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« Tiens, V, tu peux mettre ça là, s'il te plait ?» V s'est arrêté en plein mouvement et fixe la foule qui se dirige lentement mais sûrement vers la plage. Les torches viennent de virer dans un jolie bleu qui ne veut dire qu'une seule chose : La soirée d'Ouverture va bientôt débuter. Un frémissement agite son corps et il trépigne d'impatience sur place, « …V… Vence…. Venceslas Lund !» Un sursaut et il se retourne vers Evald qui le fixe, les bras croisés, un sourcil haussé. Une légère grimace aux lèvres, une moue désolée et une main qui vient courir dans ses cheveux long et marmonne des excuses du bout des lèvres, se retournant vers la caisse qu'il était en train de bouger en premier lieu pour la mettre au bon endroit. Evald dans son dos soupire et lève les yeux au ciel, un air clairement amusé sur le visage.
Air qui s'accentue et se teinte de fatalisme quand ce qui ressemble fort à une fée aux cheveux blonds éthérés débarque, grand sourire aux lèvres et yeux bleus comme déjà remplis de la magie des lieux, « Vence ! Vence ! C’est magnifique ! J’ai hâte, hâte, hâte de tout voir ! Tu viens ? Tu peux venir voir le feu d’artifice ? Ou être mon guide ? Je suis sûre que tu sais déjà tout, tu es un peu dans l’organisation, non ? » Venceslas, qui s'est retourné d'un seul coup en entendant son amie, fait à nouveau un demi-tour sec vers son patron, grands yeux suppliants armés et corps vibrant littéralement d'excitation alors que la jeune femme enchaine, elle aussi tournée vers l'homme, « Juste un tout petit peu ? Il peut venir avec moi ? S’il vous plaît ? Je veux bien venir aider sur votre stand bénévolement de temps en temps en échange d’une petite heure ce soir ? » Il papillonne des yeux à son tour, mains réunies sous le menton en guise de supplique et Evald souffle fortement, vaincu avant même qu'elle n'ouvre la bouche. « Allez, déguerpissez avant que je ne change d'avis. Venceslas je te veux demain à la première heure ici ! Et miss, je n'oublie pas votre proposition, mh.»
Un cri de joie et Vence a déjà bondit en avant droit dans les bras de la jeune femme qu'il serre contre lui avant de s'écarter, grand sourire aux lèvres,  « Tu verras ça va être génial ! J'ai essayé de traîner près des artificiers quand ils préparaient tout, mais ils m'ont viré, mais je sais que ça va être si bien, tu vas adorer j'en suis sûr ! » Son débit est rapide, bien trop excité, Rainbow Dash saute autour d'eux dans des couleurs éclatantes et V attrappe la main d'Alfhi d'une poigne légère et facilement brisable, agitant vaguement l'autre bras bras vers un Evald doucement amusé alors qu'il les fait s'éloigner d'une démarche excitée, sautillante  « J'connais touuuus les recoins ! J'ai même trouvé des plages tranquilles si on veut se baigner sans être ennuyés. Mais tu vas adorer la plage principale, le sable est si doux sous les pieds, c'est tellement génial, depuis le temps qu'on attend ça ! Ou tu veux aller ailleurs peut-être ? »

C'est uniquement grâce - ou à cause, au choix - d'habitudes bien ancrées en lui que le visage de Sebastian reste plus ou moins de marbre, à peine froissé d'un sourire admiratif - voire enfantin - vite réprimé. Ses yeux, par contre, ne parviennent pas à mentir alors qu'il observe les alentours, fasciné. Le soleil de soirée fait courir des couleurs chaudes sur les différents stands qui s'étendent devant leurs yeux, et ceux de l'Auror junior pétillent bien trop fort pour qu'il puisse y faire quoique ce soit. « Je ne m'attendais pas à quelque chose d'aussi grand. Tu m'étonne qu'ils aient demandé quelques aurors pour la sécurité, en plus de la police. » Il lâche en apercevant certains sorciers dans leur tenue reconnaissable, aux alentours.
Son regard clair se tourne vers son colocataire qui marche à ses côtés et un sourire rapide effleure ses lèvres, joyeux et sincère. Il ne s'attendait pas à ce que Dax accepte de l'accompagner pour la soirée d'ouverture, lorsqu'il lui avait demandé il y avait quelques jours de cela. Et pourtant, il l'avait fait et il ne s'était même pas fait réellement prié ce qui avait à la fois surpris et grandement ravi le sang-pur à un point où il n'avait même pas cherché à le dissimuler. Forcé de prendre des congés, il avait suivi les conseils de Magni et avait décidé de les poser durant une partie du Festival. Au moins aurait-il quelque chose d'intéressant à faire… Et en bonne compagnie. Avant qu'il ait pu rajouter quelque chose, les torches longeant le chemin frémissent et virent dans un bleu brillant, la musique se réduisant et une voix résonnant à travers le Village, les invitant à se rendre sur la plage.
Sans hésiter et attirant Dax à sa suite, il se dirige vers la plage essayant de maîtriser sa tendance à trop parler lorsqu'il est un peu trop heureux, restant inconsciemment plus proche qu'il ne le faudrait de l'autre homme, rendu plus nerveux qu'il ne veut bien le dire par la foule assemblée autour d'eux. Alors que le chemin laisse la place au sable fin, un jeune homme tout sourire un badge épinglé sur le torse, un plateau rempli de verres colorés ornés de petits parasols vert ou rouge au bout de sa baguette, vient vers eux, « L'Asgard vous offre un cocktail gratuit en guise de bienvenue ! Avec ou sans alcool ? » Sans vraiment prendre le temps de réfléchir, Sebastian rétorque un   « Avec, merci.» Qui fait ricaner Hooligan, à ses pieds. L'ignorant, le cocktail estival au parasol vert entre les doigts, il se retourne vers Dax, « Rassure moi, tu n'es pas en train de préparer un plan de fuite pour me fausser compagnie, hein ? » Le regard qu'il pose sur l'homme n'est qu'à peine inquiet, après tout s'il a accepté de l'accompagner ça n'est pas pour disparaître à peine arrivé.

Spoiler:

Depuis qu’iels sont arrivés sur les lieux du Festival, son sourire ne semble plus vouloir quitter ses lèvres. Un verre dans une main, celle de Heid dans l’autre, Ozymandias profite du cocktail de bienvenue offert par l’Asgard ‒ le premier de la soirée et certainement pas le dernier. Autour d’eux, les lumières qui illuminent le chemin jusqu’à la plage virent au bleu une à une. Heid et lui échangent un regard complice.
« Vite, vite, on va rater le début ! » Il se laisse entraîner vers la plage, le regard happé par les nombreux stands qui s’étalent de part et d'autre. Il sent une excitation fébrile qui monte dans l’air tiède, à mesure que l’heure du feu d’artifice approche, une joie enfantine qui fait tambouriner son cœur. Ça lui avait manqué, cette ambiance de fête.
Iels rejoignent la foule amassée au bord de l’eau et ses yeux cherchent immédiatement des visages connus parmi les festivalier.e.s. Il sait que Magni est là, quelque part, avec son fils. Il n’avait, en revanche, pas réfléchi au fait qu’il y aurait autant de gens dès l’ouverture.
C’est finalement Andromaque qui les repère en premier et qui s’élance en ronronnant à la rencontre des autres fylgjur sans même attendre son sorcier.
Il échange des accolades affectueuses avec Aren et Markus et vient déposer un tendre baiser sur la joue de Magni.
« Tu m’as manqué, souffle-t-il à son oreille, alors que ses iris se parent d’un rose doux. Il y a tellement de monde, on a failli pas vous trouver. »
Les premières fusées commencent à illuminer le ciel, jetant leurs reflets multicolores sur la surface mouvante du lac. Confortablement calé contre l’épaule de Magni, enlaçant Heid, il laisse échapper un soupir de contentement. Cette soirée s’annonce parfaite. Ou presque. Il a du mal à se concentrer sur le spectacle qui se joue au-dessus d’eux. Il y a une autre silhouette qu’il ne peut s’empêcher de chercher dans la foule, sans vraiment y croire.

résumé:

« Pourquoi le tiens il a un drapeau vert et pas le mien ?» « Parce que le mien à de l'alcool et pas le tiens. » « Je peux gouteeer ? » Un ricanement, une main dans les cheveux ondulés qui les ébouriffent malgré les cris d'orfraies du jeune adolescent,   « Non, tu ne peux pas. » Et anticipant la question suivante, il ajoute, « Parce que tu es un enfant et que les enfants ne boivent pas d'alcool.» Immédiatement, et exactement comme l'archéomage s'y attendait, Aksel part en protestation véhémente et boudeuse qui ne font que rire son parrain. Rire qui se coupe quand la voix de sa sœur résonne, agacée, « Tiens toi bien, Aksel, nous sommes en public. Et écoute donc ton oncle, pour une fois qu'il dit quelque chose d'intelligent.» L'oncle en question tique sérieusement face à la phrase qu'il entend, et encore plus quand il voit Aksel se renfermer immédiatement, une mine boudeuse aux lèvres. Sanna avait été sur son dos depuis qu'iels étaient arrivé.e.s sur le site du Festival et ça commençait à gonfler sérieusement le plus âgé de deux. Et vu le regard de son beau-frère et meilleur ami, la dernière réplique n'était pas passée.
Se penchant au niveau de son filleul, il chuchote, « Quand elle regardera ailleurs, j'te ferais goûter, ça marche, poisson clown ?» Un grand sourire soudain sur les lèvres de l'enfant suffit à calmer l'agacement de l'homme et il se redresse, souriant largement lui aussi. Sourire qui se fige en tombant sur une silhouette bien connue, juste un peu plus loin. Accompagné d'autres sorcièr.es - certains qu'il connait, d'autres non, honnêtement il n'y prête pas attention ça ne sont pas elleux qui l'intéressent à cet instant - son collègue semble particulièrement… Particulièrement bien. Et particulièrement… « Tiens donc, frangin. Que nous vaut cette magnifique chevelure violette ?» Le ricanement moqueur de sa soeur le fait se retourner vivement, un éclat acier dans le regard mais Almar a déjà pris les choses en mains, attirant l'attention de sa femme loin de Jasper, ayant certainement senti l'explosion arriver. « Eh, Aksel, tu viens ? On va plutôt aller là-bas, je suis sûr que tes parents ont envie d'être un peu seuls.» Il lâche, attirant un Aksel plus que consentant d'un bras autour des épaules, après avoir fait un signe au père de l'enfant pour le prévenir. Alors qu'ils s'éloignent du couple, les premières fusées explosent, tirant un sourire admiratif aux deux Strandgaard… Jusqu'à ce qu'Aksel pose les yeux sur son parrain. « Eeeh, mais ils sont trop beaux tes cheveux. Pourquoi ils sont violet comme ça ? Je les avais jamais vu de cette couleur! » Tirant un profond soupir de gêne au plus âgé, qui n'ose plus regarder là où il a aperçu l'autre homme et qui pourtant n'arrête pas d'y penser.

Spoiler:

« Regarde ce que j’ai gagné. » Ina agite les deux bracelets tressés sous le nez d’Einar, assis aux abords du lac. Elle a mis un moment à le trouver, puisqu’iels étaient censé.es se retrouver plus proche des festivités. Sur le chemin, elle s’est arrêté au stand de la roulette magique, qui lui a fait de l’œil et s’est dit qu’elle pouvait bien tenter sa chance. « Le gérant m’a dit que c’était des bracelets de l’amitié. » Elle efface son sourire, prend un air ennuyé. Eldrid, en chat à ses pieds, fait des 8 entre ses chevilles, réclamant des caresses comme à son habitude. « Par contre c’est con, je sais pas trop à qui le donner. » Avec un petit rire satisfait, Ina s’accroupit pour être à la hauteur de son ami et lui tend un des deux bracelets, avant de poser son verre qu'elle tient de l'autre main et d’enfiler le deuxième bracelet à son poignet gauche. « Faudra qu’on y retourne tout à l’heure, je crois que je peux rejouer. » Elle jette un coup d’œil aux eaux du lac, calmes et sombres, puis derrière elleux, vers les festivités plus loin. Elle n’a pas vraiment envie plus que ça de retourner vers la foule, un aperçu de son ex avec les cheveux d’un violet trop reconnaissable lui avait suffit pour prendre une autre apparence et se faufiler le plus rapidement possible vers la plage. Elle finit par s’assoir, Eldrid venant s’installer sur ses genoux. Peut-être que regarder les feux d'artifices un peu à l'écart de la foule n'est pas une si mauvaise idée, après tout. « Qu’est-ce que tu fais là, tout seul dans ton coin ? » Finit-elle par demander. « T’as demandé ton cocktail gratuit ? » Elle lève son verre et en prend une gorgée, avant de grimacer. « Pas ouf. »

Spoiler:

« Vence n’est pas là ? » Ása s’appuie contre le comptoir du stand, observant avec beaucoup d’intérêt toutes les potions et herbes médicinales présentées avec soin, échantillons de ce qu’iels proposaient en plus large quantité en boutique. Elle s’est dit qu’elle s’arrêterait pour saluer son nouveau patron et son ami – maintenant collègue – mais ce dernier est visiblement absent du stand de l’apothicaire. Eskil a grimpé de tout son poids sur ses épaules, en loutre, observant aussi avec de grands yeux les produits. Evald se retourne vers elle avec un soupire. « Il vient de partir avec je ne sais qui regarder les feux d’artifices. Je lui ai laissé sa soirée. » Ása retient un immense sourire à l’idée de pouvoir peut-être le retrouver et profiter de l’instant avec lui, voyant l’air contrarié de son patron. « Tu ne voudrais pas me donner un coup de main ? » reprend-t-il d’un ton faussement désespéré. Ása secoue la tête avec une grimace désolée. « J’ai fermé la boutique il y a une heure, aies un peu pitié de moi. Si ça peut te rassurer, je pense que tu vas être plutôt tranquille, tout le monde a l’air d’aller vers la plage. » Elle jette un coup d’œil derrière elle, constate qu’effectivement la foule se fait moins dense autour d’elle. « J’ai vraiment envie de voir les feux d’artifices, moi aussi, » ajoute Eskil d’un ton déçu. Evald lève les yeux au ciel et leur fait signe de déguerpir. Elle le remercie et lui dit à plus tard, avant de s’élancer à son tour vers le sable, là où on leur a indiqué d’aller. Elle doit se retenir de ne pas tourner la tête dans tous les sens la bouche grande ouverte, émerveillée par les luminaires et les décorations. Elle a salué rapidement ses cousins plus tôt et aperçoit à nouveau Jasper, plus loin devant elle. Mais c’est une autre figure qui la dépasse avec précipitation, suivie d’une autre, qui attire son attention. Elle presse le pas à son tour pour le rattraper et Eskil, toujours accroché à ses épaules, peine à ne pas tomber, alors elle le prend dans les bras pour lui éviter de se faire piétiner. « Vence ! » s’écrit-elle en se rapprochant, l’atteignant finalement pour lui poser une main sur le bras. « Je t’ai cherché au stand. Comment t’as réussi à avoir ta soirée ? » Elle lui fait un grand sourire, impressionnée. Puis elle se tourne vers l’autre personne, n’étant pas sure de la reconnaître. « Oh pardon, salut. Ása, » se présente-t-elle. « J’espère que je vous ai pas trop coupé dans votre élan. »

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