang depuis toujours !
Moi écoute, ça va super. J’suis en pleine forme, comme toujours, tu me connais hein ? Je sais que t’as été déçu que je sois pas accepté à l’Académie mais, hey, que veux tu… T’es meilleur que moi, voilà tout ! J’vais profiter de cette année pour me poser un peu et réfléchir à ce que je veux. Une année sabbatique on appelle ça, il paraît. Maman dit que je vais juste glander pendant un an, mais tu la connais. Elle te passe le bonjour d’ailleurs ! Des fois j’ai l’impression qu’elle te préfère à moi, soit disant que tu fais moins de conneries que moi. C’est juste que tu te faisais pas prendre ouais !
Ecoute, j’ai pas trop le temps de développer là, on m’attend pour un truc urgent, mais réponds moi vite hein ! Je vois tout savoir de ta nouvelle école. Tu vas me manquer mon pote.
Eh, surtout… Promets moi que tu resteras comme tu es. Une vraie promesse, ok ? Reste toi même. Ils ont besoin de gars comme toi, dans la police.
Ilhami
12 Octobre 2004
Soigneusement, je dépose le document à l’endroit voulu. Me suis entraîné, depuis mes débuts, plier des parchemins en étant une souris, c’est devenu presque naturel pour moi. De quoi faire passer les souris savante moldue pour des rigolotes. Si j’étais d’humeur, je me serais sans doute mis à rire, tiens. Mais je ne le suis pas et à la place de rigoler comme un idiot, la souris dans laquelle j’ai faufilé mon esprit émet un grognement tout, sauf menaçant. Ah, c’est sur, c’est moins impressionnant que ceux qui se lient à des chiens hein… Mais beaucoup plus pratique, à mon sens.
Je sens le lien se tendre douloureusement et j’hésite un instant, trop conscient que je suis arrivé à la limite de distance que je suis censé avoir avec l’animal qui me prête son corps… Et en même temps, c’est de ma faute, j’ai voulu me placer loin pour qu’on ne fasse pas le lien avec moi, pour que personne ne réalise que la personne responsable pouvait être moi… Pour impressionner, aussi, peut-être. Leur montrer que mon don évolue. Pour quoi ? Je ne sais pas vraiment… Après une dernière hésitation, je force sur le lien pour m’éloigner encore et faire ce que je dois faire.
Tout mon corps se crispe violemment alors que mon esprit le réintègre un peu brutalement et je me force à inspirer profondément, tentant de contrer les halètements qui viennent toujours à cet instant. Mes mains se crispent et se décrispent, mon esprit essayant d’assimiler qu’il possède à nouveau cinq doigts qu’il peut bouger de manière bien plus aisée qu’en tant que rongeur. La nausée est bien plus présente qu’en temps normal et le tournis manque de me coller à bas de ma chaise quand j’essaie de me redresser. Alors que j’essaie de tout remettre à l’endroit, ma vision s’adapte et je peux voir clair à nouveau, et surtout… Et surtout je peux voir que je suis plus tout seul, dans mon recoin de café, et mon corps se tend douloureusement face au sourire et aux lunettes de soleil qui me font face. Merde. « Salut. Compliqué, ce retour dans ton corps, non ?» Je réfléchis le plus vite que je peux, mais comme il dit, ce retour est vraiment compliqué et j’ai du mal à aligner deux pensées cohérentes. « Je… Désolé, je ne… Je dormais un peu. Nuit compliquée. Désolé. Vous voulez la table ? Je vais y aller…» J’articule, tentant de prendre l’attitude d’un lendemain de cuite un peu rude. Le sourire sous les lunettes se fait un peu moqueur, je crois, et du coin de l’oeil je vois sa main bouger, forçant mon attention dessus. Un frisson glacé me vient en apercevant la baguette, négligemment tenue. Et merde. Je me laisse tomber silencieusement sur la banquette vieillie, incapable de trouver autre chose à dire pour me sortir de là. L’homme à pas l’air beaucoup plus vieux que moi, mais il a l’air bien plus compétent que je ne le suis actuellement… Ou de manière générale. Mes bras me démangent, et c’est sans y penser que je commence à les gratter nerveusement. « Bonne idée, le coup de la gueule de bois. T’as la tête qui va avec, la.» Vaguement outré, je lui jette un regard noir mais me recule subitement quand il se penche par dessus la table pour me fixer au dessus des verres teintés, « Tu ferais bien de boire un coup, t’as l’air d’en avoir besoin. Et tu m’excuseras, tu prenais pas mal de temps alors j’ai commencé sans toi.» C’est la que je me rends compte qu’il a une chope posée devant lui - déjà bien entamée - et une autre devant moi, intact. « Vous voulez quoi ?» Je lâche sans toucher à la boisson, essayant de comprendre d’où il sort. Gang ennemi ? Rivaux ? Arjan n’avait jamais dis qu’il y avait des risques de tomber sur quelqu’un… Il hausse les épaules en me fixant, buvant tranquillement un peu plus de sa boisson, « Pas grand chose. Quand je t’ai vu j’ai compris que j’arrivais trop tard, de toute façon. Mais ça me disait bien de connaître qui était assez malin pour utiliser ses… Talents, de cette manière.» Je secoue seulement la tête en signe de négation, « J’vois pas de quoi vous parlez. Laissez moi partir.» Il ricane et secoue un peu la tête, « C’est sur que ça la foutrait mal si tu étais encore dans le coin quand ta … Petite diversion viendrait à se déclencher, hein ? Allez, qu’est-ce que vous visez ? Une marchandise en particulier ? Ou juste… Un peu de tension Moldu/sorcier ? » Je baisse les yeux et ne dit rien. Au coin de mon oeil, je peux presque sentir l’épée brûler, triste rappel de ce a quoi je sers exactement. J’avais presqu’oublié. En fait, pendant un moment, j’avais oublié. « T’as imaginé ça tout seul, ou on t’a soufflé l’idée ?» Je redresse la tête immédiatement, sans même réussir à m’en empêcher, une lueur de fierté étincelant dans me regard. « J’me débrouille tout seul. Ils seraient incapables d’imaginer quoique ce soit qui sorte de “On arrive, on tire sur tout ce qui bouge et on voit ce que ça donne”.» Je siffle, avant de me mordre brusquement la lèvre, à deux doigts de plaquer mes mains sur ma bouche. Ho le con. J’attrape la chope fébrilement, ayant dans l’idée que si je bois, je ne parles plus. L’autre se met seulement à rire. « J’imaginais bien ça comme ça oui.» L’atmosphère change tout à coup et s’alourdit au moins autant que le regard qu’il pose sur moi. « Soit pas idiot. Tu vaux mieux que ça, c’est sur. T’es leur outil, hein ? Ils aiment bien t’utiliser et ça s’arrête la ? Ils prétendent des conneries de famille, de liens, d’entraide mais à quel moment t’as vraiment vu ça en oeuvre, mh ? Par contre… Combien de toi ils t’ont demandé de sacrifier, à chaque instant ? » Je reste figé sur mon siège, ses mots glissant sur moi avec un tranchant acéré. J’commençais presqu’à oublier, ce que j’étais vraiment pour eux. Du bruit commence à s’élever de l’extérieur, des cris un peu paniqué et l’homme se lève, finissant sa bière d'une traite avant de soulever brièvement ses lunettes pour me fixer, « Je crois que ton petit numéro vient de commencer. Si t’as besoin d’un coup de main, un jour… J’m’appelle Magni.» Il tourne les talons et se dirige vers l’extérieur, juste comme ça, sous mon regard incrédule.
Ça n’est qu’un long moment plus tard que j’me décide à sortir aussi, glissant jusqu’à la ruelle ou je récupère un document. Mon coeur s’arrête quand je vois une petite silhouette familière, et c’est avec une boule dans la gorge que je viens la récupérer, un doigt passant doucement sur la tête immobile. « Je suis désolé Azùl…» C’est de ma faute, j’ai trop tiré, j’ai trop forcé, elle a pas supporté. Tout ça pour impressionner des gens qui ne le remarqueront même pas. Les mots de ce Magni tournent dans mon crâne alors que je quitte la ruelle, Azùl dans le creux de ma poche parce qu’il est hors de question que je l’abandonne ici. Combien ils m’ont demandé de sacrifier, hein ? Ma liberté. Et mes fidèles compagnes. Bien trop, donc.
L’air de l’entrepôt est humide et sent la moisissure, me faisant plisser le nez de façon incontrôlable. Je sais qu’il s’agit de l’un des endroits où ils entreposent certaines… Marchandises, avant les ventes, mais je ne vois rien d’autres que des humains réuni silencieusement dans le vaste espace. Des enclos de faibles tailles, vides, sont dispersés alentours et des bottes d’une paille dont le jour où elle a été fraiche semble lointain, maintenant sont placées à l'intérieur. L’odeur du sang règne également, et c’est sans surprise que Rojo reste soigneusement caché dans ma poche, n’ayant absolument pas envie de s’exposer à l’air putride du lieu.
Je ne sais pas ce que je suis censé faire ici, mais au vu de la tête de certains, c’est un sentiment partagé. On attend encore un moment avant qu’Arjan lui-même n’arrive. L’homme semble toujours aussi gigantesque pour moi, alors même que je n’ai plus quatorze ans et, par réflexe, je rentre la tête dans les épaules, comme pour faire en sorte qu’il me voit le moins possible. Le regard dur de l’homme nous sonde puis il prend finalement la parole, « Je vois que avez presque tous répondu présent… Sauf un. Bien entendu. Heureusement pour lui, je savais qu’il aurait des difficultés à venir alors j’ai envoyé quelqu’un pour le … Récupérer.» D’une façon extrêmement théâtrale, un de ses hommes de main les plus proche pousse un autre sorcier par terre, devant Arjan. Il a les dents serrés, le menton levé fièrement et je le trouve à la fois très courageux, et très stupide. Arjan n’aime pas qu’on le trahisse - parce que c’est ça qu’il s’est certainement produit. Et il aime encore moins quand on ne semble pas un minimum repentant. Je sais que ça va mal finir, je l’ai su au moment où l’homme s’est écrasé au sol devant le chef. Je l’ai su au moment où Arjan, sans rien dire de plus, a levé sa baguette et que les cris ont commencé à retentir. J’admire cet homme, mais je ne ferais rien pour lui, et j’en suis vraiment désolé. Mais je suis en train de créer ma propre porte de sortie, et j’peux pas la mettre en péril pour un inconnu.
C’est sans détourner les yeux que j’assiste à toute la scène et à un moment donné, alors que les cris cessent, je me rends compte que - finalement - il y a bien de la contrebande en préparation. Des dizaines de bêtes aux ailes bridées observent, de leur regard grave, la cruauté humaine. L’un d’entre eux croise mon propre regard et je n’arrive pas à le soutenir bien longtemps. La honte est trop cuisante.
Le même jour.
La porte de l’appartement s’ouvre devant moi et j’y pénètre, silencieux. Rojo n’attend pas une seconde de plus pour se glisser vers le sol et rejoindre l’enclos ouvert où elle retrouvera ses compagnes de jeu. « Ilha ?» Je lâche le rongeur des yeux et les pose sur ma compagne, ma meilleure amie, qui me fixe d’un regard plein d’inquiétude. « Ilha tu vas bien ?» Je la regarde en silence, tout un tas de phrases se bousculant dans mon crâne. Non ça ne va pas., J’ai envie de vomir., Viens on prend nos bagages et on se casse de ce pays., J’ai tué un homme parce que je n’ai rien fait pour le sauver aujourd’hui, et tu sais ce qui m’a le plus bouleversé ? Les sombrals, juste à côté, qui vont être vendu à des connards maltraitants. « Ilha, bordel, répond moi je déteste quand tu fais ça, tu le sais!» , J’ai envie de hurler., J’ai envie de tout lâcher. Tout abandonner. Je me rapproche d’elle et prend son visage entre mes mains, embrassant son front, embrassant ses lèvres. Elle a toujours été là, n’est-ce pas ? Dans les bons, comme les mauvais moments. Avec son caractère de merde, ses moqueries, ses bourrades, mais aussi son soutien silencieux, sa joie pour mes réussites, sa présence. « Ilhami Caleb Aguadelo je te jure que - » « Epouse moi ? » « - Tu vas… Quoi ? » « Epouse-moi… S’il te plait ?» Je taquine doucement alors qu’elle expire un souffle surpris et choqué. L’échange de regard est long, puis elle sourit, « Ok.» Le sourire me vient, difficilement, mais il me vient. C’est peut-être une tentative désespérée de s’accrocher à notre bonheur avant qu’il ne s’effondre avec tout le reste, mais… Tant pis.
04 Avril
Je jette un dernier coup d’oeil pour vérifier qu’il n’y a plus rien dans l’appartement et je ferme la porte, définitivement. Sans attendre, je transplane. Une fois, deux fois, trois fois, à la quatrième je m’arrête enfin, renouvelle le sort de désillusion et, après un dernier coup d’oeil, m’engouffre dans l’immeuble. Il est dans un tout autre quartier que celui où l’on vivait jusqu’à maintenant, mais il n’est pas beaucoup plus riche. De ce que je sais, il est sur le territoire d’un autre gang qui n’a rien à voir avec celui auquel j’appartenais, ça devrait nous donner plus de chance.
J’ai à peine mis les pieds à l’intérieur qu’une tornade me fonce dessus, tornade que j’entoure de mes bras immédiatement, la serrant fortement contre moi. « C’est bon ? T’as tout récupéré? » Je hoche la tête, lui offrant une sourire étrange, mélange de soulagement et de peur. Relâchant ma compagne en douceur, je vais allumer la radio, cherchant la bonne station presque frénétiquement. « - sieurs, c’est avec un profond choc que je vous transmets les nouvelles suivantes. Tôt ce matin, un informateur anonyme à fait le tour des stations de radios, le tour des journaux. A grand renfort de preuves, de souvenirs de pensines, d’extraits de documents, de photos , et tant d’autre choses qui semblent avoir été acquis depuis quelques années maintenant, cet informateur vient de mettre en lumière les agissements d’un Gang de trafiquants de créatures magiques ainsi que d’ingrédients interdits. Dans ces documents, les noms des plus importants membres du gang, les preuves qui les relit à leurs agissements, tout cela est soigneusement listé. Le nom de leur chef - Arjan Beltran - est également largement cité. Tous les journalistes reprennent l’information en boucle, et nous ne pouvons qu’espérer que la Police va enfin mettre un terme à tout - » Le clic retentit alors que j’éteins l’appareil et je me retourne vers Rylie, son sourire illuminant la pièce. « Tu as réussi… C’est bon. Tu as enfin réussi.» Un rire m’échappe sans que je ne puisse m’en empêcher et j’acquiesce. « Oui, c’est fini… Enfin presque. Mais je doute qu’ils réussissent à étouffer ça cette fois.» Cette fois, ils sont bons pour la taule, et pour un moment j’espère.
02 juin
« C’est de ta faute!» J’esquive le torchon que ma mère, en larme, me lance à la figure et tente une nouvelle fois de m’approcher d’elle. « Mamá, s’il te plait, arrête…» Elle n’écoute pas et s’éloigne de moi, ma gorge se serrant face à sa fuite et sa colère dévastée, « Je t’avais dis de ne pas le faire ! Je t’avais dis que c’était trop risqué! Mais t’as voulu n’en faire qu’à ta tête ! Comme toujours ! » Mon propre tempérament commence à se réveiller et ma mâchoire se crispe, « Ah oui ? Et j’aurais du faire quoi ? Rester dans leur rang ? Continuer à espionner pour eux ? Continuer à leur ramener les informations dont ils avaient besoin pour leur traffic ? Continuer à regarder des gens se faire torturer parce qu’ils voulaient partir ? Bien sur, perdóname, j’aurais du y penser, quel égoiste j’ai été d’avoir voulu sauver mon cul ! » Pris dans ma tirade colérique, je n’ai pas le réflexe de m’écarter quand elle me balance un verre à la figure, et il me frappe en plein front, attirant un grognement de douleur, « Tu n’aurais pas du entrer dans ce gang de base ! On a sué sang et eau pour t’en éloigner et tu nous remercie comme ça ?! Ton père a disparu, et tu ne penses qu’à ta petite personne ? » Je proteste, essaie de lui rappeler que je lui ai proposé de leur trouver un endroit où se cacher, une autre ville, un autre pays, le temps que les choses se tassent, mais elle ne me laisse pas faire, continue de hurler jusqu’à ce qu’elle me chasse de ce qui a été longtemps ma maison.
Bras ballant, je reste devant quelques instants, affrontant les regards de jugements des gens autour de moi qui n’ont entendu que le son de cloche de ma mère. Je les toise, colérique, puis transplane. J’ai mis longtemps à essayé de les convaincre de se mettre à l’abri, j’ai reporté autant que j’ai pu la fuite des informations, mais au bout d’un moment, c’est ma vie à moi qui commençait à être menacée.
Alors, ouais, peut-être que j’ai été égoïste, mais moi aussi j’ai envie de vivre.
12 Juin 2009,
Hey Cy’.
Tu gère mon pote, c’est cool de ta part de prendre le dossier en charge. J’aimerais m’en occuper moi-même, mais je n’ai pas le courage d’affronter ma mère encore une fois. Des quelle me voit, elle se transforme en harpie…
Hésite pas à me transmettre la moindre information que tu trouve.
Ilhami.
Hey Cy’.
Tu gère mon pote, c’est cool de ta part de prendre le dossier en charge. J’aimerais m’en occuper moi-même, mais je n’ai pas le courage d’affronter ma mère encore une fois. Des quelle me voit, elle se transforme en harpie…
Hésite pas à me transmettre la moindre information que tu trouve.
Ilhami.
17 Septembre 2009
« Tu vas où, encore ?» Surpris, je me retourne pour faire face à Rylie, les bras croisés, qui me fixe avec agacement. « Quoi ? Comment ça ?» « Tu passes ton temps en vadrouille à l’extérieur. Pourquoi ? » Cette fois je fronce les sourcils. Pas encore ça ? « On en a déjà parlé, Rylie. Je cherche du boulot.» Elle renifle, et je déteste comme ça sonne dédaigneux. J’ai toujours détesté quand elle faisait ça, « Oh, oui. Du boulot. Je pensais au moins que quand tu quitterais enfin ce foutu gang, tu trouverais un truc sérieux. Au lieu de ça, quoi ? Tu cherches… Des enquêtes ? Tu t’es cru dans un de tes livres ? T’es plus un gosse, Ilhami ! » Je lève les yeux au ciel et me retourne à nouveau vers la porte, récupérant ma veste au passage. Je n’ai pas l’intention de me lancer encore dans une de ces discussions. Je sais qu’elle est frustrée, et je comprends, vraiment. J’avais pas prévu que le nom de l’informateur soit trouvé, qu’on doive continuer à se cacher et utiliser des sorts pour changer plus ou moins notre apparence après tout ça. Mais c’est pas de ma faute et elle voulait cette liberté autant que moi. J’en assume les conséquences autant qu’elle. « A ce soir, Ry. » Je lâche seulement, ignorant les invectives qu’elle me lance. J’ai rendez-vous avec un potentiel client. Je sais qu’elle changera de discours quand je commencerais à travailler réellement… Et au final, la fuite de mon nom me sers plutôt que le contraire, même si c’est pesant à vivre.
Les sanglots de Rylie sont silencieux et je la serres contre moi. Fort. Elle pleure pour nous deux, parce que je n’arrive pas à le faire, moi. J’ai les yeux au moins aussi sec que ma gorge est bloquée pour une boule dont je n’arrive pas à me débarrasser. Le sorcier qui préside la cérémonie termine de bénir le corps grâce à la magie et je m’avance lentement, n’arrivant pas à quitter des yeux le cercueil qui descend lentement sous terre. Je sens la main de Rylie dans la mienne qui la serre doucement et je me retourne finalement, me raclant la gorge, « Cyrus était, je crois, le meilleur ami qu’on puisse rêver d’avoir. Le frère que je n’ai jamais osé rêver voir à mes côtés. Il m’a soutenu et toujours poussé en avant. Il m’a pardonné mes erreurs qui, pourtant, étaient nombreuses. Il ne m’a jamais laissé derrière… » Ma voix s’étrangle, je vois ses parents me sourire entre leurs propres larmes. « Mon frère… Tu m’as fait tellement de promesses et tu n’en n’a jamais brisées aucune… Soit sûr que, maintenant que tu fais partie de ces fameuses étoiles que tu chérissais tant, que je n’en briserais aucune à mon tour.» Et encore moins celle que j’ai faite de retrouver ceux qui t’ont fait cela.
Je débarque, hagard, à l’hôpital et me précipite vers l’étage où je suis censé me rendre. Arrivé sur place, j’alpague une infirmière « Je suis Ilhami Aguadelo, on m’a envoyé un…» Elle me coupe tout de suite, « Ah vous voilà ! Vous parlez d’un mari présent, mh ? Elle nous avait prévenu. Chambre 107.» J’ai tiqué à ses mots mais ne prend pas le temps d’en être offusqué, me précipitant plutôt vers la chambre indiquée. Quand je débarque, j’ai une illumination au dernier moment et je pense à ouvrir la porte en douceur, passant la tête dans la pièce et tombant sur le visage fatigué mais souriant de ma femme. Dans ses bras, en train de dormir, un tout petit être. « Tu en as mis du temps. » Elle remarque doucement, sans me faire de reproche… Pour le moment. « Heum, ouais, j’ai du, j’ai… Le hibou ne pouvait pas me trouver j’étais sous un sort pour dissimuler mon emplacement, pour une enquête, et je…» Elle acquiesce distraitement et reprend, « Bien sur, bien sur… Mais ça n’est plus quelque chose que tu pourras faire, maintenant, n’est-ce pas ?» Confus je me contente de les observer tous les deux, n’arrivant pas encore à croire ce que j’ai sous les yeux. Depuis le jour où elle me l’a annoncé, paraissant aussi heureuse que si nous avions pris la peine d’en parler auparavant et que nous attendions ce moment depuis longtemps, depuis ce jour je n’ai pas vraiment réaliser que ça allait vraiment se produire. Si certains ont des révélations en posant les yeux sur leur fils pour la toute première fois, moi… Moi je me sens surtout terrorisé, inquiet et ayant juste envie de fuir en courant.
« Mais qu’est-ce que tu fous ?! » Je ne la regarde pas, continuant ma valise en silence. « Ilhami regarde moi, à quoi tu joues ? » Je pince les lèvres et me demande brièvement quelle température il fait en ce moment en Australie. « Je te jure que si tu t’en vas encore, je vais…» Cette fois je craque et me retourne brutalement vers elle. La persane apparu récemment à ses côtés me feule dessus mais je n’y prête aucune attention. « Tu vas quoi ? T’en as pas marre de tes menaces constantes ?» Elle me fusille du regard et se redresse, essayant de m’impressionner. « Si tu obéissais… » « Je suis quoi pour toi, ton chien ?! » Je la coupe aussitôt, fermant d’un coup sec la valise désormais pleine. Et si elle n’est pas pleine, tant pis, j’achèterais sur place. « Mon mari, abruti !» Je ricane en attrapant l’objet et me dirigeant vers la porte où je la dépose, « Toutes mes excuses, j’ai raté la ligne du contrat qui indiquait que j’étais censé t’obéir aux doigts et à l’oeil, même quand tu me parles comme à un chien. Je t'ai proposé, à toi et à Izan, de venir avec moi pour le voyage, que le client acceptait de payer vos billets et votre logement, mais non, tu as refusé. Moi je dois y aller, j’ai un contrat à respecter. » On se fusille du regard mutuellement et c’est seulement quand des pleures retentissent que l’échange est brisé. « Et dire que je pensais qu’avoir un enfant te pousserais à rester ici, avec moi. Avec nous. Que je pensais que c’était la solution à ton immaturité… » Sous le choc de ses mots qu’elle me crache au visage avant de se détourner pour aller calmer son… Notre fils, j’oublie brièvement de respirer. Un battement d’aile rapide m’informe que Büyü vient d’arriver dans la pièce et sa voix contrite résonne. « J’ai essayé de le calmer, mais j’ai pas réussi…»
Le crac du transplanage résonne à mes oreilles et je soupire, me massant la nuque. « Elle était pas facile, celle-là ! Mais on a géré. T’as vu comment j’ai été trop fort, quand j’ai repéré là où il planquait ses documents compromettant ? » Un reniflement amusé m’échappe et je laisse la chauve-souris bavarder toute seule alors qu’on rejoint notre étage. Je n’ai pas vraiment envie de rentrer, mais si je le disais à voix haute, Büyü m’en ferait toute une scène à base de : Vous devez parler, et pas vous hurler dessus, pense à Izan, fait un effort. Etc, etc, etc. Je trouve que j’en fais pas mal, des efforts, déjà. Secouant la tête, je clenche la porte de chez nous et tic en constatant qu’elle n’est pas fermée à clef. C’est quoi ce bordel, encore ? « Rylie ? T’es là ? J’suis rentré.» J’annonce, entrant lentement dans l’appartement sombre. Est-ce qu’elle fait la tête…? « Ecoute…» Je commence sous le regard pesant de ma Fylgja, « Ecoute, je pense que ça serait bien qu’on essaie de parler calmement, tous les deux, non ?» Aucune réponse ne vient et je fronce un peu plus les sourcils. Büyüteç, aussi perplexe que moi, s’envole pour aller visiter les autres pièces. Moi je vais directement dans notre chambre et ouvre le placard, ne pouvant que constater ce qui grandissait comme un doute énorme dans mon esprit. Ses affaires étaient partis. Elle était partie. « Ils sont plus là…» Murmure la chauve souris, horrifiée. « Et… Et Izan …? » Je déglutis, difficilement. Qu’elle soit partie est un … Un soulagement autant qu’une blessure. Un dernier coup de canif dans le contrat qu’on avait signé, puis méticuleusement massacré par la suite. Mais qu’elle soit partie avec Izan… Il y a une partie de moi qui a envie de hurler, et de casser des choses. Alors que… Est-ce que ça n’est pas logique ? C’est elle qui s’occupait le plus de lui, n’est-ce pas …? La peine de ma Fylgja ne fait pourtant que se rajouter à une douleur que je ressens déjà et on sursaute tous les deux, surpris, quand quelqu’un frappe timidement au chambranle de la porte d’entrée restée ouverte. « Heum… Ilhami …? Je suis désolé, heu… Rylie… Rylie est partie. Y a deux jours. Et elle… Enfin… Elle m’a laissé… Izan… Elle a dit que tu le récupèrerais quand tu reviendrais… Et, enfin, elle m’a pas vraiment laissé d’affaires pour lui alors, j’ai un peu fouillé comme elle a tout laissé ouvert, et … Et… Désolé… Ilhami ? » Je reste silencieux, incrédule face au voisin, un petit bout de quatre ans qui dort dans ses bras. Elle est partie, en nous abandonnant tous les deux. Moi, je peux comprendre, mais Izan…?
J’ai jamais eu le sommeil lourd. Déjà gamin. J’avais trop peur qu’ils débarquent dans ma maison pour punir mes parents d’une faute que j’aurais commise. Et ça n’est pas passé en vieillissant. Alors quand un craquement retentit dans l’appartement normalement silencieux, mes yeux s’ouvrent dans la foulée, un peu flous d’abord, puis s’éclaircissant rapidement. Restant immobile, allongé sur le côté, je baisse les yeux et fixe l’ornithorynque roulé en boule qui ronflotte sur l’oreiller à côté. Ça n’est pas lui, donc. Il me faut quelques instants pour me souvenir que ça pourrait être Izan et je fronce les sourcils, l’angoisse habituelle quand je pense à mon fils montant sensiblement. Est-ce qu’il s’est levé ? Il le fait jamais. Il pourrait l’avoir fait ? Est-ce qu’il le faisait quand elle était encore là ? Qu’est ce que j’ai raté, encore ?
Pris entre deux feux par mon propre esprit qui ne sait pas s’il doit se lever ou rester allongé et attendre, je me mets a compter sur un rythme régulier, de 60 à zero, pour essayer de me calmer et exécuter enfin une action. Peu importe laquelle. C’est un tic que j’avais perdu en grandissant, et qui est revenu depuis qu’elle est partie. Je suis presqu’arrivé à zero, aucun autre bruit n’a retentit et je suis presque convaincu que je peux me rendormir quand un hurlement enfantin retentit tout à coup. Cette fois, je prends pas la peine de réfléchir. En un battement de coeur, baguette à la main, je me suis jeté hors de la chambre pour me précipiter vers celle d’Izan. Je retiens son prénom que je veux hurler d’angoisse entre mes lèvres, ne voulant pas avertir l’intru outre mesure, et quand je déboule dans la chambre, mon fils est par terre, recroquevillé contre le mur, l’intrus debout, sa baguette levé, figé en plein mouvement par mon arrivée en fanfare. Le drap déchiré me fait voir rouge et le premier sort que je lance l’envoie dans le mur. Je veux me précipiter vers l’enfant mais me fait happer par un sort moi-même, me faisant m’écrouler dans un grognement de douleur. Les pleurs d’Izan redoublent et je m’entends lui crier de fermer les yeux et de se boucher les oreilles, et que papa va bien, et que ça va bien se passer mais ferme les yeux bébé s’il te plait, fait le pour moi, des mots que j’ai pas l’habitude de prononcer mais qui sortent de ma bouche en rafale, naturellement. Entre deux hoquets, il obéit et j’ai à peine le temps de me retourner qu’un fauve s’abat sur l’homme, fou de rage.
Le calme est revenu depuis quelques minutes seulement et Büyü, parce que c’est lui, marche de long en large, de la démarche bien connue des fauves en colère. L’homme est inconscient et ensanglanté. Izan dans mes bras, le visage dans mon cou avec l’instruction de ne pas rouvrir les yeux pour le moment. Mon regard à moi est fixé sur l’épée, bien droite, tatouée sur le bras de l’assaillant. Moi qui pensais que tout le clan avait été démantelé…
On va avoir besoin d’un refuge… Et de fuir. Loin.
Magni Hammarskjöld
hekseri
muggler
Gif :
Âge : 40 ans (08/08/83)
Statut de sang : Pur
Statut civil : Trop attaché, pour prétendre le contraire. Le cœur baigné dans deux eaux profondes.
Occupation : Auror
Fylgia : Mjöll (Mjöllnir), lézard bleu de Gorgona fouineur et têtu. Il prend la forme d'un ours polaire quand il est auprès de son enfant. Dauphin rose dans l'eau.
Alignement : Enfant de Völuspá
Allégeance : Clan Styrke et allégeance profonde à Thor
Particularité : Legilimens | se déplace majoritairement à moto, affublé de lunettes de soleil
Pseudo : Artchie
Serment le : 30/11/2022
Parchemins : 1011
Noises : 3420
Gallions : 0
TW : Deuil, deuil périnatal, blessures, insultes
Double : Peter Gadiot
Crédits : (c) true north
Multi-comptes : Alfhild Mørk - Sol Yoonir
Sujets : Magmar - Ozy - Jin - Seb - Jasper - Vigga - The Big M - Helga - Oubliette - Fred - Kai
- titre
- titre
Rebienvenue à toi
Et avec quel perso ! J'ai si hâte d'en savoir plus et de découvrir toute son histoire
Etdefairedesliensavectoutlemonde
Bon courage pour la rédaction de ta fiche.
COLOMBIIIIIIIIIIE
Et avec quel perso ! J'ai si hâte d'en savoir plus et de découvrir toute son histoire
Etdefairedesliensavectoutlemonde
Bon courage pour la rédaction de ta fiche.
COLOMBIIIIIIIIIIE
Ozymandias Mørk
hekseri
muggler
Gif :
Âge : 37 ans (01/11/86).
Statut de sang : pur.
Statut civil : marié à heid mørk, couple goals de la famille. / polyamoureux transi.
Occupation : archéomage et briseur de sorts au musée de Göteborg.
Fylgia : Andromaque, panthère des neiges protectrice, et plus rarement souris des moissons quand elle se retrouve seule avec son sorcier. elle n'a pas de limite de formes, mais ce sont celles qu'elle semble préférer.
Alignement : Autre
Particularité : métamorphomage, possède autant de visages différents que d'amants.
Serment le : 18/06/2022
Parchemins : 927
Noises : 990
Gallions : 2
TW : alcoolisme, ptsd, mentions d'homophobie, nsfw sometimes.
Double : eamon farren.
Crédits : myself (ava + icons), magma (signa).
Multi-comptes : kai, titus, shandar & val.
Sujets : dax, alfhild, calysta, soirée nouvel an, toni, jasper, markus, angelo, jasper #2, nyx, alfhild & jasper, fredrikke #3, magni #4, ying yue, sebastian, arsinoe
il est enfin là hâte de découvrir ce charmant monsieur
et re bienvenue à la maison
et re bienvenue à la maison
all your faith, all your rage, all your pain, it ain't over now /// it's the cruel beast that you feed, it's your burning, yearning, need to bleed through the spillways of your soul.
Vanja Brynjolf
hekseri
muggler
Gif :
Âge : 24 ans
Statut de sang : mêlé
Statut civil : couple improbable
Occupation : bassiste des lucky people + vendeuz à erfi
Fylgia : chien:carlin noir + dragon holographique
Alignement : Sans-Nom
Allégeance : brunhilde
Particularité : chiante (apprentissage occlumancie)
Pseudo : lou
Serment le : 24/10/2019
Parchemins : 2790
Noises : 204
Gallions : 23
TW : pyrophobie
Double : hunter bgette schafer
Crédits : ava:morte de vivre / signa:siren charms
Multi-comptes : bo + chao-xing + gaston + hana + nayir
Sujets : satan's first kiss + cosme + satan in paris + rune&seraph + sebastian + fredrikke + asa&rune + alf&vence + quidditch + sans noms + yule / vanja utilise la grammaire neutre proposée par al pheratz
c'est honteux de priver le monde de bouclettesIl garde les cheveux courts, car dès qu'ils commencent à grandir, ils bouclent et il se trouve ridicule avec ses bouclettes.
rebienvenue à la maison trop hate d'en découvrir davantage sur ilhami
Ilhami Aguadelo
hekseri
muggler
Gif :
Âge : 37 ans, né le 20 Juillet 1986
Statut de sang : Sang-Pur
Statut civil : Divorcé et célibataire, ne tient pas particulièrement à retenter l'expérience pour le moment, accroché à sa liberté comme un oiseau à ses ailes
Occupation : Détective privé à temps plein, avide de nouveaux paysages, de nouvelles rencontres, de nouvelles aventures. Tente désespérément d'apprendre à s'occuper d'un Mini
Fylgia : Büyüteç - Chauve souris à queue courte, Ornithorynque et léopard d'Anatolie (Un peu bedonnant oups)
Alignement : Autre
Particularité : Dyréand - Affinité avec les souris, il en possède toujours une avec lui.
Pseudo : Malloreon
Serment le : 01/02/2024
Parchemins : 46
Noises : 107
Gallions : 0
Double : Barış Arduç
Crédits : lotusgraphics
Multi-comptes : Un gros chat noir / le spécialiste des plantes / Un Archéomage / Un louloup boudeur
@Magni Hammarskjöld
COLOMBIEEEE
Merci merci pour ton petit mot J'espère que cela te plait toujours et j'ai très très très très hâte de faire des liens et de les exploiter
@Ozymandias Mørk Et ouiii j'ai finalement craquer, honte sur vous /PAN
Merci beaucouuup, j'espère qu'il va te plaire, mon Mister Détective
@Vanja Brynjolf Je suis parfaitement d'accord, surtout que je trouve qu'elles lui vont très bien, mais que veux tu il pense être ridicule avec
Et merciiiii
J'ai fini la première partie, plus que l'histoire à écrire
COLOMBIEEEE
Merci merci pour ton petit mot J'espère que cela te plait toujours et j'ai très très très très hâte de faire des liens et de les exploiter
@Ozymandias Mørk Et ouiii j'ai finalement craquer, honte sur vous /PAN
Merci beaucouuup, j'espère qu'il va te plaire, mon Mister Détective
@Vanja Brynjolf Je suis parfaitement d'accord, surtout que je trouve qu'elles lui vont très bien, mais que veux tu il pense être ridicule avec
Et merciiiii
J'ai fini la première partie, plus que l'histoire à écrire
Gaston Strømmer
hekseri
muggler
Gif :
Âge : 84 ans
Statut de sang : Né-moldu
Statut civil : Papi gateau
Occupation : Étudiant en cursus de réinsertion
Fylgia : Knopp, une quokka tout sourire
Alignement : Pro-Régence
Pseudo : lou
Serment le : 10/05/2020
Parchemins : 833
Noises : 275
Gallions : 3
Double : sir ian mckellen
Crédits : ava:awonaa / signa:sial / icon:vocivus
Multi-comptes : van + bo + xi + hana + nayir
Félicitations, tu es validé.e !Doomsday
all that i know lies within emotion, words remain unspoken – lead me through the dark. all that i see came to me in colours, lasted for a moment – lead me through the dark.
Contenu sponsorisé
hekseri
muggler
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