Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €


Reaching light through the storm
+3
Toni Mørk
Satine Falkenberg
Alfhild Mørk
7 participants
Alfhild Mørk
Alfhild Mørk
TRØBBEL För att nå toppen av trädet måste du sikta mot himlen
ALFHILD MØRKI will water the ground where I stand
So the flowers can grow back again
(c) Artchie
Nom(s), prénom(s) Alfhild - Prénom de la femme pirate aux milles facettes des temps anciens. Déterminée et forte. Navigatrice des mers glacée. Viking au sang noble. Un héritage que sa mère voulait déterminant pour doter sa progéniture d'un avenir lumineux et conquérant. Mørk - le nom de la mère, celui du clan qui forme sa famille. Un nom qui pourrait être porté comme n'importe quel autre par celle qui n'a de son héritage que la face sombre et peu reluisante. Pourtant, elle le porte avec une certaine douceur. Il est l'image de sa mère, acide et fort à la fois. Âge, date et lieu de naissance Vingt trois ans, née le 15 février 1998 (verseau ascendant cancer) sur l'île aux Ours, archipel de Svalbard, Norvège. OriginesNorvégiennes par le lien maternel, russes par le lien paternel. Nature du sang pur Province Svalbard Statut civil et orientation Célibataire - Pansexuelle Métier ou études Première année du coq à Institut des langues. Cours optionnel : occlumencie, histoire ancestrale et botanique. Après de nombreux doutes elle souhaite continuer dans la voix des briseurs de sortilèges, ne sachant réellement quoi faire d'autres sans sombrer dans une nouvelle crise existentielle. Double Aurora Aksnes Trigger-warnings Mort - maltraitance par négligence - TCA
Patronus Loup arctique Baguette Une fine baguette souple de 21 centimètre. Nichée en son cœur, la trop attendue membrane du sombral. Le bois de charme qui l'entour est souple, lisse et chatoyant. Amortentia Les embruns de l'océan, le bois mouillé, le vieux parchemin et le thé aux épices. Miroir du Riséd Elle est conquérante, coiffée des tresses des vainqueurs, sur un drakkar sculpté avec délicatesse. Elle est viking, loin des soucis du monde actuel. Loin des Mørk et des morts. Libre face à l'immense océan. Épouvantard Avant, il prenait la forme de sa propre silhouette fantomatique, lueur blanche et translucide. Désormais, il prendrait la forme noire d'une nuit sans espoir. Un immense linceul sombre qui viendrait l'ensevelir entièrement.

Alignement Sans-nom Elle a failli laisser sa peau et le peu de santé mentale qui lui reste dans la folie d'un homme. Ça lui a comme donné envie de faire bouger les choses et d'arrêter la décrépitude de leur société.

Famille La famille, c'est jamais simple. Mais entre elle et eux, c'est compliqué.

Oda Mor. Femme vaillante, puissante par la force mentale et par ses convictions. Redoutable par sa beauté glacée. Dernière de la fratrie, elle a mené ses combats et ses victoires de domination sur d'autres tableaux. Aucun héritage de mâle, ni de fières possessions pour celle née en dernière. Cependant elle avait la beauté de ses traits et l'ambition de son nom. Sur la petite ile aux Ours elle a créé son empire, triplant le petit banc de terre d'une population qu'il avait du mal à stabiliser auparavant. Aujourd'hui entrepreneuse de renom elle a conquis sa place. Mariée jeune à un sorcier étranger de haute naissance pour la préservation de leur patrimoine génétique elle a toujours refusée de prendre le nom d'époux de celui-ci. Elle est et restera une Mørk quoi qu'il arrive. Et ainsi seront ses enfants. Telle a été sa volonté à laquelle Anatoli Georii a dû se plier. At-il eu le choix ? Non. Il ne fait aucun  doute qu'Oda aurait usé de tous les moyens en sa possession pour faire respecter sa volonté.

Anatoli Georii far L'homme aux rires joyeux. Si Alfhild a hérité des traits nordique de sa mère, elle a pris le soleil rayonnant de son père. Issu d'une noble famille russe installée dans l'archipel depuis des générations, il s'est retrouvé lié à Oda par la force des choses. Bel homme il pourrait être le portrait des héros de la littérature russe. Pourtant il en fut heureux de ce mariage, pendant un temps. Elle était belle, forte, une femme de caractère, digne de partager sa vie et de marcher à ses côtés. Mais petit à petit la passion s'est étiolée pour ne laisser que la rage.

Ce sont-il aimés ? Peut-être. Tout ce que l'on sait aujourd'hui c'est qu'ils se sont déchirés, passionnément, de leurs tempéraments de feu, jusqu'à la séparation. Depuis sept ans maintenant Alfhild n'a plus de nouvelle de son père reparti dans le pays de ses ancêtres. Les rumeurs racontent qu'il s'est remarié. Et cela meurtri profondément le cœur de la jeune sorcière qui a toujours, secrètement, le souvenir des rires de son père et de leurs jeux enfantins.

Sela. La grande sœur. Celle qui faisait des efforts. Qui voulait nouer des souvenirs ensembles. Mais certaines fractures sont trop immenses. L'écart s'est creusé plus profond encore depuis leurs départs respectifs.

Sture. Le cousin. Celui qui comprend, qui partage. Le colocataire. L'ami par delà tout. Celui qui lui manque à présent, au-delà de la césure créée par l'événement. Elle a pris le temps pour elle. Il prend le temps pour lui. Chacun de leur côté. Panser les blessures.

Toni. La tante. La femme de l'oncle. Celle chez qui elle décida d'établir son adresse "officielle". Parce que vivre chez Sture c'était vraiment chouette, mais Alfhild préférait dupliquer ses possibilités. Au cas-où. et parce que Toni avait toujours montré une certaine douceur pour elle. Et puis Satine l'appréciait aussi. La femme se situait à la convergence de trop de lignes pour qu'Alfhild l'ignore. Une figure maternelle qu'elle n'avait jamais eu. Un attachement réel. Un port d'attache fixe et solide vers lequel venir s'échouer. En dépit des positions sociales et des accointances personnelles.

--

Aujourd'hui quand on lui parle famille, Alfhild pense aux Mørk sans aucun doute. A ses cousins qu'elle a rencontrés sur le tard, une fois entrée à Durmstrang. Il lui est difficile de songer à sa mère sans une pointe de regrets. Elle n'entretient que des contacts lointains avec elle et même si cela lui coûte, elle s'y est habituée, creusant elle-même cette distance. De son père il lui reste l'absence et le vide. De sa propre fratrie une jalousie cachée et un éloignement qu'elle a forcé, pour ne pas déverser sa colère sur eux.

Allégeance Trøbbel - Hel

Particularité magique Hemskökt Elle était jeune Alfhild lorsqu'elle rencontra son premier fantôme. Une apparition mystérieuse dans la crique qui s'étire au pied de la maison familiale. L'enfant qu'elle était n'a pas saisi la nature surnaturelle de cette femme aux longs cheveux tressés qui glissait vers elle. Ce n'est que plus tard qu'elle comprit que les voix dans sa tête n'avaient rien des chants du large. Ou plutôt si, mais qu''il s'agissait là des voix mortifiées des disparus en mer. Une douce mélopée qui berçait ses nuits froides. Une douce mélopée qui se détraque parfois, devenant les appels stridents des morts. Des murmures qui deviennent hurlements. Un bruit de fond qu'elle avait fini à apprivoiser.

Elle en jouait même la jeune Alfhild. Dans les couloirs de Durmstrang. Elle s'amusait à raconter des histoires de fantômes pour faire peur aux autres. Les mettre mal à l'aise. Pour se cacher derrière le masque de l'étrangeté qu'ils lui collaient tous sur le visage. Cela lui allait bien. Elle s'amusait.

Mais depuis le festival il n'y a plus rien d'amusant dans cette mélopée funèbre. Elle voudrait oublier les hurlements trop vivants des âmes tout juste passées de l'autre côté. Oublier la violence de cette cruauté. Pouvoir fermer les yeux et ne plus voir les appels désespérés qu'ils lançaient vers elle afin qu'elle puisse hurler leurs colères, leurs haines, leurs douleurs. Elle étouffe Alfhild dans leurs douleurs brûlantes. Loin, très loin, des amertumes froides des morts millénaires. Depuis cette nuit-là, les silhouettes fantomatiques sont plus présentes que jamais. Comme si son "don" c'était aiguisé. Devenu plus sensible. Et que le voile était devenu plus ténu que jamais. Elle ne sait pas très bien encore Alfhild si elle a réussi à faire à nouveau la paix ou si elle haït plus que jamais cette capacité qui lui ronge la santé.

Trivia Polyglotte (courant : norvégien, russe, finlandais, suédois, français, anglais, danois, norois. Base : arabe et allemand).

Stress post-traumatique lié aux événements du festival où elle a failli : être enterrée vivante et se vider de son sang. Alfhild a vu des personnes mourir cette nuit-là. Elle a entendu leurs premiers cris dans l'au-delà. Jamais plus les choses ne seront comme avant.

LunatiqueAdepte du franc-parlerPositiveCurieuseSocialeDécaléeIndépendanteDétachéeTranchéePersévérante
derrière l'écranArtchie. Après des années mois d'absence, me voici de retour  Reaching light through the storm  378669556
Vous m'avez beaucoup manqué  Reaching light through the storm  4243518508


Alfhild Mørk
Alfhild Mørk
TRØBBEL För att nå toppen av trädet måste du sikta mot himlen
HistoireThrough dirt and shadow I grow
I'm reaching light through the storm

Suffocate me
So my tears can be rain
I will water the ground where I stand
So the flowers can grow back again

Just like the seed

11/11/2003 La crique au pied de la maison I'm chasing the wonder. I unravel myself
Le fjord est figé dans sa parure d’hiver. Une crique de glace qu’Alfhild connait déjà par cœur. Ses joues rouges d’enfant, piquées par le froid, sourient. Ses rires ricochent sur la glace alors qu’elle court ses petits bras en l’air essayant d’échapper aux mains tendues de son père. Derrière elle, le rire grave de Tonia la poursuit. Ses yeux d'un bleu électrique sont aussi rieurs que ceux de sa fille. Il l’attrape, la soulève du sol et enfoui son visage dans le cou de l'enfant. Mais Alfhild ne part pas dans un éclat de rire bruyant. Le père ne le remarque même pas. Il hume avec délice les odeurs qui émanent de cette peau tant aimée. Il ne remarque pas les clignements interrogateurs des yeux de sa fille.  Il ne remarque pas la petite tête qui se redresse sensiblement, le sourire qui s'efface et enfin la petite main qui salut, timidement, le vide qui les entourent. Elle a presque cinq ans Alfhild, personne ne le sait encore mais la magie vient de s’éveiller dans son âme, appelant à elle par la même occasion le souvenir et les voix des morts.

Piquée par la curiosité, l'enfant ne tarde pas à revenir le lendemain. Dernier jour avant la nuit polaire. Poussée par une irrésistible envie qu'elle ne parvient pas à nommer. Fatiguée d'une nuit anormalement bruyante dans sa tête (toutes ces voix qui murmurent en continu vraiment pas pratique pour trouver le sommeil), elle suit son instinct d'enfant. Une vague chaude de joie envahit son corps quand elle voit se dessiner sur le sable gelé, la silhouette inconnue.
- Tu es qui toi ? Pourquoi tu es ici toute seule ? Elle est où ta maison ? » - Elle est comme ça la jeune Alfhild, ses mots sortent crus et vrais de ses lèvres pâles. Trop directe, comme dit Oda avec une grimace. Pourtant aucune réprimande ni punition ne parvient à dompter ce parler trop franc. Ce n'est pas tant un excès de confiance en elle qu'un simple état d'esprit. Pourquoi s'encombrer de périphrases qui ne font que détourner l'attention ? Mais si à la maison tous se sont habitués, Eirunn, est loin de l'être. Heureusement pour la petite sorcière, la viking n'a pas compris un mot. Son visage marque immédiatement un signe hautain de recul alors que son regard se fait dur. Elle prononce une phrase, quelques mots qu'Alfhild ne comprend pas non plus. Les sonorités ne sont pas loin du norvégien qu'elle connait, et pourtant son cerveau ne parvient pas à assembler les syllabes dans un ensemble cohérent. Ses paupières papillonnent, elle hausse les épaules et pointe son doigt contre sa poitrine « Alfhild » Un sourire mi-amusé mi-narquois se dessine sur le visage de la femme « Eirunn. » « C'est un plaisir. Tu es très belle. Tu veux bien jouer avec moi ? »


2003 - 2005 Eiruun Everything wants to live

Il fallut plus d'un an au reste de la famille pour découvrir son secret. Alfhild avait fini par faire démonstration de ses pouvoirs et sa mère s’enorgueillit d'avoir réussi si parfaitement ses enfants. Mais tout fini par se savoir, surtout quand lorsqu'on ignore la véritable nature des choses. Pourtant elle avait pris soin de garder sa nouvelle amie secrète. Parce qu'avoir un secret que l'on est les seuls à connaitre est un trésor précieux dans une fratrie. La petite sorcière tirait un réel plaisir de cette amitié cachée, le goût du danger, du jeu de cache-cache, elle s'amusait follement à trouver toutes sortes d'excuses pour passer le plus de temps possible dehors dans la crique. Elle prétendit - et ce n'était pas vraiment un mensonge par ailleurs - qu'elle s'était découverte une passion pour la culture viking de leurs ancêtres. Elle dévorait les livres d'histoires - ou plutôt écoutait avidement les histoires des livres - plongeait nuit et jour dans un imaginaire empli de drakkar, de batailles, de dieux et de héros. Oda en tirait une certaine fierté, heureuse de voir sa propre fille porter un attrait si grand pour leurs cultures et leurs coutumes. Elle encouragea même vivement celle-ci. Même lorsque la jeune fille commença à inclure dans son vocabulaire quotidien des mots en vieux norois. Car plus le temps passait, plus Eirunn et Alfhild apprenaient à se comprendre. Tant et si bien que sans s'en apercevoir elle glissait, Alfhild, petit à petit, de la réalité au fantasme. Dans la crique elle n'était plus une descendante Mørk, mais une viking préparant la guerre contre le clan ennemi. Une branche de bois humide comme glaive, des pierres comme projectiles, un rocher comme cachette, un cheval imaginaire entre les jambes, des silhouettes fantomatiques comme compagnons. Et les voix, murmures indistincts, comme fond sonore. Et Eirunn s'amusait tant de voir l'enfant s'embarquer avec passion dans le récit de ses aventures. Elle qui avait erré seule pendant des siècles, trouvait pour la première fois depuis trop longtemps, une oreille et un œil à séduire. Or elle ne le savait pas encore Alfhild, mais cette longue solitude rend certains fantômes aigris, cyniques voire mauvais à l'égard des vivants.
Les mois donc avaient passé et la jeune sorcière commençait à perdre pied entre ses deux réalités. Eirunn l'entrainait avec une avidité malsaine dans sa folie, l'enchainait à la crique, lui intiment de revenir, encore et encore. Car les meilleures amies ne peuvent passer un jour sans se voir. Et Alfhild écoutait tout. Obéissait à tout. Plus fort que n'importe quel pacte de sang. Jusqu'au jour où son institutrice convoqua Oda Mørk pour évoquer un délicat sujet. Alfhild avait fini par baisser son attention et elle avait commencé à parler à Eirunn en vieux norois au beau milieu de la classe. Bien que cette dernière ne puisse la suivre hors de la crique, quand Alfhild se concentrait, il lui semblait entendre sa voix dans le lointain.

Et la glace parfaite qui entourait Oda Mørk vola en éclat.

La première crise ne tarda pas à venir. Enfermée à l'intérieur de sa maison d'ordinaire si chaleureuse, Alfhild manqua le rendez-vous un jour, puis deux, trois, dix. Dans ses cauchemars humides il lui semblait entendre la voix furieuse d'Eirunn qui l'appelait. Le dixième jour, Alfhild hurla, prise dans l'étau de la colère des morts. De toutes ces voix qui murmuraient doucement, devenues soudain ouragan. Elle hurla aussi fort que le vent marin déchainé des tempêtes, ses mains plaquées sur ses oreilles, les paupières closes et les larmes brûlantes. Elle hurla, un mince filet de sang coulant de sa narine gauche. Une douleur sans nom qui exultait par toute la puissance de ses cordes vocales. Jusqu'à l'évanouissement.

11/11/2003 - 01/09/2009 Les barreaux aux Ours Through dirt and shadow, I grow. I'm reaching light through the struggle

Les années suivantes furent singulières pour Alfhild. De fille d'une fratrie unie elle passa à fille solitaire qui ère dans les couloirs déserts de la maison. Elle cessa d'aller en cours avec les autres enfants sorciers de l'archipel, Oda préférant la scolariser à l'intérieur des murs de sa maison. On la prétendit malade, à la santé fragile. Elle ne quitta plus le domaine familial et son seul horizon devint la crique et son fjord humide. Seul avec ses morts et son imaginaire. Car Oda avait honte d'avoir engendré une Hemskökt. Même si son propre frère, l'aîné, le Jarl en personne possédait cette faculté, Oda en avait peur et tirait un sentiment d'échec. Elle aurait voulu faire un sans faute. Briller au-dessus de lui et ne pas connaître la honte et le malaise de devoir en élever une. Alors la mère cacha la vérité. S'embourba dans des mensonges. Sachant pertinemment qu'un jour, il faudrait bien qu'Alfhild sorte de sa cachette.  

Anatoli se battait pourtant pour sa fille. Il passait le plus de temps possible avec elle, lui ramenant sans cesse photos et histoires de l'extérieur. Lui qui voyageait beaucoup pour les affaires, il ne cessait de penser à la douce Alfhild et à la peur immense qu'il ressentait de ne pouvoir l'aider face à l'invisible. Il voulu se montrer fort pour elle, mais ne réussi qu'à nécroser sa propre énergie. Et le temps des tempêtes entre Oda et lui commença. Jusqu'au maelström final.

Eirunn se montra plus douce au fil des années, s'attachant réellement à cette petite vivante pleine d'énergie et plutôt intelligente. Peu à peu elle su apprécier les qualités de la jeune fille, elle lui enseigna les rudiments du combat rapproché, lui parla encore et encore de son époque tant et si bien qu'Alfhild devint incollable sur le sujet. Fragment pur d'un morceau d'histoire. Elle découvrit les runes auprès d'Eirunn, et d’anciennes croyances et légendes disparues. En grandissant la jeune sorcière comprit le danger qu'il y avait à se laisser avoir par les modes imaginaires que lui présentait Eirunn. Bien qu'elle aime encore s'y balader, elle ne trouva en elle la force de se tirer complètement des rêveries vikings et de l'influence du fantôme qu'en prenant le chemin de Durmstrang.


2009 - 2012Durmstrang Like a bird in the night, your emotions deserves to be freed

Alfhild se révèle être une élève plutôt capable bien qu'elle désespère bon nombre de professeurs avec ses airs absentes. C'est comme si elle était toujours un peu ailleurs qu'en classe. Et pourtant ses résultats scolaires sont plutôt bons. Elle démontre rapidement une facilité pour les sortilèges et un amour des plantes. Mais elle préfère laisser les exploits de métamorphose à Satine qu'elle ne quitte plus. Ensemble elles forment un duo étonnant. Pourtant la popularité de Satine ne suffit pas à exempter Alfhild des remarques sarcastiques et des moqueries des autres. Mais si la Mørk n'a pas de sourires charmeurs à leurs servir en retour, elle a ses fantômes et leurs histoires horribles. Car les morts savent beaucoup de choses et aiment parler de leurs malheurs. D'ailleurs avec son cousin Sture, qu'elle ne quitte plus vraiment non plus, elle part souvent enquêter sur toutes sortes de choses que les fantômes veulent leur faire ou non découvrir. Des enquêteurs de l'au-delà. Elle s'amuse la fille de Hel. Avec l'euphorie du grand air. Avec l'insolence de la liberté. Elle parvient même à deviner le chemin du pardon se dessiner face à Oda.

25/12/2012 Far We are burning our fingers. But we never forget
« Comment ça il est parti ? » « Il ne fait plus partie de la famille un point c'est tout, nous ne reviendrons plus sur la question Alfhild. » « Bien sûr que si ! Qu'est-ce que tu as fais ? Tu lui as dis quoi pour qu'il parte sans même me laisser un mot ? Tu l'as tué c'est ça ? » « Je t'interdis d'insinuer de telles choses. » « Pourquoi ? On sait tous que tu en es capable. Peut-être que c'est pour te punir de ça que Hel m'a maudite. » « Ca. Suffit. Oda sent qu'elle perd le contrôle d'elle-même. Elle perd tout quand il s'agit d'Alfhild et son caractère têtu. Elle et ses morts qui la font hurler de douleur ou parler toute seule. Elle qui rit avec eux comme si c'était des amis proches. Elle qui raconte toutes sortes d'histoires sordides à qui veut bien les entendre. Elle à cause de qui sa maison si parfaite est devenue le théâtre de faux-semblants. Dernier éclat au tableau, Anatoli Georii est parti. Il a claqué la porte après une énième dispute. La passion consumée dans ce qu'elle a de plus terrible. Anatoli reparti en Russie. Ce cher père dont Alfhild voue une admiration bercée d'illusions. « Il a fuit avec une autre ton cher папа parfait ! » « Tu mens. » Les narines de la jeune sorcière se dilatent sous la colère et la douleur du doute. Elle lui crache sa rage au visage avant de tourner les talons.

Sous l'immense peine qui commence à inonder son âme elle fuit vers Eirunn. Sa amie d'enfance, son ancienne confidente, son amour inavoué et caché. La viking l'accueille comme à son habitude, avec les reproches et la pression mentale qui fait glisser un peu de rouge vermeille sur les galets glacés. Elle digère mal l'absence de la sorcière, elle qui était trop heureuse de s'être trouvé de la compagnie, un jouet malléable et toujours surprenant. Mais depuis Durmstrang et son ouverture au monde Alfhild résiste mieux. La vivante a compris l'influence malsaine qui se dégageait de leur relation. Elle se détache de la crique et de ses souvenirs. Elle rompt le pacte d'amitié. Et Eirunn ne peut rien faire pour l'empêcher. « De mon temps l'exclusivité n'avait pas toute cette importance. » « Merci pour ton soutien. » « Tu vas faire quoi ? » « Le chercher qu'elle question ! » « Partir ? » L'échange est amère, les voix sèches et la question piquante. Elles savent l'une comme l'autre que le moment approche. Elles le redoutent, chacune à leur manière. « J'ai plus vraiment de raison de revenir. » Leurs regards se figent et la fantôme hoche la tête. « Si jamais, tu sauras où me trouver. » Elle s'éloigne de quelques mètres, suffisamment pour que le message soit clair, et Alfhild remonte le chemin vers la maison. Elle a quatorze ans et un fragment de son cœur vient de se changer en pierre. Poids lourd dans sa poitrine qu'elle emporte avec elle. Quelques larmes s'accrochent aux cils gelés. Pourtant elle ne détourne pas la tête. Sa décision est prise. Aussi dur soit-il de quitter un être aimé.

A peine rentrée elle envoie un hibou à son cousin Sture avant de faire sa valise. Il est hors de question qu'elle reste dormir une nuit de plus dans cette maison où elle n'a plus sa place depuis tant d'année.

01/05/2020 - 01/07/2020 Walpurgis Bang bang. I hit the ground.
Au premier mort Alfhild perd pied et se précipite vers l'homme qui a lancé le coup fatal. Elle s'arrête net face au visage marqué de folie. Dans sa tête l’aura du jeune décédé s’embrase. Son corps frisonne, glacé. Son esprit claque. « Il est vraiment très en colère contre vous. » Alfhild ne remarque pas le filet de sang qui a recommencé à couler de sa narine gauche. Prise dans les voilages du regard de Hel, la sorcière perçoit autre chose, une autre forme, une autre âme. Sombre. Imperceptible dans la forme, mais terrible dans la présence. Un être. Une mort si sombre. Un profond mal être qui s’empare du réceptacle Mørk. Elle a envie de vomir. « Vous avez de sacré esprits torturés autour de vous. Ça doit pas être drôle tous les jours. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé entre vous et votre...cousin ? Frère ? Mais on peut dire qu’il s’est bien accroché à votre âme. Par amour ou haine profonde. » Elle finit sa tirade en hochant la tête et haussant les épaules. Comme si la réponse n’avait aucun intérêt. Ce qui est vrai à cet instant précis. Sa raison s’est craquelée, l’effroi a bloqué ses nerfs. La tempête des auras fantomatiques perturbent ses propres sensations.

Elle confronte Niklas qui le prend mal. La colère jallit de l'homme possédé par ses démons. Il l'enterre jusqu'au cou en lui riant au visage. Il veut en faire une offrande pour sa folle prophétie. C'est à peu près tout ce qu'elle arrive à comprendre Alfhild avant de sombrer dans une demi-conscience, entre douleur et abandon. Une pluie de glace vient lacérer son visage immobilisé dans la boue achève de la faire glisser dans l'inconscience, les yeux rivés sur la voute céleste.

Le visage de Levine se compose devant ses iris lorsqu'elle sent à nouveau un souffle chaud parcourir ses membres. Elle peut bouger. Il l'a libérée de sa tombe. Un nouveau souffle de magie et les forces reviennent au galop. Sture essaie de soigner ses blessures. Mais Alfhild est trop loin dans les peines des morts et leurs cris terribles de rage brise sa raison. Elle est comme portée par leurs désirs brûlants de vengeance. Elle ne fait plus la distinction entre leurs envies et les siennes. L'enfant de Hel s'élance à nouveau vers le meurtrier et lui saute dessus. Littéralement. Sentant bien que ses forces amoindries ne sont pas capables de donner une magie suffisamment puissante pour l'arrêter. Elle plante ses dents dans la main. Elle tombe à nouveau, repoussée d'un geste de dédain de l'homme. Le reste n'est que brouillard. Alfhild rampe pour essayer de prévenir les autres de la nouvelle menace, des traits trompeurs qu'il a pris pour semer le trouble. Flottement. Son corps poussé dans ses plus lointaines limites s'écroule. Elle lance un revelio. Sa mémoire brumeuse ne sait plus trop pourquoi. Mais elle sait qu'elle a lancé un dernier sortilège avant de sombrer dans l'inconscience pour de bon.

Elle ne se souvient de rien d'autre.

On lui a raconté que Sture l'a retrouvée avec Elv par la suite. Qu'ils l'ont soigné tant bien que mal. Qu'ils ont été mis à l'abri. Que tout s'est terminé. Qu'il a fuit. Qu'ils sont vivants.

Alfhild elle se réveille plusieurs jours plus tard. Rien ne sera plus jamais comme avant.

La fille de Hel ne prononce pas un mot pendant des semaines.

Elle dort très peu et ne s'alimente pas beaucoup. Devant ses yeux grands ouverts dansent des silhouettes qui la terrifient.

Alfhild est comme éteinte. A la limite du voile entre morts et vivants. Et dans sa tête des voix lui hurlent dessus.

00/07/2020 Egypte But I kept running for a soft place to fall. (tw TCA)

Le besoin de fuir était devenu trop immense. C'était comme une évidence amère incrustée dans sa chair. Si elle voulait pouvoir surmonter un jour le souvenir de Walpurgis il fallait qu'elle parte. Instaurer une réelle distance physique entre la vallée de Innerdalen et elle-même. Que son âme ne puisse plus entendre les cris de ceux qui périrent cette nuit-là. Il fallait qu'elle fuit loin Alfhild, pour ne plus sentir l'horrible odeur du brasier, ni l'immense poids de la culpabilité. Vous savez, celle d'avoir survécut.

Alors elle est partie Alfhild. Un soir au crépuscule. Elle n'a pas laissé de mot pour Sture. Ni pour Levine. Ni pour Satine. Pour personne. Dans un souffle elle est partie. Laissant vide cette place dans leur vie. Cette place qu'elle ne tenait plus. Elle a fuit, sentant pour la première fois de sa vie, pourquoi Anatoli lui aussi, avait pu un jour ressentir ce besoin-là de fuir. Sans laisser de trace.

Aux déserts glacés du nord, elle a choisi les déserts chauds d'Egypte. Cela faisait plusieurs années qu'elle était en lien avec un groupe de briseurs de sortilèges du coin. Suite à un travail qu'elle avait dû faire pour Durmstrang en première année du Cerf. Une éternité en arrière.
Elle se laissa écraser par le soleil de plomb, sans chercher à lutter.
Ici, personne pour la regarder avec compassion, en silence, sans savoir quels mots utiliser. Personne pour la forcer à manger. Et surtout le silence de ceux qui avaient péri. La première nuit de son arrivée au Caire, elle pleura. Pour la première fois depuis Walpurgis. Et ces pleurs furent comme un début de quelque chose auquel elle s'accrocha. Car au fond d'elle, tout au fond, elle voulait s'accrocher.

Et petit à petit, grain de sable après grain de sable. Pierre après pierre. L'étincelle repris sa place et redonna au monde l'éclat qu'il avait perdu.

Une année durant, elle fut prise en stage par une équipe de briseurs de sortilèges, spécialisé dans les pyramides. Elle passa une bonne partie de l'année dans celle de Khéphren, à découvrir ses trésors et ses richesses. Et c'était tout ce dont elle avait besoin : du travail pour occuper ses journées et ses pensées. Des amis et une famille pour l'accueillir. Des rires. Des épreuves. Et le dédain glacé des morts errants depuis plusieurs siècles, et du thé à toute moment de la journée. Un vrai havre de paix.

01/09/2021 Home I saw a face in the sand

« Tu vas beaucoup nous manquer p'tit flocon.» Un doigt chaud glisse sur la joue lisse d'Alfhild. Elle ne pensait pas que ce serait aussi difficile de laisser ceux qui l'ont accueilli à bras ouverts il y a une année de cela. Elle n'est pas très friande des contacts et pourtant la sorcière n'a pas hésité à se jeter dans leurs bras pour un dernier au-revoir chargé d'émotion. « Si jamais l'envie vous prend de venir vous brûler les doigts dans la glace, n'hésitez pas surtout.» Un sourire immense brille dans son regard bleu. Sa tête vient se poser sur l'épaule de celui qu'elle pourrait appeler "frère" sans se poser la moindre question. Face à elle, l'immensité dorée du soleil couchant sur des dunes de sable à perte de vue. Elle sait déjà que le paysage va lui manquer. Les odeurs du sable chaud. La poussière des pyramides. Les épices parfumées de mille saveurs. La menthe poivrée et leurs rires communicatifs. Elle leur doit tellement Alfhild. A cette famille qui lui a donné la force d'avancer. Le courage d'affronter l'obscurité des tombeaux pour ne plus hurler dans la nuit en mémoire du sien. Mais à l'aube de rentrer, elle a peur Alfhild. Peur d'entendre à nouveau les reprochent des morts. Renouer avec une proximité qu'elle n'est pas sûre de pouvoir supporter. Elle n'est pas certaine non plus d'assumer ses changements physiques auprès de ceux qui la connaissaient avant. Car elle a perdu beaucoup de poids la Mørk. Elle a mis beaucoup de temps à manger correctement. Beaucoup de temps. Elle a honte un peu. Beaucoup. Pourtant elle n'arrive pas à retrouver l'appétit. Tout lui paraît fade. Tout a ce goût amer de terre et de sang mêlé. Car si elle donne le change Alfhild, il serait illusoire d'affirmer qu'elle va mieux. Mais il faut qu'elle rentre. Au fond de son âme elle a le mal du pays Alfhild. Le froid polaire lui manque. Ses amis lui manquent. Sa famille lui manque. Depuis quelques semaines, elle voit leurs visages partout. Dans les nuages, dans le vent chuintant du désert elle entend leurs voix qui l'appellent. Elle ne peut pas fuir toute la vie la Mørk. D'autant qu'elle a tenu à se tenir au courant de l'actualité politique de son pays et qu'elle sent que certaines choses sont en train de bouger. Il n'est pas question qu'elle reste en arrière Alfhild. Pas après ce qu'elle a subit à cause de la malédiction qui ronge la société qui l'a vue naître. Depuis trop longtemps on la force à plier le cou, à n'être personne, à subir sa condition, en marge. Elle en a assez la fille de Hel. D'être reléguée aux sous-sols et aux messes-basses. Surtout qu'ici, en Egypte, elle a goûté à ce que peut être une vie simple de jeune sorcière. Dans l'anonymat de son nom dans un pays étranger aux coutumes aristocrates d'une lointaine cointrée habitée par d'autres divintés.

Il est temps pour la Mørk de revenir. Et de découvrir qu'elle Alfhild elle peut être désormais.  


Courrier


Spoiler:

Spoiler:

Spoiler:

Spoiler:

Spoiler:

Spoiler:

Spoiler:


Satine Falkenberg
Satine Falkenberg
TRØBBEL För att nå toppen av trädet måste du sikta mot himlen
SHE S BACK Reaching light through the storm  1887480256

Trop contente de te revoir toi et ta petit Mork làààà Reaching light through the storm  2557418294




 
The whole world or nothing. ☩
The girl is born amongst the biggest, but mere family fames isn't enough for her.
Toni Mørk
Toni Mørk
LÆRERTEAM Den som talar mycket säger sällan vad som är bra
Reaching light through the storm  3909608114 Reaching light through the storm  3581621498 Reaching light through the storm  2302509866 Reaching light through the storm  1616949337 Reaching light through the storm  3732602093 Reaching light through the storm  4272507795 Reaching light through the storm  1542468671 Reaching light through the storm  575574566 Reaching light through the storm  1073100977 Reaching light through the storm  4243518508 Reaching light through the storm  2211158180 Reaching light through the storm  1809789749 Reaching light through the storm  2879786002 Reaching light through the storm  852164041 Reaching light through the storm  601876254 Reaching light through the storm  1924246685 Reaching light through the storm  1082078192
Sebastian Prince Amundsen
Sebastian Prince Amundsen
TRØBBEL För att nå toppen av trädet måste du sikta mot himlen
Mon chaaaaaaat Reaching light through the storm  2557418294Reaching light through the storm  362035032Reaching light through the storm  1376595387Reaching light through the storm  1510892118:hig:Reaching light through the storm  1180502561
Sinheureuse que tu reviennes parmi nous, j'espère qu'on pourra trouver des liens entre Alfhi et mes doudou cksic :potte: Et Sture saute de joie dans ma tête Reaching light through the storm  1380751274Reaching light through the storm  1376595387
Bon courage pour ta fiche en tout cas flsof Reaching light through the storm  362035032
Anonymous
Invité
Invité
Aaaaah trop hâte d'en savoir plus sur ta perso, elle a l'air giga cool et badass <3
Bo Ellingboe
Bo Ellingboe
LÆRERTEAM Den som talar mycket säger sällan vad som är bra
BABY'S BACK Reaching light through the storm  1510892118 trop hate de retrouver sa douceur dans ce monde de brutes Reaching light through the storm  362035032
rebienvenue à la maison, tu sais où nous trouver si besoin Reaching light through the storm  2206732289


- - to me where the wild things are is a place that exists in our minds ; it's a place of liberty and shamelessness. it can take a split second or a lifetime to find it but once you do, you'll be free
Vigga Mørk
Vigga Mørk
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
@Alfhild Mørk Re-bienvenue Reaching light through the storm  3581621498 trop contente de ton retour Reaching light through the storm  362035032
Kai Blumenthal
Kai Blumenthal
GÖTEBORG Livet är en kamp, ​​du måste förbereda dig för striden
ça fait trop plaisir de retrouver bb Alfhi Reaching light through the storm  1824455828 Reaching light through the storm  3748692772
bon retour à la maison Reaching light through the storm  2879786002 Reaching light through the storm  1189969833




healed wounds
the skin a bit thicker than before - cut me open and the light streams out. Stitch me up and the light keeps streaming out between the stitches.
Alfhild Mørk
Alfhild Mørk
TRØBBEL För att nå toppen av trädet måste du sikta mot himlen
@Satine Falkenberg I AAAM BAAAAACK ! Reaching light through the storm  1887480256
Trop heureuse de revenir aussi ! Trop hâte de retrouver Sat' Reaching light through the storm  1510892118

@Toni Mørk TATIE Reaching light through the storm  452668974 Reaching light through the storm  2798586580
J'ai plein de choses à proposer j'espère qu'elle va te plaire cette potite Alfhie !

@Sebastian Prince Amundsen Reaching light through the storm  1082078192 Reaching light through the storm  1082078192 Reaching light through the storm  1082078192
Je suis sûre qu'on pourra trouver des liens ! J'ai déjà quelques idées Reaching light through the storm  1519473842
JaimisunpotitmotpourSturekoeursurluidanstatête sijamaisilveutrevenirunjourquilhésitepas Reaching light through the storm  272076391

@Loup Myhre Merci ! Reaching light through the storm  1073100977
J'ai hâte de découvrir ton perso !

@Bo Ellingboe lkjdihiuziz Reaching light through the storm  1073100977 Reaching light through the storm  3488002258 Reaching light through the storm  452668974
Merci beaucoup ! Trop heureuse d'être de retour ! (Trop mims sur ton ava Reaching light through the storm  3909608114 )

@Elv Sång Merci pour tout ! Reaching light through the storm  2798586580 Trop bien de revenir ici, merci à toi pour tout khimuye Reaching light through the storm  1809789749

@Kai Blumenthal Papy Kai Reaching light through the storm  1542468671 Merci ! (cegifdegrossepatoune Reaching light through the storm  3748692772 )



Contenu sponsorisé